Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

On lorgne sur le pétrole arctique


TreizeVents
 Partager

Messages recommandés

L'Arctique, une alternative pour les ressources pétrolières

Le continent arctique, avec ses énormes réserves naturelles, se profile comme une solution possible aux difficultés d'approvisonnement en énergie de la planète, ont estimé vendredi des experts au Forum de Davos.

Cependant d'importantes incertitudes persistent quant à l'impact sur l'environnement et à l'épineuse question des droits de propriété: huit pays réclament leur part du gâteau et beaucoup d'autres tentent d'entrer dans la course.

«Cela ne remplacera jamais le Moyen-Orient comme région alimentant le monde en pétrole», a estimé Helge Lund, Pdg du groupe pétrolier norvégien Statoil, tout en reconnaissant que l'Arctique a le potentiel pour être un bon complément à l'offre.

L'Arctique pourrait représenter environ un quart des ressources en gaz et en pétrole non encore découvertes, l'équivalent de 375 milliards de barils en équivalent pétrole, a-t-il ajouté.

Pour les analystes, cette région est très attractive en raison de sa relative proximité de l'Europe et des États-Unis, ce qui réduit les coûts de transport et offre une bonne assurance sur la sécurité des approvisionnements par rapport au Moyen-Orient.

De plus, le réchauffement climatique provoque une fonte des glaces et permet d'ouvrir la voie au trafic maritime et l'accès aux ressources naturelles.

George Newton, président de la commission américaine de recherches arctiques, a indiqué que la température en surface devrait monter de 5,5 degrés en un siècle, et cela sans compter l'impact pour le réchauffement climatique de l'explosion des économies indienne et chinoise.

Selon lui, il n'est pas impossible de penser que d'ici à une décennie le transport maritime marchand ou de passagers puisse emprunter la route au nord de la Norvège bloquée par les glaces.

La Chine montre aussi un intérêt manifeste pour la prospection arctique et a récemment acquis un navire brise-glace, selon cet expert.

De son côté, l'Union européenne cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques, a indiqué le commissaire européen à l'Énergie Andris Piebalgs sachant qu'à l'heure actuelle un quart de son gaz naturel est acheminé de la Russie et 15 % sont fournis par la Norvège.

«Nous considérons la Russie comme un fournisseur fiable pour l'avenir mais cela ne veut pas dire que l'Union européenne ne doit pas rechercher des solutions de rechange», a-t-il expliqué.

Le Pdg de Statoil a jugé que si les ressources de la mer de Barent pouvaient être exploitées, un nouveau gazoduc pourrait ensuite être rattaché au réseau de gazoducs existant en Europe.

L'impact sur l'environnement pourrait être limité par les nouvelles technologies de forage qui ne devraient pas toucher les réserves halieutiques ni la flore marine.

«Bien souvent les gens sous-estiment le pouvoir de la technologie de réduire les risques pour l'environnement», a dit M. Lund en plaidant en faveur d'un système de gestion unique de toutes les ressources naturelles dans l'Arctique.

Ceci soulève l'épineuse question de savoir quels pays ont un droit de propriété ou d'exploitation du continent arctique.

Huit pays, le Canada, le Danemark (avec le Groenland), la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Suède, la Russie et les États-Unis ont des intérêts en Arctique.

Selon la réglementation internationale maritime, tout pays a droit à 200 milles nautiques pour ses eaux territoriales et peut réclamer une extension sur la calotte polaire, ce qui est nécessaire pour explorer les ressources sous-marines.

«Je ne crois pas que l'Arctique puisse être à l'origine d'une quelconque tension géopolitique», a estimé M. Piebalgs.

Y m'font gerber !

Cyberpresse

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et oui.

Tout cela conforte mon opinion que nous irons au bout de tout le carbone fossile exploitable.

Si nous ne trouvons pas de contre-mesures efficaces, nous subirons donc le réchauffement climatique auquel certains (voir article cité) voient des avantages économiques énormes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Ce genre de truc me dégoute... C'est comme profiter d'une personne malade et faible pour lui soutirer sa richesse, désolé mais c'est exactement la même chose. Alors on laissera le réchauffement se faire face à la pression de ces "monstres dégénérés" causant la disparition de tout l'écosystème arctique, puis il y aura les premières marées noires ect...

