BIBICHE76 Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 J'ai trouvé cette article sur ce lien: http://meteo.lcd.lu/globalwarming/Lutgen/p...entifiques.html ( ) je vous le livre dans son ensemble Pierre Lutgen[lix] Docteur en sciences lutgenp@lu.coditel.net "Die drohende Klimakatastrophe und die ganze politische Klimahysterie ist ein gigantischer Betrug." Prof H.Markl, Präsident der Max Planck Gesellschaf.t Fin 1999 les scientifiques des centres météorologiques de 15 pays ont mis en garde contre la conclusion précipitée que les hommes seraient la cause des changements climatiques récents. En 2000, 100 climatologues ont signé la déclaration de Leipzig qui déclare que le traité de Kyoto ne se base sur aucune réalité scientifique. En 2001, 1800 scientifiques américains ont envoyé une pétition au gouvernement de leur pays demandant de ne pas signer la convention de Kyoto parce que les retombées négatives pour l’humanité seraient de loin supérieures aux effets éventuels sur le climat. Pour résumer cette introduction, donnons les résultats d’une étude Gallup faite en 1992. Sur 400 météorologistes et géophysiciens interrogés, 60% étaient d’accord pour dire que les températures moyennes avaient augmenté au cours de ce siècle, mais seulement 19% attribuaient cette augmentation à l’influence de l’homme. Il semble vrai cependant que la température a augmenté de 0,3 à 0,6°C depuis 150 ans. Mais le point de référence est toujours le milieu du 19ème siècle (voir fig.1), qui a connu un petit âge glaciaire, marqué par de terribles périodes de famine. Si on prend comme référence le milieu du 18ème siècle l’augmentation n’est que de 0,1° C et si on compare au Moyen-Âge (10-12ème siècle) nous devons parler d’un refroidissement. Il manque au moins un degré (voir fig.2) . A cette époque les Scandinaves faisaient pousser du blé au Groenland ! En d’autres mots, le ‘réchauffement’ de la planète n’a pas encore permis à la terre d’atteindre, en l’an 2000, la température qu’elle avait en l’an 1000. Et certains scientifiques émettent des doutes concernant la validité de certaines données. La plupart des stations météorologiques se trouvent de plus en plus encastrées dans des zones urbanisées où la température est influencée par les chauffages et l’industrie. A New-York la différence de température entre ville et campagne est de 3°C. A Buenos Aires[ii] la température a augmenté de 1,5°C en un siècle alors que dans la région avoisinante elle a légèrement baissé. Dans l’Antarctique, en Laponie[iii] et dans certaines régions [iv]africaines la température est également en baisse. Dans la petite île de Valentia au sud-ouest de l’Irlande et exposée aux vents de l’Atlantique on n’a vu aucune augmentation de température, ni à Marrakech, ni à Nouakchott. Ni au pôle Nord où pourtant les longueurs d’onde du rayonnement IR correspondant aux températures basses devraient être plus fortement absorbées par l’augmentation du CO2. Il est étonnant également que depuis 1979 les satellites mis en orbite n’ont pas enregistré d’augmentation de la température terrestre. Au contraire ils ont détecté des diminutions des températures (0,88°C dans l’Arctique) [v]. Ces données des satellites sont en parfait accord avec les températures mesurées par les ballons météorologiques[vi], (voir fig.3) par les mesures des anneaux de croissance des arbres ou les carottes de glaces polaires qui elles non plus ne montrent aucun réchauffement depuis 1950. Le phénomène est complexe : généralement les hivers deviennent plus chauds et les étés plus frais, la température augmente au ras du sol et diminue en altitude. G.R. Weber a publié[vii] des graphiques donnant la moyenne des températures estivales de 9 stations météorologiques réparties à travers l’Europe. Depuis 1946 les températures estivales ont chuté de 0,6°C. Ceci a conduit certains auteurs des années 70 à voir venir une nouvelle période glaciaire[viii]. Comment expliquer en effet que les glaciers en Alaska augmentent de taille (d’un million de km2 entre 1972 et 1980) ? La calotte glaciaire antarctique a également augmenté de 14 800 km2 depuis 1978[ix]. Ceci vient d’être confirmé par un article paru dans Nature et cité par WorldWatch dans son journal de mai 2002. Et le nombre de jours où les Grands Lacs américains sont couverts de glace est progressivement passé de 35 jours en 1965 à 45 jours en 1995. En 1999 les Alpes ont connu un enneigement exceptionnel que Greenpeace attribue à l’effet de serre. Mais en 1880 John Muir, fondateur de l’association verte Sierra Club, se plaignait déjà de la fonte des glaciers de la Sierra californienne, et cela longtemps avant l’augmentation de CO2 de ce siècle. Du temps des Romains il n’y avait pas de glaciers dans les Alpes. Hannibal n’avait pas de problème à passer les cols de Suisse. Aux Etats-Unis[x] les années de sécheresse n’ont pas augmenté. Des climatologues suisses viennent d’étudier tous les enregistrements détaillés faits dans leur pays sur les chutes de neige et l’ensoleillement estival. Ils ne peuvent détecter une évolution quelconque au cours de ce siècle. Et de conclure : “Es ist eine grosse Enttäuschung, wenn liebgewordene Schreckensvorstellungen an schnöden Fakten zerschellen”[xi]. Même les experts de l’International Panel on Climate Change (IPCC), pourtant généralement assez alarmistes, viennent de reconnaître que le nombre de typhons, hurricanes et autres tempêtes n’a pas augmenté au cours de ce siècle[xii] ». L’augmentation du niveau des océans est une autre fausse alarme. Il y a des endroits où le niveau des océans monte (côte Est des Etats-Unis), d’autres où il baisse (Stockholm) et d’autres où il reste constant ( Inde, Australie). Les satellites non plus ont pu détecter une