Chutes de neige record en Aveyron

[florent76]

Aveyron - En attendant la fonte

RODEZ. SI L'ENSEMBLE DES AXES ROUTIERS SEMBLE ÊTRE DÉGAGÉ SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL, LE STATIONNEMENT DES VÉHICULES AINSI QUE LA CIRCULATION DES PIÉTONS SUR LES TROTTOIRS RESTENT DÉLICATS. MAIS LES EMPLOYÉS MUNICIPAUX TRAVAILLENT.

Si, comme l'ont expliqué ce lundi le maire de Rodez Marc Censi et son premier adjoint Michel Astoul, « il n'est pas aussi simple que cela d'évacuer toute la neige qui est tombée sur la commune ce week-end », force est de reconnaître qu'en ce deuxième jour de semaine, la ville est largement débarrassée de l'épaisse couche blanche qui l'encombrait.

« Dès le départ, nous avions donné la priorité aux routes afin que la circulation soit rétablie le plus rapidement possible. L'objectif a été atteint dès dimanche matin pour les axes dits structurants », a rappelé Marc Censi avant-hier (cf. notre édition d'hier). Et, lundi, les automobiles pouvaient également reprendre possession du goudron des rues de moindre importance.

«TOUT NE PEUT PAS DISPARAÎTRE D'UN COUP»

Cependant, mardi, il restait un problème de taille à régler : le dégagement des trottoirs et celui des aires de stationnement payantes. « Tous les agents dont les services ont été mobilisés ce week-end (NDLR : il s'agit de la voirie, des espaces verts et de la propreté) continuent à travailler afin de déblayer la neige. Autrement dit, la pousser sur les côtés. Mais la quantité est trop importante pour que tout disparaisse d'un coup. Donc, pour l'heure, ils dégagent les parkings qui peuvent l'être et attendent surtout que le climat s'améliore afin que la neige fonde », explique-t-on, ce mardi après-midi, à l'Hôtel de ville du chef-lieu.

La problématique est identique pour les trottoirs. « Il faut que les gens comprennent que nous ne pouvons pas rendre libres tous les pas-de-porte. À chacun, donc, de créer un passage devant chez lui tout en faisant en sorte de ne pas créer des tas qui gêneraient les autres », ajoutent les services municipaux.

Un conseil tout bête en apparence mais qu'il n'est peut-être pas inutile de rappeler au vu de la neige entassée devant certaines automobiles stationnées alors que les places voisines, elles, étaient parfaitement dégagées...

Et il faut souligner que, pour les piétons, la situation s'améliore régulièrement. Ainsi, hier après-midi, il ne subsistait que très peu de neige sur les pavés du centre ville.

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2 000 appels à la gendarmerie 265 sorties chez les pompiers

Ce week-end de neige aura engendré une intense activité dans les différents services de secours du département. « Nous avons eu peu de sorties. En revanche, le nombre d'appels reçus, notamment pour connaître l'état des routes, a été très important », indique-t-on, ce mardi soir, au commissariat de police de Rodez.

Même son de cloche au groupement de la gendarmerie départementale de l'Aveyron où le centre opérationnel (COG) a reçu, entre 4 heures, samedi, et minuit, dimanche, deux mille appels, dont 50 % demandaient des informations sur la circulation. « De trois opérateurs, nous avons été obligés de passer à sept pour pouvoir répondre à toutes les sollicitations et envoyer des patrouilles sur quatre-vingt-neuf interventions », indique l'adjudant-chef Crochet, qui dirige ce service.

Quant au service départemental d'incendie et de secours (SDIS), le standard a littéralement « explosé », au point que le bilan téléphonique était impossible à dresser. Mais il est certain que les dix hommes mobilisés, dont certains pendant cinquante heures parce qu'ils n'ont pu partir chez eux ni être remplacés par des collègues coincés, n'ont pas chômé.

En revanche, à Bel-Air, le nombre d'interventions réalisées par les quatre cent cinquante sapeurs-pompiers présents sur le terrain a pu être établi de façon très précise : pas moins de deux cent soixante-cinq sorties entre les premiers flocons, samedi, et 3 heures, dans la nuit de dimanche à lundi.

Les soixante-dix engins et quatre cent cinquante hommes de service dans tous les centres de secours du département ont ainsi dû pratiquer des opérations très diverses : des secours à personnes, bien sûr, mais aussi, des reconnaissances de bâtiments agricoles et commerciaux présentant des risques d'effondrement, des transports d'infirmières devant se rendre au chevet de patients, des luttes contre des infiltrations de la neige fondue dans les maisons et des remplacements d'ambulances privées. Bref, un dur week-end.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200602011097

Florent.

[pochetteblanche]

Géniales toutes ces infos et photos d'un évènement qui restera dans les annales!

[florent76]

Sud-Aveyron : la préfète face à la poignante réalité

NEIGE. HIER, CHANTAL JOURDAN, ÉLUS ET RESPONSABLES CONSULAIRES ONT RENCONTRÉ DES VICTIMES DE LA TEMPÊTE.

Si dans quatre mois je n'ai pas de bergerie, je suis mort ! ». Avec des mots simples et directs emplis d'émotion contagieuse, Michel Sainct, exploitant agricole à Rebourguil, a raconté sa détresse à la préfète de l'Aveyron Chantal Jourdan et aux élus locaux, présidents des chambres consulaires et directeurs de services qui l'accompagnaient : le choc de découvrir 80 de ses brebis sous les décombres de la bergerie, de dégager 30 autres blessées dont certaines qu'il a immédiatement euthanasiées, les larmes aux yeux, « parce qu'elles souffraient trop. Peu de gens savent les efforts, le temps passé auprès des brebis. J'ai pu louer une bergerie à 15 km mais je n'ai plus de fourrage et les bêtes stressées ne donnent plus de lait. J'ai perdu mon revenu et je ne sais même pas si je pourrais repartir. Je ne demande rien d'autre qu'une reconstruction rapide de ma bergerie. J'ai 52 ans mais je pense à mon fils Daniel qui veut s'installer et vivre ici ». Un témoignage poignant, un véritable crève-cœur, à l'instar de plusieurs autres recueillis par la délégation venue prendre la mesure des dégâts consécutifs à la tempête de neige de ce week-end.

