henri66 Posté(e) 2 août 2006 Partager Posté(e) 2 août 2006 bonjour! pourrait-on me dire quelles étaient les caractéristiques du climat de la terre à - 120 000 ans alors que le CO2 était de 300 ppm ,très proche du chiffre actuel de 370 ppm,ce qui a été déterminé grace à l'étude de carottage de glace effectué aux poles. il parait que dans quelques dizaines d'années nous arriverons à 600 voir 700 ppm de CO2, sera-ce l'apocalypse, à 700 ppm quel sera le climat de la terre ,est-ce vrai comme le disent les astrophysiciens qu'au delà d'une certaine température,l'atmosphère terrestre par agitation thermique moléculaire , échappera à la gravité et se volatirisera dans le cosmos ou alors peut-on finir par un emballement thermique général du à 4 ou 5 causes différentes ,comme sur la planète vénus avec une température excessive interdisant toute vie! merci d'avance! très cordialement! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
henri66 Posté(e) 2 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 2 août 2006 bonsoir! en fait de 1850 à nos jours nous sommes passés de 270 ppm de CO2 à 380 ppm pour arriver en 2020 à 420 ppm! en fait notre taux de CO2 est le plus élevé depuis 650 000 ans et à l'époque il était arrivé à ce niveau en 10 000 ans contre seulement 200 ans à l'heure actuelle d'après une étude de scientifiques de novembre 2005. voir ce lien pour plus de renseignements; http://www.notre-planete.info/actualites/actu_780.php Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 22 octobre 2007 Partager Posté(e) 22 octobre 2007 il parait que dans quelques dizaines d'années nous arriverons à 600 voir 700 ppm de CO2, sera-ce l'apocalypse, à 700 ppm quel sera le climat de la terre ,est-ce vrai comme le disent les astrophysiciens qu'au delà d'une certaine température,l'atmosphère terrestre par agitation thermique moléculaire , échappera à la gravité et se volatirisera dans le cosmos ou alors peut-on finir par un emballement thermique général du à 4 ou 5 causes différentes ,comme sur la planète vénus avec une température excessive interdisant toute vie! C'est plutot amusant !Il faudrait que la température de l'atmosphères attteigne plusieurs milliers de degrés pour que l'agitation thermique la fasse s'évaporer dans l'espace ! Pas de risque que cela arrive, même dans les cas les plus extrèmes, avant 4 ou 5 milliards d'années ! Notre Soleil aura alors "brulé" son hydrogène et commencera la fusion de l'hélium. Il se transformera en une géante rouge emplissant pratiquement la moitié du ciel et transformant la surface de la Terre en océan de roche fondue. Mais revenons au RC. Même en cas d'emballement thermique (dont je crains effectivement qu'il ne s'amorce à partir de la décennie 2020), il se produira un nouveau niveau d'équilibre tendanciel, plus ou moins provisoire et sur lequel les prévisionistes du climat ne s'accordent pas. Je prévois un risque de réchauffement de l'ordre de 12 à 15 °C vers 2050 dans l'HN, mais je suis presque le seul à aller jusque là (J'étais cependant aussi le seul voici 3 ans à pronostiquer une accélération du recul de la banquise arctique telle qu'elle pourrait disparaître en été vers 2017). Les prévisionnistes du GIEC ont proposé plusieurs modèles avec des réchauffements moyens globaux de 1 à un peu moins de 7 °C d'ici la fin du siècle. Quant aux scénarios du Centre Hadley, le plus pessimiste me rejoint presque avec un risque de voir la température moyenne du globe grimper de 11,7°C de 2000 à 2050. Un réchauffement très supérieur est hautement improbable quoique non impossible en théorie. Si tu veux en avoir une idée plus précise sans te ruiner, je te suggére d'acheter le petit ouvrage collectif "L'effet Vénus" dont la seconde édition vient tout juste de sortir au prix dérisoire de 4 euros 90 (et les droits d'auteurs sont intégralement reversés à une association environnementale). Ce bouquin est disponible dans la collection "Eons dossier", aux éditions en ligne Eons (www.eons.fr). Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 17 novembre 2007 Partager Posté(e) 17 novembre 2007 bonjour! pourrait-on me dire quelles étaient les caractéristiques du climat de la terre à - 120 000 ans alors que le CO2 était de 300 ppm ,très proche du chiffre actuel de 370 ppm,ce qui a été déterminé grace à l'étude de carottage de glace effectué aux poles. il parait que dans quelques dizaines d'années nous arriverons à 600 voir 700 ppm de CO2, sera-ce l'apocalypse, à 700 ppm quel sera le climat de la terre ,est-ce vrai comme le disent les astrophysiciens qu'au delà d'une certaine température,l'atmosphère terrestre par agitation thermique moléculaire , échappera à la gravité et se volatirisera dans le cosmos ou alors peut-on finir par un emballement thermique général du à 4 ou 5 causes différentes ,comme sur la planète vénus avec une température excessive interdisant toute vie! merci d'avance! très cordialement! bonjour, regarde dans climat passé en france j'ai mis un historique au niveau climat de ce que j'ai trouvé ca t'aidera peut etre au pire contact moi je ferais deux trois recherches Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 Voilà j'ai refait des recherches: vers -120 000 / -130 000 on a l'étage dit Eémien entre les stades glaciaires Riss et Würm, plus précisement c'est une partie du pléistocène ( -1.8 à -10 000) Le cliamt était plus sauf à l'époque qu'aujourd'hui et la température moyenne à la surface de notre planète était supérieure de 2°C donc 15°C (au lieu de 13°C actuellement). Ce stade n'a pas dépassé les 15 000 ans en durée. Voilà désolé pour le moment je n'ai rien trouvé d'autres Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 Voilà j'ai refait des recherches: vers -120 000 / -130 000 on a l'étage dit Eémien entre les stades glaciaires Riss et Würm, plus précisement c'est une partie du pléistocène ( -1.8 à -10 000) Le cliamt était plus sauf à l'époque qu'aujourd'hui et la température moyenne à la surface de notre planète était supérieure de 2°C donc 15°C (au lieu de 13°C actuellement). Ce stade n'a pas dépassé les 15 000 ans en durée. Voilà désolé pour le moment je n'ai rien trouvé d'autres sur quels proxies est basée l'affirmation que la température globale était plus élevée que la température actuelle de 2°C? au fait la température actuelle n'est pas de 13°C. la température globale pour la période 1901-2000 est de 13.9°C. La température actuelle est donc de l'ordre de 14.5 à 14.7°C, soit nettement plus près de 15 que de 13°C. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 sur quels proxies est basée l'affirmation que la température globale était plus élevée que la température actuelle de 2°C? au fait la température actuelle n'est pas de 13°C. la température globale pour la période 1901-2000 est de 13.9°C. La température actuelle est donc de l'ordre de 14.5 à 14.7°C, soit nettement plus près de 15 que de 13°C. pour la température actuelle je suis d'accord avec toi mais on nous demande d'apprendre 13°c aux collégiens et lycéens donc...(déformation professionnelle ) Pour les proxies ce n'est pas précisé dans l'article que j'ai lu je vais refaire quelques recherches Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 pour la température actuelle je suis d'accord avec toi mais on nous demande d'apprendre 13°c aux collégiens et lycéens donc...(déformation professionnelle ) Pour les proxies ce n'est pas précisé dans l'article que j'ai lu je vais refaire quelques recherches OK. sinon concernant cette période du dernier interglaciaire cet extrait du chapitre 6 de l'AR4 du GIEC concernant les paléoclimats peut être intéressant: "4.1.6 Quel a été le réchauffement de la Terre au cours de la dernière période interglaciaire ? Globalement, il y avait moins de glace sur Terre pendant le dernier interglaciaire (LIG, Last Interglacial, entre 130±1 et 116±1 ka ; Stirling et al, 1998) qu’actuellement. Ceci suggère une diminution significative de la taille du Groenland et peut-être de l’Antarctique de l’Ouest (voir la section 4.3). Il a été montré que le climat du LIG était plus chaud qu’actuellement (Kukla et al, 2002), quoique les indices soient régionaux et pas nécessairement représentatifs du changement global, ce qui est cohérent avec notre compréhension du forçage primaire. Pendant la première partie de cet interglaciaire (~130 à 123 ka), le forçage orbital (Encadré 1) a entraîné une forte augmentation de l’ensoleillement estival dans l’hémisphère nord. Les reconstructions paléoclimatiques montrent un réchauffement des eaux côtières de certaines régions des Océans Pacifique, Atlantique et Indien, ainsi qu’en Mer Méditerranée, une forte diminution de l’extension de glace de mer dans les eaux côtières au large de l’Alaska, une