montée des océans. Et si réellement la température augmentait, la couverture nuageuse augmenterait, les précipitations de neige aux pôles augmenteraient et les niveaux des océans baisseraient. Notre climat est essentiellement régulé par l’effet tampon des océans et des calottes glaciaires. L’effet de serre ne joue qu’un rôle secondaire. L’énergie thermique stockée dans les océans est de 2000 fois supérieure à celle stockée dans l’atmosphère [xiii] . Les variations de la circulation profonde des océans (le courant El Niño dans le Pacifique ou les courants dans l’Atlantique Nord[xiv]) ont un effet très marqué sur le climat. Ainsi, on a pu déterminer à l’aide d’une carotte de forage prélevée au large du Portugal et par l’analyse des coquilles de foraminifères, que très brutalement, il y a 12 500 ans, les températures en ce pays ont augmenté de 10° C en 70 ans seulement. Des eaux chaudes baignaient soudainement les côtes du Portugal suite à une perturbation des courants de l’Atlantique causée par des changements de salinité des eaux superficielles causés eux mêmes par des migrations d’icebergs. La France avait connu un petit âge glaciaire du règne de Louis XIV à celui de Napoléon III dû à des caprices de l’océan Atlantique. Certains scientifiques, dont le Laboratoire Français du Climat et de l’Environnement, prédisent un nouveau refroidissement de l’Europe[xv], qui serait relié à des perturbations dans la circulation des courants ‘thermohalins’[1] dans l’Atlantique Nord[xvi]. Les hivers 1993-94 et 1995-96 ont été particulièrement rudes en Amérique du Nord, avec des blizzards comme on n’en avait plus vu depuis 1888 et 1947. Les changements de climat dépendent également des variations de l’orbite de la Terre, des variations d’excentricité, de précession de l’orbite et de l’inclinaison de l’axe de la terre. Ces facteurs changent l’insolation dans l’un ou l’autre hémisphère au cours des saisons. C’est ainsi que le Sahara et le Sahel ont pu être plus humides il y a 9000 ans et que le 12° siècle a pu connaître un climat idéal pour nos régions. Les courbes paléoclimatiques montrent que le climat terrestre fluctue avec des composantes périodiques où dominent les valeurs 19 000, 23 000, 41 000 et 100 000 ans[xvii]. A cela se superposent des variations irrégulières dues à des phénomènes tels que ‘El Niño’[xviii] qui serait dû d’après des découvertes récentes à des éruption volcaniques massives sous le Pacifique[xix]. C’est la variation cyclique des tâches solaires (voir fig.4) et du vent solaire qui semble donner la meilleure corrélation avec le climat des deux derniers siècles[xx], avec un coefficient de corrélation de 0,85. En un siècle la clarté du soleil a augmenté de 0.3 %, comme l’ont montré des chercheurs allemands et danois[xxi]. On dispose de données sur les tâches solaires et leur variation cyclique qui est en moyenne de onze ans. Des cycles plus courts que 11 ans dénotent une activité accrue du soleil et entraînent une augmentation de la température terrestre. Ils se fait que les derniers 5 cycles du soleil étaient plus courts que 11 ans[xxii]. On a même pu confirmer la corrélation entre l’activité du soleil et le climat avec des données trouvées à la Cité Interdite de Pékin sur le début printanier de la floraison des plantes dans la vallée du Yangtse, remontant jusqu’au 17ème siècle. Les Chinois ont rempli depuis cette époque 120 000 volumes sur les inondations, sécheresses et autres faits climatiques de leur pays. Les inondations récentes du Yangtse ne sont pas les premières dues à El Niño[xxiii]. Au regard de ces fluctuations climatiques naturelles, quel peut être l’impact des activités humaines ? Il est clair que les effets locaux peuvent être importants : tout le monde sait qu’il fait plus chaud (jusqu’à 5°C) l’hiver, dans une grande ville que dans la campagne environnante, par suite du dégagement de chaleur produit par les chauffages, les transports et l’activité industrielle. Mais peut-il y avoir un effet significatif à l’échelle planétaire? La puissance solaire absorbée par le système climatique (atmosphère-océan-glaces-terres émergées-biosphère) est de l’ordre de 1016 watts. Il y a 45 000 orages par jour sur notre globe, générant d’immenses quantités d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre. Devant ces chiffres, la chaleur dégagée par l’activité humaine n’est qu’une goutte d’eau dans la mer[xxiv] . Le CO2 C’est vrai. On a mesuré que la concentration du CO2 dans l’air a augmenté de 0,029% à 0,035% en 100 ans. Mais les carottages dans les calottes glaciaires arctiques laissent les scientifiques perplexes. Ils indiquent de grandes variations de la concentration en CO2 dans l’atmosphère. Pendant le crétacé et pendant le jurassique la pression partielle du gaz carbonique dans l’atmosphère était de 4 à 16 fois plus élevée sans que la température soit plus élevée[xxv]. Mais essayons d’abord de faire le bilan du gaz carbonique sur notre terre. La plus grande partie du gaz carbonique se trouve dissoute dans les océans, qui en contiennent 52 fois plus que l’atmosphère. Les océans exercent un effet tampon considérable. Le CO2 atmosphérique s’y dissout, est en partie absorbé par le phytoplancton, mais la majeure partie précipite au fond sous forme de carbonate de calcium[xxvi]. Les roches sédimentaires contiennent 200 000 fois plus de CO2 que l’atmosphère.Les réserves souterraines de gaz carbonique sont énormes. En Australie, sous le volcan Gambier, il y a un lac souterrain de gaz carbonique. Aux Etats-Unis on le pompe sur des centaines de kilomètres à partir de nappes souterraines vers les champs de pétrole du Texas pour l’utiliser comme propulseur. La contribution humaine par le biais des combustibles fossiles est mineure. 