Alain Coustou Posté(e) 27 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 27 juillet 2006 Depuis quelques semaines, l'écart a (provisoirement ?) disparu entre 2005 et 2006. Dans les deux cas nous en sommes à une area déficitaire d'un million de Km² par rapport à la moyenne des années 1979-2000 à la même époque. Donc statu quo pour l'instant. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg Je continue à pronostiquer une probabilité d'un nouveau recul relatif maximal de l'ordre de 500 000 Km², à 200 000 Km² près vers la mi septembre. Un écart négatif par rapport à l'an passé pourrait en effet réapparaitre dans les prochaines semaines avec l'affaiblissement probable de l'anticyclone qui bloquait la chaleur sur l'Europe occidentale (mais ce n'est qu'une hypothèse). Dans le cas inverse, 2006 apparaîtrait comme une année de "consolidation" provisoire de l'évolution constatée en 2005. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
patric95 Posté(e) 29 juillet 2006 Bouffémont (95) Val d'Oise Partager Posté(e) 29 juillet 2006 Anticyclone situé en europe du nord? Il ets vrai que depuis plusieurs jours les températures au delà du cercle poilaire arctique ne sont pas si élevées. a+ Patric95 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 29 juillet 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 29 juillet 2006 On pourrait donc d'une certaine façon en déduire que la canicule chez nous est un bien pour l'Arctique puisque le blocage de l'anticyclone empêche la remontée d'air chaud sur l'Arctique? Dans ce cas sachons être altruistes car la disparition de la banquise serait autrement plus grave de conséquences globales qu'un désagrement de quelques semaines chez nous. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 29 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2006 Un écart négatif d'environ 200 000Km² a réapparu aujourd'hui (29 juillet). http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg Mais ça reste dans la marge d'incertitude liée à l'imprécision des données, aux insuffisances du logiciel de traitement de ces données et à la variabilité quotidienne. Faudra donc attendre quelques jours pour voir si effectivement un écart négatif tend à se confirmer... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
babe Posté(e) 29 juillet 2006 Paris 11 Partager Posté(e) 29 juillet 2006 Dans ce cas sachons être altruistes car la disparition de la banquise serait autrement plus grave de conséquences globales qu'un désagrement de quelques semaines chez nous. Dis donc, tu as pensé à l'exédent qu'il ya dans ma chambre ce qui m'empèche de faire mes 10 heures de sommeil quotidiens Quel égoisme Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 30 juillet 2006 Partager Posté(e) 30 juillet 2006 Dans ce cas sachons être altruistes car la disparition de la banquise serait autrement plus grave de conséquences globales qu'un désagrement de quelques semaines chez nous. Une question à ce sujet : quelles seraient les conséquences (vaguement) prévisibles d'une disparition de la banquise estivale, par rapport à la circulation générale actuelle ? Je parle en termes purement climato (en laissant de côté la biodiversité par exemple) et sans parler non plus de rétroactions positives encore spéculatives (permafrost, hydrates de méthane). Disons toutes choses égales par ailleurs (même si cela ne veut pas dire grand chose pour le climat), quel est l'effet spécifique de la banquise en été sur la région, sur l'Atlantique et sur l'HN ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 31 juillet 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 31 juillet 2006 C'est assez simple, une disparition de la banquise estivale diminuerait l'albedo d'autant les surfaces blanches de la banquise reflechisssant le soleil seraient remplacées par des surfaces oceaniques bien plus sombres et absorbant le rayonnement solaire, d'ou une retroaction positive du rechauffement en zone Arctique. Ceci conduirait je pense à une apparition plus tardive du vortex polaire et avec moins de puissance des depressions de la ceinture de la zone temperée, diminuant et non augmentant les precipitations qui remonteraient plus au nord. En résumé la dérive serait vers un climat de type subtropical avec une