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AGIR face à la crise climatique : la rupture nécessaire


florent76
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Messages recommandés

Pourquoi "plutôt" ?

Tu as raison, James Hansen fait un excellent travail de prévention à propos de la stratégie de désinformation des négato-sceptiques.

Dr James Hansen : " (...) La vérité scientifique n’est pas au programme des négationnistes purs et durs du réchauffement climatique. Leur cible est le public. Leur objectif est de donner l’impression que le réchauffement climatique et ses causes sont incertains. (...) "

http://www.delaplanete.org/article322,322.html

Voir aussi la partie qui est consacrée à son combat de scientifique responsable dans le documentaire Une vérité qui dérange.

tv_James-Hansen.jpg James Hansen, Directeur du GISS-NASA, New York

Il va recevoir le 8 mars prochain, à Paris, le Prix Dan David "pour ses travaux exceptionnels sur la modélisation des changements climatiques, qui sont l’un des grands défis de notre temps. Le docteur Hansen a joué un rôle essentiel, depuis vingt-cinq ans, en démultipliant ses recherches et ses interventions, tant en direction des savants qu’en direction du grand public, pour alerter les dirigeants et l’opinion du monde sur les défis du réchauffement climatique. Si nous savons aujourd’hui qu’il y a urgence et que face à cette urgence, il y a des solutions, c’est en grande partie grâce à lui"

http://www.culture.gouv.fr/culture/actuali...ndavid2006.html

Oui, je suis d'accord avec toi Charles, l'humanité a besoin de personnalités comme lui.

Et écoutons-le : "Il est temps de virer les négationnistes"

Négationnistes! Attention, Florent va sortir son fusil de résistant! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement, Hansen a-t-il vraiment utilisé ce mot à dessein ou est-il la victime malheureuse d'une traduction laxiste?

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Négationnistes! Attention, Florent va sortir son fusil de résistant! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Plus sérieusement, Hansen a-t-il vraiment utilisé ce mot à dessein ou est-il la victime malheureuse d'une traduction laxiste?

En anglais on dit denial / denier, dont le sens premier est "dénégation". Donc, on traduit librement en français.

La question n'est pas tellement de prendre un fusil de résistant, mais d'éviter les insultes et les comparaisons hors de propos. Le retour de david3, après quelques efforts de "calme" de sa part, marque comme d'habitude le retour de la polémique de bas étage.

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Il est regrettable et navrant qu'après une période de calme et d'échanges,

la logorrhée du mépris verbal

négato-sceptiques,

de l'amalgame qui joue sur des matières légalement réprimées

négationnistes,

et de la menace

il est temps de virer les négationnistes,

soit de retour sans rien apporter au fond.

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Je ne suis pas sûr que le commentaire de Marot vise précisément à éteindre une polémique née d'une traduction du World Watch Institute. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mon avis : il faut appeler un chat un chat. On peut aussi dire minou, mais cela reste un chat. Mais je suis d'accord pour dire minou au lieu de chat (négateur au lieu de négationniste), afin, espèrons le, de calmer ceux qui se sentent concernés.

Dans le Figaro du 30 janvier 2007, on utilise le mot "sceptique" mais entre guillemets, et en précisant à juste titre qu'ils sont "de moins en moins nombreux" :

" (...) Sur un sujet tel que le changement climatique, qui a fait l'objet de réserves

de la part des « sceptiques » - de moins en moins nombreux -, ces procédures ont appor­té au Giec et à la climatologie une précieuse crédibilité que lui jalousent les chercheurs en biodiversité. (...)"

http://www.lefigaro.fr/sciences/20070130.F...al_a_paris.html

figaro.fr.gif

Yves Cochet, député Verts de Paris : "Il n'y a plus, aujourd'hui, de négationnistes du changement climatique, à part Claude Allègre" dans Leçon d'environnement pour les députés, Le Monde du 11 octobre 2006 - http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-819984,0.html

logo_lemonde.gif

Le problème c'est la confusion, volontairement entrenue par les négateurs, entre négation (isme ?) et sceptic (isme ?) :

James Hansen (dont le combat de scientifique responsable est applaudi /index.php?s=&showtopic=18574&view=findpost&p=405556'>un peu plus haut dans cette discussion par Charles Muller) :

"Skepticism, an inherent aspect of scientific inquiry, should be carefully distinguished from contrarianism."

Original : http://www.columbia.edu/~jeh1/worldwatch_nov2006.pdf

Traduction : http://www.delaplanete.org/IMG/pdf/diffamation.pdf

NB - Je propose le mot Négateurisme - C'est mieux ?

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En anglais on dit denial / denier, dont le sens premier est "dénégation". Donc, on traduit librement en français.

La question n'est pas tellement de prendre un fusil de résistant, mais d'éviter les insultes et les comparaisons hors de propos. Le retour de david3, après quelques efforts de "calme" de sa part, marque comme d'habitude le retour de la polémique de bas étage.

