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Le Groenland a déversé deux fois plus de glace dans l'Atlantique


gxxiii
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La NAO est une mesure oui son origine est liée pour moi aux SST avant tout, quant la modification des flux il convient de se souvenir d'une chose lorsque se constitue une depression il y a abaissement de la tropopause et appel d'air froid stratospherique.

Puisque je n'ai pas de réponse, je vais préciser :

la NAO se mesutre par la différence des pressions de surface.

Dans la logique de cette mesure, je suppose que tu parles de dépressions de surface

et du coup , ce que tu dis ensuite est totalement faux: une dépression de surface aurait plutôt tendance à injecter de l'air troposphérique dans la stratosphère.

Si ce n'est pas le cas et que tu parles, en fait de dépression en altitude, il me semble que cela correspond à un anticyclone en surface avec un décalage spatial. Dans ces conditions

ton post 47 me semble incompréhensible, en particulier ce passage

Ceci est lié aux temperatures océaniques, c'est à dire les fameuses SST, si elles sont élevées prés du Labrador il y a appel d'air froid en altitude, la pression descend et les depressions gagnent en force et se dirigent vetrs l'Islande en entrainant leur cortège de perturbations qui vient à ce moment la arroser l'Europe moyenne, c'est le fameux rail qui se constitue.

Il me semble qu'une surface chaude est favorable au développement des perturbations , en effet, mais je ne vois pas du tout ce que vient faire l'air froid en altitude ni pourquoi et comment une SST (ensurface) provoque un appel d'air en altitude. Il me semble qu'il y a des raccourcis un peu rapides ou une présentation pas claire.

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Pour ce qui est des formules approximatives pour le forçage, je n'y suis pas très habitué. Je peux essayer de te générer qq chose comme ça.

Pour le réchauffement: si l'océan était la source du réchauffement actuel via les oscillations du système couplé, on obtiendrait en toute logique une augmentation plus sensible sur et au voisnage des régions océaniques.

Ce n'est pas le cas

OK et merci.
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Pour le réchauffement: si l'océan était la source du réchauffement actuel via les oscillations du système couplé, on obtiendrait en toute logique une augmentation plus sensible sur et au voisnage des régions océaniques.

Ce n'est pas le cas

Comment peut on dire cela ?

Tu soutiens donc que seul l'évolution de l'effet de serre à un un impact sur l'évolution de la température du Groenland ? !

cc_s05_f.gif

Si c'était le cas, le Groenland aurait connu une augmentation continue de sa température depuis plus de 100 ans et non un refroidissement sur la période 1980/2000 par rapport à la moyenne 1900/2000.

1bq5.gif

Il est clair que la circulation vient ensuite modifier sensiblement ce schéma simpliste.

Simpliste c'est le mot et avec le climat c'est irrémediablement faux.

Pour parler du climat il faut obligatoirement connaître la circulation atmosphèrique, les oscillations de l'océan couplées avec l'atmosphère, oscillations de la Terre, du soleil etc.. et à l'heure actuelle (pour ce qui est de l'Atlantique Nord (NAO et autres indices)) c'est mal connu.

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Comment peut on dire cela ?

Tu soutiens donc que seul l'évolution de l'effet de serre à un un impact sur l'évolution de la température du Groenland ? !

[

Certes , le topic, c'est le Groenland mais je répondais à Meteor qui parlait des températures océaniques et continentales de façon globale me semble t il.

Tu es en train, justement , de faire ce que tu déconseilles de faire. C'est à dire généraliser à partir d'une observation locale (ou plutôt régionale) .

Je ne soutiens donc pas que seul l'effet de serre ou plutôt son augmentation est responsable de la fontes des glaces au Groenland. D'ailleurs le bilan de masse de la calotte du du Groenland est négatif depuis pas mal de temps, non?

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Certes , le topic, c'est le Groenland mais je répondais à Meteor qui parlait des températures océaniques et continentales de façon globale me semble t il.

Tu es en train, justement , de faire ce que tu déconseilles de faire. C'est à dire généraliser à partir d'une observation locale (ou plutôt régionale) .

Je ne soutiens donc pas que seul l'effet de serre ou plutôt son augmentation est responsable de la fontes des glaces au Groenland. D'ailleurs le bilan de masse de la calotte du du Groenland est négatif depuis pas mal de temps, non?

