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Le gulf stream ralenti


BIBICHE76
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Quand T°C augmente, [C02]aq diminue et on peut s'attendre au déplacement de l'équilibre dans le sens HCO3- -> C03--

L'article de Nature sur l'impact de l'acidification des eaux océaniques sur les êtres vivants (ptéropodes etc...) concerne en premier lieu les eaux froides.

Enfin, c'est bien compliqué car on peut aussi prévoir une augmentation du pH si [C02]aq diminue...non ? default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

pas sur les récifs coraliens effecivement mais j'ai confondu avec l'article que je viens de relire dans science et vie!Une note sur la disparition des récifs du à l'acidification des océans
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L'effet augmentation pC02 sur l'acidification des eaux océaniques (<=> baisse de [CO3--] ) est vraissemblablement supérieur à l'effet augmentation de la température ( <=> augmentation de [C03--]) en conséquence de cette augmentation de pC02. Bilan : décalcification.

Les eaux froides en question ne sont sans doute pas concernées par le réchauffement (en surface) mais par contre concernées par l'acidification.

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L'effet augmentation pC02 sur l'acidification des eaux océaniques (<=> baisse de [CO3--] ) est vraissemblablement supérieur à l'effet augmentation de la température ( <=> augmentation de [C03--]) en conséquence de cette augmentation de pC02. Bilan : décalcification.

Les eaux froides en question ne sont sans doute pas concernées par le réchauffement (en surface) mais par contre concernées par l'acidification.

on peut estimer à 1000 ans le temps nécessaire pour vaincre l'inertie thermique des océans.

C'est à peu près la même chose pour l'acidification ou l'homogénéisation de n'importe quelle espèce chimique.

Le gros risque est la diminution voire l'arrêt de la THC.

C'est cela qui est surtout à craindre concernant l'accélération éventuelle de l'acidification par arrêt de l'upwelling d'eaux froides des fonds marins.

Eaux chargées en carbonates et en éléments nutritifs nécessaires au développement du phytoplancton.

L'arrêt de la THC ne se manifeste donc pas uniquement par une diminution des températures de l'Atlantique Nord mais aussi par une diminution du "rafraîchissement" des eaux de surface.

à plus

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on peut estimer à 1000 ans le temps nécessaire pour vaincre l'inertie thermique des océans.

C'est à peu près la même chose pour l'acidification ou l'homogénéisation de n'importe quelle espèce chimique.

Le gros risque est la diminution voire l'arrêt de la THC.

C'est cela qui est surtout à craindre concernant l'accélération éventuelle de l'acidification par arrêt de l'upwelling d'eaux froides des fonds marins. Eaux chargées en carbonates et en éléments nutritifs nécessaires au développement du phytoplancton. L'arrêt de la THC ne se manifeste donc pas uniquement par une diminution des températures de l'Atlantique Nord mais aussi par une diminution du "rafraîchissement" des eaux de surface.

à plus

Oui le ralentissement (ou l'accélération) de certains courants marins a un impact sur les êtres vivants.

Oui, les phénomènes d'upwelling font remonter des élements minéraux (phosphates en particulier qui sont un facteur limitant pour la croissance de nombreuses espèces).

Mais à ma connaissance (à vérifier) les eaux froides qui remontent des grandes profondeurs contiennent peu de carbonates et beaucoup d'hydrogenocarbonates (voir aussi notion de CCD : http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/ccd.html ). Cependant il suffit de toute façon que ces eaux se réchauffent un peu en remontant pour que des carbonates se forment spontanément à partir des hydrogenocarbonates (avec d'ailleurs libération de C02). La baisse de pression lors de cette remontée induit un dégazage (en particulier du C02 => formation de carbonates).

A mon sens l'arrêt du rafraichissement des eaux de surface (c'est à dire une augmentation de la température de ces mêmes eaux) conduit à augmenter la proportion en carbonates (ou à limiter leur dissolution)...et c'est sous cet angle positif (sous cet angle uniquement) pour les êtres vivants tels que par exemple les coraux (sauf qu'il sont sensibles au variations de température mais c'est un autre problème, sans parler de la diminution de l'oxygène dissous avec l'augmentation de la température).

Par contre, l'arrêt de transfert de chaleur vers les eaux de l'Atlantique nord (si arrêt du GS) devrait conduire à agraver le déficit en carbonates de ces eaux. Je me trompe quelque part ? J'ai oublié un facteur ?

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La température diminue avec la profondeur. Au delà de la CCD, il n'y a plus du tout de CaC03.

" La dissolution du calcaire augmente avec la profondeur: ce phénomène est dû à la teneur en CO2 qui est grande à basse température et sous pression. Au delà d'une certaine profondeur, tous les débris carbonatés sont dissous et le sédiment ne contient pas de carbonates: cette limite est la profondeur de compensation des carbonates ou CCD (Carbonate Compensation Depth). Cette limite est située vers -5000 m dans l'Atlantique. Elle est moins profonde dans les hautes latitudes où l'eau est plus froides. " - http://www.u-picardie.fr/~beaucham/cours-sed/sed-9.htm

Petites histoires à partir de l'équilibre C03-- + C02 + H20 <-> 2HCO3- :

La solubilité des gaz [comme par exemple le C02] dans l’eau augmente avec la pression et, contrairement à celle de la plupart des solides, diminue avec la température. Ceci explique certains phénomènes naturels :

Le carbonate de calcium se dépose dans les chaudières et sur le fond des bouilloires.[car les eaux chaudes s'apauvrissent en CO2 et cela favorise la formation de CaC03, voir la réaction ci dessus] Il se dépose aussi à la sortie des robinets, où la pression diminue brusquement.[la baisse de pression fait baisser [CO2]aq ]

Certaines sources, appelées pétrifiantes, aux eaux très riches en gaz carbonique, contiennent une très grande quantité d' [hydrogenocarbonates]. En arrivant à l’air libre, elles perdent leur gaz carbonique et [le CaC03 précipite]. Des objets exposés quelques jours à l’action de ces eaux se trouvent incrustés dans une couche de calcite.

Un phénomène analogue explique les concrétions des grottes. L’eau, chargée de gaz carbonique, dissout le calcaire des roches qu’elle traverse et, en arrivant au contact de l’air, plus chaud, des cavités, elle dépose la calcite transportée. Celle-ci s’accumule en stalactites aux endroits où l’eau se détache du plafond ou en stalagmites aux endroits où les gouttes d’eau tombent sur le sol.

(...)

Article http://fr.wikipedia.org/wiki/Carbonate_de_calcium que j'ai ici modifié (crochets).

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Le réchauffement climatique peut-il provoquer en milieu océanique un nouvel évènement anoxique ?

L'ensemble des eaux océaniques se déplace lentement sur le globe en un cycle dont la durée est estimée à un millier d'années: c'est la circulation thermohaline. Les eaux chaudes se déplacent en surface, elles se refroidissent dans les hautes latitudes et s'enfoncent en profondeur où elles suivent le trajet inverse. L'écoulement des eaux froides et profondes dans l'Atlantique Nord est évalué à 15 Millions de m3/s.

Les courants de surface rassemblent les eaux en des points de convergence où elles se mélangent et s'enfoncent en fonction de leur densité. Localement, des eaux profondes remontent à la surface (courant d'upwelling) sous l'effet de la venue de nouvelles masses d'eau froide qui s'enfoncent et de l'action de la force de Coriolis qui dévient les courants longeant les côtes ouest vers le large. Les eaux s'accumulent ainsi vers l'Ouest, le déficit à l'Est est comblé par la remontée des eaux profondes, même sous l'équateur. Dans ce circuit le rôle joué par les eaux polaires froides est fondamental pour la vie: ce sont elles qui apportent l'oxygène en profondeur. On comprend qu'un réchauffement climatique puisse entraîner l'arrêt de cette circulation profonde, la stratification des eaux et l'anoxie (par exemple l'évènement anoxique du Crétacé s'est traduit par une mortalité en masse et le dépôt de sédiments noirs réduits, les black shales).

- http://www.u-picardie.fr/beauchamp/mbg6/oceano/oceano.htm

NB - Au Crétacé, la concentration atmosphérique en C02 était 5 fois supérieure à l'actuelle. Si on continue au rythme actuel des émissions de GES, on pourrrait avoir une concentration voisine à celle du Crétacé en 2200 (doublement en 2100 et à nouveau doublement en 2200)...Ou même bien avant si une amplification des relargages de C02 se met en place (sans parler du CH4).