Je comprends que tu es plus sceptique que négateur. Il est donc un peu normal que tu sois sur ta défensive face aux attaques dont tu fais l'objet. Rien que pour cette raison il convient de reconnaître que tu ne manques ni de courage ni de persistance.

Depuis le temps que je lis tes interventions, je ne comprends pas que tu sois négateur mais participant au débat qui vise à mettre le sujet du climat au premier rang des préoccupations scientifiques du moment. Tu contribues, avec persistance et sérieux, à alimenter les discussions de manière contradictoire, ce qui apporte plus de tonus et de connaissances à un thème qui pourrait devenir ronflant et rébarbatif.

Ton analyse se base sur une échelle du temps plus longue que celle choisie par les experts du GIEC qui sont surtout l'alibi pour mettre à plat un système mondial qui demande plus de rigueur et de concertation collective à tous les niveaux des échanges entre les communautés humaines aussi disparates que le sont les éco-systèmes. Le travail de fonds est donc immense et les tables rondes n'ont pas finies de tourner jusqu'à ce qu'un équilibre mondial soit trouvé, au niveau du climat comme celui de l'économie et du social, puisque ces problèmatiques se rejoignent au moment des échanges commerciaux notamment. Mais ces sujets dépassent le simple dilemne scientifique pour englober d'autres sciences économique et sociales dont l'aspect sanitaire fait partie.

Tu n'es pas un négateur mais un sceptique qui se pose beaucoup de questions, essentiellement scientifques, alors que le groupe des experts est dans une dynamique de réflexion plus globale et plus contemporaine que toi, c'est ce qui fait la différence entre vos positions. Les uns sont mandatés pour tenter d'apporter des éléments de réponse favorable à une meilleure organisation de la vie sur terre alors que tu te contentes de l'observer avec scepticisme (comme l'indique la signature de ton profil reprise du titre de ton site internet). Ces deux positions requièrent des analyses parfois antinomiques voire schyzophrènes (réponse à partie destinée à Minitax), comme le sont la plupart des décisions politiques à y bien réfléchir non ? C'est peut-être ce pourquoi elles sont si souvent décriées ou mises au ban des accusations les plus virulentes. C'est la vie !

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Je ne suis pas sûr que le commentaire de Marot vise précisément à éteindre une polémique née d'une traduction du World Watch Institute. default_mad.gif

Mon avis : il faut appeler un chat un chat. On peut aussi dire minou, mais cela reste un chat. Mais je suis d'accord pour dire minou au lieu de chat (négateur au lieu de négationniste), afin, espèrons le, de calmer ceux qui se sentent concernés.

Cela vaut beaucoup mieux... Les amalgames et les insultes n'ont jamais rien apporté de bon. La négation du réchauffement climatique n'est pas à ranger aux côtés des crimes contre l'humanité. Je te le répète, prends un dictionnaire avant de comparer des mots qui ne sont pas comparables, sinon on pourra considérer que tu agis délibérément.J'observe parfois des thèses particulièrement fantaisistes visant au contre systématique du côté négateur, mais à l'inverse une volonté de jeter le discredit même par les moyens les moins avouables du côté convaincu du réchauffement.

Sachez que cela ne rends service à aucune des personnes concernées et encore moins à leur thèse. Pour ma part, je considère avec bien plus de méfiance celui qui insulte que la personne visée par la calomnie. Cela en dit beaucoup sur l'intégrité de certains...

Florent.

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En anglais on dit denial / denier, dont le sens premier est "dénégation". Donc, on traduit librement en français.

La question n'est pas tellement de prendre un fusil de résistant, mais d'éviter les insultes et les comparaisons hors de propos. Le retour de david3, après quelques efforts de "calme" de sa part, marque comme d'habitude le retour de la polémique de bas étage.

Mais je suis tout à fait d'accord avec toi ! D'ailleurs, le trait d'humour (mais je peux admettre que cela ne soit pas drôle) n'avait pas pour but de provoquer, mais de montrer qu'il est toujours bon de garder une certaine distanciation face à la problématique du réchauffement. Le changement, si changement il y a, nous obligera à faire face à nos responsabilités et à imaginer des solutions au défi de la modernité. L'adaptation est de toute façon à l'ordre du jour, puisque indépendamment du climat, d'autres obstacles se dresseront sur notre chemin. Je pense notamment à l'eau potable, la prolifération nucléaire, les maladies virales. Ce sont des dangers peut-être encore plus pressants. La logomachie est inutile, convenons-en. Gardons notre sang-froid et un certain sens des réalités, et évitons le piège de la conviction, surtout dans ce domaine ! (Les convictions sont plus dangereuses pour la vérité que les mensonges, écrivait Nietzsche)

Ainsi, d'aucuns n'hésitent pas à empoigner hiératiquement leur gong pour professer la fin du monde à la moindre occasion; d'autres, à l'inverse, font mine de ne rien savoir sous prétexte que l'homme n'est qu'un ciron dans l'univers et que la nature n'en a jamais fait qu'à sa tête.

