adriano50 Posté(e) 17 avril 2006 Vaux sur Seulles (Calvados) Partager Posté(e) 17 avril 2006 chris68 je suis aussi d'accord avec ce que tu dit cette tempete a été exceptionnel du 130 a 160 dans les terres c'est de la folie ! avec meme localement 175 et sur cotes localement 200 ! pour les vosges ce n'est pas representatif mais je suis d'accord sur le fait que 160 a 180 c'est la aussi exceptionnel et tres dangereux mais ce que je voulais dire c'est que on ne peut pas dire que les 150 km/h ont été genéralisé a toute la france ! pour rappel rare sont les tempetes ou les vents depasse 115 km/h dans les terres en de nombreux endroits tres rare celle ou on atteint 130 dans les terres plusieurs fois et exceptionnel a + 150 sur plusieurs localité dans les terres ! le 3 fevrier 90 la tempete a eu presque la meme rajectoire que celle du 26 dec 99 les rafales ont en general étaient 15 a 30 km/h moins fortes en 90 ( 120 a 150 dans les terres sur une bande de 200 a 250 km de large) cette tempete deja presque exceptionnel a été balayé par celle de 99 car 20 km/h de + a ces vitesse la les degats sont bcp plus nombreux encore ! (prportionnel au carré de la vitesse) a+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
autan81 Posté(e) 17 avril 2006 Partager Posté(e) 17 avril 2006 J'espere que tu trouveras reponse à ta question : http://geoconfluences.ens-lsh.fr/doc/breves/2004/6.htm C'est bien ce que je pensais, il y a un contraste nord-sud, pas très fort, mais il existe. Le dossier est d'ailleurs très intéressant, car il révèle que ce n'est pas forcément là où il a fait le plus chaud qu'il y a eu le plus de surmortalité (littoral méditerrannéen par exemple). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemlod Posté(e) 19 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) 19 avril 2006 Pour ma chambre je voulais dire 28°C pardon /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon voici un extrait du PLAN DE GESTION DE LA CANICULE DEPARTEMENTAL (PGCD) DU VAL-DE-MARNE (source, document en pdf) II Historique et conséquences de l’épisode caniculaire d’août 2003 La France métropolitaine a connu dans la première quinzaine du mois d’août 2003 une vague de chaleur d’une intensité et d’une durée sans précédent depuis le début des enregistrements météorologiques au 19ème siècle. Cette vague de chaleur s’est accompagnée d’une vague de surmortalité à court terme d’une importance exceptionnelle. La surmortalité a été particulièrement importante dans les régions Centre (+ 103 %) et Ile-de-France (+134 %). En Ile-de-France, à l’exception de la Seine et Marne, le nombre de décès a été multiplié par plus de 2 dans les deux départements franciliens et par 2,7 dans le Val-de-Marne, et 2,6 en Seine-Saint-Denis; les deux départements les plus touchés. La région Ile-de-France totalise à elle seule près du tiers de l’ensemble de la surmortalité observée en métropole. Elle s’élève à : - + 127 % pour Paris, - + 147 % dans l’Essonne, - + 161 % dans les Hauts de Seine, - + 160 % en Seine Saint-Denis, - + 171 % dans le Val-de-Marne. Analyse descriptive des décès survenus au mois d’août 2003 : Les causes directement liées à la chaleur (coups de chaleur, déshydratations, hyperthermies) représentent 28,9 % des décès, les maladies cardio-vasculaires 20,6 % et les maladies de l’appareil respiratoire 7,7 %. L’accès même pour quelques heures, à la climatisation est décrit comme le facteur de protection le plus important dans l’ensemble des études qui ont été menée. Analyse et Localisation des décès : D’après le rapport de l’INSERM (données France entière), le nombre de décès qui a eu lieu à domicile et en maisons de retraite ont été multipliés environ par deux par rapport à leur valeur habituelle et les décès en excès sont survenus pour : - 42 % dans les hôpitaux, - 35 % à domicile, - 19 % dans des maisons de retraite - 3 % en clinique privée. A noter que les deux plus touchés en IDF sont le 94 et le 93 dans les valeurs cités, Paris à la plus faible valeur....(le 77 est cité aussi) la mortalité serait-elle croissante quand le revenu est plus faible ? voilà a++ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
autan81 Posté(e) 20 avril 2006 Partager Posté(e) 20 avril 2006 Pour ma chambre je voulais dire 28°C pardon Ouf! Me voilà rassuré! J'étais à deux doigts de te conseiller de déménager pour échapper à cette fournaise! Heureusement, 28°C c'est quand même plus supportable (mais pas très confortable je le reconnais /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charolais06 Posté(e) 21 avril 2006 Partager Posté(e) 21 avril 2006 Autre catastrophe dont ont a pas encore parlé sur ce forum, ce sont les incendies de forêt. C'est vrai qu'ils ne concernent essentiellement que l'extrème sud de la France. J'ai toutefois il y a deux ans été confronté aux incendies qu'il y a eu dans le VAR ( massif des maures et région du MUY) mais surtout à celui qualifié "d'urbain" à Cagnes sur Mer. La puissance dévastatrice des ces phénomènes est indéscriptible. Rien ne résiste à des incendies d'une telle ampleure surtout s'ils sont associés à une sécheresse importante, des températures élevées et un fort vent. Quand le feu a pris quasiment au milieu des habitations de Cagnes sur mer, la seule chose qui a permis au pompier de l'arreter c'est la chute du vent en soirée. En journée avec du vent et malgrès l'envoi de moyens matèriels très très importants, les pompiers ne pouvaient que limiter les dégats. et encore.... alors avec un risque éventuel d'agravation des pèriodes de sécheresse dans le futur, ces catastrophes risquent de prendre une toute autre ampleur. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemlod Posté(e) 28 avril 2006 Auteur Partager Posté(e) 28 avril 2006 Bonjour ! Par contre pour les incendies se pose la question de savoir si c'est météo, le déclenchement de l'évènement est malheureusement plus souvent criminel que naturel (sinon il y en aurait moins) la météo amplifie le phénomène. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
N4SH Posté(e) 28 avril 2006 Partager Posté(e) 28 avril 2006 bon c'est banal, mais je pense à l'hiver 1956... Je vais rien apprendre à personne mais bon, j'aime bien citer le site Alertes-meteo (je sais pas si j'ai le droit de mettre le lien). C'est un des hiver par référence en France et en Europe. C'est aussi un bon exemple pour monter qu'un terrible hiver combinant neige et Froid en excés, celà peut vraiment paralyser et endommager à long terme le pays, et surtout faire plus de morts qu'une tempête exceptionnelle de décembre ou qu'une "vague d'inondations", même si, la soudaineté de la tempête et les crues éclairs en font des phénomènes redoutable car d'une intensité extreme et imprévisible. Et même s'il on a tendance à croire que nous sommes à l'abris de redoutables hiver avec pour cause le réchauffement, le risque est toujours présent. Quelques rappels.. "Février 56 projeté aujourd'hui par Jean Louis SERIN : Je suis preneur de tout document sur cet épisode exceptionnel. Depuis quelques années je fais un travail de reconstitution sur l'énorme épisode hivernal de février 56 . Pas mal d'archives permettent aujourd'hui de l'évaluer et de faire une projection sur une situation identique de nos jours. Ce n'est qu'un tout petit résumé de la liste mais c'est accablant. Un tel évènement serait plus que catastrophique aujourd'hui. Il s'est soldé par 1000 victimes recensées en Europe; il y en a eu probablement beaucoup plus. Si l'on projette cet épisode en 2002, il y aurait des milliers de morts et des dizaines ou centaines de milliers de sinistrés. . Les transports paralysés pendant un mois ne permettraient plus l'approvisionnement alimentaire, le parc routier serait en forte majorité hors d'usage avec des circuits de refroidissements de moteurs éclatés et le fuel inutilisable, les centrales nucléaires ne produiraient plus d'électricité les systèmes de réfrigérations étant pris par les glaces. 95% des fleuves et rivière étaient pris par l'embâcle. Le réseau aérien des télécoms et les réseaux hertzien seraient en forte partie anéantis. Des milliers d'entreprises seraient au chômage technique faute d'électricité, de pénurie de transports, de matériel et de matière première endommagés. Environ 95% de la population se retrouverait privée de chauffage domestique et sans électricité avec des canalisations éclatées par -10° à -15° en moyenne et souvent beaucoup moins. Les denrées alimentaires (notamment les légumes frais) seraient fortement détruites par le gel qui prenait le sol sur 1.50 par endroit. A partir de la mi février on ne pouvait plus creuser le sol pour enterrer les défunts. Le domaine agricole, céréales, vignes, cultures sous châssis etc serait