gbl Posté(e) 14 mai 2006 Partager Posté(e) 14 mai 2006 Certains contestent le réchauffement, arguant du fait que certaines stations se sont "urbanisées". Voici donc l'évolution de la température annuelle pour des stations peu suspectes d'urbanisation , puisque sur des sommets : Feldberg (1490 m; Forêt Noire) et Säntis (2490 m; Alpes suisses) ; pour comparaison, 4 stations d'aérodrome Périodes 1961-70 ; 1971-80 ; 1981-90 ; 1991-2000 Feldberg : 3,1° / 3,2° / 3,7° / 4,1°, soit +1,0° Säntis : -2,1° / -2,1° / -1,3° / -0,9°, soit +1,2° Strasbourg : 9,8° / 10,0° / 10,3° / 11,0° , soit +1,2° Nancy : 9,3° / 9,5° / 9,8° / 10,2°, soit +0,9° Metz : 9,6° / 9,8° / 10,2° / 10,8°, soit +1,2° Luxeuil : 9,2° / 9,4° / 10,0° / 10,4° , soit +1,2° Pour le Säntis, données complémentaires 1901-10 : -2,7 1911-20 : -2,4 1921-30 : -2,0 1931-40 : -2,2 1941-50 : -1,6 1951-60 : -1,9 On est donc passé de -2,7° à -0,9° sans aucune influence urbaine... Voici l'évolution du nombre de jours de gelée pour les mêmes périodes Feldberg : 164 / 170 / 154 / 146 Strasbourg : 85 / 74 / 71 / 62 Nancy : 84 / 76 / 78 / 64 Metz : 79 / 67 / 69 / 61 Luxeuil : 99 / 101 / 92 / 79 Ces données proviennent de l'article de Laurent WAHL : Analyse du réchauffement climatique contemporain et des types de temps observés dans le Nord-Est de la France et le Sud-Ouest de l'Allemagne de 1981 à 2000 (Public . de l'Assoc. Intern. de Climatologie , vol. 15 , 2003, p. 441-448) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 14 mai 2006 Partager Posté(e) 14 mai 2006 Certains contestent le réchauffement, arguant du fait que certaines stations se sont "urbanisées". Voici donc l'évolution de la température annuelle pour des stations peu suspectes d'urbanisation , puisque sur des sommets : Feldberg (1490 m; Forêt Noire) et Säntis (2490 m; Alpes suisses) ; pour comparaison, 4 stations d'aérodrome Données intéressantes, quoique les zones montagneuses ou côtières ne soient pas réputées les meilleures pour évaluer l'effet des ICU sur les tendances à long terme. Ces données permettent aussi d'observer le comportement des T sur de plus longues périodes. Au Säntis, on avait par exemple déjà gagné 1,1°C entre 1901 et 1950, en période où la variabilité naturelle dominait très probabement la variabilité anthropique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 14 mai 2006 Partager Posté(e) 14 mai 2006 Données intéressantes, quoique les zones montagneuses ou côtières ne soient pas réputées les meilleures pour évaluer l'effet des ICU sur les tendances à long terme. Ces données permettent aussi d'observer le comportement des T sur de plus longues périodes. Au Säntis, on avait par exemple déjà gagné 1,1°C entre 1901 et 1950, en période où la variabilité naturelle dominait très probabement la variabilité anthropique. Moi, ce qui me laisse songeur, c'est la qualité des relevés d'une station de montagne (2500m quand même...) entre 1900 et 1950. Mais bon, je suppose que M. Wahl doit en parler dans son article? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 14 mai 2006 Auteur Partager Posté(e) 14 mai 2006 Moi, ce qui me laisse songeur, c'est la qualité des relevés d'une station de montagne (2500m quand même...) entre 1900 et 1950. Mais bon, je suppose que M. Wahl doit en parler dans son article? On peut faire confiance aux suisses, comme d'ailleurs aux allemands, pour le sérieux... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 14 mai 2006 Partager Posté(e) 14 mai 2006 non non et non, ce que les "negateurs du rechauffement" contestent n est pas le rechauffement des dernieres années, mais le faite d utilisé comme les facheurs ce rechauffement comme preuve que ca va s amplifier et continuer indefiniment. je suppose que vous avez deja lu leroy ladurie, combien de periode se sont rechauffées puis refroidies, puis rechauffées, on na pas de mesure precises, mais ca peut tres bien etre un effet naturel.on ne peut pas nier qu une partie de ce rechauffement est lié a l urbanisation, il serait absurde de le nier, on le voit partout les effets de l urbanisation de nos jours, pas besoin d un thermometre.lorsqu il neige on voit bien que les campagnes sont plus longtemps enneigé que les villes, qu il y a + de brouillard, + de gel, etc...nié l effet urbain revient a nié toute evolution du climat dans chacune de vos interventions avoué qu il y a comme un message subliminale caché derreire votre discours qui est, "regardez ca s est rechauffé, ca va empirer,etc" alors que vous n en avez aucune preuve!ni personne d ailleurs!il faudrait peut etre prendre un peu de recul et au moins attendre un peu avant de tirer vos conclusions. on observe un rechauffement et pourquoi?effet urbain, changement temporaire de la circulation atmospherique,etc.les années de 1988 a 2002 ont été marquées en europe de flux d ouest sud ouest extremement vigoureux surtout en hiver, depuis 2003 on observe une rupture comme il y en a toujours eu,(rupture en 39/40 des hivers doux) c est pas pour cele que le climat va virer en enfer ou au froid glacial dixit "l arret du gulf stream", la nouvelle excuse du siecle lorsqu il y a un hiver remarquable et pour lequel on s étonne, alors qu il n y a aucune raison de s etonner. en effet lorsqu il y a les memes flux que 35 ans auparavant, avec les memes centres d actions aux memes endroits, nous avons exactement les memes temperatures (cas du 6 mars 1971 et 1er mars 2005 eloquent, mais il y en a bien d autres!) les cycles d été chaud (tout les 27 a 28 ans) et d hiver froid (tout les 22 ans) semblent respecté, aucun changement de ce coté la non plus (attendons quand meme l hiver 2006/2007) juste un changement en 1988 qui a perduré jusqu en 2002, mais les années les + chaudes en europe semblent derriere nous et nous retrouvons des années normales depuis 2004 avec des hivers + froids.cette rupture de 2003 prouve que le climat ne s emballe pas tant que ca et que tout les phenomes dit extraordinaires ne le sont pas et on deja eu lieu, meme les ouragans qui sont liés a la dna! j ai tres peur des reactions au prochain hiver sans neige en montagne, mon dieu les litanies qu on va entendre!et puis les prochaines inondations, tempetes ou canicule idem je connais maintenant par coeur les reponses aux questions soulevées.je suis un negateur anti ecolo, pro bush tiens un lien interessant preuve que le debat n est pas que sur ce forum et que je ne suis pas le seul a penser ca (oufff!) il y a des gens qui ont encore un esprit critique.bravos a charles muller pour son site et a anecdote pour ses anecdotes, ainsi qu au professeur leroux pour ses theses geniales;la resistance contre le discours unique s organise et on nous donnera raison dans quelques années lorsque toute les predictions toutes plus sottes les une que les autres ne se realiseront pas debat Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 14 mai 2006 Auteur Partager Posté(e) 14 mai 2006 non non et non, ce que les "negateurs du rechauffement" contestent n est pas le rechauffement des dernieres années, mais le faite d utilisé comme les facheurs ce rechauffement comme preuve que ca va s amplifier et continuer indefiniment. je suppose que vous avez deja lu leroy ladurie, combien de periode se sont rechauffées puis refroidies, puis rechauffées, on na pas de mesure precises, mais ca peut tres bien etre un effet naturel.on ne peut pas nier qu une partie de ce rechauffement est lié a l urbanisation, il serait absurde de le nier, on le voit partout les effets de l urbanisation de nos jours, pas besoin d un thermometre.lorsqu il neige on voit bien que les campagnes sont plus longtemps enneigé que les villes, qu il y a + de brouillard, + de gel, etc...nié l effet urbain revient a nié toute evolution du climat dans chacune de vos interventions avoué qu il y a comme un message subliminale caché