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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Bonjour Torrent,

C'est compté SANS la mer d'Okhotsk : http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM....region.14.html

Celle-ci doit faire à vue de nez 1 M km2 de plus qu'en 2006, si elle était compté, on verrait une croissance de presque 10% de glace arctique qui est "meilleure" que l'année dernière non seulement en étendue mais aussi en concentration (largement).

Je n'imagine pas la couverture médiatique qu'on aurait eue s'il y avait une baisse de 10% default_stuart.gif

C'est bien ce que je disais, la courbe est fausse et devrait montrer une hausse alors qu'elle montre juste une egalité, il ne faut pas non plus se moquer du monde ernsuite en venant pretendre que la situation de la banquise ne s'est pas ameliorée par rapport à 2006.

Est ce une negligence de la part de cryosphère ou bien cryosphère a des difficultés et va fermer car est mal entretenu? je ne sais pas, ou alors c'est pour accrediter l'idée d'un recul dramatique de la banquise plus aigu que ce qu'il est? je ne sais pas mais si c'est cela c'est trés malhonnète, la situation est assez preoccupante comme cela pour ne pas en rajouter et piper les données.

En tout cas il faut se réjouir que 2007 ne soit pas comme 2006 pour la banquise, autrement dit il y a peut être un espoir de voir les choses prendre un autre cours que celui annoncé, ce qui ne dispense evidemment pas du tout de faire un maximum d'effort pour preserver cet environnement et lutter contre les GES.

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hier j'ai regardé un reportage sur france5 , sur les colonies de pinguins ... un enorme iceberg ou meme on pourrai qualifier ca de plaque de banquise ete a la derive dans l'ocean glacial arctique , j'usqu'a ce qu'il rencontre la banquise elle même , le choque fut terrible , et une montagne de glace s'est créait ... les pinguins ne pouvant rejoindre la mer à cause de ce mur de glace etaient tous condamnés à mourir de faim ... alors je pose cette question , dans le reportage il affirmait que cette catastrophe etait la conséquence directe du RC ... est-ce vraiment là ,la cause ?

Est-ce que ce serait une facétie de l'île de glace dont il était question /index.php?s=&showtopic=18209&view=findpost&p=382076'>ici ?Si c'est le cas, le RC n'y est vraiment pour rien.

Les géographes de l'Encyclopédie canadienne sont clairs ici aussi.

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Est ce une negligence de la part de cryosphère ou bien cryosphère a des difficultés et va fermer car est mal entretenu? je ne sais pas, ou alors c'est pour accrediter l'idée d'un recul dramatique de la banquise plus aigu que ce qu'il est? je ne sais pas mais si c'est cela c'est trés malhonnète, la situation est assez preoccupante comme cela pour ne pas en rajouter et piper les données.

Je ne sais pas s'ils pipent sciemment les données mais en tout cas, pour en rajouter, ils en rajoutent et ça les arrange bien que la glace de la mer d'Okhotsk passe à la trappe. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Voir la dépêche de l'AFP ci-dessous. Tu y vois une annonce d'amélioration de la glace hivernale arctique toi ?

mercredi 24 janvier 2007, 11h51

L'Arctique, baromètre du réchauffement climatique

Par Francis KOHN

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TROMSOE (Norvège) (AFP) - La disparition de la banquise dans l'Océan Arctique est inéluctable d'ici à quelques décennies et va apporter des bouleversements imprévisibles dans le Grand Nord.

Les experts et scientifiques de différents pays, réunis cette semaine à Tromsoe, au nord de la Norvège, pour une conférence sur l'Arctique, ont tous dressé le même constat sur la réalité du changement climatique déjà à l'oeuvre.

Photo

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Et la rapidité du phénomène est jugée sidérante par la plupart d'entre eux.

"Le changement climatique dans l'Arctique n'est pas à venir. Il est là", a déclaré le chercheur canadien à l'université du Manitoba, David Barber, prédisant qu'entre 2030 et 2050 la glace disparaîtra pendant les mois d'été.

"La dernière fois que quelque chose comme cela est arrivée, c'était il y a un million d'années. C'est un changement prodigieux", a-t-il ajouté.

Les participants de la conférence Artic Frontiers ont présenté des données et des modèles scientifiques qui vont tous dans le même sens.

Fonte des glaces de mer (jusqu'à 70.000 km2 par an), hausse marquée des températures depuis la fin des années 90, diminution du renouvellement de la banquise pendant l'hiver.

"Il est très probable que l'écologie de l'Arctique va changer de façon dramatique dans les prochaines décennies et ces changements se produisent dans un éco-système que nous connaissons encore très mal", a estimé le chercheur norvégien de l'université de Bergen, Richard Bellerby.

Les recherches du professeur Bellerby portent sur un aspect relativement nouveau, celui de l'augmentation de l'acidité dans l'Océan Arctique.

Dû à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ce phénomène s'est accéléré dans l'Océan Arctique et pourrait, selon le chercheur, conduire à la disparition de certaines espèces marines, notamment de plancton, modifiant tout l'éco-système.