sinistré à 90 %. Il faudrait 5 à 6 fois le PNB du pays pour faire redémarrer l'économie et pour revivre à peu prés normalement. Il faudrait des années pour nous en remettre. Au fur et à mesure de la lecture des archives on ne peut s'empêcher de penser aux années 2000. Un tel évènement paraît actuellement inconcevable pour ce qu'est devenu notre mode de vie. Hier soir je lisais un paris match du 25 02 56. Il montre des photos de Saint-Tropez sous 1 mètre de neige tombée en quelques heures le 11 février. Tous les pylônes EDF PTT étaient au sol ! La nuit suivante fut claire et la hausse de pression fit redescendre le mercure à - 18° sur le littoral Azuréen. Saint-Tropez n'a pu être ravitaillé que par "traîneau" depuis St Raphaël. A quelques 100km de Munich le Danube était en crue fin janvier. Le gel est survenu avant la décrue lorsqu'il y avait encore 1.5 m d'eau dans les rues. L'eau en se retirant a hérissé les parois verticales de blocs et de plaques de glace. L'eau des centaines d'immeubles inondés s'est transformée en glace dure dans les appartements avant son retrait sur des epaisseurs de 1 mètre faisant s'effondrer planchers et hourdis... En 56, nous sortions d'une période de guerre et de pénurie; chacun se contentait de peu et vivait de manière beaucoup plus rude et autonome qu'aujourd'hui. Malgré cela les dégâts et les victimes ont été considérables. Vu la société de l'an 2000 ce serait monstrueux ..." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 28 avril 2006 Partager Posté(e) 28 avril 2006 Impressionnant ta description d'un remake potentiel de l'hiver 56 dans notre société actuelle ! Moi qui aime bien le froid, j'avoue que ça fait peur. On se rend pas compte de tous les retentissements que ça peut avoir. Et on ne parle même pas de tous les démunis et sans-abri. Mais en fait, on peut se poser la question : n'est-ce pas plutôt notre société, où nous sommes tous devenus interdépendants, qui du coup devient extrêmement vulnérable au moindre caprice climatique ? Concernant les incendies de forêt, je ferais la même réflexion que Nemlod : la plupart du temps ce sont des catastrophes d'origine humaine et non des catastrophes naturelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 28 avril 2006 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 28 avril 2006 Mais en fait, on peut se poser la question : n'est-ce pas plutôt notre société, où nous sommes tous devenus interdépendants, qui du coup devient extrêmement vulnérable au moindre caprice climatique ? C'est tout à fait ça selon moi! Plusieurs facteurs parmis tant d'autres pour appuyer ceci: - Agriculture centralisée, plus d'auto production agricole à petite échelle du coup, il suffit qu'un élément de la chaine (exploitation, transport, conditionnement ect...) pour que la nourriture ne parvienne plus au millions de foyer dans les grands centres urbains. J'en viens donc à un second point: l'urbanisation. Extensions dans les zones inondables, voies de transports saturées, plus de contact avec la nature (oui ça fait assez neuneu mais c'est dans l'idée) les gens n'observent plus rien, du coup, un rien surprend... La notions de réserves n'existe plus, les gens fonctionnent en flux tendu, on attend qu'il ne reste rien pour en chercher... Nous sommes devenus incapables de s'auto entretenir, chaque entité (foyer si vous voulez) est à présent hyper dépendant de tout un système d'approvisionnement, de transport, de consommation ect... Du coup nous avons des remarques de ce types, chaque hiver de la part de sinistrés de la route: "c'est pas croyable qu'à notre époque on vive encore des situations pareilles" Ces gens là, hyper dépendants des services publiques au point d'avoir une confiance utopiste en leur efficacité ne savent même plus que les situation météo peuvent être telles, que même la meilleure DDE et les plus gros moyens de lutte anti neige ne pourront déneiger et déverglacer les routes... Ce n'est qu'un exemple... Les moyens d'acheminement des ressources énergétiques. Idem que pour la bouffe, tout est centralisé, les gens qui se sont dotés de système photovolvaïques, qui ont des fourneaux avec quelques réserves de bois (c'est mon cas) ou ce genre de ressources alternatives s'en sortiront mieux... En fait si l'on regarde, des sytèmes de distribution individuels, où finalement chaque entités produit son energie, seraient beaucoup moins vulnérables que le système globalisé dans lequel nous vivons... Par exemple, je ne sais plus dans quelle ville, on teste des micro éoliennes, qui, installées sur les toits, alimentent à présent un immeuble entier, chaque immeuble pourrait s'en être doté, c'est en test... Bref, nous somme d'un coté hyper dépendant d'un système centralisé et globalisé mais terriblement complexe et extrêmement vulnérable et également déconnectés de la réalité climatique de part notre mentalité (thèse de la bulle). Tout cela me semble assez dangeureux... Du moins c'est mon avis... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 30 avril 2006 Partager Posté(e) 30 avril 2006 Concernant la vulnérabilité climatique et la gravité des bilans, il faut à mon avis distinguer trois domaines différents : - conséquences sur les personnes - conséquences sur les biens (personnels, collectifs, industriels, agricoles) - conséquences sur la faune/flore Une inondation crée beaucoup de dommages matériels, mais elle n'a pas forcément un lourd bilan humain ni naturel. Voir la différence avec certains épisodes de froid / canicule intenses. A ce propos, je voudrais signaler que le froid est très sous-estimé dans les bilans. Lorsqu'un quotidien titrait "57 morts suite à la vague de froid", l'Insee enregistrait une surmotalité... de 12 000 personnes par rapport à la "normale saisonnière" ! En 1985, quand on a enregistré jusqu'à -18°C au Bourget en janvier, la surmortalité a été évaluée à 12% pour la France entière et toutes tranches d'âge confondues. C'est énorme. La principale surmortalité par le froid est due aux accidents cardio-vasculaires, aux complications des infections (pulmonaires surtout) et aux accidents (chute, carambolage, etc.). Voir le petit livre très intéressant de Jean-Pierre Besancenot, Climat et santé, PUF (collection Médecine et société), Paris 2001. De ce point de vue, il faut mettre en balance les prévisions sanitaires concernant le réchauffement global : les risques caniculaires augmentent, et la morbidité qui les accompagne ; mais la prévision d'hivers plus doux, de Tn en hausse et d'amplitude diurne moindre sauvera aussi pas mal de vies si elle se réalise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 30 avril 2006 Partager Posté(e) 30 avril 2006 Un lien suite à ta reponse Charles : http://www.senat.fr/rap/r01-224-1/r01-224-166.html Merci, tu as aussi celui-ci (le Dr Besancenot dans la revue de l'X), où l'on voit que ses conclusions sont très honnêtes et modérées : http://www.x-environnement.org/Jaune_Rouge...besancenot.html Je prépare (parmi mille autres choses hélas) une synthèse sur le réchauffement et la paludisme (plus généralement, les maladies à vecteurs hémophages). C'est un domaine qui a été très exagéré, car pas mal d'études de terrain montrent que la températue n'est pas le facteur décisif d'extension de la maladie. On oublie (ou on ne sait pas) que la malaria était endémique en Angleterre aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'est-à-dire... en plein petit âge glaciaire! Pour en revenir au sujet du post, et pour rebondir sur ce que dit Besancenot, la gravité d'un facteur climatique est proportionnée à sa prévisibilité et sa rapidité. Ainsi bien sûr qu'aux enseignements tirés du passé pour ce qui est de l'organisation des sociétés humaines. A chaque inondation, on constate que le POS n'est pas respecté et que la spéculation immobilière mène la danse avec les pouvoirs locaux complices... Cela a-t-il changé ? Après la canicule 2003, on a constaté les carences de personnel, de soin de première urgence et de climatisation en hospices... Cela a-t-il changé ? Etc. Je n'ai pas la solution, car on objectera à juste titre que l'Etat ne peut pas tout faire, que le risque est inhérent à la vie, que les individus doivent aussi prendre leurs responsabilités pour la sauvegarde des biens et personnes qui leur sont chers. Disons (avec un zeste de fatalisme) que plus cela change, plus c'est la même chose. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 1 mai 2006 Partager Posté(e) 1 mai 2006 Si tu lis l'anglais, tu as une bonne enquête médicale sur la malaria anglaise à l'âge classique ici (fichier pdf): http://www.cdc.gov/ncidod/EID/vol6no1/pdf/reiter.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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