derreire votre discours qui est, "regardez ca s est rechauffé, ca va empirer,etc" alors que vous n en avez aucune preuve!ni personne d ailleurs!il faudrait peut etre prendre un peu de recul et au moins attendre un peu avant de tirer vos conclusions. on observe un rechauffement et pourquoi?effet urbain, changement temporaire de la circulation atmospherique,etc.les années de 1988 a 2002 ont été marquées en europe de flux d ouest sud ouest extremement vigoureux surtout en hiver, depuis 2003 on observe une rupture comme il y en a toujours eu,(rupture en 39/40 des hivers doux) c est pas pour cele que le climat va virer en enfer ou au froid glacial dixit "l arret du gulf stream", la nouvelle excuse du siecle lorsqu il y a un hiver remarquable et pour lequel on s étonne, alors qu il n y a aucune raison de s etonner. en effet lorsqu il y a les memes flux que 35 ans auparavant, avec les memes centres d actions aux memes endroits, nous avons exactement les memes temperatures (cas du 6 mars 1971 et 1er mars 2005 eloquent, mais il y en a bien d autres!) les cycles d été chaud (tout les 27 a 28 ans) et d hiver froid (tout les 22 ans) semblent respecté, aucun changement de ce coté la non plus (attendons quand meme l hiver 2006/2007) juste un changement en 1988 qui a perduré jusqu en 2002, mais les années les + chaudes en europe semblent derriere nous et nous retrouvons des années normales depuis 2004 avec des hivers + froids.cette rupture de 2003 prouve que le climat ne s emballe pas tant que ca et que tout les phenomes dit extraordinaires ne le sont pas et on deja eu lieu, meme les ouragans qui sont liés a la dna! j ai tres peur des reactions au prochain hiver sans neige en montagne, mon dieu les litanies qu on va entendre!et puis les prochaines inondations, tempetes ou canicule idem je connais maintenant par coeur les reponses aux questions soulevées.je suis un negateur anti ecolo, pro bush tiens un lien interessant preuve que le debat n est pas que sur ce forum et que je ne suis pas le seul a penser ca (oufff!) il y a des gens qui ont encore un esprit critique.bravos a charles muller pour son site et a anecdote pour ses anecdotes, ainsi qu au professeur leroux pour ses theses geniales;la resistance contre le discours unique s organise et on nous donnera raison dans quelques années lorsque toute les predictions toutes plus sottes les une que les autres ne se realiseront pas debat Votre passion vous fait dire des contre-vérités . Citez des écrits où j'affirme que le réchauffement va empirer...je suis très prudent concernant l'avenir, contrairement à vous qui balancez des certitudes . Je constate seulement des faits et dis simplement que le réchauffement actuel est INCONTESTABLE. L'effet urbain existe évidemment (je l'ai étudié dans la région lyonnaise), mais comme le montrent les chiffres que j'ai cités, le réchauffement est du même ordre en ville et en haute montagne du moins en Europe occidentale. Lisez, entre autres, l'article très documenté de Laurent Wahl (vous trouverez le volume à la Fac de Besançon où vous êtes , je crois, étudiant) Vous avez parfaitement le droit d'admirer Bush ( il aura bien besoin de votre soutien au moment où les américains lui font de moins en moins confiance !)et de trouver Leroux génial ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nico89 Posté(e) 17 mai 2006 Merry la vallée 280m d'alt. Partager Posté(e) 17 mai 2006 Ma page Web Intérressant, non? En tout cas j'ai bien aimé leur 2 photos! Il y a beaucoup a dire.