La crise Crétacé Tertiaire (K/T) est l'une des plus grandes crises de l'histoire de la vie.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Ne melangeons pas les choses en ne regardant que du coté interne, l'extinction des espèces au Crétacé Tertiaire s'est aussi produite à un moment ou le Système Solaire traversait un bras galactique, et on a remarqué que toutes les extinctions massives d'espèces se sont produites lorsque nous traversions des bras galactiques.

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Ne melangeons pas les choses en ne regardant que du coté interne, l'extinction des espèces au Crétacé Tertiaire s'est aussi produite à un moment ou le Système Solaire traversait un bras galactique, et on a remarqué que toutes les extinctions massives d'espèces se sont produites lorsque nous traversions des bras galactiques.

Pourquoi ? Le risque de perturbation orbitale de comètes ou astéroïdes ? La rencontre avec un astéroïde errant ? Des perturbations de l'activité solaire ? Un "brouillard" spatial réduisant l'énergie reçue par la Terre ?

En tout cas, je ne vois pas comment cette traversée aurait pu provoquer un réchauffement (c'est plutôt le contraire) et l'accroissement de la tenue en CO2 de l'atmosphère au crétacé évoqué par Planète Bleue.

Concernant ce dernier point, l'augmentation de cette tenue au crétacé peut avoir été à la fois cause et conséquence du réchauffement climatique "naturel" d'alors: rétroaction positive.

De toute manière, l'extinction massive crétacé-tertiaire ne semble pas liée à cet accroissement de la présence du CO2 mais à une crise volcanique prolongée ou - bien plus probablement - à la chute d'un astéroïde de 10 à 15 km de diamètre non loin de la cote de l'actuel Yucatan. Et là, il est possible - mais seulement possible - que la traversée du bras galactique évoquée par Torrent ait joué un rôle dans le changement d'orbite de l'astéroïde en question. Simple hypothèse, à peu près invérifiable...

Alain Coustou

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Pourquoi ? Le risque de perturbation orbitale de comètes ou astéroïdes ? La rencontre avec un astéroïde errant ? Des perturbations de l'activité solaire ? Un "brouillard" spatial réduisant l'énergie reçue par la Terre ?

En tout cas, je ne vois pas comment cette traversée aurait pu provoquer un réchauffement (c'est plutôt le contraire) et l'accroissement de la tenue en CO2 de l'atmosphère au crétacé évoqué par Planète Bleue.

Concernant ce dernier point, l'augmentation de cette tenue au crétacé peut avoir été à la fois cause et conséquence du réchauffement climatique "naturel" d'alors: rétroaction positive.

De toute manière, l'extinction massive crétacé-tertiaire ne semble pas liée à cet accroissement de la présence du CO2 mais à une crise volcanique prolongée ou - bien plus probablement - à la chute d'un astéroïde de 10 à 15 km de diamètre non loin de la cote de l'actuel Yucatan. Et là, il est possible - mais seulement possible - que la traversée du bras galactique évoquée par Torrent ait joué un rôle dans le changement d'orbite de l'astéroïde en question. Simple hypothèse, à peu près invérifiable...

Alain Coustou

Si je me souviens bien c'est par ce que quand le systeme solaire traverse un des 2 bras de la galaxie le nuage de Oort et la ceintuture de Kuiper sont plus perturbes, alors qu'il y a plus d'ateroides, cometes qui sont devies de leur orbite et renvoyer vers le centre du Syteme solaire et donc qui peut entrer en collision avec la Terre.

Cette perturbation est du au fait qu'il y a plus d'etoiles au alentour, de poussiere galactique et le systeme solaire subit des ondes de choc de supernova ou de nuage de gaz.

heliosphere.jpg

Le Système-Solaire est englobé par une région de l'espace nommée l'héliosphère et limité par héliopause. L'héliosphère se comporterait vis-à-vis du milieu interstellaire comme la magnétosphère d'une planète vis-à-vis du vent solaire. Sa dimension varie selon l'activité du Soleil, elle s'étend au minimum jusqu'à 100 ua du Soleil.

Pour plus d'infos : http://system.solaire.free.fr/ allez voir les cometes

Williams

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  • 2 weeks later...

Un peu surprenant cet article paru dans "Nature" ce jour.

En effet, les chiffres de l'ampleur du ralentissement me semblent énormes et demandent à être vérifiés.

Néanmoins voici l'article en question avec une traduction rapide.

A verser au dossier.