La fonte progressive de la glace est observée dans toutes les régions arctiques. "Nous constatons un changement catastrophique dans la banquise de la section pacifique de l'Océan Arctique", a indiqué l'Américaine Jackie Grebmeier, professeur à l'Université du Tennessee.

"Alors que la glace rétrocède, cela peut avoir un effet en chaîne très rapide... et les ramifications peuvent être exponentielles", a-t-elle ajouté.

Selon le directeur de la section norvégienne du Fonds mondial pour la nature (WWF), Rasmus Hansson, ce changement qui "intervient si incroyablement rapidement, est totalement imprévisible".

L'une des conséquences du réchauffement de l'Arctique déjà visible est que les bancs de poissons des mers froides, comme la morue, remontent vers le nord.

Depuis quelques années, les Sami, peuples indigènes des pays Nordiques, ont eux aussi ressenti des modifications dans leur vie quotidienne, selon plusieurs de leurs responsables.

"Avec les hivers qui sont plus doux, la végétation change et cela affecte nos troupeaux de rennes qui ont plus de difficultés à trouver du lichen dont ils se nourrissent l'hiver", a expliqué la présidente du Parlement sami, Aili Keskitalo.

"Les insectes se développent et dévorent les feuilles de bouleau, a-t-elle ajouté, car les hivers derniers nous n'avons pas connu des températures de moins 35 ou moins 40 celsius qui étaient habituelles".

Selon certains participants de cette conférence, les changements dans cet univers, associé dans notre imaginaire à un monde hostile mais pur, pourraient avoir un effet bénéfique. Un peu comme le canari dans la mine prévient du danger imminent.

"L'Arctique est un premier système d'alerte, estime le professeur Barber. Cela peut aider les gens à comprendre ce qui se passe".

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C'est bien ce que je disais, la courbe est fausse et devrait montrer une hausse alors qu'elle montre juste une egalité, il ne faut pas non plus se moquer du monde ernsuite en venant pretendre que la situation de la banquise ne s'est pas ameliorée par rapport à 2006.

Est ce une negligence de la part de cryosphère ou bien cryosphère a des difficultés et va fermer car est mal entretenu? je ne sais pas, ou alors c'est pour accrediter l'idée d'un recul dramatique de la banquise plus aigu que ce qu'il est? je ne sais pas mais si c'est cela c'est trés malhonnète, la situation est assez preoccupante comme cela pour ne pas en rajouter et piper les données.

En tout cas il faut se réjouir que 2007 ne soit pas comme 2006 pour la banquise, autrement dit il y a peut être un espoir de voir les choses prendre un autre cours que celui annoncé, ce qui ne dispense evidemment pas du tout de faire un maximum d'effort pour preserver cet environnement et lutter contre les GES.

Ce n'est pas nouveau que Cryosphère "débloque" dans ses graphiques.

Il n'y a pas tromperie puisque ce même Cryosphère publie les "photos" de la banquise sur lesquelles tu te bases pour dire que le graphique est faux.

En général de NSDIC donne des résultats plus conformes.

Il est évident que janvier connait une extension importante de la banquise arctique/2006 et les résultats du NSDIC le montreront début février.

Quant à tirer des conclusions sur cette variation je recommande la plus grande prudence.

On a bien vu cette année un froid concentré sur cette zone avec une petite fuite vers l'est de la Sibérie.

Les températures douces en Amérique du Nord, en Europe et sur une grande partie de la Sibérie devraient pourtant faire réfléchir.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Non, aucune evidemment, tout est présenté comme s'il y avait une decrue regulière, systématique et inélutable, or nous savons qu'il n'en est rien et que des éléments positifs existent aussi, comme celui ci, quant à la disparition de la prise en compte de la mer d'Okhostk c'est 1 million de km2 qui passent à la trappe, je n'admets pas ce genre de manipulations.

Il y a aussi le graphique residuel du Saint Laurent toujours à zero, comme la mer d'Okhostk maintenant, est ce qu'il etait pris en compte auparavant dans le bilan global?

Ce qu'on voit cette année pour la mer d'Okhostk laisse supposer que la même chose s'est produite, on retire un bassin du bilan global parce qu'il n'appartient pas vraiment à l'Arctique, pourquoi l'avoir inclus avant alors?

Est ce que les Baies de Baffin et d'Hudson suivront le même chemin? aprés tout elles ne font pas vraiment non plus partie du bassin Arctique.

Le plus honnête serait de prendre en compte toutes les banquises, y compris celle de la Baltique ou de la Mer Caspienne quand elle gèle un peu au nord, ou cette année les bords de la Mer de Chine.

Je n'ai pas l'impression d'une trés grande rigueur dans ces stats.

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Il y a aussi le graphique residuel du Saint Laurent toujours à zero, comme la mer d'Okhostk maintenant, est ce qu'il etait pris en compte auparavant dans le bilan global?