expansion de la forêt dans les zones actuellement couvertes de toundra au centre de l’Alaska et de la Sibérie, et, de manière générale, un réchauffement de l’Arctique (Brigham-Grette et Hopkins, 1995 ; Lozhkin et Anderson, 1995 ; Muhs et al, 2001 ; CAPE Last Interglacial Project Members, 2006). Les carottes de glace montrent une forte réaction au-dessus du Groenland et de l’Antarctique avec des températures 3°C à 5°C supérieures à l’actuel au début du LIG (Watanabe et al, 2003 ; NGRIP, 2004 ; Landais et al, 2006). Les indicateurs de paléofaunes en Nouvelle Zélande montrent un réchauffement jusqu’à la fin du LIG, de manière cohérente avec la distribution en latitude du forçage orbital (Marra, 2003). Il existe des simulations conduites à l’aide de OAGCM pour le LIG, mais aucune intercomparaison n’en a été conduite. Lorsque ces modèles climatiques sont forcés par les paramètres orbitaux de la période 130 à 125 ka (Encadré 1), avec 10% d’ensoleillement supplémentaire en été de l’hémisphère nord qu’actuellement, ils produisent un réchauffement estival dans l’Arctique pouvant atteindre 5°C, avec un réchauffement maximum sur l’Eurasie, l’Ile de Baffin et la région au nord du Groenland (Figure 6) (Montoya et al, 2000 ; Kaspar et al, 2005 ; Otto-Bliesner et al, 2006a). Les simulations sont généralement cohérentes avec les reconstructions du maximum de réchauffement dans l’Arctique (Kaspar et Cubasch, 2006 ; CAPE, 2006) même s’ils ont tendance à sous-estimer le réchauffement dans la Sibérie, probablement parce que les rétroactions liées à la végétation ne sont pas prises en compte dans ces simulations. La température globale simulée n’est pas significativement différente de la température actuelle en moyenne annuelle, ce qui est cohérent avec le forçage orbital" concernant le dernier point mis en gras attention, il s'agit de simulation et pas de "mesures" à l'aide de proxies. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 OK. sinon concernant cette période du dernier interglaciaire cet extrait du chapitre 6 de l'AR4 du GIEC concernant les paléoclimats peut être intéressant: "4.1.6 Quel a été le réchauffement de la Terre au cours de la dernière période interglaciaire ? Globalement, il y avait moins de glace sur Terre pendant le dernier interglaciaire (LIG, Last Interglacial, entre 130±1 et 116±1 ka ; Stirling et al, 1998) qu'actuellement. Ceci suggère une diminution significative de la taille du Groenland et peut-être de l'Antarctique de l'Ouest (voir la section 4.3). Il a été montré que le climat du LIG était plus chaud qu'actuellement (Kukla et al, 2002), quoique les indices soient régionaux et pas nécessairement représentatifs du changement global, ce qui est cohérent avec notre compréhension du forçage primaire. Pendant la première partie de cet interglaciaire (~130 à 123 ka), le forçage orbital (Encadré 1) a entraîné une forte augmentation de l'ensoleillement estival dans l'hémisphère nord. Les reconstructions paléoclimatiques montrent un réchauffement des eaux côtières de certaines régions des Océans Pacifique, Atlantique et Indien, ainsi qu'en Mer Méditerranée, une forte diminution de l'extension de glace de mer dans les eaux côtières au large de l'Alaska, une expansion de la forêt dans les zones actuellement couvertes de toundra au centre de l'Alaska et de la Sibérie, et, de manière générale, un réchauffement de l'Arctique (Brigham-Grette et Hopkins, 1995 ; Lozhkin et Anderson, 1995 ; Muhs et al, 2001 ; CAPE Last Interglacial Project Members, 2006). Les carottes de glace montrent une forte réaction au-dessus du Groenland et de l'Antarctique avec des températures 3°C à 5°C supérieures à l'actuel au début du LIG (Watanabe et al, 2003 ; NGRIP, 2004 ; Landais et al, 2006). Les indicateurs de paléofaunes en Nouvelle Zélande montrent un réchauffement jusqu'à la fin du LIG, de manière cohérente avec la distribution en latitude du forçage orbital (Marra, 2003). Il existe des simulations conduites à l'aide de OAGCM pour le LIG, mais aucune intercomparaison n'en a été conduite. Lorsque ces modèles climatiques sont forcés par les paramètres orbitaux de la période 130 à 125 ka (Encadré 1), avec 10% d'ensoleillement supplémentaire en été de l'hémisphère nord qu'actuellement, ils produisent un réchauffement estival dans l'Arctique pouvant atteindre 5°C, avec un réchauffement maximum