Editor's Summary

1 December 2005

Atlantic Ocean trends

The circulation across the 25° N latitude line in the Atlantic Ocean between Africa and the Bahamas has become the benchmark for estimating the Atlantic meridional overturning circulation, an important component of global ocean transport that carries warm upper waters into far northern latitudes via the Gulf Stream and returns cold deep waters south across the Equator. Its heat transport contributes to the moderate climate of maritime and continental Europe. A new hydrographic section across 25° N was taken in 2004, and comparison with measurements from 1957, 1981, 1992 and 1998 reveals a slowing of almost a third between 1957 and 2004

. This means that more Gulf Stream waters are now recirculating southwards at mid-ocean depths, and that southward transport of cold lower North Atlantic Deep Water has halved.

Some climate models suggest that the anthropogenic increase in atmospheric CO2 will result in a slowdown of the Atlantic overturning circulation, so this latest finding will add fuel to the debate on climate change.

Traduction

La circulation à 25 degrés nord de latitude dans l'Atlantique, entre l'Afrique et les Bahamas est devenue le témoin pour estimer la circulation Atlantique méridionale , un composant important du transport global océanique qui transporte de la chaleur des eaux supérieures vers les latitudes septentrionales via le Gulf Stream et assure le retour d'eaux froides profondes à travers l'Equateur.

Ce transport de chaleur contribue à modérer le climat de l'Europe océanique et continentale.

Une nouvelle section hydrographique à 25°N a été effectuée en 2004 et la comparaison avec les mesures de 1957, 1981,1992 et 1998 révèle un ralentissement de presque 1/3 entre 1957 et 2004.

Cela signifie que d'avantage d'eaux du GS recirculent maintenant plus au sud à des profondeurs moyennes et que le transport d'eau froide profonde a diminué de moitié.Quelques modèles climatiques suggèrent que l'augmentation de le teneur en CO2 atmosphérique entraînera un ralentissement de la circulation océanique atlantique, ainsi la dernière découverte donnera de l'eau au moulin au débat sur le changement climatique.

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Un peu surprenant cet article paru dans "Nature" ce jour.

En effet, les chiffres de l'ampleur du ralentissement me semblent énormes et demandent à être vérifiés.

Néanmoins voici l'article en question avec une traduction rapide.

A verser au dossier.

Editor's Summary

1 December 2005

Atlantic Ocean trends

The circulation across the 25° N latitude line in the Atlantic Ocean between Africa and the Bahamas has become the benchmark for estimating the Atlantic meridional overturning circulation, an important component of global ocean transport that carries warm upper waters into far northern latitudes via the Gulf Stream and returns cold deep waters south across the Equator. Its heat transport contributes to the moderate climate of maritime and continental Europe. A new hydrographic section across 25° N was taken in 2004, and comparison with measurements from 1957, 1981, 1992 and 1998 reveals a slowing of almost a third between 1957 and 2004

. This means that more Gulf Stream waters are now recirculating southwards at mid-ocean depths, and that southward transport of cold lower North Atlantic Deep Water has halved.

Some climate models suggest that the anthropogenic increase in atmospheric CO2 will result in a slowdown of the Atlantic overturning circulation, so this latest finding will add fuel to the debate on climate change.

Traduction

La circulation à 25 degrés nord de latitude dans l'Atlantique, entre l'Afrique et les Bahamas est devenue le témoin pour estimer la circulation Atlantique méridionale , un composant important du transport global océanique qui transporte de la chaleur des eaux supérieures vers les latitudes septentrionales via le Gulf Stream et assure le retour d'eaux froides profondes à travers l'Equateur.

Ce transport de chaleur contribue à modérer le climat de l'Europe océanique et continentale.

Une nouvelle section hydrographique à 25°N a été effectuée en 2004 et la comparaison avec les mesures de 1957, 1981,1992 et 1998 révèle un ralentissement de presque 1/3 entre 1957 et 2004.

Cela signifie que d'avantage d'eaux du GS recirculent maintenant plus au sud à des profondeurs moyennes et que le transport d'eau froide profonde a diminué de moitié.Quelques modèles climatiques suggèrent que l'augmentation de le teneur en CO2 atmosphérique entraînera un ralentissement de la circulation océanique atlantique, ainsi la dernière découverte donnera de l'eau au moulin au débat sur le changement climatique.

Cette "publi" dans Nature a des effets au niveau media ! ---> encore ce matin l'interview d'un climatologue sur RMC Info (dont je n'ai plus souvenir du nom), interrogé sur les résultats de cette étude qui montre une baisse de 30 % des redescentes froides profondes ....

Et, contrairement, aux avis sceptiques jusqu'alors émis par la majorité des spécialistes du climat ou des océanographes sur la fameuse hypothèse d'un arrêt du G.S., et bien il semble que celle-ci porte de moins en moins sujet à sourire.

Ce climatologue, après avoir décrit les conséquences de cet arrêt pour l'Europe de l'Ouest (connues de tous ici) annonçait ce phénomène comme probable MAIS pas avant le siècle prochain. C'était aussi la version d'un spécialiste intérrogé dans le cadre du JT de TF1 récemment.

Pour vous:

- cette affirmation selon laquelle le GS s'arrêterait seulement le siècle prochain, est elle à prendre comme une évidence ou comme une simple hypothèse ? sachant que les relevés effectués paraissent démontrer une acélération du processus ?

- Les 30% de diminution des redescentes d'eau froides du courant de retour du GS peuvent elles déjà permettre d'observer des effets sur la circulation de l'ensemble de la boucle et dès lors d'observer de premiers effets climatiques dans nos contrées ?

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Cette "publi" dans Nature a des effets au niveau media ! ---> encore ce matin l'interview d'un climatologue sur RMC Info (dont je n'ai plus souvenir du nom), interrogé sur les résultats de cette étude qui montre une baisse de 30 % des redescentes froides profondes ....

Je crois qu'il s'agit de Jen Jouzel qui n'est pas, à mon sens, océanographe, mais glaciologue.

Il dirige le projet EPICA à ce dernier titre.

Il serait bon d'avoir des avis de spécialistes sur cet article.

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Bien entendu, les oceanographes norvegiens, par exemple.

Altimonti, à moins que je ne trompe default_blink.png , tu sous-entends là que cette nouvelle publication dans Nature est en contradiction avec des travaux récents d'équipes norvégiennes !

C'est le cas effectivement, de récentes mesures (de scientifiques islandais, norvégiens ? je ne me souviens plus ?) ont montré que la dérive Nord Atlantique depuis une quinzaine d'années était loin de montrer un quelconque signe d'essouflement vers les côtes occidentales de Scandinavie.

Et bien, si tu lis ce papier, tu verras que cela n'infirme en rien ces nouveaux travaux. Dans cette publi, on montre en effet que ce sont les courants de retour de profondeur qui sont en diminution. Avec une baisse de débit d'UN TIERS (!), ce qui est très loin d'être négligeable surtout que la période d'étude remonte sur un bonne cinquantaine d'années.....

NB: je suis certain (à moins d'avoir rêvé) que la personne interrogée ce matin à la radio était qualifiée du terme de "climatologue", peut être à tort cependant. A vérifier

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Quelques commentaires additionnels dans un article du Monde : L'inquiétante perturbation du Gulf Stream

merci pour cet article gxxiii qui vient compléter et enrichir l'info donnée plus haut.Il semble donc bien que l'on assisterait, à 25°N, à une transfert d'une partie significative du débit de retour des eaux profondes froides vers des eaux plus chaudes de surface et de moyenne profondeur.

Le débit entrant dans la zone au nord de 25°N étant remarquablement stable pendant toute la période.

Mais attention il ne s'agit pas de tout imputer au réchauffement climatique.

Une bonne partie de ce phénomène pouvant être due à des variations multi-décennales.

On ne sait pas trop pour le moment.

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NB: je suis certain (à moins d'avoir rêvé) que la personne interrogée ce matin à la radio était qualifiée du terme de "climatologue", peut être à tort cependant. A vérifier

Tu n'as pas rêvé, mais les climatologues sont spécialisés en baucoup de disciplines qui vont de la chimie, à la physique de l'atmosphère, en passant par l'océanographie, la paléoclimato, la glaciologie,...Jean Jouzel est spécialisé en glaciologie ce qui ne veut pas dire qu'il soit ignare en dehors de son domaine de spécialité bien sûr.

Jouzel

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Dans l'article du monde il est précisé, que les mesures n'ont étés faites que 4 fois en 50 ans. C'est tout de meme assez peu pour avoir une bonne idée de la chose. Avec seulement 4 relevés, on ne peut pas savoir par exemple quelle est la variabilité inter annuelle , qui serait bien utile tout de meme pour savoir, si globalement, les données sont stables ou varient fortement d'une année à l'autre. Cela me semble nécéssaire afin de voir à quel point cette variation sort des normes, dont 4 relevés sont à mon sens insuffisants pour la définir. Cela dit cet article n'est qu'un résumé , et les scientifiques qui ont travaillé sur le sujet ont surement plus de données pour éttayer leur hypothèse.

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Tu n'as pas rêvé, mais les climatologues sont spécialisés en baucoup de disciplines qui vont de la chimie, à la physique de l'atmosphère, en passant par l'océanographie, la paléoclimato, la glaciologie,...

Jean Jouzel est spécialisé en glaciologie ce qui ne veut pas dire qu'il soit ignare en dehors de son domaine de spécialité bien sûr.

Jouzel

C'est complètement faux : comme le souligne à juste titre Robert Kandel, on ne peut pas être à la fois spécialiste en chimie, physique de l'atmosphère, océanographie, paléoclimatologie, glaciologie.

NB - Robert kandel est Directeur de recherche CNRS et, en homme responsable et comme de nombreux autres scientifiques, fait beaucoup de sensilisation au sujet de la gravité du dérèglement climatique.

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C'est complètement faux : on n'est pas à la fois spécialiste en chimie, physique de l'atmosphère, océanographie, paléoclimatologie, glaciologie.

C'est tout ce que tu trouves à dire.

Je précise donc pour les linguistes distingués:

Il y a des climatologues spécialisés en chimie, d'autres climatologues spécialisés en physique de l'atmosphère, et ainsi de suite...

D'ailleurs le reste du texte concernant J Jouzel et sa spécialité ne pouvait prêter à aucune confusion.

J'espère que les autres avaient compris (je ne parle pas de tous les autres bien sûr)

Enfin encore une attaque stupide qui indique de quel mauvais bois tu te chauffes.

Sinon pour revenir au sujet, tout à fait d'accord avec Stalbuck les mesures semblent très limitées à la fois dans l'espace (25°N uniquement) et dans le temps (1 mois toutes les quelques années semble insuffisant)

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Dans la série "ne changeons rien" :

L’Arctique fond et ses habitants paient l’addition

L’Arctique est en train de connaître de profonds bouleversements climatiques. En 2004 déjà, l’étude Arctic Climate Impact Assessment indiquait que la région avait connu le réchauffement le plus important de ces dernières décennies à l’échelle mondiale, avec des températures moyennes annuelles de 2 à 3 degrés C° plus élevées que dans les années cinquante.

Ce réchauffement a bien entendu profondément modifié l’état des glaces de la région. La glace marine de la fin de l’été arctique s’est amincie de 40 % par endroits, l’épaisseur de la banquise, qui était de 4,88 m en moyenne dans les années 1980, n'est plus que de 2,75 m. De plus, en septembre dernier on a enregistré la plus faible étendue de glace arctique jamais observée par satellite, avec seulement 3.3 millions de km2 de banquise, soit une baisse d’environ 20 % par rapport à la moyenne basse de septembre pour la période 1978-2001. Une superficie de 800,000 km2, soit 1,5 fois la France, a ainsi été perdue.

De tels changements ne vont pas sans de graves perturbations pour les communautés de l’Arctique, concernant notamment la chasse. Pour les quelque 155 000 Inuits vivant dans la région, la chasse est, au-delà d’un moyen de subsistance, un véritable lien social, culturel et économique. (...)

Suite sur : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2096

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Dans l'article du monde il est précisé, que les mesures n'ont étés faites que 4 fois en 50 ans. C'est tout de meme assez peu pour avoir une bonne idée de la chose. Avec seulement 4 relevés, on ne peut pas savoir par exemple quelle est la variabilité inter annuelle , qui serait bien utile tout de meme pour savoir, si globalement, les données sont stables ou varient fortement d'une année à l'autre. Cela me semble nécéssaire afin de voir à quel point cette variation sort des normes, dont 4 relevés sont à mon sens insuffisants pour la définir. Cela dit cet article n'est qu'un résumé , et les scientifiques qui ont travaillé sur le sujet ont surement plus de données pour éttayer leur hypothèse.

En complément aux interrogations posées plus haut par stalbuck et meteor (variabilité inter-annuelle, fréquence et durée d'échantillonages, ...), quelques éléments de méthodologie sur les mesures effectuées par l'équipe du Prof. Harry Bryden:

Graduate School of NOCS PhD Project Description

Monitoring the MOC at 26.5ºN

Par ailleurs, le climatologue-glaciologue default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> de ce matin insistait sur le fait que depuis le début des mesures (1957 ?) une certaine stabilité des résultats était observée et que c'était seulement la dernière collection de relevés qui montrait une forte variation négative....

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Article de Yahoo sur le même sujet.

Le gulf stream ralentit bel et bien comme on pouvait le penser depuis pas mal d'années, de -30% (?!) :

http://fr.news.yahoo.com/30112005/202/les-...-le-climat.html

Les 2 records de froid mensuels battus par la station officielle de MF sur mon secteur en Mars et en Novembre 2005 en sont-ils une conséquence ? Fort possible, la bise nordique ayant une influence toute particulière sur cette station située en rive sud du lac du Bourget (à Voglans)...

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une remarque que j'ai lue sur le site de RC à ce sujet , qui modère un peu tout cela, est l'erreur qui existe sur les relevés de débits (+-6Sv) ainsi que le fait qu'on aurait du constater une baisse des SST sur l'Atlantique nord dans la période.

Ceci ne semble pas être évident, mais les résultats de Bryden et al ne doivent certainement pas être rejetés et doivent être mis en phase avec d'autres études notamment celles qui concernent les corrélations AMO* et THC**.

Le sujet reste de toute façon passionnant à suivre.

*AMO Atlantic Multidecennal Oscillation (période de 40 à 60 ans)

**THC ThermoHaline Circulation

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

une remarque que j'ai lue sur le site de RC à ce sujet , qui modère un peu tout cela, est l'erreur qui existe sur les relevés de débits (+-6Sv) ainsi que le fait qu'on aurait du constater une baisse des SST sur l'Atlantique nord dans la période.

Ceci ne semble pas être évident, mais les résultats de Bryden et al ne doivent certainement pas être rejetés et doivent être mis en phase avec d'autres études notamment celles qui concernent les corrélations AMO* et THC**.

Le sujet reste de toute façon passionnant à suivre.

*AMO Atlantic Multidecennal Oscillation (période de 40 à 60 ans)

**THC ThermoHaline Circulation

Tu comprendras pourquoi je n'interviens plus sur ces sujets en climatologie, c'est dommage mais si c'est pour systematiquement se faire contrer par des sceptiques ce n'est pas la peine que je depense mon energie ici, je pourrais produire les cartes de Mercator qui confirment de façon trés nette une baisse du courant de surface, mais même là vous chercherez des poux.

Aussi je prefère en parler ailleurs.

Bye bye ...

PS: Je reste présent en prévisions à court et plus long terme, en prévisions saisonnières, en observations, mais dans les forums climatologie d'IC non merci, bye bye ...

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Tu comprendras pourquoi je n'interviens plus sur ces sujets en climatologie, c'est dommage mais si c'est pour systematiquement se faire contrer par des sceptiques ce n'est pas la peine que je depense mon energie ici, je pourrais produire les cartes de Mercator qui confirment de façon trés nette une baisse du courant de surface, mais même là vous chercherez des poux.

Aussi je prefère en parler ailleurs.

Bye bye ...

PS: Je reste présent en prévisions à court et plus long terme, en prévisions saisonnières, en observations, mais dans les forums climatologie d'IC non merci, bye bye ...

Ben non je ne comprends pas bien.

On est ici pour échanger avant tout des infos.

Il se peut que la discussion dérape car nul n'est parfait, mais il faut essayer, en toute circonstance de garder son calme et de ne pas passionner le débat car on voit où cela mène.

Nulle part.

Le doute doit toujours accompagner notre réflexion (mes excuses si je suis sentencieux) et avant de laisser les autres te chercher des poux il faut te les chercher toi-même.

Le "te" s'adressant à nous tous évidemment.

Je me suis fait accusé sur d'autres forums d'exposer cette "tarte à la crême" qu'est la notion de doute, mais malgré cette amabilité je pense vraiment que c'est la meilleure façon de progresser.

à plus

PS : je ne raisonnais pas comme celà lorsque j'étais plus jeune et plus fougueux mais les années m'ont quelque peu rassis.

Au fait je serais intéressé par tes cartes Mercator.

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