Pour les premiers, je dirai volontiers que l'histoire nous montre que le pire est rarement le plus sûr et que les partisans de l'Apocalypse ont encore de beaux jours devant eux. Qu'ils se rassurent, ils pourront encore vaquer à leurs passions mortifères pendant de nombreuses années encore ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour les seconds, l'insensibilité de la nature à notre pauvre sort de primates abandonnés de tous les dieux de la terre et des enfers ne signifie en rien qu'elle soit totalement indifférente à notre formidable propension à galvauder les ressources qui nous tombent entre les mains !

Voilà ce que j'avais à dire. Sans rancune, j'espère.

Dernière chose, je ne résiste pas à citer Sade pour le coup : "Le passé m'encourage; le présent m'électrise; je crains peu l'avenir."

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Désolé d'être indiscret mais tu achèterais donc une compensation pour neutraliser tes émissions carbone lors de ton prochain voyage, toi ? (juste un ordre de grandeur, un Paris-Djerba, c'est entre 5 et 15 euros).

c'est un peu indiscret en effet je préfère en parler avec mon psy et mon banquier.

Sinon j'ai aussi un peu répondu en partie dans ma dernière intervention au sujet de Charles Muller.

Quant à savoir s'il vaut mieux payer plusieurs "mini-taxes" choisies comme le suggère le système de la compensation ou plusieurs "mini-taxes" imposées qui misent bout à bout contribuent à devenir une "maxi-taxe" cela mérite une large réflexion. Ce délai deviendra peut-être un enjeu de la démocratie participative mondiale future que le "climat" pourrait avoir permis de faire aboutir.

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(...)

Tu n'es pas un négateur mais un sceptique qui se pose beaucoup de questions, essentiellement scientifques, alors que le groupe des experts est dans une dynamique de réflexion plus globale et plus contemporaine que toi, c'est ce qui fait la différence entre vos positions. Les uns sont mandatés pour tenter d'apporter des éléments de réponse favorable à une meilleure organisation de la vie sur terre alors que tu te contentes de l'observer avec scepticisme (comme l'indique la signature de ton profil reprise du titre de ton site internet). Ces deux positions requièrent des analyses parfois antinomiques voire schyzophrènes (réponse à partie destinée à Minitax), comme le sont la plupart des décisions politiques à y bien réfléchir non ? C'est peut-être ce pourquoi elles sont si souvent décriées ou mises au ban des accusations les plus virulentes. C'est la vie !

En fait, je suis toujours gêné (ou hérissé) quand on confond les jugements de fait et les jugements de valeur. La science produit les premiers ; les seconds regardent la politique, l'éthique, l'esthétique ou de nombreuses autres activités humaines visant quelque chose comme la "vie belle et bonne", selon l'expression grecque classique. Je ne suis pas sceptique sur ces valeurs, puisqu'elles existent et que chacun est bien libre de faire la hiérarchie de son choix (c'est bien / pas bien, beau / pas beau, juste / pas juste, etc.). En revanche, je suis sceptique quand on commence à déformer les faits (ou les discours scientifiques sur les faits) pour les aligner sur ses choix de valeurs.
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(...)

Dernière chose, je ne résiste pas à citer Sade pour le coup : "Le passé m'encourage; le présent m'électrise; je crains peu l'avenir."

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Je connaissais celle de Nietzsche (quel psychologue!), pas celle de Sade, fort sympathique ma foi. J'espère qu'il y aura un DAFdS pour écrire vers 2100 son Dialogue entre un climatologue et un moribond. default_rolleyes.gif
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En revanche, je suis sceptique quand on commence à déformer les faits (ou les discours scientifiques sur les faits) pour les aligner sur ses choix de valeurs.

Très bonne attitude.

A appliquer, si possible, tous azimuths et donc pas dans une seule direction. default_rolleyes.gif

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Je connaissais celle de Nietzsche (quel psychologue!), pas celle de Sade, fort sympathique ma foi. J'espère qu'il y aura un DAFdS pour écrire vers 2100 son Dialogue entre un climatologue et un moribond. default_wacko.png

Rien ne vaut les grands philosophes pour nous ramener à la raison et nous garder de "l'esprit bête à cornes"( expression du grand Frédéric!) Pas moi, l'autre! default_sleeping.gifdefault_alien.gif
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A propos de l'action, sur le thème évitons la précipitation, cet article (libre, anglais) du New Scientist sur les éoliennes. Cela commence par une anecdote : une éolienne qui s'est scratchée, la coulée de boue des fondations s'est déversée dans une rivière, 50.000 poissons sont morts. En outre, on a estimé que le carbone du sol ainsi relâché dans l'atmosphère est supérieur aux économies carbone réalisées par les deux éoliennes de ce site sur toute leur durée de vie.