Pas de problème, je parlais seulement du Groenland là default_flowers.gif

Pour cela que je ne comprenais pas que tu puisses dire cela.

Don't act.

default_sorcerer.gif

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Je ne savais pas qu'on avait des bilans de masse précis du Groenland "depuis pas mal de temps". Tu as une référence ?

Je n'ai pas dit "précis", c'est toi qui le rajoute.
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160992main_mass_trend_greenland_md.jpg

GREENLAND ICE SHEET ON A DOWNWARD SLIDE

October 19, 2006

http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/...6101923416.html

...Greenland's low coastal regions lost 155 gigatons (41 cubic miles) of ice per year between 2003 and 2005 from excess melting and icebergs, while the high-elevation interior gained 54 gigatons (14 cubic miles) annually from excess snowfall...

Bilan : perte de 101 gigatonnes/an entre 2003 et 2005

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Bilan : perte de 101 gigatonnes/an entre 2003 et 2005

Est-ce en réponse à ma question à sirius ? Pare que GRACE, je connais bien, mais c'est justement récent et court (2002-2006). Or, il semblait suggérer que l'on connaît le comportement glaciaire du Groenland depuis assez longtemps.
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Est-ce en réponse à ma question à sirius ? Pare que GRACE, je connais bien, mais c'est justement récent et court (2002-2006). Or, il semblait suggérer que l'on connaît le comportement glaciaire du Groenland depuis assez longtemps.

Je crois qu'on a déjà parlé de cela à de nombreuses reprises.

Cela devient pénible de répéter toujours la même chose à quelqu'un qui, de toute façon, ne comprend pas.

Autant parler à un mur.

Je m'adresse donc aux autres.

La connaissance des glaces du Groenland n'a pas commencé en 2002.

Evidemment on les connait depuis pas mal de temps.

Le Groenland fond depuis pas mal de décennies.

On connait bien , en particulier l'évolution de la surface de fonte qui progresse régulièrement.

groenlmeltareazf6.jpg

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Je crois qu'on a déjà parlé de cela à de nombreuses reprises.

Cela devient pénible de répéter toujours la même chose à quelqu'un qui, de toute façon, ne comprend pas.

Autant parler à un mur.

Je m'adresse donc aux autres.

La connaissance des glaces du Groenland n'a pas commencé en 2002.

Evidemment on les connait depuis pas mal de temps.

Le Groenland fond depuis pas mal de décennies.

On connait bien , en particulier l'évolution de la surface de fonte qui progresse régulièrement.

Cela devient aussi pénible de répéter toujours les mêmes demandes aux personnes qui s'affranchissent un peu trop volontiers des réalités du passé pour aller lire l'avenir dans les modèles.

Je suis têtu comme un mur (ou comme un fait), je répète ma question (à sirius, à David3, à toi aux autres) : quelle est la référence d'un bilan de masse du Groenland remontant à "pas mal de temps" (sirius) ou à "pas mal de décennies" (meteor) ?

Pas la peine de me mettre une belle image, ni de me remettre des liens vers les analyses de Zwally, Rignot, Velicogna, etc. (et autres relevés altimétriques par satellite, cela remonte au mieux à deux décennies, généralement moins). Je veux juste une référence. Cela existe peut-être, mais je ne connais pas.

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Pas la peine de me mettre une belle image, ni de me remettre des liens vers les analyses de Zwally, Rignot, Velicogna, etc. (et autres relevés altimétriques par satellite, cela remonte au mieux à deux décennies, généralement moins). Je veux juste une référence. Cela existe peut-être, mais je ne connais pas.

TITLE: Runoff and mass balance of the Greenland ice sheet: 1958-2003

AUTHOR: Hanna-E; Huybrechts-P; Janssens-I; Cappelen-J; Steffen-K; Stephens-A

AUTHOR AFFILIATION: Dept. of Geogr., Univ. of Sheffield, UK

SOURCE: Journal-of-Geophysical-Research-Part-D-Atmospheres. 16 July 2005; 110(D13): 16 pp.

