Invité Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Bien sur que la moyenne globale baisse si la surface de la banquise augmente ( => augmentation albedo) à cause d'un refroidissement local. Mais cette baisse de la moyenne est simplement due au refroidissement local pas à un refroidissement sur l'ensemble du globe. Je n'ai jamais écrit (sauf erreur de ma part) que la moyenne globale ne baisse pas. Je prend un exemple : J'ai une classe de 10 élèves : 5 élèves ont 8/10, et 5 ont 4/10 - Si un élève qui avait 4 baisse sa moyenne a 1 sur 10 est-ce que cela va forcément conduire à une baisse des notes des autres élèves ? Non. Est-ce que cela va faire baisser la moyenne de la classe ? Oui. La question est de savoir si un refroidissement local est en mesure de provoquer un refroidissement ailleurs dans le cadre d'un réchauffement global. Si le forçage CO2 est important, si le flux solaire incident est le même, la réponse est non et ceci même si l'albedo terrestre moyenne augmente. C'est une question de bilan énergétique. Les données du passé vont dans ce sens : une augmentation du CO2 atmosphérique n'a jamais conduit dans l'histoire de la terre a un refroidissement global. V. Masson Delmotte : Tu raisonnes mal, à mon sens.Tu prends un exemple d'élèves qui travaillent en individuel. Mais que se passe t'il en cas de travail en équipe, si un des maillons travaille mal? Je ne suis pas un météorologiste distingué mais il me semble que la circulation atmosphérique cela existe. Si je raisonne en physicien, que je suis un petit peu , le gradient de température augmente les échanges thermiques. Cela veut dire à l'évidence, plus de chaleur évacuée du Sud vers le Nord si le Nord est plus froid. Donc refroidissement global et pas seulement en moyenne arithmétique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Tu raisonnes mal, à mon sens. Tu prends un exemple d'élèves qui travaillent en individuel. Mais que se passe t'il en cas de travail en équipe, si un des maillons travaille mal? Je ne suis pas un météorologiste distingué mais il me semble que la circulation atmosphérique cela existe. Si je raisonne en physicien, que je suis un petit peu , le gradient de température augmente les échanges thermiques. Cela veut dire à l'évidence, plus de chaleur évacuée du Sud vers le Nord si le Nord est plus froid. Donc refroidissement global et pas seulement en moyenne arithmétique. ok, alors tu oublies aussi de prendre en compte la chaleur (en provenance des tropiques) qui n'est plus transportée par le GS vers le nord si le GS s'arrête : où va cette chaleur ? Dérèglement climatique, à l'évidence oui, extension du refroidissement à l'échelle du globe, je ne pense pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 10 novembre 2005 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Oui Altimonti je te rejoinds sur ce point, on assisterait donc à une refroidissement au nord et à plus de cyclones sous les tropiques. Je suis aussi d'accord avec ce que dit Meteor, si par exemple une région allant de l'Espagne à Moscou en passant par la Norvège et la banquise sur les côtes nord Norvégiennes ? est recouvert de glace une bonne partie de l'année, l'albédo de ces régions sera tbien plus faible qu'actuellement, on voit aussi qu'actuellement l'Antarctique se refroidit et que la banquise est plus étendue qu'autre fois, il en résulterait donc une perte de calorie bien plus importante et donc une baisse de la moyenne globale de la Terre très infime par an mais qui sur par exemple 50 ans pourrait être de plusieurs degrés, sauf que si le réchauffement climatique continue cela passerait peut être inapercue pour la Terre mais pas pour l'Europe. Ensuite Planète Bleue pour la saison cyclonique intense cette année on peut soit la relié à un réchauffement climatique ou soit à un ralentissement du GS qui à emmené moins de chaleur vers le nord qu'a l'accoutumé ou soit à un évènement qui ne se reproduira pas les prochaines années. Qui plus est Planète Bleue je pense que la DNA peut s'arrêter assez vite mais à plus de mal à repartir. De toute fâcon à part attendre, on ne peut pas trop savoir ce qu'il va se passer. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Imaginons l'expérience suivante : nous sommes dans une grande serre, (=la terre). On met en marche un frigo, porte ouverte, dans un coin de la serre (cela correspond à l'énergie perdue à cause de l'augmentation de l'albedo au niveau des glaces arctique en extension dans le cas d'un arrêt du GS). Si la serre (qui est grande) fonctionne bien, si le flux solaire ne change pas, il faudrait un frigo vraiment super puissant pour pouvoir la refroidir intégralement. Les tomates plantées prêt du frigo ne vont pas bien pousser, certes, mais celles qui sont à plusieurs kilomètres ne vont même pas le sentir. En plus dans ce modèle on oublie de prendre en compte le fait que l'arrêt du GS se traduit par l'allumage d'un chauffage ailleurs dans la serre (si le GS est bloqué, la chaleur en provenance des tropiques n'est plus évacuée vers le nord ). Bilan : La température moyenne de la serre baisse un peu (albedo), mais le froid apporté par le frigo a un effet local et n'a pas le potentiel de provoquer une extension du refroidissement...Car la grande serre et le soleil sont toujours là. C'est le bilan énergétique global qui compte. Dans l'histoire de la terre on pense que les glaciations ont été provoquées par une diminution significative du flux solaire incident (paramètres astronomiques, théorie de Milankovitch) mais jamais par un réchauffement global. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 ok, alors tu oublies aussi de prendre en compte la chaleur (en provenance des tropiques) qui n'est plus transportée par le GS vers le nord si le GS s'arrête : où va cette chaleur ? Dérèglement climatique, à l'évidence oui, extension du refroidissement à l'échelle du globe, je ne pense pas. Je n'ai pas voulu dire extension du refroidissement à l'échelle du globe mais plutôt modération du réchauffement dans les moyennes latitudes et refroidissement fort dans les hautes. Dans les régions inter-tropicales la chaleur supplémentaire pourrait générer des cyclones extrèmement puissants et nombreux (cf ce que dit snowman) du fait d'une augmentation des SST considérable. Donc comme tu le dis une instabilité climatique assez démentielle (c'est moi qui emploie cet adjectif) provenant de cette région. La chaleur non évacuée par le GS le sera par la chaleur latente. Concernant les équilibres climatiques : plus de CO2 entraîne augmentation de température , je suis d'accord, mais dans un premier temps. Il ya le problème des clathrates chers à Alain mais hormis cet effet de seuil redoutable, la THC pourrait être une rétroaction bp plus puissante qu'on ne le pense. Malheureusement, à long terme, et ceci n'exonère en rien ce qui risque de nous arriver en 2100. Le climat est un peu comme un pendule. Lorsqu'on donne une impulsion dans un sens le pendule part dans ce sens puis revient dans l'autre. Nous connaîtrions actuellement une période climatique remarquablement stable. Il se pourrait que le déréglage que nous faisons subir à ce climat engendre une série d'oscillations dans les siècles à venir. Et les amateurs d'évènements violents du XXII ème siècle (et au-delà) risquent d'être servis. Enfin nous n'oublierons pas le fait que l'augmentation de chaleur latente provoquera assez probablemnt une augmentation de la nébulosité assez importante (rétro négative) et des précipitations. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 10 novembre 2005 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Ca serait au moins un frigo américain car déja il y aurait plus d'étendues glacées, imagine les glaces recouvrant pendant 6 mois de l'année les latitudes supèrieures à 45°, ensuite si ces latitutes glacent on peut penser que les latitudes en dessous glaceront plus souvent qu'actuellement à certains endroits (sud européen).Et que par conséquent ton frigo grandisse. On va faire ca par 10, imagine que la Terre garde actuellment 9 calories sur 10 suivant sa surface (les 2 pôles retirent 1 de calorie), maintenant imagine qu'avec l'arrêt du GS par exemple la Terre gardera 8.5 calories sur 10. Ca peut paraître pas beaucoup mais c'est énorme à l'échelle de la Terre, rappel moi combien il y a eu d'augmentation des GES depuis 100 ans en rappelant aussi le volume total, 1-2% plus ? Et pourtant la température à augmenter de 1°C. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Je n'ai pas voulu dire extension du refroidissement à l'échelle du globe mais plutôt modération du réchauffement dans les moyennes latitudes et refroidissement fort dans les hautes. Oui, il est d'ailleurs logique qu'il y ait une "contamination" du refroidissement local à proximité immédiate.Dans les régions inter-tropicales la chaleur supplémentaire pourrait générer des cyclones extrèmement puissants et nombreux (cf ce que dit snowman) du fait d'une augmentation des SST considérable. Donc comme tu le dis une instabilité climatique assez démentielle (c'est moi qui emploie cet adjectif) provenant de cette région. La chaleur non évacuée par le GS le sera par la chaleur latente. C'est possible.Concernant les équilibres climatiques : plus de CO2 entraîne augmentation de température , je suis d'accord, mais dans un premier temps. Il ya le problème des clathrates chers à Alain mais hormis cet effet de seuil redoutable, la THC pourrait être une rétroaction bp plus puissante qu'on ne le pense. Malheureusement, à long terme, et ceci n'exonère en rien ce qui risque de nous arriver en 2100. Le climat est un peu comme un pendule. Lorsqu'on donne une impulsion dans un sens le pendule part dans ce sens puis revient dans l'autre. Nous connaîtrions actuellement une période climatique remarquablement stable. Il se pourrait que le déréglage que nous faisons subir à ce climat engendre une série d'oscillations dans les siècles à venir. Et les amateurs d'évènements violents du XXII ème siècle (et au-delà) risquent d'être servis. Attention : de quelle échelle de temps parles tu ? Pour le pendule ok si tu te réfères aux variations des paramètres astronomiques qui se traduisent par des variations de l'énergie solaire incidente. Mais il n'y a aucune raison pour qu'une augmentation de CO2 se traduise par un refroidissement général ceci même si le GS est bloqué. Un refroidissement local temporaire, oui (avec "contamination" périphérique). Mais ce refroidissement local temporaire ( => baisse des apports d'eau douce) induira lui-même une reprise du GS si on suppose que l'activité du GS est réversible...Et donc la poursuite du réchauffement. And so on !La prochaine glaciation, c'est vraissemblablement pas avant 60 000 ans. Le principal risque actuel est un emballement du réchauffement (rétroactions positives observées dans le passé) aux conséquences difficilement imaginable (dérèglement climatique). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 rappel moi combien il y a eu d'augmentation des GES depuis 100 ans en rappelant aussi le volume total, 1-2% plus ? Et pourtant la température à augmenter de 1°C. 280ppm -> 378ppm => +/- 30 % Atmosphère : 750 milliards de tonnes de carbone. On balance chaque année 6 Gt via les combustions de pétrole, charbon et gaz. 3 Gt passent dans les puits océan et végétation (tant qu'ils fonctionnent en puits...). L'atmosphère accumule chaque année 3 Gt de carbone supplémentaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Attention : de quelle échelle de temps parles tu ? Pour le pendule ok si tu te réfères aux variations des paramètres astronomiques qui se traduisent par des variations de l'énergie solaire incidente. Mais il n'y a aucune raison pour qu'une augmentation de CO2 se traduise par un refroidissement général ceci même si le GS est bloqué. Un refroidissement local temporaire, oui (avec "contamination" périphérique). Mais ce refroidissement local temporaire induira lui-même une reprise du GS si on suppose que l'activité du GS est réversible...Et donc la poursuite du réchauffement. And so on ! Il n'est pas évident que l'on retrouve une telle situation dans la paléoclimatologie.Mais le mécanisme très simpliste pourrait être le suivant: -réchauffement de l'ordre de 5°C en 2100 -stabilisation si pas clathrate -simultanément arrêt de la THC (suite à injection d'eau douce) -refroidissement local entraînant une baisse de la température globale et une diminution accélérée de la teneur en CO2 (durée de l'ordre du siècle mais je n'en sais rien) suite à diminution de température de l'océan. -refroidissement s'accentuant le siècle suivant, l'arrêt de la THC étant, selon les spécialistes relativement irréversible à l'échelle du millénaire (je cite de mémoire) Donc pour résumer une augmentation de CO2 conduit à un réchauffement, on est bien d'accord, mais l'arrêt de la THC est ce qui peut donner l'impulsion contraire (surtout en l'absence d'émissions supplémentaires de CO2) En prenant un exemple complètement différent. Imaginons une substance dans une serre qui vire du noir au blanc de manière quasi-irréversible lorsque la température dépasse 40°C. On augmente progressivement le flux thermique, la température augmente dans la serre puis à 40°C gros refroidissement malgré l'augmentation continue du flux. On n'est pas dans ce cas de figure bien sûr, mais un peu quand même. Une augmentation globale de température provoque l'augmentation de l'albédo et le début d'une descente vers le froid, à source de chaleur constante. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 La réponse est à mon avis dans le bilan énergétique global. Pour avancer dans ce débat, je propose que l'on essaye d'établir un bilan énergétique détaillé (oups, ya du boulot !) dans l'hypothèse : 1 - d'un arrêt du GS (et d'une extention de la banquise : on peut même envisager plusieurs scenarii : +5% 10 % 15 % => variations d'albedo ? ) . 2 - d'une poursuite des émissions de CO2 au rythme actuel 3 - en supposant constante le flux solaire incident. C'est ce que tu avais commencé tout à l'heure Météor, mais j'aimerais en savoir plus sur le détail de ton calcul. Je n'ai pas le temps de chercher ce soir. A demain. Bonne soirée Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
FredTDF Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 BILAN : aucun de ces liens n’indique une glaciation globale à venir pour le XXième siècle. Et tant mieux ! Il est curieux comme on déforme les propos dans un topic quand on est un vrai sceptique. Je ne veux pas y croire donc c'est forcément faux. Les liens donnés n'apportent pas la preuve d'une glaciation et là je n'ai jamais dit le contraire mais ils apportent la preuve que les rapports qui sont tombés ont beaucoup de vrai. Ainsi la Tornadocane est un fait expliqué dans le livre de la SuperTempête, une crise stratosphérique est la base de la naissance d'une super cellule nommée tornadocane. Sa propre existance en est déjà hallucinante malgré des écrits faits par des gens qui sont éloignés de la climatologie au départ. Chaque article pris indépendamment apporte une pierre sur les faits que le Rapport du Pentagone, le rapport de Vienne, la super tempête et de nombreuses autres théories de scientifiques non connus ont une part de vérité très importante. Ici je décortique une théorie plausible et personnellement je pense qu'il y a un vrai problème climatique. Car chaque idée prise indépendamment ne prouve pas qu'une glaciation arrive mais si on les additionne : la preuve y est ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alex027 Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Moi je pense qu'on se prend énormément la tete ac tout ca le réchauffement climatique.On est en plein dedans peut etre faut il d'abord l'analyser ce réchauffement climatique avant d'en connaitre les causes.Bien sur que les causes vont peut etre faire avancer les choses mais personne n'est un fanatique du réchauffement il faut en etre conscient c'est tout et arreter de jouer les experts....plusieurs hypothèses peuvent expliquer le réchauffement climatique et encore plus ce qui va se passer dans un futur proche! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Il est curieux comme on déforme les propos dans un topic quand on est un vrai sceptique. Je ne veux pas y croire donc c'est forcément faux. Les liens donnés n'apportent pas la preuve d'une glaciation et là je n'ai jamais dit le contraire mais ils apportent la preuve que les rapports qui sont tombés ont beaucoup de vrai. Ainsi la Tornadocane est un fait expliqué dans le livre de la SuperTempête, une crise stratosphérique est la base de la naissance d'une super cellule nommée tornadocane. Sa propre existance en est déjà hallucinante malgré des écrits faits par des gens qui sont éloignés de la climatologie au départ. Chaque article pris indépendamment apporte une pierre sur les faits que le Rapport du Pentagone, le rapport de Vienne, la super tempête et de nombreuses autres théories de scientifiques non connus ont une part de vérité très importante. Ici je décortique une théorie plausible et personnellement je pense qu'il y a un vrai problème climatique. Car chaque idée prise indépendamment ne prouve pas qu'une glaciation arrive mais si on les additionne : la preuve y est ! Je ne sais pas quel sens