La prise en compte de la mer d'Okhotsk est d'autant plus importante qu'elle est parmi la plus méridionale. Elle est englacée maintenant alors qu'en ce moment, le soleil commence à revenir dans cette région ce qui fait qu'au niveau du bilan énergétique de la cryosphère, son albédo joue à fond.Entre le peu de glace de l'année dernière et la grande surface de cette année, la différence en énergie reçue doit être monstrueuse par rapport au bilan global tout comme par rapport au bilan polaire. S'il ne le prennent pas en compte, c'est carrément impardonnable. Sauf si la base est abandonnée dans le futur. Mais bon, si l'argent est utilisé pour financer des modèles, c'est pire default_w00t.gif
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J'extrait ce passage d'une dépêche AFP citée par miniTax : L'Arctique, baromètre du réchauffement climatique

La disparition de la banquise dans l'Océan Arctique est inéluctable d'ici à quelques décennies et va apporter des bouleversements imprévisibles dans le Grand Nord.

Les experts et scientifiques de différents pays, réunis cette semaine à Tromsø, au nord de la Norvège, pour une conférence sur l'Arctique, ont tous dressé le même constat sur la réalité du changement climatique déjà à l'œuvre.

Et la rapidité du phénomène est jugée sidérante par la plupart d'entre eux.

"Le changement climatique dans l'Arctique n'est pas à venir. Il est là", a déclaré le chercheur canadien à l'université du Manitoba, David Barber, prédisant qu'entre 2030 et 2050 la glace disparaîtra pendant les mois d'été.

"La dernière fois que quelque chose comme cela est arrivée, c'était il y a un million d'années. C'est un changement prodigieux", a-t-il ajouté.

Les participants de la conférence Artic Frontiers ont présenté des données et des modèles scientifiques qui vont tous dans le même sens.

(...)

"L'Arctique est un premier système d'alerte, estime le professeur Barber. Cela peut aider les gens à comprendre ce qui se passe". (fin de citation)

Eh bien, nous y voilà. La "jonction" parait désormais effectuée entre mes prévisions (disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique vers 2025, à 5 ans près) et celles de la plupart des spécialistes de l'Arctique réunis à Tromsø (disparition estivale de la banquise entre 2030 et 2050).

Plus précisément, la date la plus optimiste de ma fourchette d'évaluation coincide avec la date la plus pessimiste de celle de David Barber.

Pour ceux qui n'ont pas pu suivre l'évolution de mes prévisions depuis 2003, j'ai révisé ma modélisation à deux reprises :

- En 2003, année de mes premiers calculs, j'avais estimé que la fin de la banquise pourrait survenir en été vers 2021, à 2 ans près. A l'époque, personne d'autre que moi n'envisageait la possibilté d'une telle évolution avant le 22ème siècle et je me suis naturellement fait "incendier".

- Plus tard , en intégrant certaines rétroactions positives (dégel accéléré du permafrost), j'ai proposé une fourchette allant de 2017 à 2019. Simultanément, la plupart des équipes commençaient à envisager une disparition estivale de la banquise arctique plusieurs décennies avant la fin de ce siècle.

- Depuis 2006, j'ai revu ma modélisation pour mieux tenir compte des rétroactions négatives (comme la baisse de salinité de l'Arctique) tout en élargissant la fourchette d'évaluation (pour donner plus d'importance à la variabilité de l'activité solaire ou à l'incidence de phénoménes comme El Niño) et j'en arrive à 2025, à 5 ans près.

Ce devrait être ma prévision définitive, à ceci près que j'espére naturellement pouvoir réduire la fourchette d'évaluation à l'approche de la date fatidique.

Alain

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Une petite comparaison entre les températures moyennes de décembre 2005 et 2006 d'une part et janvier 2006 janvier 2007 (jusqu'au 24) d'autre part.

J'ai pris les stations comprises entre la pointe nord du Groënland et l'extrême nord de la Russie continentale. Ces stations ayant l'avantage d'être à la fois "côtières" pour les entrées maritimes et les plus proches du pôle (entre 78° et 81° nord).

Carte Wikipedia

sanstitre33og.jpg

Données issues de Wunderground donc à + ou - 1 degré pour la moyenne (degrés entiers) et avec des minimales et maximales calculées probablement uniquement sur les 8 observations tri-horaires.

Station Nord (Groënland):

Décembre 2005 = -22°C

Décembre 2006 = -30°C

écart = -8°C

Ny Alesund (Spitzberg):

Décembre 2005 = -4°C

Décembre 2006 = -8°C

écart = -4°C

Polar GMO IMET (Terre de François-Joseph):

Décembre 2005 = -13°C

Décembre 2006 = -17°C

écart = -4°C

Ostrov Vize (Russie)

Décembre 2005 = -14°C

Décembre 2006 = -21°C

écart = -7°C

GMO IMEK Fédorova (Russie)

Décembre 2005 = -20°C

Décembre 2006 = -25°C

écart = -5°C

Pour janvier:

Station Nord (Groënland):

Janvier 2006 = -21°C

Au 24 Janvier 2007 = -31°C

écart = -10°C

Ny Alesund (Spitzberg):

Janvier 2006 = -4°C

Au 24 Janvier 2007 = -8°C

écart = -4°C

Polar GMO IMET (Terre de François-Joseph):

Janvier 2006 = -10°C

Au 24 Janvier 2007 = -19°C

écart = -9°C

Ostrov Vize (Russie)

Janvier 2006 = -14°C

Au 24 Janvier 2007 = -21°C

écart = -7°C

GMO IMEK Fédorova (Russie)

Janvier 2006 = -22°C

Au 24 Janvier 2007 = -22°C

écart = 0°C

Des écarts quand même importants qui s'étalent sur une période de presque 8 semaines.

Sinon le mois de janvier n'est pas fini et une "entrée chaude" semble vouloir faire perdre quelques plumes aux stations centrales.

rhavn7239nr.gif

A suivre et l'on va attendre la fin du mois pour un bilan définitif.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

J'extrait ce passage d'une dépêche AFP citée par miniTax : L'Arctique, baromètre du réchauffement climatique

La disparition de la banquise dans l'Océan Arctique est inéluctable d'ici à quelques décennies et va apporter des bouleversements imprévisibles dans le Grand Nord.

Les experts et scientifiques de différents pays, réunis cette semaine à Tromsø, au nord de la Norvège, pour une conférence sur l'Arctique, ont tous dressé le même constat sur la réalité du changement climatique déjà à l'œuvre.

Et la rapidité du phénomène est jugée sidérante par la plupart d'entre eux.

"Le changement climatique dans l'Arctique n'est pas à venir. Il est là", a déclaré le chercheur canadien à l'université du Manitoba, David Barber, prédisant qu'entre 2030 et 2050 la glace disparaîtra pendant les mois d'été.

"La dernière fois que quelque chose comme cela est arrivée, c'était il y a un million d'années. C'est un changement prodigieux", a-t-il ajouté.

Les participants de la conférence Artic Frontiers ont présenté des données et des modèles scientifiques qui vont tous dans le même sens.

(...)

"L'Arctique est un premier système d'alerte, estime le professeur Barber. Cela peut aider les gens à comprendre ce qui se passe". (fin de citation)

Eh bien, nous y voilà. La "jonction" parait désormais effectuée entre mes prévisions (disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique vers 2025, à 5 ans près) et celles de la plupart des spécialistes de l'Arctique réunis à Tromsø (disparition estivale de la banquise entre 2030 et 2050).

Plus précisément, la date la plus optimiste de ma fourchette d'évaluation coincide avec la date la plus pessimiste de celle de David Barber.

Pour ceux qui n'ont pas pu suivre l'évolution de mes prévisions depuis 2003, j'ai révisé ma modélisation à deux reprises :

- En 2003, année de mes premiers calculs, j'avais estimé que la fin de la banquise pourrait survenir en été vers 2021, à 2 ans près. A l'époque, personne d'autre que moi n'envisageait la possibilté d'une telle évolution avant le 22ème siècle et je me suis naturellement fait "incendier".

- Plus tard , en intégrant certaines rétroactions positives (dégel accéléré du permafrost), j'ai proposé une fourchette allant de 2017 à 2019. Simultanément, la plupart des équipes commençaient à envisager une disparition estivale de la banquise arctique plusieurs décennies avant la fin de ce siècle.

- Depuis 2006, j'ai revu ma modélisation pour mieux tenir compte des rétroactions négatives (comme la baisse de salinité de l'Arctique) tout en élargissant la fourchette d'évaluation (pour donner plus d'importance à la variabilité de l'activité solaire ou à l'incidence de phénoménes comme El Niño) et j'en arrive à 2025, à 5 ans près.

Ce devrait être ma prévision définitive, à ceci près que j'espére naturellement pouvoir réduire la fourchette d'évaluation à l'approche de la date fatidique.

Alain

Non Alain je ne suis pas d'accord avec ces conclusions, elles ont un défaut majeur et essentiel, elles ignorent totalement le mécanisme de création du froid polaire pendant la nuit polaire.

Il est à prévoir que soumis au RC le Vortex polaire prendra plus de puissance et génèrera plus de descente d'un air froid stratospherique et d'une part suite au RC la stratosphère se refroidit et la destruction d'ozone accelère encore ce refroidissement.

Il serait temps tout de même de tirer des leçons de ce qui se passe depuis plusieurs decennies sur l'Antarctique ou avec un vortex classiquement plus puissant on assiste à un refroidissement global du continent mis à part la zone excentrée de la peninsule Antarctique.

Par contre il se pourrait trés bien que les zones peripheriques soient en effet soumises comme en Antarctique à un rechauffement important.

Rechauffement important dans ces régions qui ne seront pas pour autant exemptes de vagues de froid intenses lors d'épisodes de stratwarming ou de coulées froides lors de la dislocation du Vortex au printemps.

Cela peut occasionner de belles surprises, et je suis effaré de voir que nulle part ce paramètre n'est pris en compte et que l'on se contente de raisonner de façon statique et d'ignorer le fonctionnement dynamique de la machine atmosphérique.

Exemple cette année vortex polaire puissant = douceur début d'hiver et englacement assez conséquent de l'Arctique central, par contre effectivement hiver chaud en zones tempérées, mais ceci doit encore être nuancé par des descentes froides frequentes dans le même temps sur l'Atlantique Nord.

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Exemple cette année vortex polaire puissant = douceur début d'hiver et englacement assez conséquent de l'Arctique central, par contre effectivement hiver chaud en zones tempérées, mais ceci doit encore être nuancé par des descentes froides frequentes dans le même temps sur l'Atlantique Nord.

Heu, "hiver chaud", c'est vite dit. Je dirais plutôt "début d'hiver chaud", parce que now, glagla.C'est amusant d'ailleurs de voir les alarmistes, et pas des moindres, qui encore il y a 2 semaines, annonçaient devant les médias le temps doux comme un "signe parmi tant d'autres" du RC et puis qui expliquent doctement maintenant la vague de froid comme faisant partie de la variabilité naturelle. La capacité de l'esprit humain à se créer des biais d'information, même chez des soi-disant "scientifiques" m'étonnera toujours.

Avant, les anciens avaient au moins des formules savoureuses, pas toujours précises mais en toute en nuance du genre "noel au balcon, pâques aux tisons". Maintenant, à toute occasion, l'explication favorite, annoncée avec une pointe de gravité comme il se doit qu'il y ait inondation ou sécheresse, canicule ou tempête, c'est "le réchauffement climatique". Tout se perd default_dry.png

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Ces cartes mettent dans le même panier une anomalie de +4°C et +12°C (-4°C et -11°C aussi). Alors qu'elles affichent 7 paliers pour des écarts de -2°C à +2°C

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On est donc obligé de revenir aux chiffres, même approximatifs, pour comparer ces 2 derniers hivers. Parce que l'on risque de voir encore du rouge ou du rouge foncé en écart à la normale sur la zone pour janvier 2007.

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Heu, "hiver chaud", c'est vite dit. Je dirais plutôt "début d'hiver chaud", parce que now, glagla.

C'est amusant d'ailleurs de voir les alarmistes, et pas des moindres, qui encore il y a 2 semaines, annonçaient devant les médias le temps doux comme un "signe parmi tant d'autres" du RC et puis qui expliquent doctement maintenant la vague de froid comme faisant partie de la variabilité naturelle. La capacité de l'esprit humain à se créer des biais d'information, même chez des soi-disant "scientifiques" m'étonnera toujours.

J'ai toujours dit et écrit (y compris dans "Terre, fin de partie?") que la tendance au RC n'interdit en aucune manière la formation de vagues de froid. Il suffit pour celà que soufflent les vents du nord pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines d'affilée. L'hiver arctique, avec ses longues périodes sans soleil ou avec un soleil trop bas pour réchauffer sera toujours là, que diable ! Quand je parle de risque de disparition de la banquise, comme tous ceux qui se penchent sur cette possibilité (probabilité même selon moi), celà ne concerne que la banquise estivale. La disparition quasi totale de la banquise permanente (mais il est probable que subsistera encore pendant des décennies une étroite zone de banquise permanente au nord du Groenland) n'empéchera pas la glace de mer de se reformer partiellement en hiver et les mécanismes décrits par Torrent sont bien réels. Et l'accentuation tendancielle probable des écarts de température entre l'Arctique central (sous la nuit polaire) et les zones périphériques peut effectivement contribuer à renforcer les phénoménes convectifs à grande échelle avec pour conséquence de fortes vagues de froid marquant des hivers pourtant globalement de plus en plus doux à nos latitudes.

En fait, la différence - de l'ordre d'une ou deux décennies - entre la valeur centrale de ma prévision de quasi disparition estivale de la glace de mer et celle de chercheurs comme David Barber provient essentiellement du fait que j'ai, dés le début, introduit l'hypothése d'une reprise de la concentration atmosphérique en CH4 à la suite du dégel en profondeur du permafrost (et de la reprise concommitente de la fermentation bactérienne) et du début de la déstabilisation des gisements de clathrates. La diffusion dans la masse des eaux des mers de Norvège et de Barents des calories amenées par le GS joue également un role.

Sans cette prise en compte, ma modélisation aboutirait à une report d'une quinzaine d'années (donc vers 2040, à 5 années près) de la quasi disparition estivale des glaces de mer en Arctique.

Alain

PS : Ah, un grand merci à cdtit pour sa doc sur les pingouins (HN) et les manchots (HS). Elle compléte utilement ce que j'avais laissé entendre en écrivant : "il faut se méfier du sensationnalisme des journalistes... Sans compter qu'ils confondent généralement tout : les pingouins de l'HN et les manchots de l'HS; la banquise, les nappes glaciaires et les calottes glaciaires; les icebergs et les glaces de mer; etc. C'est souvent désolant..."

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J'ai toujours dit et écrit (y compris dans "Terre, fin de partie?") que la tendance au RC n'interdit en aucune manière la formation de vagues de froid.

Bonjour Alain,Je ne sais pas si tu t'ai senti visé ou quoi mais je peux t'assurer que je ne faisais pas référence à toi une seule fraction de seconde dans mon post que tu cites.

Dans le post en question, je pensais à l'amalgame douteux que les journaleux faisaient entre l'automne et le début de l'hiver doux+le manque de glace et de neige dans les Alpes+l'industrie du ski soi-disant sinistrée et le RC, en citant une foule d'études et "d'experts". Amalgame qu'on a entendu des semaines durant et qui ne t'a sûrement pas échappé.

J'espère que le malentendu, s'il existe, est dissipé.

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Je n'ai rien voulu dire de plus, et d'ailleurs j'ai une estime certaine pour Alain, aussi si je lui repondais directement c'etait en fait plus au discours ambiant sur le RC que ma réponse etait adressée.

Je suis d'ailleurs ravi qu'Alain prenne en compte mes observations sur le fonctionnement de la machine atmosphérique et le fonctionnement des systèmes à grande échelle, notamment le gigantesque système convectif qu'est le Vortex Polaire appelé par certains le Cyclone Polaire.

Je rappelle que je suis pour la décroissance et la recession controlée pour que la planète et l'humanité puissent survivre, à mon avis on n'y coupera pas, mieux vaut tôt et de façon controlée que tard et brutalement par la force des choses, tel est l'enjeu, à nous de le relever.

Il faudra encore du temps pour convaincre les decideurs economiques et tordre le cou à la sacro sainte croissance qui nous mène dans le mur, mais les choses commencent à bouger au moins dans les consciences si ce n'est dans les faits car là les mesures prises sont ridiculement hors de proportion avec le niveau des enjeux.

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Bonjour Alain,

Je ne sais pas si tu t'ai senti visé ou quoi mais je peux t'assurer que je ne faisais pas référence à toi une seule fraction de seconde dans mon post que tu cites.

Dans le post en question, je pensais à l'amalgame douteux que les journaleux faisaient entre l'automne et le début de l'hiver doux+le manque de glace et de neige dans les Alpes+l'industrie du ski soi-disant sinistrée et le RC, en citant une foule d'études et "d'experts". Amalgame qu'on a entendu des semaines durant et qui ne t'a sûrement pas échappé.

J'espère que le malentendu, s'il existe, est dissipé.

oui mais lorsque tu disais celà:

C'est amusant d'ailleurs de voir les alarmistes, et pas des moindres, qui encore il y a 2 semaines, annonçaient devant les médias le temps doux comme un "signe parmi tant d'autres" du RC et puis qui expliquent doctement maintenant la vague de froid comme faisant partie de la variabilité naturelle.

à quel "journaleux" alarmistes, et pas des moindres, faisais-tu donc allusion?

Tu serais pas un peu faux-c*l, des fois? default_clover.gif

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oui mais lorsque tu disais celà:

à quel "journaleux" alarmistes, et pas des moindres, faisais-tu donc allusion?

Tu serais pas un peu faux-c*l, des fois? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais absolument pas! Tu ne trouveras pas une seule fois où j'ai fait une allusion sournoise et anonyme à Alain, ni un seul échange direct où j'ai pu lui manquer de respect. Il n'a que ce qu'il mérite... càd toute ma considération, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer.Je faisais allusion à une foule de déclarations nauséabondes de ceux qui profitent à fond de l'industrie de l'alarmisme, par exemple ceci :

"Quand un bassin aussi important que le Pacifique oriental se réchauffe, ça représente une part non négligeable de la surface terrestre, donc c'est normal que le climat de la planète en soit affecté, souligne M. Céron, justifiant ainsi la douceur actuelle et celle de l'automne.

ou ceci

"Si vous étudiez l'impact d'El Nino sur les 100, 150 dernières années, vous constatez que les températures de l'Europe ont été affectées", note aussi Jürg Luterbacher, climatologue de l'Université de Berne en Suisse, qui a passé au crible le climat du demi-millénaire écoulé.

ou ceci

L'actuel épisode de tiédeur hivernale est "cohérent avec les effets attendus des rejets de gaz à effet de serre et accrédite la thèse du réchauffement climatique", estime également Michel Schneider, ingénieur de Météo France. Même s'il ne peut lui être attribué directement compte tenu de la variabilité naturelle du climat".