desertification des zones Mediterrannéennes qui deviendraient comme le Sahara et une Mediterrannéanisation des zones habituellement plus arrosées, en gros on aurait le climat de Barcelone à Lille voire Amsterdam ou en Ecosse. Pour parler en termes Metéo ce qui nous interesse ici c'est que je pense qu'on aurait une diminution du gradient en latitude et donc le retrecissement de l'anomalie de tropopause, celle ci descendant moins bas en latitude, sur nos regions temperées les seules précipitations seraient d'ordre convectif, à savoir les orages, or nous savons trés bien que ceux ci sont trés insuffisants pour assurer l'alimentation des nappes phréatiques, des fleuves et des rivières. Les seules zones beneficiaires seraient au niveau de la Baltique et de la Scandinavie ou le rail persisterait, une augmentation encore plus forte des temperatures de l'Arctique pourrait entrainer la disparition de l'anomalie de tropopause sur les continents entourant l'Arctique. Peut être les zones sub Sahariennes seraient plus arrosées mais le bilan serait negatif puisqu'il a bien plus de terres emergées au niveau du 45e parrallèle qu'au niveau de l'Equateur. Il n'est pas certain du tout que la perte des zones à cereales comme celles du Bassin Parisien ou des latitudes equivalentes pourrait etre compensée par la mise en valeur de la Siberie. Malgré l'augmentation de la T° moyenne en effet cela n'empecherait pas des froids intenses en hiver gelant les cultures ou les semis, ainsi ceux qui tablent sur un aspect positif du rechauffement climatique et de la disparition des glaces polaires font un mauvais et dangereux calcul. Pour ce qui est des desagrements liés actuellement à la canicule, quand je parle d'altruisme, je suis assez bien placé pour cela ayant du dormir plusieurs nuits avec du 32° le soir à minuit dans ma chambre et du 29° au matin, donc je ne donne pas de leçons aux autres puisque je subis moi même et à haute dose ce désagrement. Et en cas de fonte des glaces polaires ce serait encore pire ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 31 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 31 juillet 2006 Asolument d'accord avec tout ce que tu viens d'écrire. J'ajouterai simplement que la disparition estivale du "glaçon dans le verre d'eau" de l'Arctique entrainerait aussi une tendance lourde au réchauffement des mers arctiques avec très probablement une quadruple conséquence directe (et de multiples conséquences indirectes): 1) Achévement de la disparition du permafrost en Sibérie, Alaska, Territoires du Nord canadiens et donc accroissement massif des rejets atmosphériques de CH4 en provenance des régions concernées; 2) Accélération des pertes nettes en volume de glace du Groenland; 3) Accroissement exponentiel des quantités d'eau douce déversées dans l'Arctique et l'Atlantique Nord (par la baie d'Hudson, notamment), avec des conséquences sur l'accélération de la montée du niveau des océans et sans doute des effets sur la circulation thermohaline; 4) Une probable déstabilation des gisements d'hydrates de méthane sous-marins (clathrates), à commencer par les immenses gisements situés à faible profondeur au large de l'Alaska. Le tout se traduirait probablement par une notable accélération du processus de réchauffement, devenu totalement incontrolable, sauf réaction rapide et importante. Pour moi, l'Arctique est peut-être la clé de l'évolution future du climat de notre planète... Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 31 juillet 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 31 juillet 2006 Exact Alain, je me suis volontairement limité à la question de l'Albedo et des conséquences sur le système de la circulation generale atmospherique en pointant bien le danger de la disparition du grand système de l'anomalie de tropopause. Je ne vais pas entrer dans le debat du permafrost ou des chlatrates de methane tu es bien plus documenté que moi à ce sujet, je souhaite simplement que tu maximalises le risque en ce qui concerne les Chlatrates et leur destabilisation. Je suis aussi d'accord pour penser que l'Arctique peut être la clé de l'evolution climatique future bien qu'un élement me donne à penser que de l'autre coté, c'est à dire de l'Antarctique les choses vont dans