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 17 mai 2006 Partager Posté(e) 17 mai 2006 Ma page Web Intérressant, non? En tout cas j'ai bien aimé leur 2 photos! Il y a beaucoup a dire.... Oui, il y aurait beaucoup à dire... Je n'ai pas encore lu l'étude en question, mais cela fait un certain temps déjà que les glaciologues ont conclu que l'évolution des glaciers tropicaux ne doit pas tant à celle des températures de l'air qu'à celle de l'humidité, de la nébulosité et de l'insolation. Par ailleurs, leur retrait est amorcé depuis le milieu du XIXe siècle, la majeure partie des pertes s'est tenue avant le réchauffement récent et le processus n'a montré aucun ralentissement sensible en période de refroidissement global (1950-80). Quant à la croissance de température de "0,5°C tous les dix ans" depuis quatre décennies en Afrique (article de Futura Sciences), elle m'étonne beaucoup. Soit il s'agit d'une faute de frappe, soit il s'agit de variations très locales déconnectées du réchauffement global (et même africain). Sur la carte ci-dessous (région des glaciers africains entourée en rouge), on constate une variation de 0,2-0,5 °C sur toute la période concernée. Et l'on sait de toute façon que l'Hémisphère Sud s'est bien moins réchauffé que l'Hémisphère Nord. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 18 mai 2006 Partager Posté(e) 18 mai 2006 Oui, il y aurait beaucoup à dire... Je n'ai pas encore lu l'étude en question, mais cela fait un certain temps déjà que les glaciologues ont conclu que l'évolution des glaciers tropicaux ne doit pas tant à celle des températures de l'air qu'à celle de l'humidité, de la nébulosité et de l'insolation. Par ailleurs, leur retrait est amorcé depuis le milieu du XIXe siècle, la majeure partie des pertes s'est tenue avant le réchauffement récent et le processus n'a montré aucun ralentissement sensible en période de refroidissement global (1950-80). Quant à la croissance de température de "0,5°C tous les dix ans" depuis quatre décennies en Afrique (article de Futura Sciences), elle m'étonne beaucoup. Soit il s'agit d'une faute de frappe, soit il s'agit de variations très locales déconnectées du réchauffement global (et même africain). Sur la carte ci-dessous (région des glaciers africains entourée en rouge), on constate une variation de 0,2-0,5 °C sur toute la période concernée. Et l'on sait de toute façon que l'Hémisphère Sud s'est bien moins réchauffé que l'Hémisphère Nord. Pas très fraîche, cette carte ! Il faudrait avoir les écarts à la moyenne 1971-2000, et non 1951-1980 ! D'autant qu'on sait très bien que les années 60 sont plus froides que les autres décennies situées après 1930.1980, c'était il y a 26 ans tout de même... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quel dommage que les mesures systématiques n'aient pas commencé en 1930 ! Les décennies 1931-1940 et 1941-1950 étaient particulièrement chaudes... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DidierG Posté(e) 18 mai 2006 Partager Posté(e) 18 mai 2006 Jean Noel : "je connais maintenant par coeur les reponses aux questions soulevées.je suis un negateur anti ecolo, pro bush" Et bien il faut dire qu'avec la dernière phrase de ton signet : celui sur le discours dangereux des ecologistes (sans même préciser lequel) , tu ne fais pas dans la dentelle et tu te caricatures toi même. Je préfère , et de loin, les propos mesurés , construits , argumentés de Charles Muller , ces interventions depuis qqs mois sur les forums ont apporté un vrai contre-argumentaire raisonné. Cordialement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 mai 2006 Partager Posté(e) 18 mai 2006 Pas très fraîche, cette carte ! Il faudrait avoir les écarts à la moyenne 1971-2000, et non 1951-1980 ! D'autant qu'on sait très bien que les années 60 sont plus froides que les autres décennies situées après 1930. 