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Etat de la banquise sur le groenland


math92
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voila ce que j'ai trouvé lefigaro.fr, un article qui parle de la banquise au groenland. Celon des scientifique la temperature aurait baisse au centre de 1,3°C entre 1959 et 2001 et la banquise augmanté, ce qui aurait compensé la forte baisse et fonte sur les bord du groenland.

Je vous laisse lire cette article

Les glaces du Groenland profitent du réchauffement

Climat Entre 1992 et 2003, l'épaisseur de la glace a augmenté en moyenne de 54 cm sur l'ensemble de la grande île.

Cyrille Vanlerberghe

[08 novembre 2005]

ALORS QUE LES GLACES arctiques fondent de plus en plus vite à cause du réchauffement de la planète, sur une période de dix ans, l'épaisseur de la calotte glaciaire du Groenland a augmenté. Cette apparente contradiction est le fruit de dix années de mesures très rigoureuses à l'aide des deux satellites ERS de l'Agence spatiale européenne (ESA). Entre 1992 et 2003, l'épaisseur de la glace a augmenté en moyenne de 54 cm sur l'ensemble du Groenland (1).

Et pourtant, l'année dernière, des résultats scientifiques indiquaient que les glaces groenlandaises fondaient de plus en plus vite d'année en année. Et, si le réchauffement atteignait 3 °C (ce qui est possible avant la fin du siècle en cours d'après les modèles climatiques), le Groenland perdrait la totalité de sa calotte en un millier d'années. La disparition totale serait longue, car la calotte est extrêmement épaisse, elle dépasse par endroits 3 km d'épaisseur. La quantité d'eau qui s'est accumulée depuis des millénaires sous la forme de neige, puis de glace sur cette île-continent, est telle que sa fonte ferait monter le niveau des océans de 7 mètres sur l'ensemble de la planète !

Résultats non contradictoires

Dans ce contexte, les mesures satellitaires européennes semblent aller à l'encontre du constat précédent. «Pas du tout, assure Ola Johannessen, de l'institut de géophysique de Bergen, en Norvège, l'un des principaux auteurs de l'étude, nos résultats ne sont pas en contradiction avec les précédentes publications. Ils relèvent une fonte sur tout le contour du Groenland, alors que nous observons une accumulation de glace sur l'intérieur des terres, dès que l'altitude dépasse 1 500 mètres.»

Les mesures d'altimétrie faites par les radars des satellites ERS ne permettent en effet pas de mesurer la hauteur de glace dès que les pentes sont trop abruptes, ce qui est le cas près des côtes du Groenland. Seul le satellite Cryosat, dont les altimètres étaient plus performants, aurait pu donner ce genre d'information, mais malheureusement l'engin s'est écrasé peu de temps après son lancement par une fusée russe Rockot le 8 octobre dernier. Les 17 pays membres de l'Agence spatiale européenne devraient se mettre d'accord début décembre pour savoir s'ils financent un Cryosat 2.

D'ailleurs, Johannessen et ses deux collègues russes du centre Nansen de Saint-Pétersbourg ne contestent pas la fonte accélérée des glaces sur la bordure de l'île géante, ni l'accélération du mouvement de certains glaciers vers la mer sous l'effet du réchauffement. Mais ils estiment toutefois que l'accumulation des glaces sur les hauts plateaux de l'intérieur, grâce à des précipitations neigeuses en hausse, fait plus que compenser la fonte des côtes.

Pour appuyer cette idée, des études climatiques publiées en 2003 avaient montré que le Groenland s'était refroidi de 1,29 °C entre 1958 et 2001, alors que l'ensemble de la planète se réchauffait de près d'un demi-degré. Cette particularité du Groenland, un point froid très isolé sur la planète, pourrait s'expliquer par l'effet de l'oscillation Nord-Atlantique (NAO), une variation annuelle des centres de hautes et basses pressions entre les Açores et l'Islande.

De plus, des mesures effectuées par des avions de la Nasa avec des altimètres lasers au-dessus du Groenland avaient également mis en évidence un épaississement de la calotte. Mais cette augmentation n'était que de 1,5 cm par an, soit moins que les 5,5 cm mesurés par les satellites européens, et cela à partir d'une altitude de 2 000 m au lieu de 1 500 m.

«Cette différence n'est finalement pas très importante, estime Philippe Huybrechts, de l'université libre néerlandophone de Bruxelles, auteur d'une étude qui montre que la fonte des glaces du Groenland participe à la hausse du niveau des eaux (2). L'écart ne contribue qu'à une augmentation de la glace de 20 km3 par an, alors que les pertes totales à cause de la fonte des zones côtières sont estimées à 80 km3 par an. Même avec ces nouvelles mesures, le bilan est très négatif.»

alors que croire?? fonte ou pas fonte? ca resterait toujours une bonne reserve de froid pour nos hiver en hemisphere nord?......
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Pour appuyer cette idée, des études climatiques publiées en 2003 avaient montré que le Groenland s'était refroidi de 1,29 °C entre 1958 et 2001, alors que l'ensemble de la planète se réchauffait de près d'un demi-degré.
En fait c'est la bordure SUD du Groënland qui a connu une baisse de température de 1958 à 2001.
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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

Vous ne trouvez pas que depuis quelques jours la banquise a tendance à avoir la même superficie et même à diminuer très légèrement?

On voit une brèche du coté du spitzberg non?

a+

Patric95

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Si je peux me permettre, il ne faut pas confondre la banquise (eau de mer gelée) et l'inlandsis (accumulation de neige formant glacier sur terre). Dans le cas du Groenland, on parle de l'inlandsis.

Il n'y a rien de contradictoire entre un accroissement de son épaisseur et le réchauffement : plus chaud signifie plus de précipitations, et dans une zone où les températures ne sont jamais positives, ça reste de la neige quoi qu'il en soit. Donc plus chaud = plus de neige = inlandsis plus épais.

Sinon, pour la banquise, elle a effectivement ralenti son extension, notamment à l'est du Spitzberg où elle recule même un peu. Ca n'a rien d'anormal, vu qu'elle a maintenant rattrappé son retard.

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

et alors ?

Et alors cela montre que l'extension du froid dans ces zones marque un coup d'arrêt actuellement!Il y a peut être un lien avec la faiblesse de la présence du froid en scandinavie et en Russie européenne.

a+

Patric95

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

A l'ouest du Spitzberg, il y a toujours une forte anomalie positive de la température de l'eau! En regardant les archives de cryosphere, j'ai remarqué qu'il y a jamais de glace dans ce secteur! La carte ci dessous montre bien cette zone où l'eau est beaucoup plus chaude 5 ou 6°c! Alors qu'autour elle est beaucoup plus froide.. :!:

strange.jpg

Il se trouve ici le volcan sous-marin?

C'est le volcan Hakon Mosby?

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A l'ouest du Spitzberg, il y a toujours une forte anomalie positive de la température de l'eau! En regardant les archives de cryosphere, j'ai remarqué qu'il y a jamais de glace dans ce secteur! La carte ci dessous montre bien cette zone où l'eau est beaucoup plus chaude 5 ou 6°c! Alors qu'autour elle est beaucoup plus froide.. :!:

http://darkangelnico.free.fr/strange.jpg

Il se trouve ici le volcan sous-marin?

C'est le volcan Hakon Mosby?

Effectivement, ici se trouve un volcan a 1200 m de profondeur . IL a la particularité de cracher de la boue.

Voici ce que j'ai trouvé aprés quelques recherches sur ce volcan:

Activité présente à récente du volcan de boue Hakon Mosby au large de la Norvège

Tuteur

Jean-Paul Foucher

Laboratoire d'accueil

Département Géosciences marines Ifremer (le travail sera réalisé en étroite coopération technique avec le groupe de cartographie de ce département), 29280 Plouzané.

Thème de l’étude

Le volcan de boue Hakon Mosby est le volcan de boue réputé comme le plus actif de la marge Atlantique européenne. Situé à une profondeur de 1200 m sur la pente continentale de la mer de Barents au large de la Norvège, il est surmonté d'un important panache de méthane dans la colonne d'eau (Sauter et al, soumis à EPSL). Le volcan de boue Hakon Mosby (HMMV) a fait l'objet d'une étude de microbathymétrie et d'imagerie acoustique détaillée lors de la campagne ARKTIS XIX du Polarstern en juillet 2003. Cette étude a été réalisée à l'aide d'un sondeur multifaisceau attaché à l'engin téléopéré de l' Ifremer VICTOR 6000, dont les données traitées par l' Ifremer (Edy et al, 2004) permettent de délimiter plusieurs coulées de boue. Ces données et les observations video effectuées au cours de l'expédition à l'aide des caméras du VICTOR suggèrent que HMMV n'est pas seulement un drain de dégazage mais aussi une structure géologique active, avec une déformation de sa surface et des émissions de boue subactuelles. Les températures de boue mesurées à 55cm sous la surface atteignent 25°C dans la partie centrale du volcan (à comparer à -1.0°C pour la température en fond de mer), confirmant l'activité récente de HMMV.

Le travail de stage proposé consistera en premier lieu à mettre en évidence et documenter le caractére récent de l'activité du volcan de boue Hakon Mosby. Ce travail s'appuiera notamment sur l'interprétation morpho-structurale des données de microbathymétrie et d'imagerie, complétées par les observations video du ROV. les profils géophysiques 3.5 kHz, les mesures de température de boue (plus de 40 mesures du gradient thermique de surface), les données de carottage. Le travail visera ultérieurement à mieux cerner l'histoire de formation de HMMV, en comparaison à d'autres volcans de boue étudiés par l' Ifremer (volcans de boue méditerranéens notamment). Ce travail participe à une collaboration entre Alfred Wegener Institute, l' Université de Tromso et Ifremer. Il pourra donner lieu à un court séjour du stagiaire à l' Université de Tromso (Contacts: Professeurs Mienert et Andreassen). Le séjour serait pris en charge par l'Ifremer dans le cadre du programme européen HERMES. L'Ifremer conduira une nouvelle étude du volcan de boue Hakon Mosby lors de l'expédition Vicking du Pourquoi pas en juin 2006 (chef de mission Hervé Nouzé).

Ceci, se trouve dans le lien suivant:

http://www.univ-brest.fr

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Le volcan de boue Hakon Mosby est le volcan de boue réputé comme le plus actif de la marge Atlantique européenne. Situé à une profondeur de 1200 m sur la pente continentale de la mer de Barents au large de la Norvège, il est surmonté d'un important panache de méthane dans la colonne d'eau.

Il serait interessant de connaître l'origine du panache de méthane de ce volcan de boue.

1) S'agit-il de méthane d'origine géologique ou magmatique ? Peu probable.

2) Ou de méthane d'origine biologique dissous dans l'océan profond ? Tout à fait possible. Dans ce cas l'échauffement, même léger, du au volcan de boue suffirait à le gazéifier.

3) Ou enfin de méthane d'origine biologique initialement piégé par le froid et la pression dans les sédiments marins ? Egalement possible. Dans ce cas il s'agirait de clathrates déstabilisés locament.

Alain

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