Source :

http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=2309521

Ils sont où ces en...és, maintenant que le temps est froid et qu'on commence à citer les premiers morts gelés ? default_clover.gif

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Mais absolument pas! Tu ne trouveras pas une seule fois où j'ai fait une allusion sournoise et anonyme à Alain, ni un seul échange direct où j'ai pu lui manquer de respect. Il n'a que ce qu'il mérite... càd toute ma considération, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer.

Je faisais allusion à une foule de déclarations nauséabondes de ceux qui profitent à fond de l'industrie de l'alarmisme, par exemple ceci :

"Quand un bassin aussi important que le Pacifique oriental se réchauffe, ça représente une part non négligeable de la surface terrestre, donc c'est normal que le climat de la planète en soit affecté, souligne M. Céron, justifiant ainsi la douceur actuelle et celle de l'automne.

ou ceci

"Si vous étudiez l'impact d'El Nino sur les 100, 150 dernières années, vous constatez que les températures de l'Europe ont été affectées", note aussi Jürg Luterbacher, climatologue de l'Université de Berne en Suisse, qui a passé au crible le climat du demi-millénaire écoulé.

ou ceci

L'actuel épisode de tiédeur hivernale est "cohérent avec les effets attendus des rejets de gaz à effet de serre et accrédite la thèse du réchauffement climatique", estime également Michel Schneider, ingénieur de Météo France. Même s'il ne peut lui être attribué directement compte tenu de la variabilité naturelle du climat".

Source :

http://news.fr.msn.com/Article.aspx?cp-documentid=2309521

Ils sont où ces en...és, maintenant que le temps est froid et qu'on commence à citer les premiers morts gelés ? default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je n'ai pas supposé que tu parlais d'Alain Coustou.

J'ai déjà remarqué, en effet, que tu étais très gentil avec lui.

C'est pas que cela me dérange remarque, au contraire, mais quand je vois comme tu parles des alarmistes, en général, cette attitude me surprend.

A moins que tu ne considères pas Alain comme un alarmiste, mais quand on connait ses projections de température...

Sans plus.

Concernant les 2 premiers extraits et l'influence d'El Nino ce n'est pas de l'alarmisme au sens où les sceptiques l'entendent mais plutôt de l'exagération de l'influence d'El Nino sur le climat européen et global en général.

Enfin à mon avis, car sur les cartes NOAA que je citais dernièrement, l'Europe n'est pas une région à forte influence d'El Nino, quoique certaines études (voir CM) montrent une influence différente en début et en fin d'hiver.

Mais 4°C d'anomalie c'est un peu trop et l'épisode froid que nous connaissons est tout à fait normal pour la saison.

Pour le 3 ème extrait, c'est un ingénieur de MF et cela m'étonnerait bp qu'il ne sache pas de quoi il parle, à moins que ses propos aient été mal rapportés (ce qui arrive avec les "journaleux").

J'interprète sa déclaration ou sa pensée de la façon suivante:

La tiédeur de cet hiver est comparable aux effets attendus du RC dans le futur mais pour cet hiver en particulier ce n'est évidemment pas le RC qui en est responsable en totalité mais la variabilité climatique en très grosse partie.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je peux aussi répondre sur Alain Coustou, il est exact que j'ai de l'estime pour lui et ses travaux, même si je pense et espère que ses projections ne se reveleront pas dasn le futur.

Mais si j'ai de l'estime pour Alain c'est en grande partie par rapport à sa courtoisie, son effort de ne jamais traiter en adversaire quelqu'un qui a une opinion différente de la sienne et de plus il ne fait pas du tout etalage de ses diplomes pour tenter d'ecraser le contradicteur sous son argumentation.

Autrement dit avec Alain on peut discuter et cela j'apprecie particulièrement il n'y a aucun problème pour qu'il vienne d'ailleurs exposer son point de vue sur la TDF, il y est le bienvenu, je n'en dirai pas autant de tous les intervenants d'ici, je ne parle pas pour toi Meteor car je sais que si tu as certains defauts tu es d'une grande honneteté que j'apprecie également, temoin le topic sur le refroidissement de l'ocean superieur.

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Mais si j'ai de l'estime pour Alain c'est en grande partie par rapport à sa courtoisie, son effort de ne jamais traiter en adversaire quelqu'un qui a une opinion différente de la sienne et de plus il ne fait pas du tout etalage de ses diplomes pour tenter d'ecraser le contradicteur sous son argumentation.

C'est pareil c'est également ce que je pense de lui.

Sur le plan plus climatique par contre j'ai du mal à le suivre complètement.

A mon sens il pousse un peu trop loin son raisonnement qui cependant a le mérite de faire intervenir les notions de seuil et ce problème des clathrates océaniques arctiques.

En ce sens il est pédagogique.

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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Pour le 3 ème extrait, c'est un ingénieur de MF et cela m'étonnerait bp qu'il ne sache pas de quoi il parle, à moins que ses propos aient été mal rapportés (ce qui arrive avec les "journaleux").

J'interprète sa déclaration ou sa pensée de la façon suivante:

La tiédeur de cet hiver est comparable aux effets attendus du RC dans le futur mais pour cet hiver en particulier ce n'est évidemment pas le RC qui en est responsable en totalité mais la variabilité climatique en très grosse partie.