tu donnes au mot "sceptique". On utilise traditionnellement ce mot pour qualifier l'attitude de ceux qui contestent les mesures scientifiques relatives au réchauffement climatique, et les idées largement dominantes au sein de la communauté scientifique. Je ne me sens donc pas concerné. Personnellement je ne crois que les propos scientifiques solides. Aujourd'hui aucun scientifique sur terre n'annonce une glaciation pour le XXIème siècle. Et je suis désolé, mais tu n'as apporté aucun document scientifique allant dans ce sens. Il est par contre possible (probabilité de 5% selon V. M. D.) que le GS s'arrête (suite à une chute importante de la salinité) et que cela induise un refroidissement local et temporaire : la majorité de tes références concernent cette hypothèse. Les dernières données du NERSC indiquent que cette salinité augmente : cela ne va pas dans le sens de ce scenario. Tout le reste est de la pure science fiction : libre à chacun d'imaginer ce qu'il veut dans le cadre d'un roman ou d'un film hollywoodien. Une recherche biblio sur le bilan énergétique de la terre serait fort utile dans ce débat. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 10 novembre 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 10 novembre 2005 S'il y avait arrêt ou ralentissement du GS l'atmosphère tenterait de prendre le relais, donc on aurait une extension de la cellule de Hadley, dans un premier temps le resultat serait donc plutot un rechauffement aux moyennes latitudes, mais aussi l'arret du transfert de chaleur par l'ocean ferait augmenter la surface et l'epaisseur de la banquise, theoriquement cela devrait renforcer le contraste thermique et donc par la suite on assisterait à une extension du front ondulant et sa descente en latitude avec augmentation des precipitations du à une advection d'air chaud plus grande dans un front qui serait plus froid, donc des depressions plus creuses, plus de tempêtes. Comme une bonne partie de la chaleur resterait bloquée dans les mers chaudes multiplication des cyclones et là on connait ma theorie, un cyclone est une enorme machine à detruire les calories et à les transformer en energie mecanique. Donc la tendance globale serait au refroidissement aprés une premiere phase de rechauffement suivie d'une phase de multiplication des tempêtes et des cyclones. La suite serait marquée par une période de secheresse generalisée par diminution du transfert de chaleur et la situation ne repartirait dans le sens d'un rechauffement que lors de la remise en marche de la circulation thermohaline. Pour approuver Fred bien que je sois encore réservé sur la possibilité de voir l'apparition de Tornadocanes multiples le mecanisme est le même que le mecanisme Cyclonique, là aussi il y a bien destruction de chaleur par sa transformation en energie mecanique, donc même resultat à terme, ce que je ne sais pas c'est si le rechauffement peut aboutir à des Tornadocanes, n'ayant pas etudié ce sujet de prés, par contre pour les Cyclones c'est une chose dont je suis asbolument convaincu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Le climat est un peu comme un pendule. Lorsqu'on donne une impulsion dans un sens le pendule part dans ce sens puis revient dans l'autre. Je ne pense pas que ce soit une bonne image: il me semble plutot que le climat de la terre connait plusieurs solutions stables, et qu'on passe de l'une à l'autre selon les perturbations extérieures: parametres orbitaux de la terre (régime glaciation et périodes chaudes par exemple). Dans quelle solution va nous projeter la croissance des GES? Moi je n'en n'ai pas d'idée, et je n'ai pas les compétences pour en discuter plus qu'au niveau du café du commerce. J'ai donc tendance à suivre ce que nous en disent les experts du GIEC, et me méfier comme la peste à la fois des négationnistes et des millénaristes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Il ya le problème des clathrates chers à Alain mais hormis cet effet de seuil redoutable, la THC pourrait être une rétroaction bp plus puissante qu'on ne le pense. Une augmentation des températures troposphèriques de quelques degrés entrainerait fatalement un réchauffement (plus lent et moins prononcé, inertie océanique oblige) des océans, au moins en ce qui concerne le premier km. Cette couche d'eau a déjà commencé à se