sur l'Eurasie, l'Ile de Baffin et la région au nord du Groenland (Figure 6) (Montoya et al, 2000 ; Kaspar et al, 2005 ; Otto-Bliesner et al, 2006a). Les simulations sont généralement cohérentes avec les reconstructions du maximum de réchauffement dans l'Arctique (Kaspar et Cubasch, 2006 ; CAPE, 2006) même s'ils ont tendance à sous-estimer le réchauffement dans la Sibérie, probablement parce que les rétroactions liées à la végétation ne sont pas prises en compte dans ces simulations. La température globale simulée n'est pas significativement différente de la température actuelle en moyenne annuelle, ce qui est cohérent avec le forçage orbital" concernant le dernier point mis en gras attention, il s'agit de simulation et pas de "mesures" à l'aide de proxies. intéressant rien à redire à part certains pays qui essaient de dé"dramatisé" mais bon c'st comme ca j'ai relu l'artcile de ce matin apparemment ce sont aussi des simulations Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 pour en revenir à la corrélation entre température du dernier interglaciaire et teneur en CO2 telle que suggérée en préambule de ce topic, et ce en relation avec la situation actuelle, il convient à mon sens de comparer ce qui est comparable. La teneur en CO2 au cours de cet interglaciaire était de 300 ppm (je n'ai pas vérifié mais admettons), soit. Si l'on veut comparer avec la situation actuelle, il convient d'utiliser non pas la teneur du moment (pas loin de 383 ppm) mais la teneur moyenne d'une période donnée, tenant compte en cela de l'inertie du système. Par exemple, la teneur moyenne depuis 1950 est de 338 ppm. Soit un forçage de 0.63W/m2,par rapport au LIG, soit encore un delta T de l'ordre de 0.4/0.5°C si l'on prend une sensibilité de 0.75. Ce calcul est lui-même sujet à la critique car ne tenant pas compte des autres GES et des aérosols présents dans la période récente. Il situe de façon approximative, l'ordre de grandeur de delta T, dû à la part anthropique, entre les 2 périodes, toutes choses étant égales par ailleurs. Par contre la grosse différence entre le LIG et ce moment de l'interglaciaire actuel reste bien sûr l'ensoleillement du à la position de la Terre par rapport au soleil ainsi que l'inclinaison de son axe.. Cet ensoleillement, différentiel, a une très forte influence sur les surfaces enneigées et sur les parties glacées en général et là il semble que l'on soit dans une période moins favorable actuellement que pendant le LIG, de par la rétroaction albédo. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Just1 Posté(e) 18 novembre 2007 Agde (34) littoral ouest Hérault Partager Posté(e) 18 novembre 2007 Cet ensoleillement, différentiel, a une très forte influence sur les surfaces enneigées et sur les parties glacées en général et là il semble que l'on soit dans une période moins favorable actuellement que pendant le LIG, de par la rétroaction albédo. Moins favorable dans quel sens ? Aujourd'hui, il y a moins d'ensoleillement ? Ou l'inverse ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 Moins favorable dans quel sens ? Aujourd'hui, il y a moins d'ensoleillement ? Ou l'inverse ? L'ensoleillement, au delà de 65 N, au mois de juillet, est de 427 W/m2 aujourd'hui et il était de 486 W/m2 à -126 ka soit pendant l'optimum du dernier LIG. EDIT: on peut ajouter que cet ensoleillement était plus fort aussi il y a 8000 ans (période de l'optimum de l'Holocène) à 467 W/m2 environ. Ceci dit les variations climatiques engendrées par les cycles de Milankowitch ne dépendent pas uniquement du paramètre ensoleillement de l'HN. Ce serait trop simple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 18 novembre 2007 Partager Posté(e) 18 novembre 2007 EDIT: on peut ajouter que cet ensoleillement était plus fort aussi il y a 8000 ans (période de l'optimum de l'Holocène) à 467 W/m2 environ. Ceci dit les variations climatiques engendrées par les cycles de Milankowitch ne dépendent pas uniquement du paramètre ensoleillement de l'HN. Ce serait trop simple. oui malheuresement pour toutes les personnes qui cherchent à reconstituer tout cela Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Musimon Posté(e) 14 décembre 2007 Saint-Affrique Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Ne pas oublier que les végétaux ont eu des dizaines de milliers d'années pour s'adapter à ces changements de