l'autre sens. Cet élement porte sur l'observation periodique que je fais des SST, et il m'apparait que depuis un an une puissante et permanente anomalie negative est en train de s'installer autour de l'Antarctique. Des observations sur place montrent une remontée d'eaux froides et assez fortement salées autour du continent Antarctique. Il semble que dans cette zone on assiste à une plongée des eaux de surface remplacées par des eaux bien plus froides venant du plancher oceanique. Ceci semble montrer une modification du grand courant circumpolaire Antarctique. Par ailleurs j'ai la nette impression non quantifiée exactement que les SST négatives dominent dans tous les oceans de l'Hemisphère Sud. Océan Atlantique Sud, Océan Indien et même Océan Pacifique sans parler de l'Océan Gacial Antarctique à des degrés divers les SST negatives representent entre 50% et 70% de la surface des Océans. Quant au Pacifique Nord il semble que ce soit du 50/50 ... Pour le point le plus noir l'Atlantique Nord (j'entends par là tout l'Atlantique au nord de l'Equateur) c'est du 70 à 80% de SST positives par contre. Si nous avions les SST de l'HS dans l'HN je n'aurais aucune inquiétude sur l'avenir. Sans compter mais je suis peut être mal informé que je n'ai pas entendu parler de gisements de chlatrates autour de l'Antarctique. Restent deux choses, l'HS comporte 90% d'Océans et 10% de terres emergées, il en va tout autrement dans l'HN ou c'est du 40% de Terres emergées et 60% d'oceans environ, il n'est pas surprenant que l'inertie thermique des Oceans de l'HS soit capable de modifier en profondeur le climat au moins sur cet hemisphère si des modifications de la circulation thermohaline et thermocline surviennent suite à un changement des vents ou à l'inverse amenent ou accelerent une modification des vents, Alizés et Westerlies. Il est évident que la même modification de ce regime des vents n'est pas possible avec la même ampleur dans l'HN. Cependant il est quand même utile de rappeler que l'on a constaté que l'HS précéde l'HN plus souvent que le contraire lors de modifications climatiques globales. Je ne veux pas être d'un optimisme excessif mais je m'inquieterais vraiment et beaucoup plus si l'HS suivait la même pente que l'HN. Pour le moment ces observations me conduisent non pas à dire qu'il n'y a pas de danger d'un emballement du RC mais à penser qu'il y a une chance qu'il peut être evité et contrebalancé par ce qui se passe dans l'HS. Je reste donc dans une prudente expectative... PS: sachant trés bien aussi qu'un ocean plus froid de 2 à 3 degrés serait un énorme puits de carbone... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 1 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 1 août 2006 Pour le moment ces observations me conduisent non pas à dire qu'il n'y a pas de danger d'un emballement du RC mais à penser qu'il y a une chance qu'il peut être evité et contrebalancé par ce qui se passe dans l'HS. Je reste donc dans une prudente expectative... PS: sachant trés bien aussi qu'un ocean plus froid de 2 à 3 degrés serait un énorme puits de carbone... Tu poses de bonnes questions, Torrent. Et je suis globalement tout à fait d'accord avec ce que tu viens d'écrire, surtout concernant l'hémisphère sud et l'Antarctique.Dans mes prévisions à moyen terme, je pense que l'Antarctique constituera un facteur de stabilisation et que sa présence dans l'HS atténuera considérablement les effets du réchauffement global dans les zones voisines, notamment dans le sud de l'Amérique latine et les iles australes. Et je rève d'acquérir une petite hacienda en Patagonie (mais j'ai pas les sous)... J'ai aussi considéré dans mon modèle que l'Antarctique n'exercera aucune influence notable sur le niveau des océans, au moins pendant les 20 ou 30 prochaines années. Dans un premier temps, l'augmentation des précipitations neigeuses sur le continent pourrait même plus que compenser les éventuelles pertes de glace périphériques. Enfin, il n'existe pas de grands gisements de clathrates autour de ce continent. Les hydrates de méthane sont essentiellement d'origine biologique et il y a très peu d'apports de ce type depuis le continent, à part les déjections des colonies de manchots. Seul le plancton mort est susceptible d'alimenter la formation d'hydrates de méthane, mais la très basse température des eaux (et dans une certaine mesure la présence de cétacés et de poissons se nourissant de ce plancton) limite fortement la méthanisation des déchets carbonés. On aura donc probablement une évolution plutot divergente, au moins en ce qui concerne les hautes latitudes des deux hémisphères. Et, la zone des calmes intertropicaux ne constituant pas une barrière totalement infranchissable, il est fort possible que le réchauffement global s'en trouve atténué, tout en restant très préoccupant dans l'HN. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zebulone Posté(e) 3 août 2006 Partager Posté(e) 3 août 2006 petite annecdote en ce qui concerne HN mais nous avons depuis quelques mois des anomalies négatives coté sibérie... des t° qui fraichisssent un peu plus tôt cette année coté scandinavie et toujours des typhons et cyclones qui comme chacun le sais servent à refroidir les océans.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 5 août 2006 Partager Posté(e) 5 août 2006 Décidément il y en a qui croient toujours au Père Noël! Ca n'est plus de leur âge, mais tant mieux pour eux, c'est la preuve qu'ils n'ont pas quitté l'enfance et leurs rêves. Perso je n'ai certes plus aucune illusion sur la réalité du RC, et j'ai comme l'impression qu'il s'emballe quelque peu. Il faut dire que je viens de traverser tout le côté français du bassin méditerrannéen. C'est édifiant! Au sujet des banquises et pour revenir au sujet voici les évolutions du Sea-Ice index de la NOAA. pour l'HN La tendance est toujours à une forte baisse pour l'HS on constate une relative stabilisation. A chacun de juger. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 6 août 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 6 août 2006 petite annecdote en ce qui concerne HN mais nous avons depuis quelques mois des anomalies négatives coté sibérie... des t° qui fraichisssent un peu plus tôt cette année coté scandinavie et toujours des typhons et cyclones qui comme chacun le sais servent à refroidir les océans.... Je suis bien plus reservé la dessus, il en faut bien plus que cela pour qu'un basculement de la tendance se produise, les typhons et cyclones ne sont pas à même de changer la tendance actuellement. L'HN est en proie à un RC indiscutable, Meteor a raison sur ce point. Par contre dans l'HS je ne pense pas qu'il s'agisse d'une simple "relative stabilisation" comme il le dit car il ne prend en compte que l'état de la banquise Antarctique, or les observations des SST montrent depuis un an une tendance trés nette au refroidissement et je pense que la clé ce sont elles dans l'HS qui est à 90% composé d'océans. Pour l'avenir je ne tire pas de conclusions hatives, je reste trés prudent là dessus, mais je ne vais pas non plus faire un raccourci avec la situation du bassin Mediterrannéen et attribuer une situation locale ou regionale au RC global. Je le dis d'autant plus tranquillement que je suis moi même né dans le midi Mediterranéen et n'y suis pas une pièce rapportée. Je me marre assez quand j'entends des nouveaux venus installés depuis 30 ans dans la région affirmer au sujet d'Episodes Cevenols qu'on n'avait jamais vu ca, désolé mais la mémoire de mes ancêtres me dit qu'on a déja vu ca, evidemment bien au delà de 30 ans, je peux aussi ajouter que la secheresse actuelle est comparée par les grands anciens actuels à celle qui a sévi aprés la IIe guerre mondiale, ce n'est donc pas quelque chose d'inédit ! La situation est préoccupante mais essentiellement à cause de l'absence de precipitations depuis Fevrier, maintenant je peux aussi dire que c'est l'affaiblissement de l'anomalie de tropopause rejetée plus au nord et plus faible qui en est la cause, dans ce cas ce serait bien lié au RC. C'est une des possibilités mais mes observations meteo me conduisent à penser que la cause essentielle est la prédominance de flux meridiens au lieu de flux zonaux depuis quelques années qui en est responsable. Ce qui je pense sera determinant sera la capacité de l'HS à maintenir sa tendance actuelle. "Classiquement l'HS précéde l'HN dans les modifications climatiques". Il est vrai que nous ne sommes pas dans une situation classique mais attention aux trop