1980, c'était il y a 26 ans tout de même... /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quel dommage que les mesures systématiques n'aient pas commencé en 1930 ! Les décennies 1931-1940 et 1941-1950 étaient particulièrement chaudes... Non, c'est la carte des anomalies 1965-2005 (en haut à gauche) par rapport à la moyenne 1951-80 (qui est celle choisie par le GISS comme référence, même aujourd'hui). J'ai pris les quatre dernières décennies en référence à ce que disait la brève de Futura Sciences. A ce propos, l'ami Richard G. Taylor m'a envoyé son papier (des GRL, sur les monts Rwenzori ou Ruwenzori en français je crois). Je confirme que l'annonce de 0,5°C par décennie est à demi-bidon. L'article la mentionne sur la base de stations météotologiques de l'Ouganda (Est des monts Ruwenzori), mais précise tout de suite qu'elles ont des "trous" et ne sont pas sur une très longue durée. S'ensuit une estimation plus raisonnable de 0,15°/décennie entre 1965 et 1998, mais qui semble encore fort élevée par rapport aux bases GISS ou CRU. Par ailleurs, l'auteur n'a aucune mesure en altitude (là où la fonte s'exerce, au-dessus de 4500 m) et la déduit simplement en supposant l'homogénéité thermique sol-troposphère. C'est particulièrement mal venu puisque les Tropiques sont la seule latitude où les satellites et la radiosondes sont encore d'accord pour dire que le réchauffement a été moindre en tropo qu'en surface ! Enfin, comme je le supposais, un rappel des données montre que la fonte du Ruwenzori, comme celle des autres glaciers tropicaux, est un mouvement régulier depuis pas mal de décennies. La première mesure est ici en 1906 et cela donne (en km2) : 1906 : 6,5 1955 : 3,81 1987 : 2,11 (+/-0,56) 1990 : 2,01 (+/-0,11) 1995 : 1,50 (+/-0,36) 2003 : 0,96 (+/-0,34) Les deux tiers des glaciers avaient déjà disparu entre le début du siècle et le début des années 80, soit une moyenne de 0,55km2/décennie. On est à peu près dans la même fourchette sur les 20 dernières années, qui ne signent donc pas une accélération foudroyante du phénomène. Hélas, les glaciers tropicaux d'Afrique sont mal partis pour les prochaines décennies, sauf retournement de l'humidité et des flux (premier critère d'enneigement). Mais faire du CO2 anthropique le principal coupable n'est pas solidement établi sur les faits. Dommage de faire de la politique sur le dos de l'Afrique. Mais vu que Taylor signe des papiers dans le "New Internationalist", qui ne doit pas être très peer-reviewed, on peut craindre que son engagement soit co-extensif à son objet d'étude... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 18 mai 2006 Auteur Partager Posté(e) 18 mai 2006 Pas très fraîche, cette carte ! Il faudrait avoir les écarts à la moyenne 1971-2000, et non 1951-1980 ! D'autant qu'on sait très bien que les années 60 sont plus froides que les autres décennies situées après 1930. 1980, c'était il y a 26 ans tout de même... Quel dommage que les mesures systématiques n'aient pas commencé en 1930 ! Les décennies 1931-1940 et 1941-1950 étaient particulièrement chaudes... Anecdote, il faut arrêter de dire n'importe quoi , d'induire les gens en erreur et de n'apporter aucune preuve de ce que vous avancez ! La décennie la plus chaude est bien 1991-2000, dépassant les décennies que vous citez Voici les données de la NOAA Température moyenne annuelle pour l'ensemble du monde 1931-40 : 13,87°C; aucune année avec une T° >14°C 1941-50 : 13,92°C ; 2 années avec une T° > 14°C 1991-2000 : 14,22°C; 10 années avec une T° > 14°C Un exemple français :LYON 1931-40 : 11,41°C 1941-50 : 11,93°C 1991-2000 : 12,51°C Mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir... (variante du sourd !) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 mai 2006 Partager Posté(e) 18 mai 2006 Les deux tiers des glaciers avaient déjà disparu entre le début du siècle et le début des années 80, soit une moyenne de 0,55km2/décennie. On est à peu près dans la même fourchette sur les 20 dernières années, qui ne signent donc pas une accélération foudroyante du phénomène. je ne sais pas si on peut comparer des surfaces qui ne sont sans doute pas à des altitudes comparables. La variabilité est bien sûr plus importante à basse altitude. Toutes proportions gardées, c'est un peu comme comparer, à nos latitudes, l'enneigement à 2000 m et à 4000 m dans les Alpes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 18 mai 2006 Partager Posté(e) 18 mai 2006 je ne sais pas si on peut comparer des surfaces qui ne sont sans doute pas à des altitudes comparables. La variabilité est bien sûr plus importante à basse altitude. Toutes proportions gardées, c'est un peu comme comparer, à nos latitudes, l'enneigement à 2000 m et à 4000 m dans les Alpes. Je ne vois pas trop l'objection. Au mont Ruwenzori, l'enneignement n'est présent qu'en altitude, à partir de 4400 / 4500 mètres (maximum début de siècle) ou 4700/4800 mètres (aujourd'hui) et culmine à 5100 mètres (point le plus élevé de la chaîne). La fenêtre d'altitude est donc de 700-300 mètres maxi. L'estimation des surfaces en km2 concerne donc l'enneigement global du glacier, qui était déjà très faible au début du siècle (6,5), et qui ne varie que très peu saisonnièrement en zone tropicale par rapport aux glaciers des zones tempérées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 18 mai 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 18 mai 2006 Ca me fait délirer de voir ici relaté les travaux de Laurent Wahl qui m'a enseigné la climato et avec qui j'ai un peu travaillé à la Fac de Nancy . Je ne puis que confirmer le sérieux de ce Monsieur qui s'implique corps et âme dans ses travaux et met en évidence, dans ces enseignements, les controverses et incertitudes qui existent quant au réchauffement climatique! Vous pouvez, éventuellement et régulièrement, le contacter, ou le rencontrer à l'université de Nancy 2. Pour ce qui concerne la fiabilité des relevés anciens, elle est, certes, criticable mais il faut bien faire avec ce que l'on a... Et peut être dirons nous (ou plutôt nos enfants) la même chose des relevés actuels d'ici 50 ans, qui sait? Mais à mon avis, la comparaison des données climatiques pour une même période reste pertinente, les limites de cette manière de procéder se situent dans la comparaison entre "vieux" relevés et les plus récents... Mais bon, Lapalisse n'aurait pas dit mieux! Il est temps. Enfin, je rejoint Didier G sur son appréciation quant aux évolutions récentes des débats sur ce Forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> et à la caricature vivante de scientifique qui hante ce Forum. A plus! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 Je ne vois pas trop l'objection. Au mont Ruwenzori, l'enneignement n'est présent qu'en altitude, à partir de 4400 / 4500 mètres (maximum début de siècle) ou 4700/4800 mètres (aujourd'hui) et culmine à 5100 mètres (point le plus élevé de la chaîne). La fenêtre d'altitude est donc de 700-300 mètres maxi. L'estimation des surfaces en km2 concerne donc l'enneigement global du glacier, qui était déjà très faible au début du siècle (6,5), et qui ne varie que très peu saisonnièrement en zone tropicale par rapport aux glaciers des zones tempérées. oui mais cette différence d'altitude est bien là. 0.6°C/100m en moyenne ce n'est pas négligeable. 300 à 700 m cela fait un étagement de température de 1.8 à 4.2°C. Et même si la variation saisonnière y est faible, il n'en reste pas moins, c'est une lapalissade, que la neige de basse altitude est plus sensible que celle de haute altitude. De plus étant donnée la forme relativement conique des volcans de la zone,(comme bp de volcans d'ailleurs) la surface de neige ou de glace décroît avec l'altitude à delta de hauteur égale. Mais d'un autre côté l'épaisseur est plus grande. On ne peut donc être affirmatif, mais il est difficile de soutenir que le réchauffement récent n'y est pour rien et ce, quelles que soient ses causes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 Anecdote, il faut arrêter de dire n'importe quoi , d'induire les gens en erreur et de n'apporter aucune preuve de ce que vous avancez ! La décennie la plus chaude est bien 1991-2000, dépassant les décennies que vous citez Voici les données