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Les politiques face au réchauffement climatique


Damien49
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Un débat très très intéréssant qui a eut lieu dimanche dernier. Mobilisez-vous 1 heure, je vous en conjures.

http://france-europe-express.france3.fr/26266981-fr.php

Invité :

- Nicolas Hulot (célébrité)

- JM Jancovici (climatologue reconnu)

- Jacques Attali (on le présente plus)

- Morizet (UMP - Conseillé en environnement)

- Bianco (PS - Conseillé en envionnement)

- Gahr Store (ministre Norvège)

- Bayser (société spécialisé dans l'investissement)

Même moi qui prenait Nicolas Hulot pour un rigolo, j'ai changé mon avis. default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

PS : Je savais pas s'il fallait mettre ça dans Presse-Média ou Ici.

Jancovici n'est pas climatologue, mais ingénieur en télécom.Il s'est auto-proclamé climatologue.
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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Super, ça fait vachement avancer le débat ça.

Jancovici

* Diplômé de l'École Polytechnique (1984)

* Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris (1986).

1984 et 1986, il a eut le temps de faire d'autres choses depuis default_flowers.gif

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La seule solution est non pas le "developpement durable" mais comment engager le cycle de la décroissance? car c'est bien le nouveau débat qui se profile, le progrés n'est plus dans la croissance mais dans son inverse la decroissance.

Redonner son sens au mot progrès. Permettre le bien-être des humains (confort matériel, santé, eau, alimentation, accès à l'information etc.) et donc la préservation de la nature dont nous faisons partie.

Le concept de "décroissance" est un concept aussi creux que celui de "croissance".

Le concept de développement durable est au contraire très riche.

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Si l'on revenait à des propositions plus précises ? Les politiques face au réchauffement climatique (objet de ce post) ne peuvent pas se contenter de propos généraux sur le croissance, le progrès, la nature, l'environnement. Le RC est un problème précis, dont on est supposé connaître les causes et les effets. Donc, quelles mesures politiques face au RC ? Quels coûts et quels bénéfices pour la population ? Quelles conséquences concrètes sur le climat tel qu'on le modélise aujourd'hui ? En quoi Kyoto est-il insuffisant et quel est le bon objectif ?

Ci-dessous, ces questions et d'autres toujours sans réponse.

En effet. C'est pourquoi il faut en revenir à la question de départ, c'est-à-dire pas des généralités généreuses sur l'environnement, mais des décisions précises sur le climat. Si j'ai bien compris, il conviendrait de réduire de moitié les émissions mondiales de CO2 d'ici 2050. Quelle méthode ? Quel résultat attendu pour chaque mesure de cette méthode ? Quel coût-bénéfice pour chaque mesure ? Et quel coût-bénéfice (second bilan nécessaire) de l'adaptation au changement que l'on pense ainsi éviter ?

Soit on répond clairement, soit on se paie de mots.

(...)

- Il ne s'agit pas de "rien faire". Le problème est comparer les coûts de la prévention (taxe carbone et autres) et ceux de l'adaptation au changement climatique. Il est évident que cette adaptation a elle aussi des coûts, mais qu'elle est elle aussi pourvoyeuse d'emplois, d'innovations, etc.

- La grande différence est que l'adaptation est souple et progressive, parce qu'elle répond d'abord aux évolutions du réel (et non aux prévisions incertaines des modèles). Si l'on s'aperçoit en 2020 ou en 2050 que les estimations les plus basses du RC 2100 étaient les plus correctes, c'est tout bénef, comme tu dis. Si en revanche on se dirige en 2020 ou en 2050 vers les estimations hautes, on peut toujours prendre des mesures plus radicales (diviser par deux le CO2 en 20 ans au lieu de 50 ans).

- Les mesures "radicales" sont censées diviser par deux les émissions de CO2 en cinquante ans. Concrètement, on émet aujourd'hui entre 1,5 et 2 ppm / an. Admettons que cela monte à 4 ppm / an d'ici 2050 si l'on ne fait rien. Et que l'objectif soit donc 1 ppm / an en 2050 (la moitié de l'émission actuelle). Le gain attendu par une mesure "radicale" sera compris (pifomètre, faites un calcul précis si vous le souhaitez avec différentes hypothèses pour la pente de hausse d'émission) entre 70 et 130 ppm en 2050. Mettons une valeur moyenne de 100 ppm. 100 ppm, c'est à peu près ce qui nous sépare de l'époque pré-industrielle, donc on a constaté en direct que cela fait environ 0,8°C. Sur ces 0,8°C, environ 30% à 40% sont attribuables au CO2 selon G. Schmidt (25% selon Pielke). Ce calcul à la louche indique que la "mesure radicale" sur le CO2 évite au maximum 0,3°C en transitoire, et une valeur inconnue à l'équilibre (cf. débat Hansen sur ce qu'il reste vraiment dans le "pipe line" aujourd'hui). Je me suis peut-être complètement gouré dans mon calcul. Mais si ce n'est pas le cas, prendre une mesure radicale pour éviter 3 dixièmes de degré avec des modèles encore très incertains me paraît un choix peu raisonnable. Il est évident que le gain attendu par la réduction à 1 ppm / an en 2050 se prolonge par la suite. Mais comme indiqué ci-dessus, si les valeurs hautes de la sensibilité climatique tendent à se confirmer d'ici 2050, on peut toujours prendre des mesures plus radicales encore d'ici là. On prendra simplement ces mesures en meilleure connaissance de cause et une telle décision éclairée me paraît une bonne définition de la prudence politique.

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