Vous savez, j'espère vraiment que la nature saura se défendre et tant pis si c'est sous la forme de grandes catastrophe, il "nous" faudra une très grosse leçon pour enfin peut être commencer à réfléchir et ben je l'espère cette grosse leçon default_wub.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vous savez, j'espère vraiment que la nature saura se défendre et tant pis si c'est sous la forme de grandes catastrophe, il "nous" faudra une très grosse leçon pour enfin peut être commencer à réfléchir et ben je l'espère cette grosse leçon default_laugh.png

J'espère aussi que la nature se défendra.Ne serait-ce que parce que le réchauffement, en provoquant le dégel du permafrost (quelque 10% de la surface jusqu'à présent gelée en permanence a commencé à dégeler l'été dernier, parfois sur plusieurs mètres de profondeur), entraine en de nombreux endroits l'instabilité estivale des sols et leur incapacité à supporter routes, oléoducs, tours de forage, réservoirs, batiments, etc.

Ce sera bien difficile d'implanter et de maintenir tout cela sur les bourbiers qui se forment...

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est ce que je souhaite aussi et que les conditions hivernales rendent la vie impossible aux équipes et aux materiels qui seront sur place, à la fois le degel du permafrost en été et en hiver la diminution de l'ozone qui entrainera un refroidissement stratospherique dopant le vortex polaire et provoquant des blizzards intenses qui detruiront les plateformes de forage en provoquant des tempêtes colossales.

Ces gens là me dégoutent autant que vous, ce ne sont que des voyous et des rapaces, je ne peux que souhaiter la multiplication des blizzards au nord et des Katrina au sud à condition bien sur qu'on evacue les populations auparavant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'espère aussi que la nature se défendra.

Ne serait-ce que parce que le réchauffement, en provoquant le dégel du permafrost (quelque 10% de la surface jusqu'à présent gelée en permanence a commencé à dégeler l'été dernier, parfois sur plusieurs mètres de profondeur), entraine en de nombreux endroits l'instabilité estivale des sols et leur incapacité à supporter routes, oléoducs, tours de forage, réservoirs, batiments, etc.

Ce sera bien difficile d'implanter et de maintenir tout cela sur les bourbiers qui se forment...

Alain

Je ne crois pas que cela va arrêter l'exploitation de l'Arctique, hélas.L'exploitation des gisements off-shore peut très bien se passer de pipe et de gazoducs circulant sur le permafrost.

Et puis même ce ne sont que des problèmes technologiques relativement faciles à résoudre.

Il suffit d'en tenir compte à l'origine de la construction, ce qui n'a pas été le cas pour les implantations précédentes.

Espérer que "la nature va se défendre" est , sans vouloir être blessant pour quiconque, une attitude un peu naïve et peu réaliste et quelque peu "autruche".

Au contraire, la quasi absence de banquise d'été va faciliter les transports maritimes et l'implantation d'off-shore en Arctique.

Quant au développement de tempêtes et de blizzards intenses, c'est loin d'être une certitude et même si cela se produisait cela rendrait l'exploitation plus chère mais pas impossible.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La nature ne fera payer à personne, c'est l'Homme qui est en train de serrer la corde autour de son coup.

Enfin c'est juste une idée.

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il va bien falloir que cette société actuelle qui n'est faite que de vent saute un pas dans l'évolution.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas que cela va arrêter l'exploitation de l'Arctique, hélas.

L'exploitation des gisements off-shore peut très bien se passer de pipe et de gazoducs circulant sur le permafrost.

Et puis même ce ne sont que des problèmes technologiques relativement faciles à résoudre.

Il suffit d'en tenir compte à l'origine de la construction, ce qui n'a pas été le cas pour les implantations précédentes.

Espérer que "la nature va se défendre" est , sans vouloir être blessant pour quiconque, une attitude un peu naïve et peu réaliste et quelque peu "autruche".

Au contraire, la quasi absence de banquise d'été va faciliter les transports maritimes et l'implantation d'off-shore en Arctique.

Quant au développement de tempêtes et de blizzards intenses, c'est loin d'être une certitude et même si cela se produisait cela rendrait l'exploitation plus chère mais pas impossible.

L'extension EN PROFONDEUR du dégel du permafrost peut atteindre plusieurs mètres par an . En effet, les calories des étangs d'eau de fonte, chauffés par le soleil d'été, s'infiltrent très facilement dans le sous-sol, ainsi qu'on a pu le constater l'été dernier. C'est même un phénoméne qui a surpris absolument tout le monde par son ampleur (y compris moi : je voyais bien une extension considérable des zones de dégel et leur approfondissement, mais pas à ce point). D'où la transformation d'immenses surfaces de terrains en marécages instables et profonds. Ce qui entraîne le spectaculaire phénoméne de ce qu'on a baptisé les "forêts ivres". Il faudra donc prévoir des fondations gigantesques, ou des batiments flottant litterallement sur la surface de la boue. Techniquement, c'est sans aucun doute possible, mais tout de même très compliqué et très coûteux. Surtout que les sols dégelés deviennent instables et que des glissements de terrains considérables sont probables, même avec de très faibles déclivités.

Quant aux oléoducs, ils constitueront un véritable casse-tête. En Alaska, les ingénieurs envisagent de les doter de stations de réfrigération réparties sur toute leur longueur pour maintenir le sol gelé !

J'espére que les coûts et les difficultés seront telles que les pétroliers devront renoncer à poursuivre leur saccage...

Il leur restera - espérons le - à investir dans les voitures électriques ou à air comprimé et dans des technologies non polluantes comme... les tours aérogénératrices (entre parenthèses, un prototype d'évaluation de 60 m de haut va bientot être construit aux Antilles sur un forage géothermique dont il utilisera les calories).

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ne vous inquiétez pas, ils ne parlent pas de la meme planète. Le document, commence en parlant du continent arctique. Au dernières nouvelles le continent arctique n'existe pas, il n'y a donc rien a faire la bas. Désolé, j'ai rien trouvé de plus con à dire sur un article aussi con...

On peut aussi dans ce cas se demander, pendant combien de temps, l'antarctique va rester "zone intouchable", si tenté qu'il y ait techniquement des moyens d'aller tout saccager dans ce petit coin de planète.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Une chose est passée sous silence, l'etat réel des reserves de pétrole, je ne sais pas si cela peut s'appliquer à d'autres champs que ceux du Koweit mais il y a sans doute pas mal de bidonnage des chiffres à ce sujet, une étude montre que le Koweit a bien moins de reserves qu'il ne le pretend.

http://www.futurepundit.com/archives/003232.html

Bien entendu le Koweit dement, sinon ses quotas seront revus à la baisse ...

Combien d'autres pays producteurs sont dans ce cas?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'espére que les coûts et les difficultés seront telles que les pétroliers devront renoncer à poursuivre leur saccage...

Il leur restera - espérons le - à investir dans les voitures électriques ou à air comprimé et dans des technologies non polluantes comme... les tours aérogénératrices (entre parenthèses, un prototype d'évaluation de 60 m de haut va bientot être construit aux Antilles sur un forage géothermique dont il utilisera les calories).

Alain

Il s'agit bien d'un prototype de tes tours aérogénératrices, Alain ? Je crois que nous devons être nombreux à en souhaiter la pleine réussite !

On comprend mal en fait cet acharnement à vouloir à tout prix extraire le pétrole, comme s'il s'agissait vraiment d'arracher à la terre la dernière goutte de son "sang".

Et tout cela bien entendu au mépris et au détriment des fonds qu'il faudrait investir massivement pour la recherche dans de nouvelles sources d'énergie, non polluantes.

A coire vraiment que c'est la "pulsion de rapacité" qui domine, laquelle ne trouve sans doute pas suffisamment à se satisfaire avec les énergies "non rapaces".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Torrent, c'est effectivement fort probable que nombre de pays mentent sur leurs réserves. Une preuve (ou du moins un élément) va dans ce sens: l'OPEP voulait diminuer ses extractions de pétrole malgré la hauteur du cours du pétrole! Cette idée est tombée à l'eau avec la nouvelle hausse des cours constatées depuis quelques semaines, notamment à cause des tensions avec l'Iran.

Alain, j'espère vraiment que ce prototype s'avèrera efficace! Quand sera-t-il construit? Qui est derrière le projet? Je t'ai souvent charié sur certains points default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais je t'ai aussi souvent dit que je trouvais ton invention fort intéressante, alors bonne chance à toi!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il s'agit bien d'un prototype de tes tours aérogénératrices, Alain ? Je crois que nous devons être nombreux à en souhaiter la pleine réussite !

On comprend mal en fait cet acharnement à vouloir à tout prix extraire le pétrole, comme s'il s'agissait vraiment d'arracher à la terre la dernière goutte de son "sang".

Et tout cela bien entendu au mépris et au détriment des fonds qu'il faudrait investir massivement pour la recherche dans de nouvelles sources d'énergie, non polluantes.

A coire vraiment que c'est la "pulsion de rapacité" qui domine, laquelle ne trouve sans doute pas suffisamment à se satisfaire avec les énergies "non rapaces".

On ne le comprend que trop bien au contraire, c'est que sans cette energie leur système économique s'effondre, et ils veulent à tout prix repousser l'echeance qui est ineluctable et qui sera par la force des choses celle de la décroissance le système economique actuel qui repose qu'on le veuille ou non sur un postulat de croissance infinie dans un monde aux ressources finies.

Le fameux "Croissez et multipliez vous!" de la Bible et repris par le système économique actuel n'est plus adapté au monde actuel dont nous avons atteint la frontières indépassable.

Et qu'on ne vienne pas me parler de Mars ou de planètes extra solaires...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le fameux "Croissez et multipliez vous!" de la Bible et repris par le système économique actuel n'est plus adapté au monde actuel dont nous avons atteint la frontières indépassable.

Ouais, mais la Bible n'a jamais dit :"Faites croître et multiplier à l'infini votre capital" default_wacko.png !

Voici pourquoi je parlais de la pulsion de rapacité plutôt que de la pulsion...copulative default_blink.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il s'agit bien d'un prototype de tes tours aérogénératrices, Alain ? Je crois que nous devons être nombreux à en souhaiter la pleine réussite !

Alain, j'espère vraiment que ce prototype s'avèrera efficace! Quand sera-t-il construit? Qui est derrière le projet? (Korben 83)

C'est la société S... (je préfére rester discret tant qu'eux mêmes n'ont pas publié de communiqué) qui construira ce démonstrateur sur ses fonds propres dès cette année.

Cette société est loin d'être négligeable, car elle occupe dans les DOM-TOM une place comparable à celle qui est tenue par EDF en métropole.

Nous avons été mis en contact par un tiers et j'ai longuement pu discuter avec le fondateur de la société en question. Ils travaillent eux-même depuis quelques années sur le principe des tours creuses génératrices de tornade artificielle, ayant hérité de la documentation de l'ingénieur Nazare, pionnier en la matière.

Leurs travaux convergent avec les miens et ceux de Paul Alary mais n'avaient pas fait l'objet de dépot de brevet au moment où j'avais déposé les miens (qui les ont certainement surpris, car ils ignoraient que quelqu'un travaillait en France sur ces principes). Surpris, mais également très intéressés : j'ai eu moi-même la surprise d'apprendre que le PDG de Sumatel connaissait parfaitement notre projet.

Ils ont quant à eux déjà testé un modéle réduit de 6 m de haut qui leur a permis de valider le principe ("Je peux vous confirmer que ce n'est pas seulement de la théorie, ça marche parfaîtement" m'a dit mon interlocuteur). Le rendement de la conversion du différentiel thermique en énergie cinétique variant apparemment comme le cube de la hauteur de la tour, ils vont donc construire aux Antilles un modèle plus grand, utilisant les calories d'un forage géothermique leur appartenant, ce qui permettra de se passer des serres, des bassins de stockage des calories et des volets de controle périphérique. D'où un modèle d'essai certes simplifié et économique, mais qui permettra de valider ou non les calculs (les leurs convergent avec les miens et nous restons en contact). Le modéle réduit de 6 mètres n'avait qu'une puissance de quelques watts, celui de 60 mètres devrait tourner autour du mégawatt et les tours de série de 300 m devraient approcher, voire dépasser le gigawatt.

Pour l'instant, il ne s'agit que d'un démonstrateur technologique, non équipé de turbines et non relié au réseau. Il permettra de vérifier certains calculs et d'optimiser la géométrie interne de la tour.

Pour la suite, une tour opérationelle passera probablement par la combinaison de leurs travaux et de ceux qui sont décrit dans les deux brevets déposés par Alary et moi et qui correspondent à un ensemble plus perfectionné et complet que la tour d'essai.

C'est - peut-être - le début d'une aventure industrielle qui permettra d'assurer un jour le relai du thermique puis du nucléaire et qui contribuerait à la protection de l'environnement tout en assurant les conditions d'un développement véritablement durable. Je croise les doigts...

Alain

PS: Je suis absent de Bordeaux mardi et mercredi chaque semaine (des cours à l'antenne universitaire d'Agen) et ne peux donc pas participer au forum ces jours là...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...