À Saint-Affrique, Bruno Aufrère, rédacteur en chef de notre confrère hebdomadaire « Le Progrès Saint-Affricain » a expliqué ses difficultés liées à la destruction des rotatives et du stock de papiers par la chute de la toiture, ainsi que ses craintes sur un écart entre le montant l'indemnisation des machines par son assurance et le coût d'acquisition de nouvelles. Au lycée agricole de La Cazottes, le proviseur Thierry Bizeul, Thierry Cartera, proviseur adjoint et Jean-Paul Guitard, chef d'exploitation, ont montré les bergeries effondrées sur 350 bêtes dont une trentaine a trouvé la mort. « Notre objectif est d'avoir de nouveaux bâtiments pour la rentrée 2006-2007. La région a indiqué qu'elle prendrait en charge la différence du coût après indemnisation par les assurances ». À La SEFEE, Christian Viguier a indiqué la reprise de l'activité, après un jour de chômage technique pour les 106 salariés : le cabinet d'étude a donné son feu vert après examen et solidification de la structure.

À Vabres l'Abbaye, après un passage chez le garagiste M. Laussel dont la maison est en partie détruite, la délégation a constaté l'étendue des dégâts à la jardinerie Fizes, créée en 1978 par Robert Fizes, rejoint depuis par six membres de sa famille : 7 500m2 à 8 000 m2 de serres de production effondrées « mais la jardinerie est bien ouverte », précise Robert Fizes. À Belmont-sur-Rance, le menuisier Albert Bousquet a expliqué sa détresse de ne plus pouvoir travailler à l'atelier « mais la pose sur les chantiers sera assurée ». Il n'aura pas recours au chômage technique pour son employé.

COMMISSION DE SUIVI

À Rebourguil, cinq exploitations ont été touchées par la tempête, dont deux très sévèrement, chez M. Sainct et M. Mouls. « Nous sommes venus vous aider », ont assuré Chantal Jourdan et les présidents des chambres consulaires. Aussi, une commission permanente de suivi des dossiers, qui seront examinés au cas par cas, a été mise en place dans chacune des chambres. À la CCI de Millau, les référents sont Bernard Dincuff et Jérôme Rouve (ce dernier rend hommage à la réactivité comme de l'écoute de la préfecture et des services de l'état, et souhaite que cette mobilisation ne faiblira pas durant les mois à venir « qui seront les plus durs »). À la Chambre de Métiers, Daniel Druilhet a chargé Michel Capus de cette mission de suivi.

B.-H. Saint-Paul

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Pas de «catastrophe naturelle»

Hier, en dépit des demandes émises par plusieurs élus Aveyronnais et les attentes exprimées par des personnes et entreprises touchées par les intempéries, Chantal Jourdan a rappelé que le régime de catastrophe naturelle ne pouvait pas jouer pour les précipitations neigeuses de ce week-end et leurs conséquences. « La loi prévoit expressément (art L. 125-1 du code des assurances) que le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles ne peut pas être mis en œuvre à l'égard des risques assurables, pris en compte dans le cadre des contrats de garantie de dommages (multirisque habitation et assurances professionnelles). Les divers effets dommageables des précipitations de toute nature (pluie, grêle ou neige), ainsi que du vent et de la foudre, sur les bâtiments et les biens qu'ils contiennent, constituent des risques assurables et sont garantis par les polices en cours de validité », indique la préfecture.

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Géant Millau rouvert dès aujourd'hui ?

Pascal Sergent, directeur du supermarché Géant de Millau, espère bien pouvoir rouvrir les portes de son magasin, dès aujourd'hui : « Nous avons suivi les conseils du cabinet d'expert pour consolider la structure. Il doit passer pour tout vérifier. Si cela convient, j'irai immédiatement en mairie ». Géant est fermé depuis lundi, en raison d'infiltration dans la structure fragilisée par les intempéries.

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Assurances : 210 dossiers recensés

À ce jour, les assurances Groupama et Axa ont recensé 210 dossiers de dommages sur des bâtiments : 150 pour Groupama et 60 pour Axa. « D'autres assurances sont concernées. Je pense que le chiffre de 300 dossiers sera dépassé. En tout état de cause, il faudra compter sur plusieurs dizaines de millions d'euros de dégâts. La question sera de gérer les priorités », explique Jean-Pierre Roualdès de Groupama.

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Solidarité

Hier, le maître-mot fut sans doute le terme de « Solidarité ». Jacques Bernat, Jean Laurens, Jérôme Rouve, Daniel Druilhet, et bien sûr Chantal Jourdan, François Projetti, Benoît Assemat, Monique Alies, Jean-Luc Malet ou Alain Marc n'ont pas manqué de souligner les actes d'entraide ayant permis de parer au plus pressé et devant se poursuivre. Les agriculteurs ont aidé leurs collègues et permis un déneigement plus rapide des axes de circulation. Les artisans ont également donné un sérieux coup de main à leurs collègues, comme chez Albert Bousquet, menuisier lui-même au service d'autrui : sapeur-pompier, il a participé à plusieurs interventions, samedi, avant de constater, en rentrant, que son atelier s'était effondré.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200602012022

Florent.

[florent76]

Tarn : 1.000 foyers sans électricité et 22 personnes intoxiquées

Quatre jours après les inondations, les autorités appellent à la prudence dans les communes qui manquent toujours d'électricité. Les incidents sont pour la majorité dûs à l'utilisation de groupes électrogènes placés en milieu fermé.

Créé le 01 février 2006

Mis à jour le 01 février 2006 à 13h47

Environ un millier de foyers étaient toujours privés d'électricité mercredi dans le sud du Tarn, où 22 personnes ont été intoxiquées au monoxyde de carbonne depuis lundi après avoir utilisé des chauffages d'appoint en raison du froid. "Ces incidents sont pour la majorité consécutifs à l'utilisation de groupes électrogènes qui suppléent l'absence d'alimentation électrique et que l'on place en milieu fermé, soit dans les maisons, soit dans les caves, alors qu'ils doivent obligatoirement être placés en extérieur", a expliqué à l'AFP Marie-Thérèse Vaneste-Bergis, médecin-inspecteur auprès de la Ddass du Tarn.

Les vingt-deux personnes ont toutes été placées en observation dans les hôpitaux locaux et six d'entre elles ont d être hospitalisées à Toulouse pour être placées dans des caissons hyperbares afin de chasser des poumons le monoxyde de carbonne, a indiqué Mme Vaneste-Bergis, sans préciser combien demeuraient hospitalisées mercredi.