4 % au grand maximum du CO2 atmosphérique sur base de calculs faits à partir de la répartition des isotopes du carbone.[xxvii] Il se pourrait même que la relation entre CO2 et température soit inverse, c’est-à-dire que c’est le réchauffement intrinsèque du climat qui cause une augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère, parce que le CO2 est moins soluble dans l’eau aux températures élevées. Si on regarde de près les courbes de la température et des changements en CO2 des dernières 30 années on voit que les concentrations du CO2 changent avec un retard de 5 mois sur les changements de température. L’augmentation de température due au cycle des taches solaires provoque une libération de gaz carbonique par les océans. Le réchauffement du climat précède l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère. Très déroutants sont également des résultats publiés récemment sur les carottes glaciaires prélevées dans l’Antarctique. Pendant le Miocène la température était de 5°C supérieure à celle d’aujourd’hui bien que la concentration du gaz carbonique soit deux fois plus basse[xxviii]. A certains moments comme en 1991 la concentration de CO2 dans l’atmosphère est restée constante[xxix]. C’est étrange, parce que les émissions anthropiques n’ont guère varié. Les émissions de poussières par le volcan Pinatubo ont pu conduire à un refroidissement du climat et des océans. Plutarque en 44 av. J.C. avait déjà relié les mauvaises récoltes en Italie aux éruptions de l’Etna. D’autres pensent au contraire que les poussières de suie émises par les feux de forêt et les moteurs Diesel contribuent au réchauffement. Elles absorbent la chaleur du soleil. Une autre hypothèse qui mérite considération : à cause des “accidents” de supertankers les mers se sont recouvertes d’une mince pellicule de pétrole qui freine la dissolution du gaz carbonique dans l’eau. Le rôle important des bactéries Synechocystis dans la précipitation du CO2 sous forme de carbonate de calcium dans les océans vient d’être découvert[xxx], de même l’effet de la concentration du fer dans l’eau de mer sur la croissance des algues et du phytoplancton, gros consommateurs de gaz carbonique[xxxi]. Le phytoplancton mort tombe au fond des océans et on estime que le stock de carbone ainsi accumulé est 30 fois supérieur au carbone végétal qui se trouve sur le sol non inondé. Il est certes utile de se battre contre les gaspillages d’énergie et les émissions de gaz carbonique qui en résultent. Celle de pays industrialisés tels que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne a d’ailleurs baissé depuis le choc pétrolier de 1973[xxxii]. Mais il est futile de vouloir changer du jour au lendemain une économie mondiale basée sur l’utilisation de combustibles fossiles. Les pays du Tiers-Monde ne se laisseront pas freiner dans leur développement économique et ce développement aura fatalement besoin d’énergies. Au lieu d’être gaspillé pour générer des modèles climatiques sur ordinateur, l’argent de la recherche serait mieux utilisé pour développer des énergies nouvelles. 99% du dioxyde de carbone terrestre sont liés dans les roches sous formes de carbonates dans les roches. Lors d’une augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère, celui-ci retombe sous forme d’acide carbonique. Cet acide dissout les roches et les entraîne sous forme de carbonates de potassium et de magnésium au fond des océans. Ce phénomène de dissolution est également plus prononcé à des températures plus élevées. Il exerce un effet d’autorégulation sur l’effet de serre[xxxiii]. Un tel effet régulateur a été mis en évidence par des forages effectués dans les sédiments de l’Atlantique. Ces forages on montré qu’à certaines époques il y a eu des émissions massives de gaz carbonique et de méthane dans l’atmosphère qui ont conduit à un réchauffement de plusieurs degrés, mais qui ont résorbés au cours des décennies[xxxiv]. N’oublions pas non plus les capacités énormes de la végétation en croissance à absorber le gaz carbonique lors de photosynthèse. Celle des forêts jeunes et non pas celle des forêts vierges, parce que la putréfaction y génère autant de gaz carbonique que la photosynthèse n’en absorbe.[xxxv] En plus, les forêts tropicales ont un effet d’albédo important : elles absorbent la presque totalité de l’énergie solaire incidente. Dans nos régions on note une diminution prononcée du gaz carbonique dans l’air à la fin du printemps à cause de la consommation énorme de ce gaz par les plantes en croissance. Un programme de reforestation dans les régions sahéliennes ou tropicales pourrait conduire à une énorme consommation de gaz carbonique, parce que la croissance des arbres y est 10 fois plus rapide que dans nos régions tempérées. En Colombie[xxxvi] par exemple, 600 000 hectares sont abattus chaque année et seulement 4000 hectares sont replantés. Une augmentation du CO2 dans l’atmosphère n’a pas que des effets néfastes. Des études faites sur 475 variétés de plantes ont montré que leur vitesse de croissance augmentait de 50% lorsque l’air contenait 650 ppm de gaz carbonique au lieu de 350 ppm comme maintenant. Dans certaines serres on injecte du gaz carbonique[xxxvii] en provenance d’installations de combustion, car le gaz carbonique est la matière première essentielle de la photosynthèse[xxxviii]. Les plantes vivent en fait dans un état permanent de manque de gaz carbonique[xxxix] et elles consomment avidement tout excédent de ce gaz et contrecarrent toute augmentation momentanée. Le CO2 les aide à devenir plus résistantes, à mieux utiliser les ressources minérales de sols pauvres et à survivre dans des conditions d’ensoleillement plus faible. En plus, aux concentrations élevées en gaz