Emma Posté(e) 20 décembre 2006 Partager Posté(e) 20 décembre 2006 j'habite dans un village renommé pour son froid. En effet, à altitude sensiblement égale (autour de 1000 m) qui va de saint-éloy à Saint-germain dans le haut-livradois, visiblement, les paramètres climatiques sont très différents : j'ai toujours constaté à saint-éloy, plus de neige, de verglas, et surtout de givre, quasi-absent à altitude égale ailleurs. Est-ce que la configuration du lieu joue ? Saint-éloy est dans une cuvette mais néanmoins sur un promontoire (descente de 200 m d'altitude axé NO ? quand les autres villages sont eux plus inscrits et enfoncés dans le massif. Est-ce le fameux effet de détente ? Comment se forme le givre, et pour quoi là ? l'humidté nécéssaire etc. Ceux qui pourrait me renseigner sur ce phénomène local magnifique au demeurant sont les bienvenus. Il faudrait aussi dans ce cas qu'ils étudient sur carte la configuration du lieu proprement dit (63890) Merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 20 décembre 2006 Partager Posté(e) 20 décembre 2006 hé c'était une blague hein , quel humour les modos ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 21 décembre 2006 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 21 décembre 2006 hé c'était une blague hein , quel humour les modos ! Je sais bien que c'est de l'humour antoine (et d'ailleurs j'ai apprécié à sa juste valeur tant la blague que la voiture - j'adore cette marque!) mais le problème venait du fait qu'on voyait la plaque d'immatriculation... ça pose des problèmes de droit à l'image . Renvois la avec la plaque masquée! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 21 décembre 2006 Partager Posté(e) 21 décembre 2006 Est-ce que la configuration du lieu joue ? Saint-éloy est dans une cuvette Typiquement en absence de vent synoptique, la nuit, la péllicule d'air froid au sol, due au rayonnement, va se mettre à glisser le long des pentes vers la vallée simplement par gravité.Toutes les "cuvettes" vont accumuler de l'air froid jusqu'à déborder, comme les barrages accumulent l'eau des rivières. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Emma Posté(e) 21 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 21 décembre 2006 Typiquement en absence de vent synoptique, la nuit, la péllicule d'air froid au sol, due au rayonnement, va se mettre à glisser le long des pentes vers la vallée simplement par gravité. Toutes les "cuvettes" vont accumuler de l'air froid jusqu'à déborder, comme les barrages accumulent l'eau des rivières. Certes, mais là n'est pas la question qui je le répète est : pourquoi autant de givre se forme ici ? MERCI Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo-Nature Posté(e) 21 décembre 2006 Partager Posté(e) 21 décembre 2006 Certes, mais là n'est pas la question qui je le répète est : pourquoi autant de givre se forme ici ? MERCI Taux d'humidité plus important sans doute, et on le sait les brouillards se forment le plus souvent dans les cuvettes (absences de vents) et "ruisselle" sur les pentes aux alentours, où la température est négative, donc du givre se forme! Comme tu habites dans une "cuvette", le taux d'humidité doit être plus important, et le vent moins présent (abrité)! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 22 décembre 2006 Partager Posté(e) 22 décembre 2006 Effectivement, il y a deux possibilités, qui sont d'ailleurs complémentaires. D'une part l'importance du froid, expliquée par Gombervaux, et d'autre part l'humidité expliquée par Météo-Nature. Le vent doit être faible pour éviter un brassage destructeur de la forte hygromètrie locale et du froid. Pour cela, la présence d'une cuvette, même faible est suffisant puisque l'inversion qui se crée limite l'influence du vent (rétroaction, ou théorie de l'oeuf et de la poule). Pour l'humidité, il est important de regarder l'hydrologie locale (rivières, lacs, marais, ...) et les sol (prés humide, terrain imperméable encaissé, ...). Une carte précise doit effectivement apporter de bonnes indications sur le sujet ainsi que la topographie, mais je n'en ai pas de la région. Sinon, pour le reste : Le givre d'inversion de rayonnement n'a rien à voir avec le phénomène de détente qui a lieu lorsqu'une particule d'air s'élève alors que là il s'agit d'un air parfaitement calme. Du brouillard de pente, givrant si les conditions sont favorables, peut se former de cette façon, mais c'est autre chose. Le givre se forme lorsque les gouttelettes d'un brouillard en surfusion -les gouttelettes restent liquides malgrés la température négative-, ou pas si les conditions sont limites, gèlent au contact d'un abstacle à la température négative. Le gelée blanche, c'est lorsque les surfaces sont bien plus froides que l'air et que le point de rosée sur la surface est beaucoup plus bas que celui de l'air. La vapeur d'eau de l'air condense directement à l'état solide. Bien souvent, la confusion est faite entre ces deux modes de formation différents. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Emma Posté(e) 12 janvier 2007 Auteur Partager Posté(e) 12 janvier 2007 Effectivement, il y a deux possibilités, qui sont d'ailleurs complémentaires. D'une part l'importance du froid, expliquée par Gombervaux, et d'autre part l'humidité expliquée par Météo-Nature. Le vent doit être faible pour éviter un brassage destructeur de la forte hygromètrie locale et du froid. Pour cela, la présence d'une cuvette, même faible est suffisant puisque l'inversion qui se crée limite l'influence du vent (rétroaction, ou théorie de l'oeuf et de la poule). Pour l'humidité, il est important de regarder l'hydrologie locale (rivières, lacs, marais, ...) et les sol (prés humide, terrain imperméable encaissé, ...). Une carte précise doit effectivement apporter de bonnes indications sur le sujet ainsi que la topographie, mais je n'en ai pas de la région. Sinon, pour le reste : Le givre d'inversion de rayonnement n'a rien à voir avec le phénomène de détente qui a lieu lorsqu'une particule d'air s'élève alors que là il s'agit d'un air parfaitement calme. Du brouillard de pente, givrant si les conditions sont favorables, peut se former de cette façon, mais c'est autre chose. Le givre se forme lorsque les gouttelettes d'un brouillard en surfusion -les gouttelettes restent liquides malgrés la température négative-, ou pas si les conditions sont limites, gèlent au contact d'un abstacle à la température négative. Le gelée blanche, c'est lorsque les surfaces sont bien plus froides que l'air et que le point de rosée sur la surface est beaucoup plus bas que celui de l'air. La vapeur d'eau de l'air condense directement à l'état solide. Bien souvent, la confusion est faite entre ces deux modes de formation différents. je comprends ton explication MAIS, Fournols le village d'après d'où le givre est quasi absent, est aussi dans une cuvette (un léger promontoire dans cette longue peite vallée qui s'étend vers saint-germain l'herm, et dans la vallée de Fournols il y a un lac connu comme étant le trou à froid le plus froid du Livradois, du - 4 hors abri en aout et des fortes gelées en plein été, pas plus de vent qu'à Saint-éloy, et donc de l'humidité à gogo (pas de lac à saint éloy, seuls des champs marécageux). je ne comprends donc toujours pas. Fournols est plus inscrit dans le massif, Saint-éloy est donc dans une cuvette en altitude, avec une pente plein nord, il y a une détente de l'air par vent de nord qui doit déposer de l'humidité et donc du givre plus fortement qu'à Fournols, est-ce l'explication ? Et la pente ferait office de grand obstacle + facteur de détente de l'air, donc refroidissement ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 12 janvier 2007 Partager Posté(e) 12 janvier 2007 La réponse n'est pas simple dès qu'il y a du relief. A titre d'exemple, en 92 pour les JO d'Albertville, il y eut un supplément de 80 météorologistes, et plusieurs dizaines de stations automatiques pour l'étude de 2 sites essentiellement. Il y a plein de problèmes en basses couches - différences de turbulences et de stabilité jour/nuit- en plaine et sur mer, alors si t'y ajoute de la pente... Je pense qu'en premier lieu, il ne faut pas se référer à des mesures hors normes et à des constats ponctuels. Pour comparer 2 sites, faut les comparer sans arrêt; pas seulement quand on peut, ou quand se produit le phénomène recherché. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Emma Posté(e) 29 janvier 2007 Auteur Partager Posté(e) 29 janvier 2007 La réponse n'est pas simple dès qu'il y a du relief. A titre d'exemple, en 92 pour les JO d'Albertville, il y eut un supplément de 80 météorologistes, et plusieurs dizaines de stations automatiques pour l'étude de 2 sites essentiellement. Il y a plein de problèmes en basses couches - différences de turbulences et de stabilité jour/nuit- en plaine et sur mer, alors si t'y ajoute de la pente... Je pense qu'en premier lieu, il ne faut pas se référer à des mesures hors normes et à des constats ponctuels. Pour comparer 2 sites, faut les comparer sans arrêt; pas seulement quand on peut, ou quand se produit le phénomène recherché. faisant beaucoup la navette, j'ai souvent l'occasion de le constater, je pense que l'explication de la détente de l'air est à priviégier, (saint-éloy 1055 est en cuvette humide entourée de sommets à plus de 1100 m et précédée sur la face nord par une forte pente. ce qui l'es pas le cas à Fournols en plein coeur du plateau..et le brouillard givrant s'élève de façon très visible sur cette pente.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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