Selon EDF, les 1.000 clients, contre 4.000 la veille, toujours privés d'électricité, devaient être rétablis dans la soirée autour de Lacabarède, près de Mazamet, grâce à l'installation de nouveaux groupes électrogènes. 70 ont déjà été installés et 100 autres sont attendus dans cette région sinistrée. "C'est une situation provisoire, plusieurs semaines seront nécessaires pour remettre le réseau en état, certaines parties devant être refaites à neuf", a indiqué à l'AFP EDF-Gaz de France distribution Garonne et Tarn, ajoutant que l'étendue des dégâts n'était pas encore totalement connue.

Un hélicoptère devait procéder à l'inventaire du réseau dans les endroits inaccessibles, mais il n'a pu décoller depuis lundi en raison du brouillard. Dans ce département, 93% des abonnés sinistrés ont été rétablis dans les trois jours, a précisé EDF, qui a déployé plus de 300 agents sur le terrain, appuyés par 100 employés de la DDE et 160 militaires pour dégager les routes, notamment la RN112, toujours fermée près de l'Hérault. Dans l'Aude, la situation était redevenue "normale" grâce aux groupes électrogènes, selon la préfecture. Quelques personnes étaient toujours privées de courant à la limite du Tarn en raison de difficultés d'accès. Les pompiers poursuivaient le nettoyage des rues et le ravitaillement de certaines maisons isolées.

Source : http://np.www.lci.fr/news/france/0,,328189...0lEIDUy,00.html

Florent.

[Atmosphère]

Je trouve très regretable qu'à la télévision, on en a pas parler autant , car avant hier, je parlais à une personne qui regarde souvent la télé, et quand je lui ai dit qu'il était tombé un bon mètre de neige à Rodez, elle n'était même pas au courant.

D'ailleur moi aussi j'ai regardé la télé, on parlait des routiers qui ralaient sur la route car il y'avait selon eux trois flocons qui tombaient du ciel, c'est se moquer du monde quand même! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est qu'après qu'ils ont commencés à en parler, avec les dégâts que celà à occasionner sur les habitations, vraiment lamentable le service public en France..... on se fout royalement du monde quand même depuis trop longtemps!

Par contre, quand c'est à Paris, ou dans l'île de France, on en fait toute une histoire pour 5 à 10 malheureux centimètres sur les trottoirs. Mais quand ça se passe dans le fin fond de l'Aveyron, dans des endroits isolés en France comme à Montcuq, alors là pas un mot, elle à bonne réputation la France d'en bas....! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Faut arrêter un peu à certains de se prendre pour les nombrils du monde. A chaque fois c'est pareil, je fait le même constat depuis de nombreuses années, quand il tombe des cordes sur Paris avec un orage dilluvien, ça fait la une des journaux par la suite. Par contre, quand il y'a un beau front de rafale, voir une tornade dans le Gers par exemple, on en parle même pas 1 minute et on passe à un autre sujet.....

[math92]

Je trouve très regretable qu'à la télévision, on en a pas parler autant , car avant hier, je parlais à une personne qui regarde souvent la télé, et quand je lui ai dit qu'il était tombé un bon mètre de neige à Rodez, elle n'était même pas au courant.

D'ailleur moi aussi j'ai regardé la télé, on parlait des routiers qui ralaient sur la route car il y'avait selon eux trois flocons qui tombaient du ciel, c'est se moquer du monde quand même! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est qu'après qu'ils ont commencés à en parler, avec les dégâts que celà à occasionner sur les habitations, vraiment lamentable le service public en France..... on se fout royalement du monde quand même depuis trop longtemps!

Par contre, quand c'est à Paris, ou dans l'île de France, on en fait toute une histoire pour 5 à 10 malheureux centimètres sur les trottoirs. Mais quand ça se passe dans le fin fond de l'Aveyron, dans des endroits isolés en France comme à Montcuq, alors là pas un mot, elle à bonne réputation la France d'en bas....! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Faut arrêter un peu à certains de se prendre pour les nombrils du monde. A chaque fois c'est pareil, je fait le même constat depuis de nombreuses années, quand il tombe des cordes sur Paris avec un orage dilluvien, ça fait la une des journaux par la suite. Par contre, quand il y'a un beau front de rafale, voir une tornade dans le Gers par exemple, on en parle même pas 1 minute et on passe à un autre sujet.....

atmosphere c'est a moitier normal malheureusement.

Tous les service politique sont ou? a paris

Toutes les chaines Tv sont ou? a paris

la plupart des grand medias sont a paris

donc il ne parleront pas de l'aveyron (malheureusement) sauf si devillepin avait une barraque la bas et que sa famille y etait coincé

c'est vrai que les journalistes devraient refaire un peu plus de terrains (et pas selement les guerres! il n'y a pas que ca dans la vie ).

a+

[florent76]

AVEYRON - Dégâts : qui va payer ?

INTEMPÉRIES. L'HEURE EST AU BILAN APRÈS LA TEMPÊTE DE NEIGE QUI A SÉVI EN AVEYRON, SAMEDI. LES EXPERTS, MANDATÉS PAR LES ASSURANCES, SONT SUR LE TERRAIN. SAINT-AFFRIQUE ET CORNUS RÉUNISSENT DEMAIN EN URGENCE LEUR CONSEIL MUNICIPAL.

Les gouttières qui ont cédé sous le poids de la neige et se sont dégrafées sont légion. « Nous avons au moins de vingt à trente demandes d'interventions de la part de particuliers », témoigne Charles Bourlard, artisan à Flavin. De petits dégâts qui nécessitent trois à quatre jours de travail : « Il faut monter un échafaudage, découvrir le bas du toit, remettre la zinguerie, recouvrir. Ce ne sont pas des interventions que l'on peut faire en cinq minutes », note le couvreur qui est, en revanche, peu sollicité, pour des problèmes de toitures, « à part quelques vieux toits où les ardoises ont glissé… ». L'entreprise qu'il dirige travaille beaucoup dans le sud Aveyron et là, c'est surtout pour la dépose d'amiante non friable qu'on lui demande d'intervenir. « Pour des bergeries ou des bâtiments industriels qui se sont effondrés. Il faut les mettre en sécurité, enlever les plaques, les palettiser, les filmer… La loi impose tout un tas de précautions avec l'amiante, il y a une réglementation très stricte avec l'obligation de s'équiper d'une combinaison, de gants, de lunettes, d'un masque, le tout bien scotché ».