PUBLISHER: American Geophys. Union

COUNTRY OF PUBLICATION: USA

RECORD TYPE: Journal-Paper

DIGITAL OBJECT IDENTIFIER: doi:10.1029/2004JD005641

LANGUAGE: English

ABSTRACT: Meteorological models were used to retrieve annual accumulation, runoff, and surface mass balance on a 5 kmx5 km grid for the Greenland ice sheet for 1958-2003. We present the first such history that provides insight into seasonal and interannual variability, which should prove useful for those studying the ice sheet. Derived runoff was validated by means of a control model run and independent in situ data. Modeled accumulation has already been validated using shallow ice core data. Surface mass balance (SMB) responds rapidly on a yearly basis to changing meteorological (surface air temperature and precipitation) forcing. There are distinct signals in runoff and SMB following three major volcanic eruptions. Runoff losses from the ice sheet were 264 (< plus-or-minus sign >26) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 and 372 (< plus-or-minus sign >37) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003. Significantly rising runoff since the 1990s has been partly offset by increased precipitation. Our best estimate of overall mass balance declined from 22 (< plus-or-minus sign >51) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 to -36 (< plus-or-minus sign >59) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003, which is not statistically significant. Additional dynamical factors that cause an acceleration of ice flow near the margins, and possible enhanced iceberg calving, may have led to a more negative mass balance in the past few years than suggested here. The implication is a significant and accelerating recent contribution from the ice sheet to global sea level rise, with 0.15 mm yr/sup -1/ from declining SMB alone over the last 6 years

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TITLE: Runoff and mass balance of the Greenland ice sheet: 1958-2003

AUTHOR: Hanna-E; Huybrechts-P; Janssens-I; Cappelen-J; Steffen-K; Stephens-A

AUTHOR AFFILIATION: Dept. of Geogr., Univ. of Sheffield, UK

SOURCE: Journal-of-Geophysical-Research-Part-D-Atmospheres. 16 July 2005; 110(D13): 16 pp.

PUBLISHER: American Geophys. Union

COUNTRY OF PUBLICATION: USA

RECORD TYPE: Journal-Paper

DIGITAL OBJECT IDENTIFIER: doi:10.1029/2004JD005641

LANGUAGE: English

ABSTRACT: Meteorological models were used to retrieve annual accumulation, runoff, and surface mass balance on a 5 kmx5 km grid for the Greenland ice sheet for 1958-2003. We present the first such history that provides insight into seasonal and interannual variability, which should prove useful for those studying the ice sheet. Derived runoff was validated by means of a control model run and independent in situ data. Modeled accumulation has already been validated using shallow ice core data. Surface mass balance (SMB) responds rapidly on a yearly basis to changing meteorological (surface air temperature and precipitation) forcing. There are distinct signals in runoff and SMB following three major volcanic eruptions. Runoff losses from the ice sheet were 264 (< plus-or-minus sign >26) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 and 372 (< plus-or-minus sign >37) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003. Significantly rising runoff since the 1990s has been partly offset by increased precipitation. Our best estimate of overall mass balance declined from 22 (< plus-or-minus sign >51) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 to -36 (< plus-or-minus sign >59) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003, which is not statistically significant. Additional dynamical factors that cause an acceleration of ice flow near the margins, and possible enhanced iceberg calving, may have led to a more negative mass balance in the past few years than suggested here. The implication is a significant and accelerating recent contribution from the ice sheet to global sea level rise, with 0.15 mm yr/sup -1/ from declining SMB alone over the last 6 years

Ah tout de même default_mad.gif Merci beaucoup, jice.

Il s'agit d'un modèle météorologique, ce qui n'est pas étonnant vu que faire un bilan de masse glaciaire avant les données satelitaires et sur le Groenland ne doit pas être quelque chose de très évident (sauf dans l'esprit de certains, apparemment).

En lisant l'abstract, je note bien sûr :

Our best estimate of overall mass balance declined from 22 (< plus-or-minus sign >51) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 to -36 (< plus-or-minus sign >59) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003, which is not statistically significant.

J'aimerais donc que les personnes décrivant le Groenland comme un gros glaçon en train de fondre à une vitesse accélérée à cause du réchauffement anthropique expliquent pourquoi le bilan de masse glaciaire ne donne au mieux aucune tendance significative sur 45 ans. Soit ce modèle est très mal fichu et incapable de se rendre à l'évidence ; soit il y a quelque chose de pourri au royaume de l'alarmisme groenlandais. Soit enfin, hypothèse la plus probable, on considère que quatre années de mesures GRACE suffisent amplement à statuer sur les tendances passées, présentes et à venir.

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Je crois qu'on a déjà parlé de cela à de nombreuses reprises.

Cela devient pénible de répéter toujours la même chose à quelqu'un qui, de toute façon, ne comprend pas.

Autant parler à un mur. Je m'adresse donc aux autres.

La connaissance des glaces du Groenland n'a pas commencé en 2002. Evidemment on les connait depuis pas mal de temps. Le Groenland fond depuis pas mal de décennies. On connait bien , en particulier l'évolution de la surface de fonte qui progresse régulièrement.

groenlmeltareazf6.jpg

Merci pour cette image Météor. Certaines personnes se moquent de ceux qui s'inquiètent de cette régression. En plus à l'évidence Charles connaissait déjà cette étude. J'ai du mal à le comprendre. Le but était de tenter de rabaisser Sirius ? Pas très joli tout ça.
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Merci pour cette image Météor. Certaines personnes se moquent de ceux qui s'inquiètent de cette régression. En plus à l'évidence Charles connaissait déjà cette étude. J'ai du mal à le comprendre. Le but était de tenter de rabaisser Sirius ? Pas très joli tout ça.

Non, je ne la connaissais pas directement. Je l'avais vu citée par Rignot (je crois) dans un papier récent, mais je n'avais pas été la consulter et je ne connaissais pas son contenu exact, notamment le bilan de masse.

Sinon, je vois que tout suit son cours normal : on repasse de la lecture des publications à la contemplation des photos satellites (sans mention de sources ni de rien qui contribue à l'interprétation de l'image). Ces mêmes satellites altimétriques, plus anciens que GRACE, ont permis à des certains auteurs de conclure à un gain du bilan de masse entre 1990 et 2003 (Zwally 2005). Mais peu importe, enfonçons-nous joyeusement dans le n'importe quoi comme le Groenland s'enfonce dans la mer...

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Non, je ne la connaissais pas directement. Je l'avais vu citée par Rignot (je crois) dans un papier récent, mais je n'avais pas été la consulter et je ne connaissais pas son contenu exact, notamment le bilan de masse.

Et quel est ce bilan de masse ?
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Il s'agit d'un modèle météorologique, ce qui n'est pas étonnant vu que faire un bilan de masse glaciaire avant les données satelitaires et sur le Groenland ne doit pas être quelque chose de très évident (sauf dans l'esprit de certains, apparemment).

Ce qui est appelé "modèle météorologique" correspond aux réanalyses sur 40 ans des données météorologiques, conduites par le Centre Européen de Prévision Météorologique (ECMWF).

En lisant l'abstract, je note bien sûr :

Our best estimate of overall mass balance declined from 22 (< plus-or-minus sign >51) km3 yr/sup -1/ in 1961-1990 to -36 (< plus-or-minus sign >59) km3 yr/sup -1/ in 1998-2003, which is not statistically significant.

Une autre sélection de leur résumé aurait pu être :

Additional dynamical factors that cause an acceleration of ice flow near the margins, and possible enhanced iceberg calving, may have led to a more negative mass balance in the past few years than suggested here. default_flowers.gif

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Pour être un peu plus explicite sur le dernier point, voilà le texte correspondant dans l'article d'Hanna et al. (page 14):

The final two columns in Table 5 show declining SMB and increasingly negative mass balance for 1993–1998 and 1998–2003, although mass balance is not significantly negative even for the later period. However, the ‘‘real’’ mass balance is probably substantially more negative because we do not take into account dynamical factors forcing the ice flow over the decadal timescale, and these are likely to be significant, especially near the ice sheet margins [e.g., Krabill et al., 2004; Thomas et al., 2003; Zwally et al., 2002]. Also, our best estimates of -14 ± 55 km3 yr-1 and -36 ± 59 km3 yr-1 mass balance for 1993–1998 and 1998–2003 are much less than the -59 km3 yr-1 and -80 km3 yr-1 mass losses derived from airborne laser surveys for the same respective periods [Krabill et al., 2004], the latter including dynamical effects. This suggests that ice dynamical effects (enhanced ice sheet flow) may have been the main factor driving the surface lowering widely observed around the GrIS margins during this period. Alternatively, it is possible that our figure is a substantial underestimate of mass lost from the ice sheet during this period because we do not account for possibly enhanced iceberg calving and/or bottom melting during the most recent years (since about 1990) but merely use the current best available estimates for these parameters reported by Church et al. [2001].