teneur en carbone de l'air. Ce coup-ci la transition se fera sur quelques décennies. Le choc risque d'être fatal pour certaines espèces. Vivant prés des arbres, on a longtemps cru que l'augmentation du CO2 augmenterait leur croissance, or la réponse est nette aujourd'hui : non, c'est faux! Donc si la végétation réagit mal à cette augmentation du CO2, les prévisions pour le climat à venir possède une variable de plus. Mais on s'éloigne du sujet (la paléoclimatologie) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Ne pas oublier que les végétaux ont eu des dizaines de milliers d'années pour s'adapter à ces changements de teneur en carbone de l'air. Ce coup-ci la transition se fera sur quelques décennies. Le choc risque d'être fatal pour certaines espèces. Vivant prés des arbres, on a longtemps cru que l'augmentation du CO2 augmenterait leur croissance, or la réponse est nette aujourd'hui : non, c'est faux! Donc si la végétation réagit mal à cette augmentation du CO2, les prévisions pour le climat à venir possède une variable de plus. Mais on s'éloigne du sujet (la paléoclimatologie) En effet pour terminé le HS; le CO2 est un facteur limitant de la croissance qui ne devient "moins limitant" pour la croissance que si la quantité d'énergie lumineuse augmente ce qui n'est pas trop le cas actuellement... (enfion c'est ce qu'on doit apprendre aux élèves quoi ^^) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
the fritz Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 sur quels proxies est basée l'affirmation que la température globale était plus élevée que la température actuelle de 2°C? au fait la température actuelle n'est pas de 13°C. la température globale pour la période 1901-2000 est de 13.9°C. La température actuelle est donc de l'ordre de 14.5 à 14.7°C, soit nettement plus près de 15 que de 13°C. Au fait, quand on annonce une température moyenne de la surface, est-elle ramenée au niveau de la mer? Quand on tient compte de l'altitude moyenne des continents( qui est près de 800m) , du rapport entre surface des continents / océans, et du gradient de température en fonction de l'altimétrie, on arrive à peu près aux 13°C annoncé par perry Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Au fait, quand on annonce une température moyenne de la surface, est-elle ramenée au niveau de la mer? Quand on tient compte de l'altitude moyenne des continents( qui est près de 800m) , du rapport entre surface des continents / océans, et du gradient de température en fonction de l'altimétrie, on arrive à peu près aux 13°C annoncé par perry je ne sais plus si ca correspondait à ce que tu décris mais au moins je suis content si ca correspond à quelque chose mdr Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 16 décembre 2007 Partager Posté(e) 16 décembre 2007 Ne pas oublier que les végétaux ont eu des dizaines de milliers d'années pour s'adapter à ces changements de teneur en carbone de l'air. Ce coup-ci la transition se fera sur quelques décennies. Le choc risque d'être fatal pour certaines espèces. Vivant prés des arbres, on a longtemps cru que l'augmentation du CO2 augmenterait leur croissance, or la réponse est nette aujourd'hui : non, c'est faux! Donc si la végétation réagit mal à cette augmentation du CO2, les prévisions pour le climat à venir possède une variable de plus. Mais on s'éloigne du sujet (la paléoclimatologie) Désolé pour le HS, mais cette histoire de CO2 qui limite la croissance des arbres, cela vient d'où ?? Toutes les expériences actuelles en milieu CO2 enrichi (et dans le cas des forêts à intrants et ensoleillement équivalents, ie restant en conditions actuelles) et notamment FACE montrent au contraire des gains de productivité végétale, et pour les arbres généralement plus que pour les céréales de mémoire. Et cela alors que l'enrichissement est immédiat (c'est-à-dire que l'on projette directement sur la zone étudiée à 700 ppm de CO2 par exemple) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 16 décembre 2007 Partager Posté(e) 16 décembre 2007 Sinon, pour revenir au sujet, il faut quand même prendre avec des pincettes les paléoclimats. D'abord, les valeurs de T issues des proxies régionaux sont toujours situées dans des limites assez larges : pour le dernier maximum glaciaire, qui est plus proche et mieux documenté, cela fait facilement +/- 1 voire 2 K, ce qui est quand même énorme. Ensuite, la concordance temporelle de ces proxies régionaux est mal assurée. Rien que pour le dernier millénaire, on peut difficilement statuer à l'échelle de la décennie. Si l'on veut parler en global, il importe de contrôler que ce ne sont pas des variations régionales décalées de quelques décennies, voire quelques siècles, mais bien des phénomènes rapprochés dus aux mêmes causes (de forçage ou de circulation). Enfin, autant certains éléments sont relativement bien connus (les T, les GES), autant d'autres le sont peu à très peu (la végétation, les aérosols naturels, l'englacement saisonnier, la circulation océanique, etc.) On peut voir tout cela sur la figure 6.5 de l'AR4 du GIEC. A ces précautions de méthode limitant la portée des comparaisons, j'en ajoute deux autres : - je ne vois aucune raison de penser que la même quantité de CO2 aura les mêmes rétroactions (donc la même sensibilité) aujourd'hui qu'hier. Plus précisément, ajouter 100 ou 200 ppm de CO2 sur un climat glaciaire ne produit pas les mêmes effets que le même ajout sur un climat déjà tempéré (notamment parce qu'il y a déjà bcp de végétation, parce qu'il y a bcp moins de glaces, etc.) ; - pas mal d'indices suggèrent que les effets du soleil (forçage total) sur le climat sont mal pris en compte par les modèles actuels (et sur le climat moderne), je ne vois pas de raison que les choses soient meilleures sur les climats anciens et sur le forçage orbital / régional. Si l'on ne reproduit pas correctement tous les effets d'un forçage solaire sur la chimie et la circulation atmosphérique, sur le contenu de chaleur, la biologie et la circulation océaniques, eh bien on ne reproduit pas correctement le climat terrestre, qui ne se résume pas à des variations de l'espèce CO2 ou CH4. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
AntoineConte Posté(e) 23 décembre 2007 Partager Posté(e) 23 décembre 2007 Bonjour, Avez-vous lu l'article d'un entretien avec Henry de Lumley dans le Nouvel Obs 2247. Je cite les dernières phrases : " H. de Lumley. (...) Dans la grotte de Tautavel, on constate des alternances de climat froid et chaud, par cycles de 100.000 ans, d'une période glaciaire à une période tropicale ou tempérée. pendant le quaternaire, les périodes froides durent environ 80.000 ans et sont suiviés par des périodes chaudes de 20.000 ans. Ces grands changements climatiques sont liés à l'ellipse de la Terre autour du Soleil. La dernière période chaude a débuté il y a 10.000 ans, elle va durer encore 10.000 ans, puis le climat se refroidira, des glaciers envahiront les pôles, la mer s'abaissera de 120 mètres. N.O. - Le réchauffement climatique ne serait donc qu'un épiphénomène ? H. de Lumley. - L'influence de l'homme sur le climat reste dérisoire en comparaison de la gravitation. Dans notre période interglaciaire, qui dure depuis 10.000 ans, il y a eu des périodes plus chaudes. Dans la vallée des Merveilles, près de Tende, lz forêt de mélèzes s'arrête à 2000 mètres. 6000 ans avant notre ère, elle montait jusqu'à 2600 mètres." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) 26 décembre 2007 Partager Posté(e) 26 décembre 2007 de ce point de vue là la question va être la suivante: est ce que si on continue à faire augmenter le taux de CO2 atmosphérique "artificiellement" (action de l'homme sous entendu) cela restera t il un épiphénomène? pour moi de toute manière les variations d'excentricité, d'obliquité et de précession des équinoxes n'ont pas été (et ne seront) pas les seules en causes au niveau des modifications climatiques passées, présentes et futures... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascalain53 Posté(e) 31 août 2008 Partager Posté(e) 31 août 2008 avez vous regardez l'émission de ce soir sur france5 sur le réchauffement climatique, c'était très intéressant, mais par contre une hypotèse tombe à l'eau, c'est ce cher gulf stream depuis quelques années certains scientifiques expliquaient que quand la fonte des glaces aura ateint un certain niveau, le gulf stream ralentirerais voir stoperais, car l'eau douce est plus lourde que l'eau salée et le G S changerait la donne à tel point que certains envisage, un refroidissement sérieux en europe de nord et de l'ouest, mais d'après les scientifiques de l'émission de ce soir il n'en est rien, et c'est une erreur de le croire qui à tort qui à raison? l'avenir nous le diras, pour ceux que ça intéresse cette émission est regardable gratuitement toute cette semaine sur france5.fr Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 29 novembre 2008 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 29 novembre 2008 Enfaîte a cette époque l'influence du GS n'était pas vraiment bien connu car perdre 12 a 15°C a cause du GS cela serai vraiment l'ère glaciaire . Mais aujourd'hui si nous perdons la Dérivée Nord Atlantique donc ce tapis roulant thermohalin alors le flux d'Ouest venant sur nous se renforcerai et le Vortex polaire également en moyenne sur l'Europe on perdrai entre 3.2 a 5°C grand max cela pourrai arriver d'ici a 2100 voir 2030 si le cycle solaire 25 est encore plus faible que le 24 c'est tout a fait probable car cycle de suess au minimum vers 2025 ainsi que la théorie du barycentre a étudier . Mais il y a également le PDO et l'AMO qui joue . Le CO2 baisserai bien évidement puisque la glace l'emprisonnerai malgré la déforestation monstre et j'en passe, c'est ce que l'on appel l'effet de surprise du réchauffement climatique, soit une rétroaction négative que pas mal de gens soutiennent comme probable . NB : Le Gulf Stream en aucun cas ne peut disparaître sauf catastrophe majeur type la terre s'arrête de tourner, mais la dérivée Nord Atlantique boucle terminal du GS nous concernant elle peut fortement ralentir et migrer du côtés des Acores voir s'arrêter . Mais ne nous éloignons pas du sujet initial puisque cela devrait appartenir a la catégorie "Évolution du Climat" Bonne journée en espèrent t'avoir éclairer Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 29 novembre 2008 Partager Posté(e) 29 novembre 2008 En faît a cette époque l'influence du GS n'était pas vraiment bien connu car perdre 12 a 15°C a cause du GS cela serai vraiment l'ère glaciaire . Mais aujourd'hui si nous perdons la Dérivée Nord Atlantique donc ce tapis roulant thermohalin alors le flux d'Ouest venant sur nous se renforcerait et le Vortex polaire également en moyenne sur l'Europe on perdrait entre 3.2 a 5°C grand max cela pourrait arriver d'ici a 2100 voire 2030 si le cycle solaire 25 est encore plus faible que le 24 c'est tout a fait probable car cycle de Suess au minimum vers 2025 ainsi que la théorie du barycentre a étudier . Mais il y a également le PDO et l'AMO qui jouent . Le CO2 baisserait bien évidement puisque la glace l'emprisonnerait malgré la déforestation monstre et j'en passe, c'est ce que l'on appelle l'effet de surprise du réchauffement climatique, soit une rétroaction négative que pas mal de gens soutiennent comme probable . NB : Le Gulf Stream en aucun cas ne peut disparaître sauf catastrophe majeur type la terre s'arrête de tourner, mais la dérivée Nord Atlantique boucle terminale du GS nous concernant elle peut fortement ralentir et migrer du côtés des Acores voir s'arrêter . Pas impossible qu'un très fort affaiblissement de l'activité solaire se prolongeant quelques années ou quelques dizaines d'années provoque un phénoméne climatique du genre PAG, comme celà est arrivé au 18ème siècle. Les enseignements du passé ne doivent jamais être négligés. Mais l'intensité de ce nouveau PAG serait sans doute très réduite (donc le refroidissement très faible) par rapport à celui du 18ème siècle en raison de l'actuelle présence de concentrations accrue de GES dans l'atmosphère. De plus, après quelques années ou quelques décennies, la fin de ce PAG bis se traduirait inéluctablement par un risque de retour et d'accélération catastrophique du RC, si les GES continuaient à s'accumuler entre temps dans notre atmosphère. Il faut garder ce risque à l'esprit et tout faire pour qu'il ne se produise pas. Ou du moins que son intenbsité soit suffisamment réduite pour être supportable pour l'écosystème et pour l'Humanité. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 29 novembre 2008 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 29 novembre 2008 En effet mais le CO2 ne devrait-il pas baisser dans ce cas si la température elle, baisser? Je veux dire par la qu'elle serai a nouveau emprisonner dans la banquise . Poursuivons par MP si tu le veux bien car on s'éloigne partiellement du sujet initial . Julien Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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