« Avant 1997, l'amiante n'était pas interdit. On trouvait donc de l'onduline partout sur les toits. Il va y en avoir là dans 98 % des cas. Son enlèvement va générer des coûts importants avec des conditions d'intervention difficiles et particulières pour les entreprises. Il va falloir équiper le salarié, faire appel à des engins de levage, louer de grosses nacelles. On est là sur des pans entiers qui sont tombés. Les assureurs risquent de se faire tirer l'oreille pour rembourser », pressent Robert Hyronde, directeur de la FBTP12, Fédération du bâtiment et des travaux publics.

Procéder soi-même au déblaiement n'est pas interdit, « mais à la condition de justifier que l'on a amené ces plaques en fibre-ciment dans des décharges habilitées à les recevoir. On ne peut pas les mettre n'importe où », précise Charles Bourlard, qui lui-même va jusqu'en Charente ou dans la Vienne pour les éliminer.

LES VÉRANDAS ONT BIEN RÉSISTÉ

Pour l'instant, « c'est le calme plat » chez Robert Mercadet, qui dirige Midi-Pyrénées levages à Villefranche-de-Rouergue et qui s'attend toutefois « au rush dans les jours à venir » quand ses donneurs d'ordre, les charpentiers en métal, feront appel à ses services. « Le temps de réunir les experts, d'avoir l'accord des assureurs qui vont demander plusieurs devis, tout cela va demander un certain temps », estime Philippe Massol, charpentier de La Primaube, qui constate que « les ossatures en métal ont mieux résisté que celles, traditionnelles, en bois ».

Tout comme les vérandas qui ont bien tenu le coup. C'est une question de portée et de section du profilé », explique Claude Boudes, des établissements Angles à Millau. « Quelques dégâts sur les toitures, chéneaux, gouttières mais pas sur les vérandas », confirme-t-on chez VIAS alu à Laissac. Pas de problème à l'EURL Lacombe de Rodez non plus.

Gladys Kichkoff

Les communes de saint-Affrique et de Cornus ont décidé de réunir en urgence leur conseil municipal respectif, dès demain 3 janvier. Celui de Cornus est prévu à 11 heures, celui de Saint-Affrique à 20 h 30. Dans les deux cas, il s'agit d'adopter une délibération visant à demander officiellement le classement de la commune en zone de catastrophe naturelle suite aux intempéries.

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Place aux experts

C'est l'heure des bilans après la tempête. Groupama avait reçu, mardi soir, deux cents déclarations de sinistres, et encore vingt-cinq nouveaux dossiers hier matin. « Sur ces deux cents, la moitié concerne l'effondrement partiel ou total de bâtiments avec vingt-cinq cas où les dégâts sont très importants puisque c'est tout l'outil de production qui a été détruit », recensent les services de l'assurance qui ont, dès lundi matin, mandaté des experts pour répondre aux demandes les plus urgentes. Agriculteurs ou particuliers, la procédure est la même. C'est une déclaration dans les cinq jours à sa compagnie d'assurance. « Les dommages aux toitures dus au poids de la neige sont, généralement - mais c'est à vérifier auprès de son assureur - couverts par la plupart des contrats multirisques habitation. Cela vaut également pour les agriculteurs », commente la Fédération française des sociétés d'assurance. Il n'y aura pas, en revanche, « de régime d'indemnisation des catastrophes naturelles qui ne peut pas être mis en œuvre au regard des risques assurables ainsi que le prévoit expressément la loi », précisait, dès lundi, la préfecture. « Les éleveurs ont du mal à comprendre. Beaucoup ne seraient pas couverts puisque si l'assurance incendie est obligatoire, celle des catastrophes de ce type ne l'est pas », confie Jean-Pierre Belloc, directeur de l'établissement d'élevage de la chambre d'agriculture. « Si l'état de catastrophe naturelle était reconnu, cela réglerait le problème puisque les assurances prendraient ces dégâts en compte, comme on le voit par exemple quand il y a des inondations. Certains éleveurs ont une assurance perte d'exploitation, ils se posent moins de questions », poursuit le responsable qui précise que des expertises vont avoir lieu dès la fin de la semaine pour tenter d'estimer et de chiffrer les pertes indirectes, relogement des brebis, des brebis dont, bien souvent, le rendement de lait a baissé. Les organisations agricoles sont bien mobilisées autour de la chambre d'agriculture. « Groupama accélère les interventions d'experts, la MSA s'interroge sur l'aide qu'elle peut apporter ».

G. K.

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« Les entreprises sont débordées »

Chez Joël Vaysse, maraîcher ruthénois installé chemin de l'Auterne, c'est un spectacle de désolation. Il a perdu 75 % de ses serres, écrasées sous le poids de la neige, soit au total 2 200 m2 de serres aplaties. Et « quand bien même l'état de catastrophe naturelle serait reconnu, je sais que je ne serai pas indemnisé, à moins d'aides du département ou de la région. Les serres, trop fragiles, sont exclues des contrats d'assurance », explique ce maraîcher qui désespère de pouvoir redémarrer son activité. « Pour l'instant, je suis en attente de devis mais les entreprises sont débordées ». Toute sa production de plants qu'il devait récolter dans trois semaines a été écrasée. Seules primevères et pensées ont pu être sauvées. « C'est une catastrophe, d'autant plus que c'est un métier saisonnier », témoigne le maraîcher qui, pourtant, a été vigilant, samedi, en commençant à déneiger dès 5 h 30. « Mais avec 10 cm de neige par heure, c'était mission impossible. Tout ce que je souhaite, c'est pouvoir me relever au plus vite, même avec du matériel provisoire et en travaillant avec les méthodes d'autrefois », confie Joël Vaysse, que l'émotion étreint devant son outil de travail entièrement détruit.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200602021114

Florent.

[lyon69]

[Les communes de saint-Affrique et de Cornus ont décidé de réunir en urgence leur conseil municipal respectif, dès demain 3 janvier.

oh pu***! quel sens de l'anticipation. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

bon bien sur tout le monde a compris que c'est le 3 fevrier.

[Cyrilleb]

Le 31 janvier, TF1 a diffusé des reportages sur l'Aveyron

Journal de 13h:

http://s.tf1.fr/manreo/video/news/lesjt/17...rge/tf1_ie.htm#

Journal de 20h:

http://s.tf1.fr/manreo/video/news/lesjt/17...rge/tf1_ie.htm#

Ils parlent des bergeries qui se sont écroulées. Celui de 20h montre aussi quelques images de St Affrique...mais aucune info sur Rodez.

[gotman42]

Je trouve très regretable qu'à la télévision, on en a pas parler autant , car avant hier, je parlais à une personne qui regarde souvent la télé, et quand je lui ai dit qu'il était tombé un bon mètre de neige à Rodez, elle n'était même pas au courant.