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Merci pour cette image Météor. Certaines personnes se moquent de ceux qui s'inquiètent de cette régression. En plus à l'évidence Charles connaissait déjà cette étude. J'ai du mal à le comprendre. Le but était de tenter de rabaisser Sirius ? Pas très joli tout ça.

Merci de prendre ma défense mais je ne me sens pas en mauvaise position

Si charles .muller fait semblant de ne pas savoir qu'on peut faire un bilan de masse sans utiliser les satellites, ça le regarde et je m'en fiche. Je n'ai pas l'intention de rentrer dans cette gueguerre.

C'est idiiot d'ailleurs puisque je ne parlais pas le moins du monde d'accélération, je disais simplement que la calotte fondait depuis assez longtemps ..sans plus.

Enfin, une réanalyse est qq chose de très différent d'une prévision, c'est l'tilisation d'un modèle pour intégrer des observations disparates et reconstituer des champs cohérents.

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Merci jice pour cette référence - Données complémentaires :

Rapid and synchronous ice-dynamic changes in East Greenland Adrian Luckman1, Tavi Murray1, Remko de Lange1,2 & Edward Hanna3 1Department of Geography, School of the Environment and Society, Swansea University, SA2 8PP, UK. 2School of Geography, University of Leeds, Leeds, LS2 9JT, UK. 3Department of Geography, University of Sheffield, S10 2TN, UK.

Abstract Two major outlet glaciers in East Greenland have suddenly begun to accelerate and retreat. The speeds of Kangerdlugssuaq and Helheim remained steady during the 1990s despite progressive and substantial thinning, but have abruptly increased within the last two years, more than doubling ice flux to the ocean. Had it been an isolated example, the comparable 1998 speed-up of Jakobshavn Isbræ in West Greenland might have been explained simply by its chance retreat past a pinning point. Now that two further Greenland outlets have exhibited similar behavior, a common process seems likely. A remarkable correspondence in the inter-annual patterns of speed and ice-front variation between Kangerdlugssuaq and Helheim implies a significant sensitivity to regional environmental factors. The period of continued warming and thinning appears to have primed these glaciers for a step-change in dynamics not included in current models. We should expect further Greenland outlet glaciers to follow suit.

Article complet accessible ici :

http:/:www.geography.swan.ac.uk/glaciology/adrian/luckman_GRL_feb06.pdf

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J'aimerais donc que les personnes décrivant le Groenland comme un gros glaçon en train de fondre à une vitesse accélérée à cause du réchauffement anthropique expliquent pourquoi le bilan de masse glaciaire ne donne au mieux aucune tendance significative sur 45 ans. Soit ce modèle est très mal fichu et incapable de se rendre à l'évidence ; soit il y a quelque chose de pourri au royaume de l'alarmisme groenlandais. Soit enfin, hypothèse la plus probable, on considère que quatre années de mesures GRACE suffisent amplement à statuer sur les tendances passées, présentes et à venir.

cela dépend à quoi on s'intéresse.

Si l'on considère le Groenland comme un des témoins de l'évolution climatique, s'intéresser uniquement au bilan de masse est très incomplet à mon sens.

Je n'avais pas compris, à tort puisque c'était exprimé en toutes lettres, que tu t'intéressais au bilan de masse et uniquement à lui.

J'avais été troublé à dire vrai par ceci:

Or, il semblait suggérer que l'on connaît le comportement glaciaire du Groenland depuis assez longtemps.

Dans "comportement glaciaire" il n'y a pas que le bilan de masse.

Ce dernier peut d'ailleurs cacher une réalité est c'était le sens de la "belle image" présentée.

Belle image qui montrait l'évolution de la zone de fonte.

Mais, pour en revenir au bilan de masse, si ça fond sur les marges et s'il neige au centre (ce qui se produit d'ailleurs), cela cache le phénomène de fonte.

il s'agit donc d'un indice intéressant mais pas suffisant pour mesurer l'intégralité du comportement glaciaire.

Il serait souhaitable de le décomposer régionalement pour qu'il soit d'avantage représentatif d'un comportement.

Quant à l'évolution récente qui verrait un bilan plus négatif s'affirmer, elle est à relier à l'accélération du réchauffement subi par le Groenland ces dernières années ( accélération ne s'expliquant pas complètement à mon sens) et à un phénomène amplificateur mécanique non prévu.

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Ce qui est appelé "modèle météorologique" correspond aux réanalyses sur 40 ans des données météorologiques, conduites par le Centre Européen de Prévision Météorologique (ECMWF).

Si j'ai bien compris, c'est bien de modèle qu'il s'agit. On le construit avec un maillage de 5x5 km2 puis que on le cale aux mesures de température et aux forages glaciers (c'est quand meme la moindre des choses!). Pour avoir essayé une fois de chercher des températures de stations au Groeland, je peux témoigner que le nombre de stations météo est très faible et situées surtout près des cotes et que pas mal de mesures sont manquantes dans une meme année. Quant au forage glacier pour le bilan hydrologique, c'est des mesures ponctuelles donc surement assez rares et difficilement représentatives : n'oublions pas qu'il y a 30 ans, on se souciait comme d'une guigne du changement climatique et donc encore plus des mesures. Les stations sont plantées au Groeland surtout parce qu'elles sont à cotés des bases espion américaines pour surveiller l'URSS (je pense en particulier au Camp Century). De toute façon, quand on parle d'un bilan net de -36 +- 56 km3/an, où l'incertitude est presque le double de la mesure, c'est statistiquement non significatif. D'ailleurs, je me demande si les courants océaniques qui ont certainement une influence sur les température cotières sont pris en compte dans les modèles.

Au fait, ce serait intéressant de vérifier (puisqu'on a les modèles donc on peut simuler pour n'importe quelle période) si ça coincide avec les variations de la NOA sur les 50 dernières années: Snowman, Williams et Torrent seraient certainement curieux de le voir default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Mais, pour en revenir au bilan de masse, si ça fond sur les marges et s'il neige au centre (ce qui se produit d'ailleurs), cela cache le phénomène de fonte. il s'agit donc d'un indice intéressant mais pas suffisant pour mesurer l'intégralité du comportement glaciaire.

Tout à fait et d'ailleurs l'intensification des précipitations neigeuses au centre se comprend parfaitement dans un environnement qui se réchauffe. Une animation de l'ESA à propos de cette accumulation de neige qui masque le phénomène de fonte dans un bilan total de masse :

ERS altimeter survey shows growth of Greenland Ice Sheet interior

http://www.esa.int/esaEO/SEMILF638FE_planet_1.html

NB - Graphique tout en bas de la page : Spatially averaged changes in winter Greenland Ice Sheet elevation and winter North Atlantic Oscillation (NAO) index, lagged one month 1992-2003.

On parle de la NOA... mais comme l'a déjà indiqué miniTAX, c'est réservé aux pros (!) du forum default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que la NOA (les pauvres!), voici une explication très sympa de l'IFREMER :

http://www.ifremer.fr/lpo/thuck/nao/nao2.html

(voir aussi : http://www.met.rdg.ac.uk/cag/NAO/ et http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...oscillation.htm )

nao1823-2003_cru.png

Jusqu'à environ 1900, l'indice de la NAO a changé presque chaque année; mais depuis le début du 20ème siècle, il s'avère que l'indice de la NAO a été principalement positif, ce qui cause des hivers humides et chauds en Europe du nord. Nous ne savons pas si ce changement est simplement dû aux variations naturelles du climat ou bien si l'influence des humains, à travers le réchauffement planétaire, a changé le fonctionnement naturel de ce phénomène climatique. (atmospheric chemistry department of the Max Planck Institute )

http://www.atmosphere.mpg.de/enid/1__Oc_an...ntique_3hb.html

wanner_3.gif

IFREMER : L'indice de l'oscillation nord-atlantique est calculé chaque année à partir de la différence de pression entre Lisbonne (Portugal) et Reykjavik (Islande), en prenant l'anomalie de pression (écart à la moyenne), moyennée de janvier à mars et normalisée (c'est-à-dire divisée par l'écart-type de la pression calculé sur une longue période).

Quand l'indice est positif, cela signifie qu'au cours de l'hiver, la pression est plus élevée que la moyenne à Lisbonne, et plus faible que la moyenne en Islande. Par conséquent, l'anticyclone des Açores (H) est plus fort que la normale, alors que la dépression d'Islande (L) est plus creuse. Dans ces conditions, les vents d'ouest à sud-ouest entre les deux systèmes sont relativement forts : tempêtes et coups de vent sont plus fréquents et plus violents sur l'Europe septentrionale, affectant également la moitié nord de la France. En contrepartie, ces régions bénéficient d'une grande douceur apportée par les masses d'air océaniques, mais aussi de précipitations accrues. Quant à la moitié sud de la France, elle est à l'image du monde méditerranéen : temps sec et doux. Sur le nord du Canada et le Groenland, les hivers sont plutôt froids et secs, alors qu'à l'est des États-Unis, ils sont plutôt doux et humides.

Un indice négatif signifie que la pression associée à l'anticyclone des Açores (H) est plus faible que sa valeur normale d'hiver, alors que la dépression d'Islande (L) est à peine plus creuse. Par conséquent, les vents d'ouest ne sont pas très forts et les tempêtes sont rares.

De plus, les perturbations circulent plus au sud et s'engouffrent en Méditerranée, apportant la pluie sur ses rivages (indiqué par WET sur la carte). Quant au nord de l'Europe (dont la moitié nord de la France), il passe sous l'influence de l'anticyclone de Sibérie : l'hiver est sec mais froid. À la limite entre les dépressions circulant en Méditerranée et l'air froid sur le nord de l'Europe, les précipitations peuvent se présenter sous forme de neige même en plaines (les prévisionnistes désignent ce type de situation sous l'appellation de "retour d'est"). Le Groenland voit des hivers plutôt doux, alors que la côte est des États-Unis subit plus d'épisodes froids et de chutes de neige.

Et c'est bien ce qu'on observe sur le graphique donné par l'ESA :

http://esamultimedia.esa.int/images/EarthO..._PDF_fig3_H.gif

- Quand l'indice NAO est négatif ( hivers doux au Groenland), il y a relativement plus de neige à s'accumuler.

- C'est l'inverse avec un indice NAO positif (hivers sont plutôt froids et secs au Groenland), il y a relativement moins de neige à s'accumuler.

L'oscillation nord-atlantique est une part importante des études sur le changement du climat. Ces dernières années ont montré une forte tendance à des phases positives persistantes de la NAO, et nous ne savons vraiment pas pourquoi. Il se peut que cela soit dû simplement à la variabilité naturelle du climat, mais aussi que la NAO (et d'autres variations naturelles du climat) soit sensible au réchauffement global.

http://www.atmosphere.mpg.de/enid/1__Oc_an...ntique_3hb.html

NB - Référence : Recent Ice-Sheet Growth in the Interior of Greenland

Ola M. Johannessen 1*, Kirill Khvorostovsky 2, Martin W. Miles 3, Leonid P. Bobylev 2

Submitted on May 26, 2005

Accepted on October 11, 2005

http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/1115356v1

Résumé : A continuous data set of Greenland Ice Sheet altimeter height from ERS-1 and ERS-2 satellites, 1992 to 2003, has been analyzed. An increase of 6.4 ± 0.2 centimeters per year is found in the vast interior areas above 1500 meters, in contrast to previous reports of high-elevation balance. Below 1500 meters, the elevation-change rate is -2.0 ± 0.9 cm/year, in qualitative agreement with reported thinning in the ice-sheet margins. The spatially averaged increase is 5.4 ± 0.2 cm/year, or ~60 cm over 11 years, or ~54 cm when corrected for isostatic uplift. Winter elevation changes are shown to be linked to the North Atlantic Oscillation.

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Merci de ces différentes précisions.

Donc, à part (probablement) la période très récente marquée par une phase de fonte accélérée aux marges selon GRACE et le modèle Hanna 2005 (mais pas Zwally 2005 sur 1990-2003 et voir Johanessen 2005 pour les gains au centre), on ne peut pas dire grand chose du comportement du Groenland sur les trente dernières années, sur le thème initial de ce post, à savoir sa contribution à la hausse du niveau des mers.

On ne peut pas non plus dire grand chose de l'Antarctique sur ce même thème, vu que là aussi les études se succèdent avec des conclusions contradictoires sur l'ensemble du continent, une petite majorité trouvant quand même un gain du bilan de masse.

Donc, sur les trois dernières décennies 1976-2005, on ne peut pas dire grand chose sur 90% des glaces terrestres du globe et leur contribution à la hausse du niveau des mers, sinon que les chercheurs ont des mesures encore contradictoires et que certains croient discerner un début de tendance plus prononcée depuis quelques années.

C'est bizarre, parce que cette conclusion n'est pas celle que l'on entend habituellement.

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