Au passage, je suis d'accord avec l'assez évidente interprétation de meteor. Vu la précision à la fin de la citation sur la variabilité climatique, on ne peut vraiment pas accuser l'ingénieur MF de déformation ! Et puis, on a le droit de penser, au vu des relevés des décennies récentes, que le réchauffement climatique est déjà là, et qu'il peut se manifester, en partie, par ce genre de conséquences...
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Ci-dessous, un commentaire de Brian Hartmann, ingénieur météo en Alaska pendant 5 ans, sur le blog de Pielke. Il constate que l'on prend toujours certains chiffres, à certaines saisons, sur certains endroits, et que cela impressionne (comme la tendance la plus marquée à l'intérieur de terres en hiver, ce qui ne change pas grand chose vu le froid qu'il fait, à 10° près on est toujours bien en dessous de zéro). Bref, il dit poliment que ses "patrons" font un peu "mousser" parce que cela plaît, mais que ce n'est pas forcément ce qui sort des colonnes de chiffres sur place, ni surtout que cela traduit la complexité des phénomènes locaux.

Je prends cela comme un témoignage intéressant d'une personne qui a été sur le terrain (pas un journaliste, ni nous ici). Je n'ai pas de raison particulière de croire qu'il ment. Il exagère peut-être, pour se rendre intéressant, pourquoi pas. On peut aussi penser qu'il dit tout bêtement la vérité, et qu'il y a des choses qui ne tournent vraiment pas rond dans les sciences climatiques et dans leurs effets d'annonce. Mais patience, patience, le réel va départager tout le monde dans les prochaines décennies.

***

I ran into this type of thing quite a bit when I worked at the Alaska Climate Research Center (2001-05).

News articles citing an increase in temperature in a particular season or for one particular region of the state would be presented and then paragraphs would follow citing the melting of permafrost, the health of the trees in the southcentral region of the state, the change in mass balance of the glaciers in the southeast, the areal coverage of sea-ice near the Arctic coast, the erosion at Shishmaref, etc.

Since the most profound linear temperature increases have been witnessed in the interior region during winter, it is often given since it is a relatively large and therefore “shocking” number and through “sound bite” science, the writers of the articles link it all to this shocking number. So many more factors than temperature come into play, of course, in many of these observed changes, and the interrelationships are nowhere near one-to-one, but the complexity of the issue is quite difficult to distill unless one has a huge number of column inches, which is hardly ever the case.

Such articles are nothing new, and sadly, that hasn’t changed.

Comment by Brian Hartmann —

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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

A mon avis il ne fait que traduire que le réchauffement climatique, au delà de ses aspects réels, est devenu une véritable "mode", et que, comme toute mode, on en use et surtout en abuse. C'est vrai, c'est beaucoup plus tendance de sortir un article sur une zone anormalement chaude, et on est tenté d'en "faire des tonnes" avec parfois assez peu. C'est sans doute scientifiquement dommage. Mais la tendance de fond, elle, semble quand même, jusqu'à preuve du contraire, aller vers le chaud.

On ne peut pas nier non plus, ce que tout le monde sait je pense, qu'il vaut mieux pour un chercheur travailler sur un sujet "à la mode" pour obtenir des fonds. Cela a déjà bien souvent été évoqué dans ce forum, souvent à juste titre.

Maintenant, est-ce que cela doit occulter la réalité, la tendance de fond ? Je ne pense pas, un peu de modération et d'humilité seraient sans doute bienvenues, mais cette posture semble quelque peu incompatible avec la nécessité de trouver des financements, ce qu'on peut déplorer.

P.S : je travaille juste à côté de l'Alaska Climate Research Center default_flowers.gif

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Voici la dernière carte de Cryosphère datée du 30/01/2007

arctic.jpg

Ce qui est une évidence s'affirme encore, l'état de la banquise Arctique est meilleur en janvier 2007 qu'en janvier 2006, mais ce n'est pas seulement ceci qui m'a intrigué.

Regardez au large des côtes du Nord Ouest de la Norvège ce qui se passe, une bande de banquise est présente, pas trés importante certes mais je vous indique d'ores et déja que dans les archives de Cryosphère qui couvrent toute la période de 1979 à 2006 je n'ai jamais observé de banquise à cet endroit.

Je vous laisse observer, extrapoler et tenter d'expliquer ce phénomène.

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Merry la vallée 280m d'alt.

Regardez au large des côtes du Nord Ouest de la Norvège ce qui se passe, une bande de banquise est présente, pas trés importante certes mais je vous indique d'ores et déja que dans les archives de Cryosphère qui couvrent toute la période de 1979 à 2006 je n'ai jamais observé de banquise à cet endroit.

Je vous laisse observer, extrapoler et tenter d'expliquer ce phénomène.

c'est un bug l'eau est à 6°c dans ce secteur....
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