D'ailleur moi aussi j'ai regardé la télé, on parlait des routiers qui ralaient sur la route car il y'avait selon eux trois flocons qui tombaient du ciel, c'est se moquer du monde quand même! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est qu'après qu'ils ont commencés à en parler, avec les dégâts que celà à occasionner sur les habitations, vraiment lamentable le service public en France..... on se fout royalement du monde quand même depuis trop longtemps!

Par contre, quand c'est à Paris, ou dans l'île de France, on en fait toute une histoire pour 5 à 10 malheureux centimètres sur les trottoirs. Mais quand ça se passe dans le fin fond de l'Aveyron, dans des endroits isolés en France comme à Montcuq, alors là pas un mot, elle à bonne réputation la France d'en bas....!

Faut arrêter un peu à certains de se prendre pour les nombrils du monde. A chaque fois c'est pareil, je fait le même constat depuis de nombreuses années, quand il tombe des cordes sur Paris avec un orage dilluvien, ça fait la une des journaux par la suite. Par contre, quand il y'a un beau front de rafale, voir une tornade dans le Gers par exemple, on en parle même pas 1 minute et on passe à un autre sujet.....

Remarque valable pour les prévisons météo nationales sur TF1 ou France 2 : "demain il va pleuvoir, il ne vaudra mieux pas mettre son nez dehors". Et si l'on regarde en détail il pleut à PARIS et il fait beau sur les 3/4 de la France : Paris c'est la France, la France c'est Paris (c'est vous qui voyez mais on en reviens toujours à la meme conclusion).

Sinon tout cela pour dire que en ce qui concerne l'Aveyron peu d'informations, sans le forum je n'en seras rien...

[Musimon]

Quelques infos comme je vois que le topic vit toujours :

-1000 brebis mortes, de nombreuses bêtes ont eu de bons réflexes quand les bergeries se sont effondrées et des sauvetage ont peu avoir lieu. Les animaux ont payé un lourd tribus en particulier dans certaines pisciculture.

-il n'y aura pas de classement en "catastrophe naturelle", le remboursement via les assurances se feront normalement.

-les chutes de neige importante datent de janvier 1876 (1mètre) , mars 1935(60 cm) et février 1971 (50cm), il faut rajouter maintenant 2006.

-des éboulements et petits glissement de terrain ont eu lieu bloquant certaines route.

-A noter que saint-affrique à bénéficier d'une convention entre la commune et les agriculteurs qui devaient aider la municipalité avec leurs engins en cas de grosses intempéries. cette convention a très bien fonctionné et je dirais presque heureusement.

et la neige est toujours présente ..

[Nyko]

Photos de Rodez sous un mètre de neige à cette adresse: http://www.velo12.com/index.php?action=gal...m&id_album=5758 ou à celle-ci: PHOTOS RODEZ ou encore http://louloutes.blogspot.com/2006/01/vive...-quand-mme.html

[néoulous]

Sinon, il reste quelle hauteur de neige à l'endroit où les 115 cms avaient été mesurés ?

Tout n'est pas completement fondu quand même ? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Nyko]

Sinon, il reste quelle hauteur de neige à l'endroit où les 115 cms avaient été mesurés ?

Tout n'est pas completement fondu quand même ? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Dans l'ouest aveyronnais, vers 450M, l'enneigement est continu et il reste entre 5 et 15 cm de neige suivant les endroits

[Nyko]

Article paru le 03/02/2006 (vu 163 fois)

AVEYRON - INTEMPÉRIES. L'ANCIENNE RN 140 A-T-ELLE ÉTÉ MOINS DÉNEIGÉE PAR LES SERVICES DE L'ÉQUIPEMENT, COMME CERTAINS L'AFFIRMENT ? MAUVAIS PROCÈS, RÉPOND LA DDE POUR LAQUELLE LE REDOUX N'A PAS COLLABORÉ AVEC LES CHASSE-NEIGE DANS LE BASSIN.

La RD 840 discriminée ?

La RD 840, route stratégique qui, en provenance du Lot, traverse le bassin de Decazeville et file jusqu'à Rodez, a-t-elle été moins bien traitée par les services de l'équipement lors de l'incroyable épisode neigeux du week-end dernier ?

Si l'on en croit certains témoignages, aucune opération de déneigement n'aurait été entreprise sur la portion Firmi-Decazeville-Viviez ! Faux et archi faux, s'insurge Bernard Manens, responsable de la cellule de crise de la DDE, aux manettes samedi et dimanche.

FAUTE DE REDOUX

Ce dernier informe que quatre chasse-neige sont intervenus sur cet axe, de Rodez à Bouillac. Mais ces engins n'ont pas bénéficié du redoux comme ailleurs, complète Bernard Manens. De fait, les températures étaient plus basses dans le Bassin que sur le plateau de Rodez le week-end dernier; ce qui expliquerait les résultats moindres du travail effectué par les équipes de la direction départementale de l'Équipement. Pas de redoux ni de pluie comme dans d'autres secteurs ont donc contrarié les efforts entrepris. En outre, complète notre interlocuteur selon lequel la RD 840 a donc bénéficié des mêmes moyens et des mêmes efforts que les autres axes majeurs que sont RN 88 et A 75, le travail de la DDE a été considérablement alourdi par le comportement de nombreux chauffeurs de poids-lourd. Ces derniers, assure-t-il, ont voulu passer à toute force, samedi. Trop n'ont pu passer et ont été contraints et forcés d'abandonner le camion en bordure de route. Un des chauffeurs n'est revenu chercher son bahut que dimanche après-midi, bahut garé n'importe comment dans les parages du «virage du préfet».

Élu du Bassin et vice-président du conseil général, Christian Tieulié témoigne que la RD 840 a été traitée par les services de l'Équipement. La route était «totalement dégagée lundi et j'étais à Rodez aux premières heures de la matinée». Le maire de Decazeville, Pierre Gadéa, confirme que la RD 840 a vu passer les chasse-neige mais il estime que les résultats ontété assez mitigés sur la portion entre Firmi et Bouillac. «La DDE, faute de moyens suffisants, n'a pas été à la hauteur d'un événement au caractère exceptionnel mais, poursuit le premier magistrat en balayant devant sa porte, on a reproché à la mairie de Decazeville de ne pas avoir déneigé les parkings et abords de l'hôpital alors que nos équipes sont intervenues à six reprises».

