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Pourquoi pas refroidir la terre...


rico
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Messages recommandés

Je te les ai déjà donné planete bleue, voir mes messages plus haut : le climat de la terre bien plus aride pendant la dernière glaciation (T globale environ 5°C plus bas qu'actuellement) et donc écoumène réduit, comparé avec la situation actuelle ou celle de périodes plus chaudes. La description de ces climats est sure et connue.

(petit complément par rapport à ce que tu as rajouté dans ton post : l'aridité est le plus souvent liée au climat froid, l'augmentation importante du taux de poussière dans l'air, consécutif de cet atmosphère sèche, en est un élément caractéristique. 2videmment, localement il y a des évolutioàns différentes mais globalement, les périodes de climat chaud sont plus humides que les périodes froides, cf les cartes que j'ai postées plus haut).

Desolé si cela ne te suffit pas, je ne vois pas ce que je peux faire de plus, je n'ai pas l'intention d'en faire beaucoup plus pour que tu trouves mes posts "enrichissants" mais ta remarque est bien désagréable.

Je ne comprend pas comment quelqu'un peu nier que "l'espace vital" était plus réduit pendant les milliers d'années des dernières périodes glaciaires qu'actuellement ou pendant les périodes un peu plus chaudes de l'éocène par exemple. J'ai l'impression que tu n'as toujours pas compris que je parle de situations dans le passé, et que je n'en tire pas un modèle pour l'avenir et que je ne discutais pas des problèmes liés à la rapidité des changements.

J'espère que cette fois je me suis fait comprendre.

Tu n'as pas le monopole de la pensée scientifique tu sais (je suis chercheur en physico-chimie depuis 15 ans avec quelques papier et brevets à mon actif), j'ai apprécié de lire tes interventions et tes apports, mais nous ne t'avons pas attendu pour avoir des discussions intéressantes ici, souvent appuyé de références solides (comme tu peux le voir si tu as jeté un oeil à mon post au dessus reprenant nos discussion de février de cette année).

Et si tu considères que mes idées sont une cible, alors que je partage la plupart des constats que tu as faits, je le regrette et trouve ça bien malheureux que tu te battes ainsi contre des moulins à vent.

Pour moi sujet clos, mais cet échange était peu agréable et n'a pas fait avancer grand chose.

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Les plus actifs

Tomar,

A l'évidence tu ne comprend pas ma démarche (qui est délibérément constructive)et je ne comprend pas la tienne. Le débat reste entièrement ouvert et le problème posé entier :

Imaginons d'une part un réchauffement de 5°C de la terre d'ici 2050, d'autre part un refroidissement de la même amplitude (le deuxième scenario est de la pure science fiction, pas forcément le premier...).

Scenario 1 - ok : quand la terre est plus froide, l'extention des calottes est plus importante et cela réduit l'espace habitable.

Scenario 2 - Quand la terre se réchauffe, cela ne favorise-t-il pas (par exemple) la désertification et l'augmentation de l'activité cyclonique (et dégradations associées) etc...

Quel bilan ? Quel est le scenario qui aurait les conséquences les plus négatives ?

Je n'ai personnellement pas de réponse et tu as, à mon sens, absolument rien démontré.

@+ default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

NB - Tomar :

Bonjour Alex,

Comme je l'avais mis dans un mesage précédent, il me semble aussi qu'un refroidissement serait bien plus dommageable qu'un réchauffement, tout simplement par réduction de l'oecoumène.

Tomar :

Alex,

Tu as raison sur un point, le refroidissement serait sans doûte pire que le réchauffement.

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Pour la dernière fois, les climats froids du passé (glaciations) étaient très secs, et pas seulement au niveau des banquises et inlandsis, alors que les périodes assez chaudes récentes étaient plus humides globalement que ces périodes sèches.

Il me semble que cela est bien établi et documenté.

Je remets mes cartes illustrant bien cela

http://www.scotese.com/lateeoc1.ht

Période relativement chaude

http://www.esd.ornl.gov/projects/qen/lastgla.gif

(http://www.esd.ornl.gov/projects/qen/nerc.html)

Période assez froide (comparez la végétation des différents continents pendant la glaciation par rapport à la végétation actuelle)

J'ai fait un constat sur le passé, je n'ai rien voulu démontrer pour l'évolution du climat et je partage le point de vue de beaucoup concernant la nocivité du réchauffement actuel.