fortes certitudes et aux raccourcis faciles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 août 2006 Partager Posté(e) 6 août 2006 Par contre dans l'HS je ne pense pas qu'il s'agisse d'une simple "relative stabilisation" comme il le dit car il ne prend en compte que l'état de la banquise Antarctique, or les observations des SST montrent depuis un an une tendance trés nette au refroidissement et je pense que la clé ce sont elles dans l'HS qui est à 90% composé d'océans. Pour l'avenir je ne tire pas de conclusions hatives, je reste trés prudent là dessus, mais je ne vais pas non plus faire un raccourci avec la situation du bassin Mediterrannéen et attribuer une situation locale ou regionale au RC global. Je le dis d'autant plus tranquillement que je suis moi même né dans le midi Mediterranéen et n'y suis pas une pièce rapportée. concernant l'HS je parle de la banquise car c'est le sujet. Mais pour l'évolution de la température de l'HS si elle est moins forte que celle de l'HN elle n'en est pas moins réelle. La SST de l'HS pour le mois de juin est la 5ème plus élevée depuis que les relevés existent malgré les anomalies "froides" des observations satellites. La température globale de l'HS pour juin est toujours dans la tendance relevée, bien que la montée n'est pas un fleuve tranquille. Quant au bassin méditerrannéen, que je connais certainement moins bien que toi, n'y étant pas né, la réaction que j'ai retranscrite dans mon précédent post, était plutôt une réaction d'émotion à la vue d'un spectacle très peu encourageant au niveau sécheresse et température. Je ne suis pas né dans la région mais bp d'arbres que j'ai vu complètement roussis, y sont nés. Et bien que je ne sois pas né dans cette région, mais la connaissant depuis fort longtemps, je constate une mauvaise évolution et me fais bp de soucis. Peut-être trop. Ce n'était pas dans mon propos de tirer des conclusions globales à partir d'une seule région, évidemment. Néanmoins les prévisions indiquent bien qu'elle sera en première ligne du réchauffement. Et je constate que pour l'instant c'est bien le cas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 6 août 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 6 août 2006 concernant l'HS je parle de la banquise car c'est le sujet. Mais pour l'évolution de la température de l'HS si elle est moins forte que celle de l'HN elle n'en est pas moins réelle. La SST de l'HS pour le mois de juin est la 5ème plus élevée depuis que les relevés existent malgré les anomalies "froides" des observations satellites. La température globale de l'HS pour juin est toujours dans la tendance relevée, bien que la montée n'est pas un fleuve tranquille. http://www.ncdc.noaa.gov/img/climate/resea...-hem-jun-pg.gif Quant au bassin méditerrannéen, que je connais certainement moins bien que toi, n'y étant pas né, la réaction que j'ai retranscrite dans mon précédent post, était plutôt une réaction d'émotion à la vue d'un spectacle très peu encourageant au niveau sécheresse et température. Je ne suis pas né dans la région mais bp d'arbres que j'ai vu complètement roussis, y sont nés. Et bien que je ne sois pas né dans cette région, mais la connaissant depuis fort longtemps, je constate une mauvaise évolution et me fais bp de soucis. Peut-être trop. Ce n'était pas dans mon propos de tirer des conclusions globales à partir d'une seule région, évidemment. Néanmoins les prévisions indiquent bien qu'elle sera en première ligne du réchauffement. Et je constate que pour l'instant c'est bien le cas. Certes sur l'HS j'attends de voir comment cela va se comporter sur une plus longue durée, à savoir un an encore, je penche pour un refroidissement à l'échelle de tout l'Hemisphère, simple coup d'arrêt temporaire ou évolution plus durable, difficile à dire, les GES font pencher pour un phénomène ponctuel, mais je m'attends a des surprises avec l'ocean profond et qui sont grandement sous estimées actuellement je pense. Pour le midi Mediterrannéen, j'ai aussi constaté les ravages de la canicule surtout sur les frênes qui sont ou morts ou je l'espère entrés en sommeil de sauvegarde et j'attends avec impatience les épisodes Cevenols de l'Automne, parce qu'il est exact que la situation devient grave et l'est d'autant