Christian Tieulié ajoute que l'ancienne RN 140, passée dans le giron du département, transfert qui avait été salué par de vivespolémiques, a en revanche été négligée dans «la partie lotoise», c'est à dire entre Bouillac et Figeac, via Capdenac. Une mise en cause qui fait sourire Claude Delhon, le maire de la cité cheminote. «Si un jour, on arrivait enfin à gérer intelligemment le territoire», soupire l'élu qui a le dessein de rejoindre la communauté de communes de Figeac.

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Bétail : le bilan quasi définitif

Les chiffres macabres relatifs à la perte d'ovins et de bovins ont peu évolué, hier, explique Benoît Assemat, le directeur des services vétérinaires de l'Aveyron.

Jeudi matin, les statistiques faisaient été de 41 bâtiments d'élevage touchés (31 communes), de 20 bovins tués sur un total de 5 sites, de 1 402 brebis et agneaux morts sur 27 sites, de 7 800 lapins passés de vie à trépas sur un total de 8 sites. Enfin, une pisciculture, celle située sur la boralde de Flaujac entre Espalion et Saint-Côme a perdu près de 15 tonnes de truites. Ces données montrent l'impact du phénomène météorologique du week-end sur l'activité agricole.

Les chutes de neige ont, de manière plus générale, touché les entreprises de production. La productivité a été affectée par l'absence de nombreux salariés, empêchés de rejoindre leur lieu de travail, le transport de la production ayant par ailleurs subi des retards bien compréhensibles. Bonne nouvelle cependant, notre confrère, le périodique «Le Progrès Saint-Affricain», dont l'imprimerie a été durement touchés (préjudice, hors bâtiment : 1,5 M€) était dans les kiosques, hier.

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Prudence sur les routes

Prudence sur les routes.La DDE appelle les usagers de la route à la plus grande prudence. Les voies de circulation ne sont pas totalement déneigées et, ici ou là, on ne circule pas sur des voies pleines. Ce que confirme la SATAR, entreprise ruthénoise qui assure notamment les transports publics sur l'agglomération. «La situation requiert la plus grande vigilance des chauffeurs», synthétise le chargé de communication qui rappelle que les bus ont été rappelés au dépôt le samedi dès 7 h 30 et que le retour à la normale - normale très relative mais qui est assortie d'un respect des horaires - est intervenu mardi après-midi, avec une activité pleine.

Pas de football ce week-end. Le district de l'Aveyron a pris la sage décision d'annuler toutes les recontres prévues dans le district le week-end qui vient. Une décision sage et obligée car de nombreuses communes auraient pris un arrêté pour interdire les reccontres sur des terrains largement enneigés, potentiellement dangereux pour les joueurs dont les crampons auraient ruiné le gazon.

Aux artisans qui ont subi des dommages.La chambre de métiers et de l'artisanat invite «les artisans qui ont subi des dommages lors de la tempête de neige» à se faire connaître auprès des services de l'organisme consulaire. «À partir des dossiers individuelsprésentant les préjudices subis, le président de la chambre souhaite pouvoir mobiliser le fonds de calamités et des catastrophes naturelles que gère l'assemblée permanente des chambres de métiers (APCM). Les artisans peuvent se rapprocher de Michel Capus au 05 65 77 56 17.

Pas de rupture de chaînes. Les marchands de chaînes n'ont pas fait fortune, samedi. Feu vert à Onet, privé de salariés et de clients, a fermé tôt.Même chose chez Euromaster, qui a eu le temps de dépanner le commissariat de police de Rodez avec deux jeux. Le responsable de ce dernier magasin a observé un petit pic d'activités sur chaînes et pneus lundi.

Source: LA DEPECHE

[Nyko]

Article paru le 03/02/2006 (vu 275 fois)

TARN - INTEMPÉRIES. LE PRÉFET S'EST RENDU HIER DANS LA VALLÉE DU THORÉ POUR FÉLICITER LES SERVICES DE L'ETAT ET FAIRE UN NOUVEAU BILAN DES DÉGÂTS CAUSÉS PAR LA NEIGE.

«Par endroits, la forêt est dévastée»

Le préfet du Tarn s'est rendu hier en hélicoptère dans la vallée du Thoré, la zone la plus sinistrée. Cinq jours après les abondantes chutes de neige, il fait le point sur la situation.

DDM: Quelles images retenez-vous de ce que vous avez vu dans la vallée du Thoré?

F-X. Ceccaldi: La maire de Saint-Amans-Valtoret m'a accueilli au pied de l'hélicoptère ce matin et m'a dit: «Je veux vous remercier Monsieur le préfet». C'est évidemment tous les services de l'État que cette élue a voulu remercier de la DDE à EDF en passant par les pompiers.

Quelles ont été les priorités de vos services ?

J'en avais fixé quatre: rompre l'isolement des personnes les plus fragiles, rétablir la circulation sur la nationale et les départementales, rétablir le réseau électrique et téléphonique et surveiller et maintenir le réseau d'eau potable. J'ai rencontré les maires mardi matin et je leur ai dit qu'on allait mettre le paquet pour retrouver rapidement une situation normale.

Combien de personnes ont été mobilisées ?

Un millier de personnes au total. La DDE a été renforcée par la DDE de l'Hérault pour focaliser sur la RN 112 qui était dans un état indescriptible entre Saint-Amans et Labastide-Rouairoux. 400 agents d'EDF ont aussi fait un travail remarquable. Tout le monde a été héroïque ! Je n'oublie pas la centaine de pompiers, les bénévoles de la Croix-Rouge qui étaient là pour accueillir les naufragés de la route, le 8e Rpima venu en renfort ainsi que deux sections du génie parachutistes de Montauban. Finalement, deux choses m'ont impressionné: c'est la solidarité rurale et la montée en puissance de tous les services de secours, malgré les difficultés de déplacement.

Qu'en est-il des foyers privés d'électricité ?

Ce soir (ndlr: hier soir), quasiment tout le monde aura de l'électricité, même si ce sont des moyens de secours qui ont été mis en place. On vient d'avoir la bonne nouvelle: le poste de Lacabarède a été rétabli. Valéo vient aussi d'être réalimentée. Pour cette entreprise, cela devenait économiquement très compliqué.

Quelles sont les prochaines priorités ?

Maintenant, il faut consolider les réseaux électrique et téléphonique. Il y a plusieurs mois de travail pour évacuer, nettoyer et même transporter les branches d'arbres. J'ai vu les dégâts provoqués par la tempête de 99 en forêt de Fontainebleau: c'est encore plus impressionnant dans la vallée du Thoré. Il y a des centaines d'arbres cassés, déracinés, véritablement hachés menu. Un pompier m'a dit: «J'ai l'impression que c'est Verdun !» Par endroits, la forêt est dévastée.

Y aura-t-il des aides de l'Etat pour les communes sinistrées?

Nous allons faire une évaluation des dégâts la semaine prochaine pour alerter le gouvernement. Des crédits peuvent être débloqués pour les dégâts sur les équipements publics. Toutes les communes de la vallée sont concernées.

Recueilli par Eric Berger

Source: LA DEPECHE

[bepi]

Photos de Rodez sous un mètre de neige à cette adresse: http://www.velo12.com/index.php?action=gal...m&id_album=5758 ou à celle-ci: PHOTOS RODEZ ou encore http://louloutes.blogspot.com/2006/01/vive...-quand-mme.html

Merci pour tes photos qui paraissent irréelles. Que la petite étrave parait dérisoire!...

Sans ces témoignages , je n'y aurais pas cru.Rien sur Rodez sur les chaines natioinales

Et dire que Florent l'avait prévu au moins 2 jours à l'avance....

[NAFNAF12]

Encore de nouvelles photos de RODEZ le week-end dernier !

Merci à la famille VIEILLEDENT!

http://neige-rodez-12.over-blog.org

[mircl]

Bonsoir,

Merci de ces photos. Elles sont vraiment hallucinantes, les gens dans les rues semblent abasourdis voire "perdus".

A+

Clément.

[Nyko]

Un autre lien avec plein de photos ICI

[fred12]

voilà juste ^pour vous dire, qu'il reste environ 15 à 20cm de neige autour de Rodez, suivant les versant et les sols. Il faut savoir que là où habite nafnaf par exemple, il sagit d'un terrain calcaire, du causse, qui a la particularité de "boire" la neige. tous les anciens le diront. Moi je suis sur la zone du Ségale, plûtot argile, et là la neige reste plus longtemps. Pour ce qui n'ont pas cru à mes 1m15, et bien je les em.... car si ils avaient été là ils aurait eu peur comme moi. Et quand les toits commence à plier ya de quoi. Je suis agriculteur et j'ai eu de la chance, juste quelques tolles un peu voilé, pas plus. Mais des voisins et copains ont eu moins e chance.

Sinon je reviens d'une semaine au ski aux angles dans les PO, la neige est abondante mais il me semble qu'elle fondait très vite. 0 Font romeu à 20km il y en avait encore plus.

[jerome limagne]

Je trouve très regretable qu'à la télévision, on en a pas parler autant , car avant hier, je parlais à une personne qui regarde souvent la télé, et quand je lui ai dit qu'il était tombé un bon mètre de neige à Rodez, elle n'était même pas au courant.

D'ailleur moi aussi j'ai regardé la télé, on parlait des routiers qui ralaient sur la route car il y'avait selon eux trois flocons qui tombaient du ciel, c'est se moquer du monde quand même!

Ce n'est qu'après qu'ils ont commencés à en parler, avec les dégâts que celà à occasionner sur les habitations, vraiment lamentable le service public en France..... on se fout royalement du monde quand même depuis trop longtemps!

Par contre, quand c'est à Paris, ou dans l'île de France, on en fait toute une histoire pour 5 à 10 malheureux centimètres sur les trottoirs. Mais quand ça se passe dans le fin fond de l'Aveyron, dans des endroits isolés en France comme à Montcuq, alors là pas un mot, elle à bonne réputation la France d'en bas....!

Faut arrêter un peu à certains de se prendre pour les nombrils du monde. A chaque fois c'est pareil, je fait le même constat depuis de nombreuses années, quand il tombe des cordes sur Paris avec un orage dilluvien, ça fait la une des journaux par la suite. Par contre, quand il y'a un beau front de rafale, voir une tornade dans le Gers par exemple, on en parle même pas 1 minute et on passe à un autre sujet.....

Atmosphere, je pense que la plupart des foromeurs sont d'accord avec toi, moi aussi. Moi, ce que je fait pour ne plus raler aprés les médias et surtout aprés la tele , eh ben je ne regarde plus les infos a la télé, je me tiens au courant autrement. Je pense que beaucoup de gens devraient en faire autant .

[lifguard40]

Atmosphere, je pense que la plupart des foromeurs sont d'accord avec toi, moi aussi. Moi, ce que je fait pour ne plus raler aprés les médias et surtout aprés la tele , eh ben je ne regarde plus les infos a la télé, je me tiens au courant autrement. Je pense que beaucoup de gens devraient en faire autant .

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Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum mais cela fait longtemps que je regarde avec interêts

vos observations.

Je voudrais vous faire part moi aussi de mon profond mépris vi à vis des médias qui nous prennent pour des demeurés.

Je n'ai plus de stress depuis que la télévision est éteinte à la maison.

Je demeure informé par le canal internet mais avec modération.

Pascal de Toulouse

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[NAFNAF12]

voilà juste ^pour vous dire, qu'il reste environ 15 à 20cm de neige autour de Rodez, suivant les versant et les sols. Il faut savoir que là où habite nafnaf par exemple, il sagit d'un terrain calcaire, du causse, qui a la particularité de "boire" la neige. tous les anciens le diront. Moi je suis sur la zone du Ségale, plûtot argile, et là la neige reste plus longtemps. Pour ce qui n'ont pas cru à mes 1m15, et bien je les em.... car si ils avaient été là ils aurait eu peur comme moi. Et quand les toits commence à plier ya de quoi. Je suis agriculteur et j'ai eu de la chance, juste quelques tolles un peu voilé, pas plus. Mais des voisins et copains ont eu moins e chance.

Sinon je reviens d'une semaine au ski aux angles dans les PO, la neige est abondante mais il me semble qu'elle fondait très vite. 0 Font romeu à 20km il y en avait encore plus.

Salut Fred !

Je suis heureux pour toi que tu n'as pas eu de dégâts !

Tu sais moi j'ai mesuré à certains endroits de mon terrain jusqu'à 1m05, alors je peux confirmer que de ton coté les 1m15 on certainement été atteints !

T'en fais pas pour les sceptiques.... nous, cela restera longtemps de nos mémoires.... !

Pour preuve ce magnifique chendelier !

http://neige-rodez-12.over-blog.org/photo-...ige-16_jpg.html

[florent76]

AVEYRON - La RD 840 discriminée ?