de la NOAA Température moyenne annuelle pour l'ensemble du monde 1931-40 : 13,87°C; aucune année avec une T° >14°C 1941-50 : 13,92°C ; 2 années avec une T° > 14°C 1991-2000 : 14,22°C; 10 années avec une T° > 14°C Un exemple français :LYON 1931-40 : 11,41°C 1941-50 : 11,93°C 1991-2000 : 12,51°C Mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir... (variante du sourd !) Eh bien vous avez un problème de vue, car j'ai écrit : "Les décennies 1931-1940 et 1941-1950 étaient particulièrement chaudes..." .Ai-je écrit que l'une des deux était plus chaude que la décennie 1991-2000 ? Non. Un peu de rigueur svp. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 oui mais cette différence d'altitude est bien là. 0.6°C/100m en moyenne ce n'est pas négligeable. 300 à 700 m cela fait un étagement de température de 1.8 à 4.2°C. Et même si la variation saisonnière y est faible, il n'en reste pas moins, c'est une lapalissade, que la neige de basse altitude est plus sensible que celle de haute altitude. De plus étant donnée la forme relativement conique des volcans de la zone,(comme bp de volcans d'ailleurs) la surface de neige ou de glace décroît avec l'altitude à delta de hauteur égale. Mais d'un autre côté l'épaisseur est plus grande. On ne peut donc être affirmatif, mais il est difficile de soutenir que le réchauffement récent n'y est pour rien et ce, quelles que soient ses causes. Sans doute, mais l'important c'est le réchauffement. Les données CRU pour la région sont de 0,15°C / décennie en surface en réchauffement récent, ce qui fait pour la période étudiée par l'article (1987-2003) environ 0,25°C de hausse en surface. Si le réchauffement troposphérique est équivalent (et il y a de bonnes raisons de penser qu'il est moindre), je vois mal comment ce quart de degré aurait été le principal facteur de fonte des neiges entre 4700 et 5100 mètres. Par ailleurs, les données historiques montrent que le Ruwenzori a perdu dans les mêmes proportions entre 1955 et 1985, alors même que la zone tropicale se refroidissait (comme le reste du monde à cette époque). Le réchauffement global / local n'est donc pas l'hypothèse le plus simple ni la plus logique pour expliquer l'évolution des glaciers tropicaux depuis un siècle. Le Kilimandjaro, qui n'est pas très éloigné et qui a été beauoup plus étudié que le Ruwenzori, montre le même comportement qui n'est pas corrélé aux températures. (Il faut ajouter que l'étude de Taylor est particulièrement mal construite : mis en avant du chiffrede 0,5°C dans l'introduction alors que le texte révèle que ce chiffre provient de stations de basse altitude aux données éparses et que les données de la grille CRU sont à 0,15°C ; affirmation que les précipitations n'ont pas de tendances claires sans aucune donnée mise à disposition pour le vérifier ; absence d'étude de la nébulosité dans cette région depuis 20 ans, etc.). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 19 mai 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 19 mai 2006 Tiens, je me pose une question qui pourra paraitre débile à certains d'entre vous. Bon, je me lance... De manière normalisée, les T° sont prises sous abri (donc à l'ombre), mais est-ce que quelqu'un a pensé à effectuer de tels types de mesures au soleil? Vu l'accroissement des GES dans l'atmosphère, ne se peut-il pas que l'amplification des températures soit plus importante dans les endroits exposés aux rayonnements les plus forts (une espèce d'effet de loupe)? Après tout, cela pourrait contribuer au recul des glaciers qui sont y particulièrement exposés. Finalement, en me relisant, je ne suis pas sûr d'avoir bien fait de poser ces questions mais comme c'est fait... Désolé pour mon coté Candide sur le coup là ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 19 mai 2006 Auteur Partager Posté(e) 19 mai 2006 Eh bien vous avez un problème de vue, car j'ai écrit : "Les décennies 1931-1940 et 1941-1950 étaient particulièrement chaudes..." . Ai-je écrit que l'une des deux était plus chaude que la décennie 1991-2000 ? Non. Un peu de rigueur svp. C'est bien de votre part de reconnaître que la dernière décennie est la plus chaude ; vous n'êtes donc pas un "négateur" du réchauffement... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 19 mai 2006 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 19 mai 2006 Etude sur l'évolution du manteau neigeux de part le monde : http://www.pnl.gov/news/release.asp?id=158 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 C'est bien de votre part de reconnaître que la dernière décennie est la plus chaude ; vous n'êtes donc pas un "négateur" du réchauffement... Mais je n'ai pas dit que cette dernière décennie (1991-2000) était la plus chaude non plus !Sur ce point, je ne me prononce pas, je ne sais pas. Cette évolution de température 1931-2000 reste pour moi une hypothèse, probable, mais hypothèse quand même ! Un négateur serait celui qui dit "il n'y a pas de réchauffement" sur le ton de la certitude. Je ne suis pas de ce "camp". La décennie 1991-2000 me laisse perplexe, car la circulation atmosphérique a beaucoup changé vers 1988 : l'indice NAO a brutalement et beaucoup augmenté. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 Température moyenne annuelle pour l'ensemble du monde 1931-40 : 13,87°C; aucune année avec une T° >14°C 1941-50 : 13,92°C ; 2 années avec une T° > 14°C 1991-2000 : 14,22°C; 10 années avec une T° > 14°C Mais je n'ai pas dit que cette dernière décennie (1991-2000) était la plus chaude non plus ! Sur ce point, je ne me prononce pas, je ne sais pas Ben si, tu sais, puisque tu as les chiffres sous les yeux... On peut toujours être perplexe. Ca n'enlève strictement rien aux faits, lesquels sont têtus comme chacun sait... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 Ben si, tu sais, puisque tu as les chiffres sous les yeux... On peut toujours être perplexe. Ca n'enlève strictement rien aux faits, lesquels sont têtus comme chacun sait... Justement non, il faut douter des chiffres dans ce domaine. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 19 mai 2006 Partager Posté(e) 19 mai 2006 Justement non, il faut douter des chiffres dans ce domaine. Que 1991-2000 ait été plus chaud en moyenne que les autres décennies du siècle paraît assez indiscutable sur les chiffres des grandes bases de données. Le seule pb technique serait éventuellement l'examen attentif des méthodes statistiques d'homogénéisation des données. En règle générale, les données plus anciennes sont considérées comme sur-évaluées (stations trop urbaines, aération insuffisante, etc.) et sont donc souvent corrigées à la baisse. C'est la raison pour laquelle les données brutes montrent parfois un refroidissement 1901-2000, qui disparaît après correction. Ensuite, il faut regarder les chiffres globaux (puisque tout le monde semble obsédé par le réchauffement global) et sur des durées les plus longues possibles (puisque la variabilité annuelle ou décennale du climat n'échappe à personne). De l'avis d'un groupe d'experts réputé bien informé et fort objectif, cela donne : 0,14°C/décennie entre 1910 et 1940 0,17°C/décennie entre 1979 et 2005 On peut considérer que ces trois centièmes de °C, qui sont probablement inférieurs à la marge d'erreur, constituent une accélération redoutable autant que significative. Je préfère conclure pour ma part que nous restons grosso modo dans le même cas de figure que le premier réchauffement trentenaire du XXe siècle. PS : puisqu'on n'arrête pas d'aligner ici des hausses locales de 1°C depuis 20 ans, et puisque le réchauffement global n'a été que de 0,17°C/décennie soit 0,34°C depuis 20 ans, j'en déduis que des zones n'ont pas bougé ou ont refroidi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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