plus que la poussée demographique de la région affaiblit encore les reserves phreatiques. Sans compter la politique de gribouille de faire arracher les vignes qui protegeaient les sols, un champ de blé une fois fauché n'offre aucune protection aux sols, quant aux plantations de maïs elles devraient tout simplement être interdites sous ce climat à cause de leur voracité en eau. Pas mal d'elements concourrent à aggraver la situation dans le midi Mediterrannéen, la canicule de Juillet associée à un deficit de précipitations depuis Fevrier est la première responsable de l'etat de certains arbres mais pas seulement. Je me demande si à terme il ne faudra pas interdire tout simplement certaines cultures et imposer des quotas quant à l'installation de nouveaux arrivants car nos ressources ne pourront dans ce cas pas suffire et je n'ai nulle envie de voir ma region devenir un désert surpeuplé. Un moratoire sur l'immobilier me semble non seulement souhaitable mais à terme nécessaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 août 2006 Partager Posté(e) 6 août 2006 Je vois qu'on est d'accord. Je me sens un peu coupable d'avoir contribué au surpeuplement de la Côte d'Azur en cette saison. Mais il faut dire que, malgré tout, la beauté du massif des Maures et de la côte elle-même restent très attractives. Bon, j'ai essayé de faire des économies d'eau et de participer au développement des cultures locales en dégustant les vins et la cuisine de Provence. Mais je ne savais pas qu'on y cultivait le maïs. Je considère que cela ne devrait plus être le cas dans le Sud-Ouest (au moins le pays toulousain) mais dans le Sud-Est, c'est un peu scandaleux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zebulone Posté(e) 6 août 2006 Partager Posté(e) 6 août 2006 et bien non je ne crois pas plus au père noël qu'au dahut!... j'attends de voir les dernières annalyses ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 6 août 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 6 août 2006 Je ne parle pas des Maures, je suis de l'Herault donc Languedocien et non Provençal ... Mais le problème est le même, quant au maïs il y en a dans la vallée de l'Herault et c'est scandaleux ... Quand les autorités qui pretendent lutter contre les abus s'occuperont de ce genre de problème je les prendrai au sérieux, en attendant quand je vois ca je hausse les epaules quand j'entends comme solution conseillée à tout un chacun de fermer le robinet en se lavant les dents. Il semblerait qu'il y ait certains "tout un chacun" ont des dispenses aberrantes et scandaleuses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 6 août 2006 Partager Posté(e) 6 août 2006 Mais il faut dire que, malgré tout, la beauté du massif des Maures et de la côte elle-même restent très attractives. Tu as de la chance, moi l'année dernière à la meme époque je n'ai rien pu voir, étant donné que tous les chemins de randonnées étaient fermés à causes des risques d'incendies.... Parait il qu'il faut y aller au printemps, pour pouvoir en profiter pleinement. Pour ce qui est du maïs, je suis entièrement d'accord. On a exactement le meme problème en Alsace, ou la culture du maïs est devenue et de très loin, la culture majoritaire (ca n'était pas le cas il y a encore 20 ans) . Pour rappel Colmar avec ses 500 mm annuels est une des villes les plus sèches de France. Le cloisonnement de l'alsace entre les Vosges, la foret noire et le Jura, font qu'avec le foehn très fréquent, la plaine centrale est très peu arrosée, et dans ces 500 mm, une grande partie vient des pluies d'orages (pas très efficaces). Le problème est que la nappe phréatique issue du rhin est une des plus grandes réserve en eau souterraine d'Europe, du coup les agriculteurs, se disent qu'il n'y a pas de problème et qu'il suffit de pomper dedans. Le fait est que depuis, toute la réserve naturelle marécageuse du ried, est en train de s'assècher, ce qui pourrait entrainer à terme la disparition de toute la faune d'oiseaux rares et protégés qui y vivent encore, ou qui s'y arrètent lors de leur migrations. Sans parler des facons ridicules d'irriguer au canon à eau, méthode la plus pratique et la moins contraignante, et évidemment, la moins efficace et la plus gourmande en eau. Bref, en dehors de la vigne qui pousse sur nos vieilles collines Vosgiennes, il n'y a plus que du maïs en Alsace. A bas le maïs ( du moins dans les regions ou sa gourmandise en eau ne peut pas etre assouvie sans détériorer gravement la situation des réserves en eau). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 août 2006 Partager Posté(e) 7 août 2006 A bas le maïs ( du moins dans les regions ou sa gourmandise en eau ne peut pas etre assouvie sans détériorer gravement la situation des réserves en eau). Sans compter que le maïs sert quasi-exclusivement à l'alimentation animale de masse. Et donc cette eau d'irrigation sert à faire du bifteck et du poulet pour faire simple. Alors, c'est bon la viande, certes, mais lorsqu'on voit le rendement final il y a de quoi réfléchir. Et sur un plan écologique, au sens scientifique du terme, il y aurait donc matière à changement de comportement en revenant à un élevage extensif (prairies et fourrages) et à une agriculture fournissant plus directement les éléments de base de l'alimentation. L'évolution dans le Sud-Ouest vers plus de tournesol et de blé, très économes en eau et très nutritifs va, à mon avis, dans le bon sens. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 7 août 2006 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 7 août 2006 Sans compter que le maïs sert quasi-exclusivement à l'alimentation animale de masse. Et donc cette eau d'irrigation sert à faire du bifteck et du poulet pour faire simple. Alors, c'est bon la viande, certes, mais lorsqu'on voit le rendement final il y a de quoi réfléchir. Et sur un plan écologique, au sens scientifique du terme, il y aurait donc matière à changement de comportement en revenant à un élevage extensif (prairies et fourrages) et à une agriculture fournissant plus directement les éléments de base de l'alimentation. L'évolution dans le Sud-Ouest vers plus de tournesol et de blé, très économes en eau et très nutritifs va, à mon avis, dans le bon sens. La finalité du maïs que tu évoques est vraie pour une grande partie Nord du pays, mais je crois savoir de source sûre que la majorité du maïs produit dans le Bassin Aquitain sert à l'élaboration de farine entre autres... Aussi, dans la plaine de la Garonne, on voit de plus en plus de vergers qui eux aussi sont copieusement arrosés. C'est aberrant de constater l'évolution des cultures en l'espace de 20 ans dans cette région compte tenu des évolutions climatiques et phréatiques que l'on observe... Je me souviens d'étendues de tournesol à perte de vue étant plus jeune, cela semblait beaucoup plus pertinent que les choix effectués actuellement. (et puis s'était un spectacle éblouissant!). Cependant, pour avoir des entrées dans le monde agricole de cette région, je sais que depuis la canicule de 2003, il y a une paire d'agriculteurs qui sont échaudés par le maïs Et pour en revenir au sujet initial : A quand des variétés de maïs cultivées sur la banquise ?! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 août 2006 Partager Posté(e) 7 août 2006 Oui on est bien loin du sujet initial (et dire que je demandais de la discipline pour respecter les sujets!) Pour compléter un peu sur le maïs un petit lien assez complet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zebulone Posté(e) 7 août 2006 Partager Posté(e) 7 août 2006 en parlant de banquise à part les images satélite et quelques données sur le volume de celle-ci datant de cet hivers ... quelqu'un pourait il nous donner un lien ou tous simplement nous donner quelques chiffres entre début aout 2006 et début aout 2005 ce serai très parlant... au lieu de se manger le nez ... chez moi c'est les plantations de douglas qui envahissent tout et qui ont modifié le climat de la haute azergues.. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nico89 Posté(e) 7 août 2006 Merry la vallée 280m d'alt. Partager Posté(e) 7 août 2006 Suffit d'aller sur ce site : ici et ensuite cliquer sur ICE COVER SAME TIME LAST YEAR Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 7 août 2006 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 7 août 2006 Pour la banquise : Cette année (hier) : L'année dernière : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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