INTEMPÉRIES. L'ANCIENNE RN 140 A-T-ELLE ÉTÉ MOINS DÉNEIGÉE PAR LES SERVICES DE L'ÉQUIPEMENT, COMME CERTAINS L'AFFIRMENT ? MAUVAIS PROCÈS, RÉPOND LA DDE POUR LAQUELLE LE REDOUX N'A PAS COLLABORÉ AVEC LES CHASSE-NEIGE DANS LE BASSIN.

La RD 840, route stratégique qui, en provenance du Lot, traverse le bassin de Decazeville et file jusqu'à Rodez, a-t-elle été moins bien traitée par les services de l'équipement lors de l'incroyable épisode neigeux du week-end dernier ?

Si l'on en croit certains témoignages, aucune opération de déneigement n'aurait été entreprise sur la portion Firmi-Decazeville-Viviez ! Faux et archi faux, s'insurge Bernard Manens, responsable de la cellule de crise de la DDE, aux manettes samedi et dimanche.

FAUTE DE REDOUX

Ce dernier informe que quatre chasse-neige sont intervenus sur cet axe, de Rodez à Bouillac. Mais ces engins n'ont pas bénéficié du redoux comme ailleurs, complète Bernard Manens. De fait, les températures étaient plus basses dans le Bassin que sur le plateau de Rodez le week-end dernier; ce qui expliquerait les résultats moindres du travail effectué par les équipes de la direction départementale de l'Équipement. Pas de redoux ni de pluie comme dans d'autres secteurs ont donc contrarié les efforts entrepris. En outre, complète notre interlocuteur selon lequel la RD 840 a donc bénéficié des mêmes moyens et des mêmes efforts que les autres axes majeurs que sont RN 88 et A 75, le travail de la DDE a été considérablement alourdi par le comportement de nombreux chauffeurs de poids-lourd. Ces derniers, assure-t-il, ont voulu passer à toute force, samedi. Trop n'ont pu passer et ont été contraints et forcés d'abandonner le camion en bordure de route. Un des chauffeurs n'est revenu chercher son bahut que dimanche après-midi, bahut garé n'importe comment dans les parages du «virage du préfet».

Élu du Bassin et vice-président du conseil général, Christian Tieulié témoigne que la RD 840 a été traitée par les services de l'Équipement. La route était «totalement dégagée lundi et j'étais à Rodez aux premières heures de la matinée». Le maire de Decazeville, Pierre Gadéa, confirme que la RD 840 a vu passer les chasse-neige mais il estime que les résultats ontété assez mitigés sur la portion entre Firmi et Bouillac. «La DDE, faute de moyens suffisants, n'a pas été à la hauteur d'un événement au caractère exceptionnel mais, poursuit le premier magistrat en balayant devant sa porte, on a reproché à la mairie de Decazeville de ne pas avoir déneigé les parkings et abords de l'hôpital alors que nos équipes sont intervenues à six reprises».

Christian Tieulié ajoute que l'ancienne RN 140, passée dans le giron du département, transfert qui avait été salué par de vivespolémiques, a en revanche été négligée dans «la partie lotoise», c'est à dire entre Bouillac et Figeac, via Capdenac. Une mise en cause qui fait sourire Claude Delhon, le maire de la cité cheminote. «Si un jour, on arrivait enfin à gérer intelligemment le territoire», soupire l'élu qui a le dessein de rejoindre la communauté de communes de Figeac.

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Bétail : le bilan quasi définitif

Les chiffres macabres relatifs à la perte d'ovins et de bovins ont peu évolué, hier, explique Benoît Assemat, le directeur des services vétérinaires de l'Aveyron.

Jeudi matin, les statistiques faisaient été de 41 bâtiments d'élevage touchés (31 communes), de 20 bovins tués sur un total de 5 sites, de 1 402 brebis et agneaux morts sur 27 sites, de 7 800 lapins passés de vie à trépas sur un total de 8 sites. Enfin, une pisciculture, celle située sur la boralde de Flaujac entre Espalion et Saint-Côme a perdu près de 15 tonnes de truites. Ces données montrent l'impact du phénomène météorologique du week-end sur l'activité agricole.

Les chutes de neige ont, de manière plus générale, touché les entreprises de production. La productivité a été affectée par l'absence de nombreux salariés, empêchés de rejoindre leur lieu de travail, le transport de la production ayant par ailleurs subi des retards bien compréhensibles. Bonne nouvelle cependant, notre confrère, le périodique «Le Progrès Saint-Affricain», dont l'imprimerie a été durement touchés (préjudice, hors bâtiment : 1,5 M€) était dans les kiosques, hier.

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Prudence sur les routes

Prudence sur les routes.La DDE appelle les usagers de la route à la plus grande prudence. Les voies de circulation ne sont pas totalement déneigées et, ici ou là, on ne circule pas sur des voies pleines. Ce que confirme la SATAR, entreprise ruthénoise qui assure notamment les transports publics sur l'agglomération. «La situation requiert la plus grande vigilance des chauffeurs», synthétise le chargé de communication qui rappelle que les bus ont été rappelés au dépôt le samedi dès 7 h 30 et que le retour à la normale - normale très relative mais qui est assortie d'un respect des horaires - est intervenu mardi après-midi, avec une activité pleine.

Pas de football ce week-end. Le district de l'Aveyron a pris la sage décision d'annuler toutes les recontres prévues dans le district le week-end qui vient. Une décision sage et obligée car de nombreuses communes auraient pris un arrêté pour interdire les reccontres sur des terrains largement enneigés, potentiellement dangereux pour les joueurs dont les crampons auraient ruiné le gazon.

Aux artisans qui ont subi des dommages. La chambre de métiers et de l'artisanat invite «les artisans qui ont subi des dommages lors de la tempête de neige» à se faire connaître auprès des services de l'organisme consulaire. «À partir des dossiers individuelsprésentant les préjudices subis, le président de la chambre souhaite pouvoir mobiliser le fonds de calamités et des catastrophes naturelles que gère l'assemblée permanente des chambres de métiers (APCM). Les artisans peuvent se rapprocher de Michel Capus au 05 65 77 56 17.

Pas de rupture de chaînes. Les marchands de chaînes n'ont pas fait fortune, samedi. Feu vert à Onet, privé de salariés et de clients, a fermé tôt.Même chose chez Euromaster, qui a eu le temps de dépanner le commissariat de police de Rodez avec deux jeux. Le responsable de ce dernier magasin a observé un petit pic d'activités sur chaînes et pneus lundi.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200602031091

Florent.