carbonique dans l’air les stomates des feuilles sont moins ouverts et il y a moins de pertes d’eau par transpiration. Des plantes qui ne peuvent survivre en région sèche repeupleraient le Sahel. Chaque goutte d’eau est utilisée plus efficacement. L’habitat pour beaucoup d’espèces s’élargirait, garantissant ainsi la biodiversité. Le rendement agricole dans beaucoup de régions augmenterait pour le bénéfice de populations sous-alimentées. Au cours des dernières années, on a identifié d’autres facteurs anthropiques qui peuvent avoir une influence sur le climat (méthane, oxydes d’azote, poussières, sulfates). Le protoxyde d’azote -N2O- est doté d’un pouvoir d’effet de serre 280 fois supérieur à celui du gaz carbonique et on vient de se rendre compte que les quantités émises par les océans et les champs agricoles sont de loin[xl] supérieures à ce que l’on croyait[xli]. Les concentrations en méthane (CH4) ont augmenté de 124% au cours du dernier siècle[xlii] alors que le CO2 n’a augmenté que de 30%. Les émissions de gaz carbonique en provenance des combustibles fossiles s’accompagnent d’émissions de sulfates (75 millions de tonnes par an) qui se retrouvent sous forme d’aérosols dans l’atmosphère. Ceux-ci réfléchissent une partie des rayons solaires vers l’espace, ne leur permettent plus d’atteindre la terre[xliii]et conduisent ainsi à un léger refroidissement. Cette explication est largement utilisée maintenant par ceux qui se sont rendus compte que leurs prévisions d’augmentation dramatique des températures calculées sur base de programmes d’ordinateur ne se réalisent pas. N’oublions pas non plus l’effet variable de la couverture nuageuse. Celui-ci, d’après les calculs faits par certains auteurs[xliv], est 100 fois plus important que celui du gaz carbonique. La vapeur d’eau contribuerait pour 98% à l’effet de serre et le dioxyde de carbone pour 2% seulement[xlv]. Le gaz carbonique est en effet tout à fait transparent à la lumière pour une large gamme de longueurs d’onde[xlvi]. Il absorbe certains rayonnements infrarouges , mais la concentration naturelle en dioxyde de carbone dans l’atmosphère est telle qu’elle absorbe déjà la presque totalité des rayonnements à ces longueurs d’onde. Un doublement de la concentration ne peut augmenter l’effet de serre que de 0,1%[xlvii]. Il est par ailleurs difficile d’intégrer la couverture nuageuse dans les modèles d’ordinateur, parce que les nuages bas ont un tout autre effet que les cirrus. L’évaporation de 2 cm d’eau de pluie requiert trois jours de plein soleil. Une température moyenne plus élevée mènerait à une évaporation plus intense des océans, à plus de nuages et plus de pluie. Autre effet d’autorégulation (on parle dans ce cas de ‘whitehouse effect’ au lieu de ‘greenhouse effect’). Et en fait les précipitations moyennes ont augmenté de 10 % en Europe et en Amérique du Nord au cours de ce siècle.[xlviii] On vient de découvrir également que les algues unicellulaires émettent d’énormes quantités de sulfure de méthyle : 40 millions de tonnes par année. Dans l’atmosphère ce sulfure s’oxyde et forme des aérosols qui contribuent à la formation de nuages.[xlix] Ces aérosols auraient un effet beaucoup plus prononcé sur le climat que ne peuvent l’avoir les fumées émises par les feux de forêts.[l] Au-dessus des océans existent également des aérosols salins. Des chercheurs américains viennent de déterminer que ceux-ci réfléchissent les trois quarts du rayonnement solaire vers l’espace[li]. Les teneurs de l’atmosphère en CO2 au Congo et au Sahara sont les mêmes. Mais la couverture nuageuse fait qu’au Sahara les différences les différences entre température diurne et nocturne sont de 55°C et au Congo de 5°C. Le réchauffement global et l'IPCC En publiant dès 1a fin des années 80 des rapports qui prédisaient une augmentation de la température moyenne de 2°C pour l’an 2025 et en diffusant largement ces rapports alarmants dans les médias, le IPCC (Intergovernemental Panel on Climate Change) s’est mis dans une situation de “Erfolgszwang”. Les prévisions ne se sont pas vérifiées et des analyses plus fines ont montré que dans l’hémisphère nord la température n’avait pas augmenté depuis 1940 et que l’augmentation globale de 0,5°C en un siècle s’était produite avant 1920 et avant l’émission massive de gaz à effet de serre[lii]. Certains des inventeurs de modèles d’ordinateur pour la prévision du climat (tels que James Hansen de la NASA) commencent à douter eux-mêmes de leurs modèles et à reconnaître que les belles cartes du globe avec des couleurs rouges, jaunes et vertes que l’on montre à la télévision donnent le frisson, influencent les politiciens à Kyoto mais ne représentent pas grand-chose[liii]. En Allemagne également, on commence à douter de ces modèles d’ordinateur qui ont été utilisés abusivement pour influencer le public et les politiciens[liv]. On peut se demander pourquoi les rapports du IPCC sont toujours pessimistes quant à l’évolution future du climat et qu’ils passent sous silence les rapports récents et beaucoup moins pessimistes de l’European Climate Support Network (organe de coordination des instituts météorologiques européens), ceux de la FAO et de l’UNESCO[lv], , celui de l’Académie des Sciences de France et celui publié conjointement par la NASA et l’EPA en Amérique, celui de la Deutsche Meteorologische Gesellschaft[lvi]. Celle-ci vient de publier la prise de position suivante : « Es ist unstrittig, dass der anthropogene Treibhauseffekt noch nicht unzweifelhaft nachgewiesen werden konnte ». (L’effet de serre n’est pas encore démontré)[lvii]. Le Bulletin of the American Meteorological Society vient de montrer que les modèles d’ordinateur tout en devenant plus complexes génèrent des prévisions