réchauffer et elle comprend 98 % des gisements connus d'hydrates de méthane (clathrates), souvent gigantesques et presque tous situés en bordure des continents, ce qui n'est aucunement surprenant, étant donné que le méthane des clathrates provient de la décomposition du plancton mort et des déchets organiques en provenance des continents. Or certains gisements de clathrates sont à peine à 1/2 degré de leur température de déstabilisation. Il ne faudra donc pas attendre bien longtemps (vers 2025 ?) pour voir les premières émissions massives de méthane provenant de ces "bombes à retardement" climatiques. De plus, les énormes quantités de carbone piégées dans le permafrost (pergélisol) ont commencé à se libérer sous forme de CO2 et surtout de CH4. Et la reprise de la fermentation bactérienne dans les sols dégelés garantit la continuation de ce processus, maintenant enclenché sur des millions de km². Le danger constitué par le très efficace GES qu'est le méthane (pas seulement celui des clathrates) est donc bien réel et bien plus proche que certains ne le reconnaissent. Même si les rapports du GIEC ignorent totalement - et de manière surprenante - ce risque, de la même manière qu'ils minimisent le risque de disparition estivale de la banquise arctique. Comme par ailleurs il n'existe - à mon avis - que fort peu de chances de voir le GS s'arréter complétement avant longtemps, l'hypothèse d'un prochain refroidissement (ou pire encore du retour à un âge glaciaire) me parait complétement surréaliste. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 novembre 2005 Partager Posté(e) 10 novembre 2005 Je ne pense pas que ce soit une bonne image: il me semble plutot que le climat de la terre connait plusieurs solutions stables, et qu'on passe de l'une à l'autre selon les perturbations extérieures: parametres orbitaux de la terre (régime glaciation et périodes chaudes par exemple). Dans quelle solution va nous projeter la croissance des GES? Moi je n'en n'ai pas d'idée, et je n'ai pas les compétences pour en discuter plus qu'au niveau du café du commerce. J'ai donc tendance à suivre ce que nous en disent les experts du GIEC, et me méfier comme la peste à la fois des négationnistes et des millénaristes. Entièrement d'accord sur le plan scientifique : je fais confiance aux données du GIEC qui sont le résultat d'un consensus scientifique international. Ceux qui s'opposent à ses conclusions n'ont d'ailleurs aucun arguments sérieux qui soient en mesure de convaincre les autres scientifiques. Ceci dit je pense que même si nous ne sommes pas experts, nous pouvons réfléchir sur les scenarii d'évolution du climat à partir des éléments dont nous disposons, à notre échelle. Penser n'a jamais été réservé à une quelconque élite intellectuelle. Et l'évolution du climat, cela nous concerne tous : il est donc positif que chacun se sente impliqué et s'interroge. D'ailleurs, (je sais que ce n'est pas ce que tu as dit marco-p) je ne suis pas sur qu'il existe un seul expert qui puisse prétendre avoir la possibilité à lui tout seul de prévoir l'évolution du climat (un "spécialiste du climat", comme l'indique Robert Kandel, cela n'existe pas) : c'est la synthèse de données de milliers d'experts sur des dizaines d'années qui nous permet d'avoir des scenario pour le climat du futur. Et ces synthèses sont aujourd'hui accessibles à tous grâce au GIEC. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
FredTDF Posté(e) 11 novembre 2005 Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Donc la tendance globale serait au refroidissement aprés une premiere phase de rechauffement suivie d'une phase de multiplication des tempêtes et des cyclones. La suite serait marquée par une période de secheresse generalisée par diminution du transfert de chaleur et la situation ne repartirait dans le sens d'un rechauffement que lors de la remise en marche de la circulation thermohaline. Je vois que j'ai absolument les mêmes idées que toi Torrent /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je reconnais tout de même que le coté glaciation est peut être exagéré, mais c'est mon coté provocateur qui ressort Mais je soutiens mordicus que le réchauffement actuel va provoquer un fort refroidissement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
patric95 Posté(e) 11 novembre 2005 Bouffémont (95) Val d'Oise Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Je ne suis pas trop partisant d'une glaciation mais ce que tu dis Torrent ressemble à ce qu'il se passe actuellement chez nous à savoir une remontée vers le nord de la cellule Hadley avec des masses d'air douces qui l'accompagne à nos lattitudes. Concernant ue extension de la banquise je suis plus sceptique car dèjà la tendnace est à un rétrécissement avec en plus un réchauffement plus important qu'ailleurs dans ces régions. a+ Patric95 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 11 novembre 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Je ne suis pas trop partisant d'une glaciation mais ce que tu dis Torrent ressemble à ce qu'il se passe actuellement chez nous à savoir une remontée vers le nord de la cellule Hadley avec des masses d'air douces qui l'accompagne à nos lattitudes. Concernant ue extension de la banquise je suis plus sceptique car dèjà la tendnace est à un rétrécissement avec en plus un réchauffement plus important qu'ailleurs dans ces régions. a+ Patric95 On peut avoir des craintes sur la banquise mais on ne peut pas non plus ecarter totalement que ce ne soit et ce serait une divine surprise qu'une mauvaise passe transitoire. Il faut donc attendre un peu pour savoir si la tendance est bien à la disparition de la banquise en été dans l'Arctique. Sinon je suis tétu sur cette affaire de pluviosité, je ne sais pas qui a inventé cette theorie d'une pluviosité accrue avec un rechauffement climatique alors que les mecanismes des couples anticyclones depressions seront deséquilibrés, il est exclu à mon avis que la pluiviosité d'hiver augmente avec un rechauffement climatique, ce sera le contraire qui se produira. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 11 novembre 2005 Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Sinon je suis tétu sur cette affaire de pluviosité, je ne sais pas qui a inventé cette theorie d'une pluviosité accrue avec un rechauffement climatique alors que les mecanismes des couples anticyclones depressions seront deséquilibrés, il est exclu à mon avis que la pluiviosité d'hiver augmente avec un rechauffement climatique, ce sera le contraire qui se produira. Ce que je crois, sans en être certain, c'est que le réchauffement entraîne d'une part l'augmentation de la teneur en eau de l'atmosphère et d'autre part l'évacuation d'une partie de la chaleur excédentaire par un phénomène de condensation-rayonnement de cette vapeur d'eau dans les couches moyennes de la troposphère.Autrement dit on assisterait à une augmentation du cycle hydrologique, donc à une augmentation globale des précipitations. Ensuite ce sont les modèles globaux de circulation atmosphériques qui permetteraient de dire quelles seraient les régions et les saisons plus ou moins touchées. Le déterminer "manuellement" me semble tâche très ardue. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 11 novembre 2005 Partager Posté(e) 11 novembre 2005 sur le cycle hydrologique, c'est exactement ce que dit Météor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 11 novembre 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Ce que je crois, sans en être certain, c'est que le réchauffement entraîne d'une part l'augmentation de la teneur en eau de l'atmosphère et d'autre part l'évacuation d'une partie de la chaleur excédentaire par un phénomène de condensation-rayonnement de cette vapeur d'eau dans les couches moyennes de la troposphère. Autrement dit on assisterait à une augmentation du cycle hydrologique, donc à une augmentation globale des précipitations. Ensuite ce sont les modèles globaux de circulation atmosphériques qui permetteraient de dire quelles seraient les régions et les saisons plus ou moins touchées. Le déterminer "manuellement" me semble tâche très ardue. Certainement aux basses latitudes et aux hautes latitudes mais certainement pas aux moyennes latitudes, explique moi comment se ferait l'advection d'air chaud et humide dans des zones ou l'air froid ne descendrait plus jusqu'à ces latitudes? Pour les basses latitudes ce seraient des systemes convectifs autrement dit cyclones ou autres ouragans, il est aussi evident que plus de chaleur entrainerait un dynamisme plus fort des cellules de Hadley, et sans doute leur decalage de quelques degrés plus haut en latitude. Le Sahara reverdirait peut être bien que j'en doute car des flux d'Ouest en Est au niveau de la ceinture Tropicale ou les Alizés soufflent dans l'autre sens je l'imagine mal, sauf si ca vient de par l'Ocean Indien via Ethiopie, Egypte et Soudan, suis pas sur qu'il restera grand chose arrivé au niveau du Teneré. Par contre le decalage de la cellule de Hadley vers le Nord entrainerait un barrage infranchissable aux flux venant d'au dessus de l'Ocean, le rail serait non pas au niveau de la Bretagne mais au niveau de l'Ecosse et de la Baltique. Dans ces conditions la desertification de l'Espagne, de la France, et de l'Europe Centrale et Mediterrannéenne seraient assurée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 novembre 2005 Partager Posté(e) 11 novembre 2005 Attention Torrent : page de calcul... Problématique : Si un arrêt du Gulf Stream survient au cours du XXème siècle dans le cadre du réchauffement global, cela a t-il le potentiel de génèrer une glaciation globale sur terre ou un refroidissement général important via une augmentation de l'albedo au niveau de l'Arctique (extension des surfaces englacées ) ? (refroidissement pas seulement local comme il y a 8200 ans , mais global ) Hypothèses de départ ( on pourra les modifier ensuite, mais commençons déjà, pour simplifier, avec celles là ) : La réponse est à mon avis dans le bilan énergétique global. Pour avancer dans ce débat, je propose que l'on essaye d'établir un bilan énergétique détaillé (oups, ya du boulot !) dans l'hypothèse : 1 - d'un arrêt du GS (et d'une extention de la banquise : on peut même envisager plusieurs scenarii : +5% 10 % 15 % => variations d'albedo ? ) . 2 - d'une poursuite des émissions de CO2 au rythme actuel 3 - En supposant constant le flux solaire incident. C'est ce que tu avais commencé tout à l'heure Météor, mais j'aimerais en savoir plus sur le détail de ton calcul. Je n'ai pas le temps de chercher ce soir. A demain. Bonne soirée Bilan énergétique de la terre actuel, quelques données pour commencer : L'absorption de la partie non réfléchie du rayonnement solaire (flèches jaunes) par l'atmosphère et et la surface terrestre réchauffe le système climatique. Pour se refroidir, ce dernier doit émettre de l'énergie vers l'espace sous forme de rayonnement. Cette émission provient de la surface elle-même, mais aussi des nuages et de différentes molécules atmosphériques. Ces corps étant à des températures entre 220 et 300K, cette émission s'effectue dans l'infrarouge (flèches rouges). Cette figure résume les transformations de l'énergie solaire incidente et rappelle les différents processus du bilan radiatif terrestre. Les chiffres sont basés sur un flux de 100w/m2 au sommet de l'atmosphère. On peut aussi raisonner en pourcentage des 340watts incidents au sommet de l'atmosphère. Cliquez sur les textes soulignés pour en savoir plus. Source : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...3/partie3_1.htm Références (provisoire, en recherche) : ECHANGES D'ENERGIE ENTRE TERRE ET ESPACE http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...lan-energie.htm ENERGIE SOLAIRE, BIOSPHERE ET BILAN RADIATIF ? " Sur le thème de l'effet de serre, il reste un point obscur dans la valeur numérique de l'énergie de l'équation bilan : quelle est la proportion de l'énergie solaire absorbée qui se trouve consommée par la biosphère ? " - Réponse : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...f-biosphere.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 novembre 2005 Partager Posté(e) 11 novembre 2005 L'hypothese d'une augmentation de la couche nuageuse en cas de rechauffement climatique, ne semble pas t' interesser PB. Pourtant , il est certain que les donnees de ton schema seraient totalement fausses en cas de veracite. Je te donne "matiere à reflechir". Je souhaite travailler paramètre par paramètre, sinon on risque de se perdre. Ordre de la démarche : 1 - Quantification de la variation d'albedo au niveau arctique résultant d'un éventuel arrêt du Gulf Stream => impact sur le bilan rédiatif terrestre 2 - Impact des nuages sur ce bilan 3 - Autres paramètres - Complexité du système Pour l'instant on n'a pas de réponse pour le point 1 - Poursuivons... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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