Ce qui ne m'empêche pas de constater, objectivement, que lorsque la T globale de la terre était 5 °C plus basse, la terre était plus inhospitalière (inlandsis inhabitables et déserts arides bien plus répandus) que lorsque les T étaient 5 degrés plus chaudes qu'actuellement.

Et si c'est un refroidissement global de 5°C qui nous attendait, le résultat à terme (idépendamment des problèmes dûs à la rapidité des transitions) serait probablement pire (quant à la diminution de l'écoumène) qu'un réchauffement équivalents si on se réfère aux climats du passé.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faille rechercher un réchauffement qui ferait certainement beaucoup de dégâts surtout s'il est très rapide, et je suis d'accord pour lutter contre le réchauffement du climat.

Cette fois j'arrête cette histoire devient absurde ! Continuer à discuter de ce point n'a aucun intérêt.

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Afin de progresser dans ce débat, voici une problématique claire :

Imaginons d'une part un réchauffement de 5°C de la terre d'ici 2050 (changement très rapide), d'autre part un refroidissement de la même amplitude (le deuxième scenario est de la pure science fiction, pas forcément le premier...).

Scenario 1 - Quand la terre est plus froide, l'extention des calottes est plus importante et cela réduit l'espace habitable.

Scenario 2 - Quand la terre se réchauffe rapidement, cela favorise (par exemple) la désertification et l'augmentation de l'activité cyclonique (et dégradations associées), des inondations, des sécheresses et des épisodes caniculaires etc...

Quel bilan ? Quel est le scenario qui aurait les conséquences les plus négatives ?

La problématique est-elle bien posée ?

@+

NB - Actualité : Le cyclone Wilma, de catégorie 5, est le plus violent jamais enregistré dans l'Atlantique selon le centre américain des ouragans, Miami

Sécheresse exceptionnele en Amazonie : Le nord du Brésil et l'Amazonie connaissent actuellement une sécheresse exceptionnelle. Plusieurs villes de la région ont déjà décrété l'état d'urgence et en appel à l’aide au gouvernement fédéral. De récentes études de la station de surveillance de la forêt amazonienne, installée à Santarém, rapportent que le fleuve Amazone a baissé de quinze mètres par rapport à son niveau habituel. Du jamais vu depuis 40 ans.

Pour expliquer ce phénomène Paul Lefebvre, l'un des chercheurs de la station de Santarém, met en cause le réchauffement des eaux de surface de l'Atlantique. 'La température élevée de l'océan constatée cette année est à l'origine de la formation des cyclones dévastateurs qui remontent en direction des Etats-Unis. Dans le même temps, cela provoque l'installation de hautes pressions sur les régions situées plus au sud. Or, quand les pressions sont hautes, il y a moins de pluie'

, expliquait le chercheur hier dans les colonnes du magazine britannique Nature (...)

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Ce serait tout de même intéressant d'avoir des explications un peu plus détaillées que

variations sont corrélées à une réorganisation saisonnière de la circulation atmosphérique et du cycle de l'eau.

Si on envisage 10 °C de delta cela fait pas loin de 50 W/m2 en plus ou en moins.

Une telle instabilité de la machine climatique parait impensable sans cause externe: variation du flux solaire très forte ou forçage par aérosols (volcanisme)

10°C de plus d'ici 2015...cela donne quoi en France ?
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Ce serait tout de même intéressant d'avoir des explications un peu plus détaillées que

variations sont corrélées à une réorganisation saisonnière de la circulation atmosphérique et du cycle de l'eau.

Si on envisage 10 °C de delta cela fait pas loin de 50 W/m2 en plus ou en moins.

Une telle instabilité de la machine climatique parait impensable sans cause externe: variation du flux solaire très forte ou forçage par aérosols (volcanisme)

10°C de plus d'ici 2015...cela donne quoi en France ?

Si on s'en réfère aux calculs de l'ISL (j'en parle de mémoire) , et si on considère un réchauffement global de 3°C, le réchauffement sur les terres serait de 4.5°C et en France de l'ordre de 5 à 6°C.Ce ne sont que des ordres de grandeur.

Si on prend les mêmes proportions cela ferait un réchauffement de l'ordre de 18° C en France.

Mais peut-on prendre les mêmes?

Le problème de savoir ce qui est plus nocif entre un refroidissement et un réchauffement de même amplitude, à partir d'un point origine qui serait maintenant, n'est pas évident à première vue.

Le mieux serait de disposer des modèles permettant , à partir d'une variation moyenne globale de la température, de décliner cette variation globale dans les différentes régions du globe.

Il semble à peu près sûr qu'un réchauffement ouvrirait les espaces immenses nord-sibériens et canadiens, alors qu'un refroidissement les fermerait complètement.

Cela fait une belle surface.

Ensuite il faut voir tranches de globe par tranche de globe ce que cela peut donner (hors inlandsis).

Il serait utile de prendre la dernière glaciation d'il y a 18000 ans où l'on peut dire que la vie était impossible entre 90 et45 ° de latitude (inlandsis) , difficile entre 35 et 45°, possible entre 35 et -30° , impossible entre -30 et -90°.

De plus comme le dit Tomar la diminution de l'humidité atmosphérique n'est certes pas une bonne chose pour les terres entre -30 et 45° .

Les superficies de terres entre ces deux latitudes peuvent être calculées.

On peut faire la même chose en prenant les sorties de modèles actuelles avec un réchauffement équivalent en amplitude.

C'est un exercice fastidieux mais pouvant donner une certaine approche du résultat.

Il est indispensable, avant de faire ce genre d'exercice, de fixer les critères climatiques tolérables par la vie humaine moderne.

On peut également fixer des critères climatiques tolérables par n'importe quelle forme de vie végétale ou animale afin de déterminer son aire d'implantation en fonction de la température moyenne globale.

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météor :

Le problème de savoir ce qui est plus nocif entre un refroidissement et un réchauffement de même amplitude, à partir d'un point origine qui serait maintenant, n'est pas évident à première vue.

Le mieux serait de disposer des modèles permettant , à partir d'une variation moyenne globale de la température, de décliner cette variation globale dans les différentes régions du globe.

C'est vrai que le problème est assez complexe...

C'est quoi la limite tolérable par l'homme ? (dans un sens comme dans l'autre)

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météor :

C'est vrai que le problème est assez complexe...

C'est quoi la limite tolérable par l'homme ? (dans un sens comme dans l'autre)

Et bien la réponse à cette question est elle-même très complexe.

J'aurais tendance à dire que cette limite est atteinte lorsque le taux de mortalité moyen, du fait du climat, de façon directe ou indirecte, risque d'augmenter et ce malgré toutes les adaptations technico-économiques possibles.

Ce taux de mortalité du fait du climat est lui-même assez difficile à quantifier.

Passe pour les décès directs, du fait des ouragans, des inondations, des canicules, des vagues de froid, ..mais que dire des décès par famines?

Ces dernières sont elles dues à la sécheresse qui sévit dans certaines contrées ou à des problèmes ethno-politico-économiques ou démographiques?

Vaste problème.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour ceux qui insinuent ou qui affirment qu'un rechauffement de 10° ne serait pas catastrophique il suffit de donner des chiffres trés simples.

La canicule de 2003 avec 40 à 42° a fait 15000 morts, combien en ferait une canicule de 50 à 52°?

Dans ce cas même des adultes en bonne forme tomberaient comme des mouches et ne parlons même pas des personnes agées ou des enfants, on aurait des centaines de milliers de morts voire des millions, quant aux centrales nucleaires elles seraient arretées pour cause de manque d'eau dans les fleuves ou echauffement trop important donc adieu la climatisation.

Ne pas oublier que dans certains pays en Afrique, au Moyen Orient ou en Asie ces 40° sont souvent atteints, en Ethiopie par exemple les 47° sont parfois atteints on en serait à combien? 57°? quel serait le poucentage de survivants dans ces zones là? 10% ? 20%?

Si certains fantasment sur la mise en exploitation agricole de la Siberie ou du Nord Canadien je crois qu'ils oublient tout simplement que le sud de l'Asie serait surchauffé, ainsi que le Moyen Orient, l'Afrique l'Amerique Centrale, l'Amerique du Sud, le Sud des Etats Unis, l'Australie, le Bassin Mediterrannéen deviendraient difficilement habitables car soumis à des épisodes caniculaires mortels.

Quelles seraient les conséquences sur la faune? sur les poissons, le plancton avec un rechauffement de cet ordre?

Je crois qu'il faut bien poser le problème ainsi...

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Les débuts du Cambrien, il y a environ 542 millions d'années, furent le théâtre d'une extraordinaire augmentation de la biodiversité à la surface de la terre. L'"explosion cambrienne" est l'une des phases de développement les plus marquantes de l'histoire terrestre. Les scientifiques de l'institut de Potsdam pour les recherches sur les conséquences climatiques (PIK) publient dans l'édition actuelle des "Geophysical Research Letters" une nouvelle hypothèse sur les causes de ce changement biologique radical.

Selon Werner von Bloh, Christine Bounama et Siegfried Franck du PIK, le refroidissement global du climat survenu au début du cambrien serait à l'origine de la démultiplication des espèces.

Le phénomène aurait permis à des formes de vie multicellulaires complexes de se développer, et celles-ci auraient à leur tour influencé leur milieu. Ce processus aurait causé un changement soudain dans le monde biologique, donnant naissance à la grande majorité des espèces animales, dont le trilobite, le fossile le plus connu de cette époque.

Pour démontrer leur hypothèse, les chercheurs ont utilisé une modélisation terrestre décrivant les interconnections entre géosphère et biosphère aux cours des ères géologiques. Ils ont observé les effets d'un refroidissement graduel comme point de départ de l'explosion cambrienne.

Les modifications de température pourraient être apparues à la suite par exemple de la séparation d'un supercontinent, ou d'une gigantesque chute de comètes ou d'astéroïdes géantes. Les chercheurs du PIK ne sont pas encore en mesure de donner une réponse définitive quant à la question de l'origine de l'explosion cambrienne. Mais leur dernière hypothèse contribuera à mieux comprendre les processus complexes d'auto-régulation du système terrestre.

Source : http://www.wissenschaft-frankreich.de/fran...s/162/16523.htm

cambrien-burgess.jpg Burgess Pass

Lien entre extinctions en masse et augmentation de la température :

Crise Permien /Trias : l'augmentation du taux de CO2 (et corrélativement de la T°C) est très vraissemblablement impliquée (95% des espèces disparaissent)

Idem pour la crise Crétacé/Tertiaire (c'est l'une des hypothèses; une autre hypothèse, non exclusive à la première, est celle de l'impact météoritique au Yucatan)

Sommes nous en train de préparer une nouvelle extinction de masse ? (celle d'Homo sapiens sapiens en particulier)

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Une baisse de température entraînerait presque assurement une baisse de la surface habitable brut et ce ne serait pas bien bon pour les pluies, mais l'homme sait résister au froid, il peut s'installer en antarctique.Alors que la chaleur ca, à moins de porter des combinaisons de volcanologue à longueur de journée ou vivre sous Terre, on ne sait rien faire contre la chaleur.

Maintenant imaginons une période de chaleur pendant par exemple 2 mois avec des températures maximas de 40/45° et des minimas de 25/30°.Imaginer un peu les dégâts que cela provoquerait en France, il y aurais des millions de morts, le réseau routier serait impraticable à cause du goudron fondue etc..

J'imagine même pas en afrique comment ce serait, comme le dit Torrent il ferait combien ? 60 °C ? les gens cuiraient littéralement sur place.

Maintenant faisons la même chose avec cette fois-ci une baisse de la température, en France des températures minimas de -20° pendant 2 mois et des maximas de -10°, bon c'est sûr qu'il faudrait s'habituer, mais au Canada il vive avec du -30° sans problème majeur sauf cas exceptionnel (cf 1998 et pluies verglacantes inouies à Montreal).

Je pense vraiment que le froid serait plus simple à supporter que la chaleur, on peut toujours rajouter mais c'est dur d'enlever.

Vous voyez ce que je veux dire.

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Planete Bleu, pourquoi poses tu trois fois la même question à Tomar alors qu'il t'a répondu de façon claire?

Quand au Cambrien, la température globale estimée est de l'ordre de 22 à 26 degrés, soit 7 à 11 degrés de plus qu'aujourd'hui, et que la baisse des températures a ramenée la température globale aux environs de 14 degrés, soit lproche des températures actuelles. Forcément, les conditions ont étés favorables au développement de la vie.

Il me semble bien (à moins que je ne sache pas lire), qu'il s'agit de savoir quel est le pire entre 5 degrés de + ou 5 degrés de moins par rapport aux températures ACTUELLES.....

Je rejoins totalement Tomar. S'il on se réfère au passé, la terre est bien plus hospitalière avec 5 degrés de plus qu'aujourd'hui qu'avec 5 degrés de moins. C'était le seul propos de Tomar il me semble. Quand au réchauffement actuel, c'est une histoire totalement différente, car le phénomène de la rapidité entre en compte, et qu'un réchauffement est dommageable pour l'homme, tout simplement car nous sommes une civilisation sédentaire.

Autre exemple, pendant le Jurassique, la température est globale est estimée à 22 degrés, soit 7 de plus qu'aujourd'hui. Il me semble que c'est aussi une des périodes fastes pour la vie sur terre non.

Bref, s'il est évident qu'un réchauffement rapide de 5 degrés n'est absolument pas à souhaiter (surtout pour l'homme), le propos originel de Tomar est bien tout à fait juste, la terre est plus vivable avec 5 degrés de plus, qu'avec 5 degrés de moins, qu'aujourd'hui, je ne vois pas ou est le problème.

Un réchauffement de 5 degrés, serait extrêmement dommageable pour l'homme en particulier, et surtout s'il est rapide, ça n'enlève rien au fait que par le passé, dans d'autres conditions d'évolution, on y vivait mieux avec 5 de plus que 5 de moins.

Snowman49, ton argumentation ne tient pas, car en cas de réel refroidissement, c'est les terres cultivables et les récoltes qui disparaissent. C'est bien de pouvoir se chauffer quand il fait froid, mais quand il n'y a plus rien à manger, on meurt!

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La sixième extinction de masse - Centre international de la recherche Scientifique

(...)D'après de nombreux spécialistes, la 6ème vague d'extincion serait en cours, sous l'effet du changement climatique et environnemental ainsi que de la disparition des biotopes locaux(...)

Suite : http://www.cirs.fr/breve.php?id=674

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Je suis 100% d'accord avec Torrent! Etes vous sûr de connaitres les dégats que feraient un réchauffement de 5°?????????? Il vaut bien mieux un refroidissement de 5! Quand je vois que des gens soit disant amateurs de climato peuvent sortir de telles choses, ca ne m'étonne plus que des ingénieurs ou scientifiques non sensibilisés sortent des aneries! Je vai juste vous rappeler une chose: les especes animales peuvent s'acclimater au froid, pas à la chaleur!

Et l'homme, c'est pareil, quant aux surfaces habitables plus grandes ou plus petites, c'est absurde:

1°) les zones qui seraient concernées en 1er par une inhabitabilité ne sont de toutes facons que peu ou pas habitées aujourd'hui (ex: Centre Russie, moitié nord du canada, Patagonie). En revanche, on sait que des zones arides ou semi-arides ont autresfois été des zones de culture

2°) en cas de grosse chaleur, ce serait la moitié de la population mondiale qui aurait de gros problèmes! L'Afrique, une bonne partie de l'Asie, le Brésil, le nord de l'Argentine, l'Amérique centrale, Californie, Texas, Floride et j'en passe! Alors Messieurs, arretez de penser que vous vous verriez bien sous les cocotiers toute l'année, et si c'est ce que vous voulez, allez aux Antilles! Le climat y est très agréable et ils n'ont pas eu de problèmes de cyclone cette année! Voila, désolé si le ton de mon message est sec, mais ce genre de raisonnement me hérisse et fait fi de tout bon sens.

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Stalbuck, la question posée en demeure pas moins intéressante :

Imaginons d'une part un réchauffement de 5°C de la terre d'ici 2050 (changement très rapide), d'autre part un refroidissement de la même amplitude (le deuxième scenario est de la pure science fiction, pas forcément le premier...).

Scenario 1 - Quand la terre est plus froide, l'extention des calottes est plus importante et cela réduit l'espace habitable.

Scenario 2 - Quand la terre se réchauffe rapidement, cela favorise (par exemple) la désertification et l'augmentation de l'activité cyclonique (et dégradations associées), des inondations, des sécheresses et des épisodes caniculaires etc...

Quel bilan ? Quel est le scenario qui aurait les conséquences les plus négatives ?

La problématique est-elle bien posée ?

Je souhaite que l'on avance dans ce débat default_flowers.gif

Quel est ton avis sur la question ? Connais tu des références sur le sujet ?

@+

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D'après les données paléoclimatologiques dont on dispose, le réchauffement ne serait pas partout proportionnel et c'est surtout les zones situées aux hautes latitudes qui verraient leur température augmenter. Ainsi d'après "l'Atlas of Paleoclimates and Paleoenvironments" - qui manifestement date un peu - durant la dernière période interglacière, les températures moyennes annuelles étaient en moyenne 5°C supérieures à ce qu'elles sont actuellement dans les régions polaires, alors qu'aux latitudes moyennes les températures étaient sensiblement les mêmes qu'actuellement voire même un peu plus fraîches, comme en témoigne cette carte.

Un refroidissement de la planète de 5°C en moyenne (10°C vers les zones polaires, 2°C en zone tropicales) entraînerait une diminution drastique des zones habitables : carte.

En cas de réchauffement semblable à celui connu il y a 7000 ans, les températures en régions polaires gagneraient environs 3°C, les régions tropicales gardant les mêmes températures qu'actuellement. Les précipitations pourraient être sensiblement plus importantes sur le Sahara, tandis qu'Europe occidentale et surtout Etats-Unis verraient leur pluviosité réduite.

Lien : http://www.metrol.org/index.php?bereich=1

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Stalbuck, la question posée en demeure pas moins intéressante :

Imaginons d'une part un réchauffement de 5°C de la terre d'ici 2050 (changement très rapide), d'autre part un refroidissement de la même amplitude (le deuxième scenario est de la pure science fiction, pas forcément le premier...).

Scenario 1 - Quand la terre est plus froide, l'extention des calottes est plus importante et cela réduit l'espace habitable.

Scenario 2 - Quand la terre se réchauffe rapidement, cela favorise (par exemple) la désertification et l'augmentation de l'activité cyclonique (et dégradations associées), des inondations, des sécheresses et des épisodes caniculaires etc...

Quel bilan ? Quel est le scenario qui aurait les conséquences les plus négatives ?

La problématique est-elle bien posée ?

Je souhaite que l'on avance dans ce débat default_flowers.gif

Quel est ton avis sur la question ? Connais tu des références sur le sujet ?

@+

Une remarque en passant :

Stalbuck :

Quand au Cambrien, la température globale estimée est de l'ordre de 22 à 26 degrés, soit 7 à 11 degrés de plus qu'aujourd'hui, et que la baisse des températures a ramenée la température globale entre 14 et 16 degrés, soit les températures actuelles. Forcément, les conditions ont étés favorables au développement de la vie.

Tu considères donc qu'un réchauffement de 10°C par rapport à l'actuel (température moyenne d'environ 15°C) aurait un impact négatif sur la vie ? Or 20-25°C c'est la température d'une bonne partie du Paléozoïque et du Mésozoïque...période relativement propices à la vie ! (comme tu le soulignes avec ton exemple du Jurassique...)

Ou alors tu penses qu'un réchauffement de 5°C est positif, mais qu'un réchauffement de 10°C est négatif, C'est cela ? C'est quoi la "bonne" température alors ?

A mon avis c'est pas la température en elle même qui importe en termes de biodiversité (il y a cependant bien sûr des limites !) mais bien la vitesse, la brutalité des changements, dans un sens comme dans l'autre.

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Merci Stalbuck,

Ca fait plaisir de lire que quelqu'un au moins à lu et compris ce que j'ai écrit.

C'est la fête ce soir, quand on lit toutes les élucubrations ici, ce n'est pas étonnant que les négationnistes et adeptes des lobby pétroliers trouvent des arguments pour réfuter le réchauffement global et retoquer le protocole de Kyoto.

Les arguments tellement excessifs sont contre-productifs pour prôner une action en faveur de la limitation de GES, et éventuellement préparer une action plus direct pour faire baisser les T si nécessaires...

Sur ce, bonne nuit !

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Il est clair qu'une variation de 10° dans un sens ou dans l'autre serait néfaste! En revanche, si ce devait être de l'ordre de 2-3°, je préfèrerais nettement le refroidissement... Ca entrainerait beaucoup moins de conséquences sur la faune et la flore, beaucoup plus sensibles au réchauffement qu'au refroidissement. Il y a par exemple des especes de poissons des eaux froides qui ont fabriqué une sorte d'antigel, avec la moindre hausse sensible de leur habitat, ce serait la mort... En revanche, les poissons d'eaux chaudes peuvent s'habituer à des eaux plus froides, on le voit en Méditerranée ou des poissons de la partie sud ou de la mer rouge (tels les baracudas) viennent au nord de la méditerranée et s'y acclimatent fort bien!

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Scenario 1 - Quand la terre est plus froide, l'extention des calottes est plus importante et cela réduit l'espace habitable.

C'est trop simple comme scénario. Tu ne prends qu'un seul élément en compte. La aussi Tomar t'as répondu. L'extension des calottes n'est pas le plus grave. C'est le cimat aride qui se met en place lors d'une glaciation qui est le plus destructeur.

Scenario 2 - Quand la terre se réchauffe rapidement, cela favorise (par exemple) la désertification et l'augmentation de l'activité cyclonique (et dégradations associées), des inondations, des sécheresses et des épisodes caniculaires etc...

La aussi, ton scénario n'est pas bon à mon avis.

1- favorise la désertification. Ca ça reste à voir, désertification pour certaines zones, le contraire pour d'autres.

2- augmentation de l'activité cyclonique. Ca reste à voir aussi, c'est plutôt l'augmentation de la violence des cyclones qui est prévue, et pas forcément son augmentation en nombre.

3- inondations, sècheresses, canicules. Tous ces phénomènes existent déjà, et leur augmentation est une hypothèse, pas une certitude. EN partant du principe que cette hypothèse est tout de même très probable, dans ce cas, tu pourrais mettre le même genre de phénomènes violents qui se produisent en cas de refroidissement de 5 degrés. C'est à dire, sècheresses bien plus importantes qu'en cas de réchauffement, blizzards, dépressions extrêmement creuses entraînant des tempêtes à répétitions.....

Je pense qu'un réchauffement rapide important serait catastrophique pour l'homme car il est sédentaire, les conséquences pour la nature et autres êtres vivants serait à mon avis bien moins importantes, et déjà vu bien des fois par le passé.

Quand à un refroidissement de 5 degrés, en gros le niveau du dernier age glacier serait à mon avis pire. Toute les grandes puissances économique se trouvent dans des zones qui seraient inhabitables avec un tel refroidissement, effondrement de l'économie mondiale, avec tout ce qui va avec (chômage, guerres, famines...)et un déplacement serait utopique (ou bien entraînant encore plus de guerres et donc encore plus de morts).

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Je pense vraiment que le froid serait plus simple à supporter que la chaleur, on peut toujours rajouter mais c'est dur d'enlever.

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Trêve de plaisanterie : Après vous avoir lu attentivement, tout cela me donne l'impression que quand bien même on ne pourrait pas trancher de façon totalement définitive sur les avantages et les inconvénients comparés du réchauffement ou du refroidissement, il semble que le problème de l'heure étant "le réchauffement" climatique, la position qui consiste à rechercher dans l'histoire ou la préhistoire des preuves qu'un réchauffement n'est pas si dramatique que ça tend à minimiser les conséquences des...changements climatiques.

Une chose est d'affirmer qu'on ne les minimise pas, qu'on les prend en compte, autre chose d'agir en conséquence et se montrer prêt à agir...y compris individuellement. Or il me semble fort probable que minimiser leur importance, quelqu'en soit la forme prise, signifie en clair (ou plutôt en "ombre") qu'on est pas du tout prêt à faire quoi que ce soit.

Car il me semble bien comprendre que si on veut éviter la catastrophe, il ne s'agit pas de se contenter de "mesurettes".

Cela dit, si l'ordre du jour était "le refroidissement climatique" disons, on peut toujours se poser la question de savoir si cela provoquerait alors un sursaut et des actes en conséquence. Pas si sûr en fait.

Je ne dis pas ça par provocation, mais parce que c'est mon sentiment. default_flowers.gif

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Encore une fois, Il ne s'agit pas de minimiser. Il s'agit juste de faire comprendre à certains excités du froid, qu'en perdant 5 degrés, ca ne serait pas la joie. On est sur un forum climato, pas dans un forum politique. Il me semble qu'on peut encore parler de climato sans devoir à chaque fois se justifier et systématiquement préciser qu'on n'est pas un négationniste du réchauffement.

Bientot, on ne pourra plus dire un mot ici, si on n'a pas mis au moins une phrase dans le post montrant qu'on est horrifié par le réchauffement.

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Merci Stalbuck,

Ca fait plaisir de lire que quelqu'un au moins à lu et compris ce que j'ai écrit.

C'est la fête ce soir, quand on lit toutes les élucubrations ici, ce n'est pas étonnant que les négationnistes et adeptes des lobby pétroliers trouvent des arguments pour réfuter le réchauffement global et retoquer le protocole de Kyoto.

Les arguments tellement excessifs sont contre-productifs pour prôner une action en faveur de la limitation de GES, et éventuellement préparer une action plus direct pour faire baisser les T si nécessaires...

Sur ce, bonne nuit !

Franchement, personne ici n'est en mesure d'être certain des conséquences d'un réchauffement ou d'un refroidissement en 2050.

Je souhaite que l'on se recentre sur le débat d'idée, que l'on évique les affrontements interpersonnels directs ou indirects, et que l'on respecte le point de vue de chacun.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il n'est pas possible de cultiver les mêmes choses en region Polaires que dans les regions Tropicales il serait quand meme bon de le rappeler et de remettre les pendules à l'heure, même si la T° augmente de 5° cela n'empechera pas qu'au pôle il y aura toujours 6 mois de nuit polaire et pas grand chose ne pousse sans photosynthèse, bien sur durant les 6 mois de jour on pourra faire pousser des cultures annuelles mais faudrait il que l'humus existe deja prealablement et il mettra des siecles à se constituer.

Ensuite je ne suis pas du tout convaincu que les temperatures tropicales seraient en faible augmentation, parce que vous comparez des periodes ou la position des continents n'etait pas la même, et ou l'inclinaison de la Terre n'etait pas la même non plus, actuellement la chaleur des tropiques est evacuée par les courants marins, si les glaces polaires fondent plus de plongée et modification de la circulation thermohaline il restera assurement plus de chaleur dans les tropiques.

J'ai la trés désagreable impression que le débat sort du cadre scientifique et que sont en train de se developper ici des theories negationnistes sur le rechauffement ou ses conséquences venues de certains milieux pseudo scientifiques d'outre Atlantique qui sont par ailleurs les chantres du maintien et du developpement d'un mode de vie absolument incompatible avec les ressources naturelles de la Terre si on l'etend à toute la population mondiale.

Dans ce cadre là je ne vois nullement l'interêt de continuer à participer à ce débat.

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J'ai la trés désagreable impression que le débat sort du cadre scientifique et que sont en train de se developper ici des theories negationnistes sur le rechauffement

Cite moi une seule phrase dans les posts récents ici qui te permettent de déduire une telle chose.

Torrent ton discours devient de plus en plus extrême, pour ne pas dire extrémiste.

C'est bien ce que je disais, il faut mettre comme signature d'un post "je suis horrifié par le réchauffement", pour pouvoir parler. Ca devient grave. Faut arrêter la parano.

On a encore le droit de dire qu'un refroidissement n'est pas souhaitable, sans se faire traiter de négationniste. Ca devient franchement pénible.

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