climatiques de moins en moins fiables. Le CO2 n’est pas seulement un aliment pour les plantes, mais assure également le pain quotidien de beaucoup de climatologues payés par l’IPCC. Ou comme l’a dit Eisenhower :”Un contrat de recherche gouvernemental étouffe la curiosité intellectuelle”. L’IPCC, financé par les Nations-Unies, est malgré lui soumis à la pression de nombreux lobbies : écologistes, industrie nucléaire, gouvernements du Tiers-Monde, pétroliers etc. Comme l’a dit un de ses climatologues :”Pour capter l’attention des autorités et du public, nous devons publier des rapports simplistes et alarmistes et ne pas parler de nos propres doutes”[lviii]. Les rapports apocalyptiques de l’IPCC sont de plus en plus contestés par des scientifiques et des climatologues. Car a qui profite le doute ? Certainement aux chercheurs qui voient se multiplier les crédits et les missions d’études. Mais aussi aux gouvernants qui se donnent ainsi, à peu de frais, des allures de responsables planétaires. Mais le grand défaut de tous ses politiciens et de ces spécialistes est d’avoir la bougeotte. Il faut savoir que l’on compte, bon an mal an, de vingt à trente réunions organisées pour ces experts par ces experts. Et jamais au même endroit. Belle ville que Rio, beau pays que le Brésil. Mais le Japon et Kyoto ce n’est pas mal non plus. Les épouses qui souvent sont du voyage vous le confirmeront. Je me rallie à l’appel de Heidelberg contre le catastrophalisme, appel signé par une soixantaine de prix Nobel, ainsi qu’ à l’opinion S.F.Singer, professeur en Sciences de l’Environnement à l’Université de Virginia : “ Les bases scientifiques de l’effet de serre dû au gaz carbonique sont remises en question et ne justifient pas des actions précipitées. Des actions précipitées et drastiques qui auraient un effet dramatique sur l’emploi dans nos pays et sur la pauvreté dans les pays du Tiers-Monde, sans changer quoi que ce soit à l’évolution du climat”. Les termites fabriquent autant à elles seules de CO2 que toute l’activité industrielle humaine. Haroun Tazieff Pauvre fourmi humaine qui prétend pouvoir changer le climat de la terre ! Norbert Friob ---------------------------- [1] Ce sont des différences de salinité et de température et donc de densité qui sont le moteur d’un immense tapis roulant qui passe de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bosco911 Posté(e) 30 décembre 2005 Verberie (oise) Partager Posté(e) 30 décembre 2005 interessant merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 il est tres bien cet article avec une biblio fournie mais aucun article postérieur à 2000 et des références mal citées???Donc prudence tout de même... Le thème est tellement complexe qu'il faudrait un audit non subjectif (ben la bon courage à ceui qui s'y colle ) pour savoir où les principales pistes nous conduisent. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Jnoel, on ne tape pas sur tout ce qui bouge sans accepter de recevoir un message s'il est bien formulé Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 D'un extrême à l'autre : c'est bien la preuve qu'aucun réchauffement plus marquant que ceux émanant des cycles climatique n'a pu être relevé pour l'heure... Cette théorie est très intéressante et j'avais posé une question allant dans ce sens l'année dernière en ces termes : avant l'apparition des activité humaines, le CO2 ne pouvait-il pas être qu'un indicateur d'un réchauffement dû à des causes astronomiques du fait d'une plus grande activité du vivant et non une cause de ce réchauffement : pourquoi augmenterait-il spontanément ?? Il se pourrait même que la relation entre CO2 et température soit inverse, c’est-à-dire que c’est le réchauffement intrinsèque du climat qui cause une augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère, parce que le CO2 est moins soluble dans l’eau aux températures élevées. Si on regarde de près les courbes de la température et des changements en CO2 des dernières 30 années on voit que les concentrations du CO2 changent avec un retard de 5 mois sur les changements de température. L’augmentation de température due au cycle des taches solaires provoque une libération de gaz carbonique par les océans. Le réchauffement du climat précède l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère. Très déroutants sont également des résultats publiés récemment sur les carottes glaciaires prélevées dans l’Antarctique. Pendant le Miocène la température était de 5°C supérieure à celle d’aujourd’hui bien que la concentration du gaz carbonique soit deux fois plus basse C'est peut-être un début de réponse à ma question. Merci GD !Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 D'un extrême à l'autre : c'est bien la preuve qu'aucun réchauffement plus marquant que ceux émanant des cycles climatique n'a pu être relevé pour l'heure... Cette théorie est très intéressante et j'avais posé une question allant dans ce sens l'année dernière en ces termes : avant l'apparition des activité humaines, le CO2 ne pouvait-il pas être qu'un indicateur d'un réchauffement dû à des causes astronomiques du fait d'une plus grande activité du vivant et non une cause de ce réchauffement : pourquoi augmenterait-il spontanément ?? C'est peut-être un début de réponse à ma question. Merci GD ! Florent. merci?? pourquoi? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 il est tres bien cet article avec une biblio fournie et bien tu n'es pas difficile! ce n'est que la grosse cavalerie habituelle, avec quelques insultes pour le GIEC pour conclure. bravo, mais je ne perdrai pas mon temps à répondre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 et bien tu n'es pas difficile! ce n'est que la grosse cavalerie habituelle, avec quelques insultes pour le GIEC pour conclure. bravo, mais je ne perdrai pas mon temps à répondre. t'es gentil meteor mais si tu cites une phrase mets la dans son entier... j'invite à la prudence tout de même et j'aurai du dire il est très bien dans la forme... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Perso, je le trouve surtout tres polemique. heureusement, cela prouve que l'on n'est pas prets de réussir à appréhender encore dans sa globalité le fonctinnement climatique de notre planète.Que l'on soit consensuels sur les effets néfastes de l'émission de GES et quasi-certain réchauffement ne doivent pas nous empêcher de recevoir d'autres discours? ps: je le redis, aucune référence après 2000 donc de quand date cet article ou alors sait-il compléter une biblio avec des avis contraires (non me semble t'il...) ou enfin est-ce une réminiscence du passé (théorie farfelue poursuivie pas un irréductible?) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CFR Posté(e) 30 décembre 2005 Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56) Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Point de vue intéressant qui montre qu'il existe des failles, qu"on ne sait pas tout (mais ça on le savait déjà si je puis dire). Le truc le plus suspect, indéniablement, dans cet article, c'est son manque de références récentes, or il me semble que les preuves du réchauffement n'ont jamais été si nombreuses qu'aujourd'hui en 2005, or aucune référence ni article cité ne dépasse 2001, et on en a fait, du chemin, depuis 4 ans. Citer le scepticisme de certains en 1992 fait doucement sourire tant on était loin de nos connaissances actuelles à l'époque... Prudence donc. Bizarre aussi de ressortir un vieil article maintenant ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 je passerai sur les contre-vérités scientifiques qui émaillent chaque ligne de cet article et dont on trouvera aisément sur realclimate par exemple, les éléments de réponse. Mais sur la forme c'est un article effectivement très polémique où on peut lire par exemple: Mais le grand défaut de tous ses politiciens et de ces spécialistes est d’avoir la bougeotte. Il faut savoir que l’on compte, bon an mal an, de vingt à trente réunions organisées pour ces experts par ces experts. Et jamais au même endroit. Belle ville que Rio, beau pays que le Brésil. Mais le Japon et Kyoto ce n’est pas mal non plus. Les épouses qui souvent sont du voyage vous le confirmeront. que chacun apprécie à sa juste valeur ce genre d'argument "scientifique" Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Point de vue intéressant qui montre qu'il existe des failles, qu"on ne sait pas tout (mais ça on le savait déjà si je puis dire). Le truc le plus suspect, indéniablement, dans cet article, c'est son manque de références récentes, or il me semble que les preuves du réchauffement n'ont jamais été si nombreuses qu'aujourd'hui en 2005, or aucune référence ni article cité ne dépasse 2001, et on en a fait, du chemin, depuis 4 ans. Citer le scepticisme de certains en 1992 fait doucement sourire tant on était loin de nos connaissances actuelles à l'époque... Prudence donc. Bizarre aussi de ressortir un vieil article maintenant ! viel article?de quand date t'il? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CFR Posté(e) 30 décembre 2005 Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56) Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Honnêtement GD, je ne sais pas, je me suis un peu imprudemment avancé sur ce point. Cependant, faire aujourd'hui un article avec uniquement des vieilles références (pour le coup, tous les articles cités ont au moins 5 ans), ce n'est pas très sérieux. Si tous ces sujets ont eu des développements et des avancées, la moindre des choses dans un article qui serait récent serait de citer ces dernières avanceés et non des faits qui ont sensiblement plus de chance d'être périmés... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Honnêtement GD, je ne sais pas, je me suis un peu imprudemment avancé sur ce point. Cependant, faire aujourd'hui un article avec uniquement des vieilles références (pour le coup, tous les articles cités ont au moins 5 ans), ce n'est pas très sérieux. Si tous ces sujets ont eu des développements et des avancées, la moindre des choses dans un article qui serait récent serait de citer ces dernières avanceés et non des faits qui ont sensiblement plus de chance d'être périmés... exactement le fond de mes réserves sur cet article que j'exprimais auparavant!Je ne sais pas de quand il date et s'il est récent, le manque de ref implique très peu de crédit à lui apporter malheureusement car dans un étude scientifique on essaie de faire l'état de l'art avec des références normalement de façon honnète Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Point de vue intéressant qui montre qu'il existe des failles En quoi cet article démontre qu'il y a des failles. Pourrais-tu être plus explicite, stp? De plus, à mon sens, le fait de citer des références pas très récentes n'est certainement pas la tare principale de cette prose qui mêle des contre-vérités à des vérités que toutes les personnes un peu averties connaissent. On a l'impression qu'on ne savait rien il y a 5 ans, alors que le dernier rapport du GIEC a commencé à être rédigé en 1999 et que de très nombreuses études l'ont préparé dans les années 80-90. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Pour ma part je retiens cela : L’IPCC, financé par les Nations-Unies, est malgré lui soumis à la pression de nombreux lobbies : écologistes, industrie nucléaire, gouvernements du Tiers-Monde, pétroliers etc. Comme l’a dit un de ses climatologues :”Pour capter l’attention des autorités et du public, nous devons publier des rapports simplistes et alarmistes et ne pas parler de nos propres doutes” Les doutes en question n'apparaissent pas dans les rapports, c'est clair. De même sur de nombreux sites, dans de nombreux articles et dans les media qui relaient les grandes lignes de ces rapports. L'information est filtrée ; la vérité sur le climat est en partie cachée, donc il est difficile d'accéder aux doutes qui existent pourtant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 En quoi cet article démontre qu'il y a des failles. Pourrais-tu être plus explicite, stp? De plus, à mon sens, le fait de citer des références pas très récentes n'est certainement pas la tare principale de cette prose qui mêle des contre-vérités à des vérités que toutes les personnes un peu averties connaissent. On a l'impression qu'on ne savait rien il y a 5 ans, alors que le dernier rapport du GIEC a commencé à être rédigé en 1999 et que de très nombreuses études l'ont préparé dans les années 80-90. Salut Meteor,Eh oui, on a déjà discuté de n fois ici mais toujours les mêmes vieilles lunes reviennent. Avec les grosses bourdes habituelles corrigées ou réfutées depuis (les T de la troposphère qui auraient moins augmenté qu'au sol : erreur de mesure corrigée à présent, la "baisse du niveau de la mer" en Suède due à la poursuite depuis plusieurs millénaires de la remontée du bouclier scandinave après la fonte de l'énorme glacier würmien...). Il y en a qui ne changeront pas... Bonnes fêtes à tous. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 A cela se superposent des variations irrégulières dues à des phénomènes tels que ‘El Niño’[xviii] qui serait dû d’après des découvertes récentes à des éruption volcaniques massives sous le Pacifique[xix]. El Nino est un phénomène lié à l'instabilité du couplage de l'atmosphère-l'océan. Dans le Pacifique deux types d'ondes se déplacent. Les ondes Kelvin vers l'est et les ondes de Rossby vers l'ouest. Le lent déplacement de ces ondulations et la variation de la pression atmosphérique seraient une des causes d'El Niño ainsi que de la Niña. Par contre comment les volcans sous le Pacifique auraient des effets les ondes Kelvin et les ondes de Rossby qui sont la cause du ENSO ?? Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CFR Posté(e) 30 décembre 2005 Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56) Partager Posté(e) 30 décembre 2005 En quoi cet article démontre qu'il y a des failles. Pourrais-tu être plus explicite, stp? Le CO2 et l'augmentation de T°, sait on enfin qui est la poule, et qui est l'oeuf ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Le CO2 et l'augmentation de T°, sait on enfin qui est la poule, et qui est l'oeuf ? oui c'est un vieux problème.Pour t'en convaincre sâches que lorsque c'est la température qui fait monter le CO2 atmosphérique (comme lors des dernières périodes interglaciaires) ce sont les réservoirs de carbone qui libèrent le CO2 et notamment l'océan. La période actuelle connait l'accroissement du CO2 atmosphérique mais aussi l'accroissement du CO2 dans l'océan qui joue donc son rôle de puits alors que dans le premier cas il est source. Voici un lien en français écrit par Corrine Le Quéré qui devrait t'apporter une bonne info à ce sujet. bonne lecture et à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BIBICHE76 Posté(e) 30 décembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Si cela vous interésse, j'ai les références en rapport avec cette article les voici: Références Central England Temperatures 1659-1973. G.Manley. 1974. [ii] José Hoffmann et al., Meteorol. Zeitschrift, 6, 3, 1997. [iii] C.Schönwiese, Klimatrendatlas 1993. [iv] H.Crick et al., Nature 399, 36, 1999 [v] http://science.nasa.gov/newhome/headlines/essd06oct97_1.htm [vi] P.Michaels, Testimony before the US House of Representatives, November 7, 1997. [vii] G.R. Weber, in The Global Warming Debate, The Report of the European Science and Environnement Forum, 128, 1996. [viii] L.Ephron, Eiszeit im Anmarsch, Knaur Sachbuch, 1988. [ix] Die Zeit, 26.November 1997. [x] www.greeningearthsociety.org [xi] Frankfurter Allgemeine Zeitung, 10 Juli 1996. [xii] Frankfurter Allgemeine Zeitung, 18.Februar 1998. [xiii] P.J. Peixoto et al., Physics of climate, American Institute of Physics, 1992. [xiv] H.Wanner, Der Bund, 18.März 1997. [xv] W.S.Broecker, Science, 28.11.1999. [xvi] J.C.Duplessy, La Recherche, 295,52,1997. [xvii] J.Cl. Duplessy, Revue de l’UCL, 25, décembre 1997. [xviii] G. Seret, Dossier UCL, janvier 1998. [xix] Frankfurter Allgemeine, 01.09.1999. [xx] E.Friis-Christensen et al., Science, 254, 698, 1991. [xxi] Focus, 210,47,1997. [xxii] T.Günter, Die Welt, 3.Januar 1997 [xxiii] J.Müller-Jung, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 12 Aug 1998. [xxiv] R.Sadourny, L’homme modifie-t-il le climat, La Recherche, 23, 525, 1992. [xxv] L.Kump, Nature, 651, 7 dec 2000. [xxvi] B.Küppers, Naturwiss. Rundschau, 51-12, 459,1998. [xxvii] E.T.Sundquist, The carbon cycle and atmospheric CO2, E.T.