Au-delà de l'anecdote, et de manière plus intéressante pour les choix d'énergie alternative, des chercheurs sont en train de se pencher sur le budget CO2 exact des éoliennes en rapport à leur rendement énergétique, à leur emplacement, à leur construction, à leur effet sur l'environnement (dessèchement notamment) et à leur durée de vie. Une étude conclue que sur 25 ans de durée de vie d'une éolienne de 2 MW, entre 8 et 16 ans servent à "rembourser" le coût carbone de l'installation. Il ne faut pas qu'elle tombent trop vite...

http://environment.newscientist.com/channe.../mg19125591.600

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Le président brésilien fustige les pays riches sur le climat

Reuters

Les grandes puissances économiques, premiers responsables du réchauffement climatique, n'ont pas à dire au Brésil ce qu'il doit faire de sa forêt amazonienne, affirme le président Luiz Inacio Lula da Silva.

"Les pays riches sont très habiles, ils adoptent des protocoles, tiennent de grands discours sur la nécessité d'enrayer la déforestation mais ils ont déjà tout défriché", a-t-il déclaré à l'occasion de la présentation de projets publics à Rio.

"Nous avons besoin d'une campagne différente, pas seulement pour protéger la faune et la flore (mais) pour amener les pays riches à réduire leurs émissions de gaz", a poursuivi l'ancien ouvrier métallurgiste, aujourd'hui à la tête d'un pays qui figure au premier rang des producteurs d'éthanol, l'une des alternatives aux énergies fossiles.

"Aucun pays n'a révolutionné la production d'énergie comme nous le faisons. Les soi-disant crédits de carbone, qu'ils ont inventés, ne nous ont jusqu'ici pas apporté un centime", a-t-il déploré, évoquant les fonds prévus dans le cadre du protocole de Kyoto pour la préservation des forêts, qui transforment le dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre.

"Peu de pays ont l'autorité morale pour parler de déforestation avec le Brésil", a insisté Lula, qui se targue d'avoir réduit le phénomène de 52% dans son pays au cours des trois dernières années.

Source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reute...=36902&2339

Florent.

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L'Appel de Paris ne doit pas éclipser les priorités climatiques

mardi 6 février 2007, mis à jour à 15:52

Reuters

L'appel français en faveur d'une Organisation des Nations unies pour l'environnement ne doit pas détourner le monde de la lutte contre le réchauffement climatique, a déclaré Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre de l'Onu sur les changements climatiques.

Il estime que le rapport présenté la semaine dernière par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, imputant en grande partie le réchauffement climatique à l'activité humaine, devrait pousser les gouvernements à s'atteler à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

"La priorité est que les responsables politiques commencent à se préoccuper" du réchauffement climatique, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Reuters. Jacques Chirac a lancé ce week-end au nom de 46 pays un appel à créer une Onue dotée d'importants pouvoirs.

"S'ils pensent que cela contribuera à cet objectif, pourquoi pas. Mais il faut une action politique", a-t-il ajouté.

Selon Chirac, l'actuel Programme des Nations unies pour l'environnement, dont le siège se trouve à Nairobi, et le Secrétariat sur le changement climatique, à Bonn, manquent de poids pour lutter contre des menaces allant de la disparition d'espèces au réchauffement climatique, largement imputé à l'utilisation de combustibles fossiles.

RESTER CONCENTRÉ SUR L'OBJECTIF

La quasi-totalité des membres de l'Union européenne et des pays en voie de développement ont signé l'Appel de Paris mais non les Etats-Unis, la Chine et la Russie - les trois plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, qui comptent aussi parmi les Etats les plus puissants de l'Onu.

Le projet vise à terme à créer une "super agence" coiffant les 500 accords multilatéraux et la vingtaine d'organisations actuellement compétentes en matière d'environnement.

"Honnêtement, je pense que regrouper ces différents organismes serait difficile", a déclaré de Boer, soulignant qu'il serait ardu, notamment, de convaincre de nombreux pays de renoncer au contrôle qu'ils exercent sur les instances dirigeantes de ces organisations.

"Il peut être important d'apporter des améliorations à l'organisation mais la priorité, maintenant, est de relancer les négociations pour l'après-2012", a-t-il ajouté. "J'espère qu'un débat sur l'organisation ne nous en détournera pas."

De Boer souhaite que davantage de pays adhèrent à compter de 2012 au protocole de Kyoto, qui contraint 35 pays développés à réduire d'ici 2008-2012 d'au moins 5% leurs émissions de dioxyde de carbone par rapport aux niveaux de 1990.

Le Giec a prévenu vendredi que le réchauffement climatique pourrait, par le biais d'un accroissement des températures, provoquer davantage d'inondations, de sécheresses, de canicules et une hausse du niveau des mers.

Il a estimé à 90% la probabilité que ce phénomène soit lié à l'activité humaine ces 50 dernières années, contre une probabilité de 66% évoquée dans son dernier rapport, en 2001.

Source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=36867

Florent.

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La victoire du soleil sur l'Atlantique

06/02/2007

HISTORIQUE : 515 ans après Christophe Colomb, un autre bateau a traversé l'Atlantique sans recourir à la moindre énergie fossile. Mais ce n'était pas un voilier, c'était un bateau à moteur.

Ce bateau était électrique. Plus exactement : électro-solaire. Il s'est ravitaillé tout au long de la traversée par des panneaux de cellules photovoltaïques placés sur son toit, et grâce à une gestion équivalente de ses skippers, il a avancé à un rythme presque constant, 24 heures sur 24. C'est-à-dire que l'énergie électrique récupérée pendant la journée n'était pas entièrement consommée en cette même journée, mais qu'il a été possible d'en stocker la moitié dans des batteries, pour faire avancer le bateau pendant la nuit. Le bateau sun21 parcourait ainsi de 150 à 190 km chaque jour, et il lui a fallu exactement 30 jours pour traverser l'Atlantique, de Las Palmas aux Iles Canaries, jusqu'à l'île de la Martinique, aux Antilles. Le bateau va maintenant se diriger vers le Nord pour se rendre à New York, mais d'ores et déjà, la viabilité de la technologie électro-solaire est établie.

bateau-solaire-4.jpg

Ce bateau sun21 qui a établi ce record, est un catamaran de 14 mètres de long, et large de 6,6 m. Il s'agit d'un Aquabus C60 du fabricant suisse MW Line. Moteur Nature avait eu l'occasion de faire un tour à son bord lors d'EVS21, à Monaco en avril 2005. La photo du haut a été prise alors que le bateau sortait du port de Monaco, celle de droite le montre à quai, et celle ci-dessous montre un de ses 2 moteurs électriques. En bas, une photo du 2 février 2007 : l'Atlantique est traversé, la terre de Martinique est à l'horizon. Le soleil brille ! De notre petit tour, nous avons retenu une navigation en silence et en douceur, comme dans un voilier par petit vent, mais avec la décontraction d'un bateau à moteur.

Alors que sur un voilier, on est toujours debout pour pouvoir réagir immédiatement à tout changement de vent (surtout pour ce rédacteur qui est très mauvais skipper), on peut naviguer l'esprit bien plus tranquille sur le bateau électro-solaire. Et surtout, on peut avancer même quand il n'y a pas de vent. C'est le rêve de tous les marins, un bateau capable d'avancer par tous les temps, et sans jamais devoir ravitailler. Quelle ironie cependant que la démonstration de la faisabilité de ce rêve soit faite par des suisses ! Ils n'ont que des lacs, mais les suisses montrent au monde, comment naviguer avec un respect parfait de l'environnement. Nous espérons qu'ils feront école chez tous les marins du monde, et aussi que les politiciens noteront leurs performances.

Parce qu'à l'heure où la fiscalité des émissions de CO2 fait l'actualité, il est opportun de rappeller qu'il n'y a pas que les voitures pour polluer. Et que s'il parait difficile (!) de remplacer nos voitures à essence par des voitures solaires, nous voyons qu'il est possible de remplacer un bateau à essence par un bateau électro-solaire. A l'heure où la navigation de plaisance est en plein essor en France (tous les ports des Alpes Maritimes et du Var sont pleins, il n'y a plus une place !), les émissions de CO2 dûes à cette activité sont en hausse, il faudrait réfléchir à la règlementation, la fiscalité, qui permettra de les infléchir. Voici une piste.

Source : http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=1670

Florent.

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échauffement: la Chine renvoie la balle dans le camp des pays développés

PEKIN (AFP), 09:52

© AFP

Pollution émise par une usine chinoise, à l'est de Pékin en juillet 2006La Chine, deuxième émetteur de gaz à effet de serre de la planète, a indiqué mardi ne pas avoir les moyens actuellement de modifier sa dépendance aux énergies fossiles polluantes, en particulier au charbon, renvoyant la balle dans le camp des pays développés.

Lors d'une conférence de presse sur le réchauffement climatique, constituant la première réponse officielle chinoise à un rapport de l'ONU publié la semaine dernière, le patron de l'Association météorologique chinoise Qin Dahe a souligné que son pays manquait de moyens, non seulement financiers mais aussi technologiques, pour se convertir vraiment aux énergies propres et renouvelables.

"Remplacer 70% de la consommation énergétique demande énormément d'argent", a-t-il dit.

Son recours massif au charbon, qui pourvoit à plus des deux tiers de son électricité, fait de la Chine le deuxième émetteur de gaz à effet de serre au monde, derrière les Etats-Unis.

De son côté, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Jiang Yu a renvoyé les pays développés à leurs responsabilités.

"Il faut relever que le changement climatique est le résultat des émissions sur le long terme des pays développés", a-t-elle affirmé lors d'un point-presse régulier.

"Les pays développés devraient montrer l'exemple en endossant la responsabilité de la réduction des émissions conformément au protocole de Kyoto", a-t-elle ajouté.

La porte-parole a estimé qu'"actuellement, les émissions de la Chine (étaient) assez faibles".

"L'objectif de la Chine est modéré, nous sommes prêts à assurer notre contribution à la réduction des émissions de gaz", a également affirmé Mme Jiang, soulignant que Pékin a fait de la protection de l'environnement une de ses priorités.

La Chine n'est pas concernée par les restrictions du protocole de Kyoto sur les émissions de dioxyde de carbone -- principal gaz à effet de serre -- car elle est toujours considérée comme un pays en développement.

Selon le rapport scientifique de l'ONU publié vendredi, le facteur humain dans le réchauffement du climat est certain à plus de 90%, contre 66% en 2001 lors de la précédente estimation.

Les températures moyennes du globe devraient augmenter de 1,8 à 4 degrés Celsius d'ici la fin du siècle et le niveau des océans devrait monter de 18 à 59 cm sur la même période, indique l'étude.

Selon Qin Dahe, les prémices de ce réchauffement sont déjà perceptibles en Chine où les températures hivernales sont nettement au-dessus des normales saisonnières.

Selon le China Daily de mardi, en février à Pékin, le mercure a été au plus haut de ces 30 ans dernières années.

"Nous pouvons dire que cet hiver a été très chaud (à Pékin). C'est clairement lié à la tendance au réchauffement climatique", a dit Qin.

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échauffement: la Chine renvoie la balle dans le camp des pays développés

PEKIN (AFP), 09:52

© AFP

Pollution émise par une usine chinoise, à l'est de Pékin en juillet 2006La Chine, deuxième émetteur de gaz à effet de serre de la planète, a indiqué mardi ne pas avoir les moyens actuellement de modifier sa dépendance aux énergies fossiles polluantes, en particulier au charbon, renvoyant la balle dans le camp des pays développés.

Lors d'une conférence de presse sur le réchauffement climatique, constituant la première réponse officielle chinoise à un rapport de l'ONU publié la semaine dernière, le patron de l'Association météorologique chinoise Qin Dahe a souligné que son pays manquait de moyens, non seulement financiers mais aussi technologiques, pour se convertir vraiment aux énergies propres et renouvelables.

"Remplacer 70% de la consommation énergétique demande énormément d'argent", a-t-il dit.

Son recours massif au charbon, qui pourvoit à plus des deux tiers de son électricité, fait de la Chine le deuxième émetteur de gaz à effet de serre au monde, derrière les Etats-Unis.

De son côté, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Jiang Yu a renvoyé les pays développés à leurs responsabilités.

"Il faut relever que le changement climatique est le résultat des émissions sur le long terme des pays développés", a-t-elle affirmé lors d'un point-presse régulier.

"Les pays développés devraient montrer l'exemple en endossant la responsabilité de la réduction des émissions conformément au protocole de Kyoto", a-t-elle ajouté.

La porte-parole a estimé qu'"actuellement, les émissions de la Chine (étaient) assez faibles".

"L'objectif de la Chine est modéré, nous sommes prêts à assurer notre contribution à la réduction des émissions de gaz", a également affirmé Mme Jiang, soulignant que Pékin a fait de la protection de l'environnement une de ses priorités.

La Chine n'est pas concernée par les restrictions du protocole de Kyoto sur les émissions de dioxyde de carbone -- principal gaz à effet de serre -- car elle est toujours considérée comme un pays en développement.

Selon le rapport scientifique de l'ONU publié vendredi, le facteur humain dans le réchauffement du climat est certain à plus de 90%, contre 66% en 2001 lors de la précédente estimation.

Les températures moyennes du globe devraient augmenter de 1,8 à 4 degrés Celsius d'ici la fin du siècle et le niveau des océans devrait monter de 18 à 59 cm sur la même période, indique l'étude.

Selon Qin Dahe, les prémices de ce réchauffement sont déjà perceptibles en Chine où les températures hivernales sont nettement au-dessus des normales saisonnières.

Selon le China Daily de mardi, en février à Pékin, le mercure a été au plus haut de ces 30 ans dernières années.

"Nous pouvons dire que cet hiver a été très chaud (à Pékin). C'est clairement lié à la tendance au réchauffement climatique", a dit Qin.

Ceci n'est qu'une excuse de la Chine en disant "Nous pouvons dire que cet hiver a été très chaud (à Pékin). C'est clairement lié à la tendance au réchauffement climatique", a dit Qin."

Car ce n'est pas encomparant un hiver qu'on peut dire qu'il y a qestion de rechauffement ou que c'est a cause du rechauffement.

Car si non l'an dernier il y a eu une mini-glaciation en Chine... vu que l'hiver 2005/2006 a ete le plus froid enregistré dans le pays depuis au moins deux décénnies. Du 29/12/05 au /01/06 un blizzard c'est abattue au nord ouest de la Chine a isolé 224.800 personnes et tué 9.234 têtes de bétail. Les températures descendent jusqu'à -43°C dans la province du Xinjiang. Les très violentes chutes de neige de fin décembre(près d'un mètre de neige en quelques jours) sont tombées dans l'extrême ouest de la Chine.

... En Inde, le 08/01/06, New Delhi situé au nord du pays, a enregistré ses premiers gelées en 70 ans qui a fait 140 morts. Il faut remonter à 1935 pour retrouver à New Delhi une baisse comparable des températures avec -0,60°C.

Donc les temperatures de cet hiver en Chine, en Russie, en Europe... sont aucun signe du rechauffement. Mais l'anomalie de la moyenne de la temperature general de 1980 a 2006 par rapport a.... est un signe par contre du rechauffement de ces 20 dernieres annees.

Williams

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On m'a rapporté une petite phrase d'Yves Dauteuille Alex, lecteur de Télérama :

"Avant, l'hiver empêchait nos voitures de démarrer. Aujourd'hui, l'hiver ne démarre plus à cause de nos voitures. Ca jette un froid !"

Florent.

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On m'a rapporté une petite phrase d'Yves Dauteuille Alex, lecteur de Télérama :

"Avant, l'hiver empêchait nos voitures de démarrer. Aujourd'hui, l'hiver ne démarre plus à cause de nos voitures. Ca jette un froid !"

Florent.

punaise, mais qu'est-ce qu'on rigole ce soir sur IC!

Faudrait en toucher un mot aux gars des prévis.

Ils vont peut-être enfin comprendre pourquoi les vagues de froid n'arrivent plus malgré leurs (trop?)nombreuses incantations. default_huh.png

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  • 2 weeks later...

L’Australie interdit l’ampoule

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mardi 20 février 2007, mis à jour à 17:40

Katharina Kloss

Le pays a annoncé mardi l’interdiction des ampoules classiques afin de préserver l’environnement. Les écologistes estiment qu'il s'agit d'une goutte d'eau, alors que Canberra n'a pas ratifié le protocole de Kyoto

Les jours de l’ampoule sont comptés en Australie, premier pays à vouloir interdire l’utilisation des ampoules traditionnelles, à partir de 2010.

Selon une annonce du gouvernement, faite mardi, toute ampoule à incandescence devra être échangée progressivement contre des ampoules néon, plus économiques. En effet, les secondes consomment jusqu’à 80% d’électricité en moins que les premières.

"Les petits pas comptent et peuvent avoir un impact considérable", a affirmé le ministre australien de l’Environnement Malcolm Turnball, dans une interview diffusée sur la chaîne australienne Nine Network.

Refus du protocole de Kyoto

Hormis les Etats Unis, l’Australie est le seul grand pays industriel à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre. Et ceci pour des raisons économiques: elle mise presque exclusivement sur le charbon pour la production de son énergie. Selon le gouvernement australien, une trentaine de projets d’extraction sont actuellement en cours d’élaboration. L'Australie est par ailleurs le pays qui rejette le plus de CO2 dans l’atmosphère.

Dans ce contexte, les écologistes affirment que l’interdiction des ampoules n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des remèdes à apporter au problème de l’effet de serre. De son côté, le Premier ministre australien John Howard, attaqué de toutes parts pour son ignorance à l’égard des questions d’environnement, semble vouloir faire de la protection du climat une thématique de sa prochaine campagne. Il vise en effet cette année une cinquième victoire d’affilée aux élections législatives.

Source : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=9222

Florent.

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Gaz à effet de serre : accord des 27 à Bruxelles

Publié le 20/02 à 22:10

Accord mardi à Bruxelles des ministres européens de l'Environnement pour que l'UE réduise ses émissions de CO2

Selon cet accord, le principal gaz à effet de serre baissera "d'au moins 20%" d'ici 2020, voire de 30% en cas d'accord international futur.

Dans le cadre du protocole de Kyoto, les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de 5% en 2012 par rapport à 1990, et l'UE de 8%, un objectif ambitieux des Européens.

Les 27 n'adopteront cet objectif qu'à condition que "les autres pays industrialisés s'engagent à des réductions d'émissions comparables et que les pays en voie de développement les plus avancés y contribuent selon leurs responsabilités et possibilités respectives", précise cependant le texte adopté mardi par les ministres.

"Chacun était conscient de sa responsabilité aujourd'hui", s'est félicité le ministre allemand, Sigmar Gabriel, dont le pays préside l'UE, alors que les scientifiques multiplient les rapports soulignant la responsabilité humaine dans l'accélération du réchauffement climatique.

Reprenant une proposition de la Commission européenne, les ministres ont jugé que les pays développés, dont l'UE, "devraient réduire leurs émissions de l'ordre de 30% d'ici 2020 par rapport à 1990", comme le recommandent les scientifiques pour limiter le réchauffement à deux degrés d'ici la fin du siècle par rapport au début de l'ère industrielle.

Faute d'accord des autres pays industrialisés, l'UE s'engage dès à présent à réduire ses émissions "d'au moins 20%", précise le texte, qui sera soumis à l'approbation des chefs d'Etat et gouvernement de l'UE au sommet européen des 8 et 9 mars.

De nouvelles négociations doivent démarrer en décembre à Bali, lors de la prochaine conférence de l'Onu sur le climat, avec pour but d'arriver avant fin 2009 à un accord assurant la survie de ce protocole après 2012.

Il s'agira notamment d'essayer d'associer les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto même s'ils représentent à eux seuls un quart des émissions de CO2 , mais aussi des pays en développement comme la Chine et l'Inde.

Même si les écologistes souhaitaient que l'UE s'engage unilatéralement à réduire ses émissions de 30%, le WWF s'est félicité après la réunion des ministres mardi que "l'UE soit prête à remplir ses engagements internationaux".

"Mais pour construire une maison avec des fondations solides, l'UE doit prendre immédiatement des mesures concrètes pour atteindre ces objectifs", a insisté le WWF.

Pour leur part, plusieurs dizaines de grandes entreprises, d'Air France à General Electric ou Volvo, ont mardi à New York appelé les gouvernements du monde à mettre en place un pacte de lutte contre le changement climatique.

Réunies à l'Université de Columbia, elles ont présenté une "Déclaration sur le changement climatique" appelant à agir à tous les niveaux, pour stimuler le changement et "créer des systèmes durables permettant d'assurer la croissance économique".

Parmi les 87 signataires, on compte des géants divers tels le groupe pharmaceutique allemand Bayer, la banque Citigroup, le bancassureur allemand Allianz, le consortium industriel General Electric (GE), Electricité de France North America, ou l'Américain Alcoa, premier producteur mondial d'aluminium.

Les signataires s'engagent eux-mêmes à agir: réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre, favoriser l'information du public et de l'industrie.

Mais ils s'adressent aussi aux décideurs politiques. "Les groupes mondiaux acceptent leur juste rôle de catalyseurs d'action en matière de changement climatique, mais l'action des entreprises seules ne suffit pas", a dit le PDG de GE, Jeffrey Immelt. "Si nous pensons que recourir à la technologie permettra de créer des opportunités économiques avec des changements positifs, gouvernements, experts et ONG doivent aussi s'engager avec tout autant de force".

Le texte sur le changement de climat, "un problème urgent" appelle les responsables politiques à fixer des objectifs précis et scientifiques en matière d'émission de gaz à effet de serre et notamment de CO2.

Il réclame que les gouvernements placent un prix sur les émissions et encouragent le développement d'énergies à faible émission, listant solutions et ressources alternatives disponibles ou à développer.

Source : http://info.france2.fr/europe/28462793-fr.php

Florent.

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Actu-innovations : Le BRGM décide de promouvoir la géothermie

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40802.htm

Hausse des coûts de l'énergie et changement climatique obligent, le BRGM vient de créer un département Géothermie dont il a confier la direction à Fabrice Boissier. Son objectif est de contribuer au développement de chacune des formes de cette filière énergétique, qu'il s'agisse de la haute énergie (production d'électricité), de la basse énergie (production de chaleur), ou encore de la très basse énergie (pompes à chaleur géothermales). Rappelons que le BRGM est présent dans tous les domaines de la géothermie aux travers de différents programmes de recherche, de travaux de service public mais également de contrats de différents types. Par ailleurs, cet établissement possèdent deux filiales qui interviennent dans ce domaine : CFG Services, une société de services et d'ingénierie spécialisée et Géothermie Bouillante dont la mission est d'exploiter la centrale électrique de Bouillante, en Guadeloupe. Composé d'une dizaine de personnes, ce nouveau département de Géothermie, en partenariat avec l'ADEME, doit contribuer à promouvoir la géothermie et ses différentes utilisations, tant en France qu'en Europe et à l'international.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40802.htm

Florent.

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Recherches et technologies du futur : quelles orientations pour la production et la consommation d'énergie ?

PAULET Marie-Odile

FRANCE. Conseil économique et social

Paris;Journaux officiels;2006;228 pages

(Journal officiel de la République française, avis et rapports du Conseil économique et social)

50%, telle est la croissance de la production mondiale d'énergie entre 1973 et 2006. Le Conseil économique et social se place à l'horizon 2050 et tente de dresser le "mixte énergétique pertinent" du milieu du XXIe siècle pour répondre à l'ensemble des besoins énergétiques attendus.

> Consulter le rapport : [PDF] 1835 Ko /

http://lesrapports.ladocumentationfrancais...000913/0000.pdf

Florent.

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