&Broecker (Eds), 1985. [xxviii] B.Flower, Nature, 399, 225, 1999 [xxix] Scientific American, Jan 1994 [xxx] R.A.Goldstein, The role of whitings in CO2 sequestration, Air & Waste, 44, 53, 1994. [xxxi] B.Frost, Nature, 383, 495, 1996. [xxxii] Spektrum der Wissenschaft, Digest Umwelt, 93, 1994. [xxxiii] H.Rademacher, Die Zeit. 3. Dezember 1997. [xxxiv] R.Norris et al., Nature, 401, 775, 1999. [xxxv] W.G.Ormerod et al., Large Scale CO2 Disposal Options, Proc.Int.Energy Agency Carbon Dioxide Disposal Symposium, Oxford, March 1993. [xxxvi] A.Villegas Moreno, El pais antioqueño en el siglo XXI, IELA 1999. [xxxvii] Energie Plus, 237,32, déc 1999. [xxxviii] S.B.Idso, CO2 and the Biosphere, University of Minnesota, Special publication, 1995. [xxxix] B.Küppers et al., Naturw.Rundsch., 50-2.50.1997. [xl] Environmental Science and Technology, vol 34, Nov 2000. [xli] Environnement & Technique, 23, mai 1998. [xlii] Frankfurter Allgemeine, 17. November 1999. [xliii] R.J.Charlson et al., Sulphate aerosol and climate, Nature 348, 22, 1990. [xliv] A.Moene, Norwegian Journal of Geology, 3,71, 1991. [xlv] K.Breslau, Newsweek, 54, october 20, 1997. [xlvi] W.Thüne, Brennstoffspiegel, 7,14,1997. [xlvii] M.Odenwald, Focus 47, 1997 [xlviii] M.Schwarzenberg, Naturw.Rdschau., 51-2, 71.1998. [xlix] D.Gage,Nature, 387, 891, 1997. [l] Frankfurter Allgemeine Zeitung, 26. März 1997. [li] Nature, 392,62,1998. [lii] R.C. Balling et al., Environmental Conservation, 17, 165, 1989 [liii] J.Müller, Die Welt, 3. Dezember 1997 [liv] J.Müller, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 17 Juni 1988. [lv] Sciences et Avenir, 7, mai 1993. [lvi] W.Thüne, Treibhauseffekt-Geisterdiskussion, Umweltmagazin, 168, Mai 1996. [lvii] Spektrum der Wissenschaften, 08.09.2000. [lviii] R.Bates et al., Global warming : apocalypse or hot air, London, IEA Environment Unit, 1994. [lix] J.Müller, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 5. Dezember 1999. Effectivement, cette article n'est de premiére heure.Aucune date supérieure à 2000 c'est assez suspect j'en convient. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CFR Posté(e) 30 décembre 2005 Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56) Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Merci meteor pour ces précisions (comme toujours) intéressantes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 ... lorsque c'est la température qui fait monter le CO2 atmosphérique (comme lors des dernières périodes interglaciaires) ce sont les réservoirs de carbone qui libèrent le CO2 et notamment l'océan. La période actuelle connait l'accroissement du CO2 atmosphérique mais aussi l'accroissement du CO2 dans l'océan qui joue donc son rôle de puits alors que dans le premier cas il est source. C'est exact, mais je suis persuadé que le réservoir maritime de carbone commencera à relacher son CO2 et surtout son CH4 dans quelques années. Celà pourrait débuter vers 2020, à 5 ans près. David Archer, après avoir développé un raisonnement très similaire au mien, écrit quant à lui "dans des décennies", sans plus de précisions, mais en envisageant une possible accélération par rétroaction positive telle que celle que je décris. Déjà, les réservoirs terrestres ont commencé à libérer leur carbone. Le phènomène s'est considèrablement amplifié à partir de l'été dernier (2ème seuil climatique) et ce n'est probablement - hélas - qu'un début : dégel du permafrost, émissions de carbone par les sols même en pays tempérés comme l'Angleterre, etc. On assistera effectivement alors très probablement à un phènoméne de rétroaction positive et à un emballement de l'effet de serre. Sauf si des mesures plus efficaces que les mesurettes jusqu'ici adoptées sont très rapidement prises au niveau mondial. Kill G. W. Bush ! Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 30 décembre 2005 Partager Posté(e) 30 décembre 2005 Effectivement, cet article n'est de premiére heure.Aucune date supérieure à 2000 c'est assez suspect j'en convient. C'est même absolument invraisemblable et contraire aux plus élémentaires principes de la recherche scientifique.Un pseudo travail ignorant toutes les données et tous les travaux récents et osant se présenter comme scientifique. Comme le fameux "rapport" du pentagone, il s'agit donc très probablement d'une tentative - oh combien maladroite - de semer le trouble en essayant de faire douter des faits et de la réalité des mécanismes impliqués dans la tendance au réchauffement. Comme quoi, le "révisionisme" ne sévit pas qu'en Histoire et en politique... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BIBICHE76 Posté(e) 30 décembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 30 décembre 2005 C'est même absolument invraisemblable et contraire aux plus élémentaires principes de la recherche scientifique. Un pseudo travail ignorant toutes les données et tous les travaux récents et osant se présenter comme scientifique. Comme le fameux "rapport" du pentagone, il s'agit donc très probablement d'une tentative - oh combien maladroite - de semer le trouble en essayant de faire douter des faits et de la réalité des mécanismes impliqués dans la tendance au réchauffement. Comme quoi, le "révisionisme" ne sévit pas qu'en Histoire et en politique... Je ne suis pas un revisioniste, je ne remet nullement en doute l'effet de serre avec les gaz et hydrocarbures qui sont en cause.J'aime simplement faire partager les articles que je trouve en fouillant sur la toile. Encore une fois de plus, il est prouvé que sur ce forum on ne pas tout dire , je trouve cela bien dommageable. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 31 décembre 2005 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 31 décembre 2005 Je ne suis pas un revisioniste, je ne remet nullement en doute l'effet de serre avec les gaz et hydrocarbures qui sont en cause.J'aime simplement faire partager les articles que je trouve en fouillant sur la toile. Encore une fois de plus, il est prouvé que sur ce forum on ne pas tout dire , je trouve cela bien dommageable. Euh...je doute qu'Alain parle de toi en utilisant ce terme, mais bien de l'auteur de l'article. Ne voyons pas le mal partout! Et continuez cette intéressante conversation sans polémique, on vous lit avec attention. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et l'on peut TOUT dire sur ce forum, pour peu qu'on se respecte... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant