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Grippe asiatique en 2006


Messages recommandés

Est-ce que la France est bien préparée à faire face pandémie mondiale de grippe ???

Est-ce que la France est bien préparée à faire face à une grippe 20 à 30 fois plus meutrière que les habituelles épidémies annuelles ???

Tout ceci n'est encore qu'hypothèse, mais présentons les données d'une redoutable équation qui pourraient se mettre en place et dont les chances de voir le jour ne sont plus négligeables : les Etats-Unis ne s'y trompent pas...

A l'heure où les données climatiques disponibles, la situation synoptique actuelle laisseraient augurer d'un hiver rude en Europe, une épidémie grippale de grande ampleur serait la plus mal venue.

En effet, un hiver rude et long soumet les organismes à rude épreuve et les fragilisent. Une grippe très mortelle trouverait là un terrain prédisposant parfait. Je tiens donc à alerter ici sur le fait que l'on pourrait se rappeler longtemps du "terrible hiver 2005-06". Non seulement parce qu'il pourrait être très froid, ce qui causera déjà d'emblée des surplus de décès. Mais plus encore si il était accompagné d'une pandémie mondiale de Grippe. L'effet pourrait être désastreux en Europe avec 10 fois plus de morts que lors de la canicule de 2003.

Les Etats-Unis se mobilisent face au cauchemar d'une pandémie

Traumatisés par l'ampleur du désastre provoqué par le cyclone Katrina et leur impréparation, les Américains intensifient leurs efforts pour réagir à une pandémie de grippe aviaire, qui pourrait tuer plus de 200.000 personnes rien qu'aux Etats-Unis.

Washington entend agir aussi bien sur le front intérieur qu'international pour répondre à cette menace qui pourrait se concrétiser à tout moment, selon les autorités médicales.

Le président George W. Bush a lancé un appel devant l'assemblée générale de l'Onu le 14 septembre pour une mobilisation internationale contre ce virus capable de faire plus de 100 millons de morts dans le monde, selon des experts.

»Si nous n'agissons pas, ce virus pourrait être responsable de la première pandémie du 21e siècle», avait-il mis en garde en proposant la création d'un partenariat requérant que les pays faisant face à un danger d'épidémie partagent immédiatement leurs informations avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le virus H5N1 de la grippe aviaire appartient à la même famille du pathogène responsable de la grippe espagnole de 1918, qui avait fait jusqu'à 40 millions de morts dans le monde. Les épidémies habituelles de grippe provoquent 1,5 million de décès annuellement.

Le H5N1, identifié pour la première fois en 1997, affecte surtout les volailles dans dix pays d'Asie Sud-Est. Il n'a infecté que 112 personnes dont une soixantaine sont décédées, selon les plus récentes statistiques de l'OMS.

Si ce virus extrêmement virulent mutait pour se transmettre entre les humains, une épidémie se répandrait alors comme une traînée de poudre sur la planète avec le transport aérien de masse, expliquent les experts.

Pour empêcher qu'un tel scénario-catastrophe se réalise, les Etats-Unis ont jusqu'à présent débloqué 30,5 millions de dollars pour contenir le développement de la grippe aviaire en Asie du sud-est, précise le département d'Etat dans un communiqué.

Sur le plan intérieur, le gouvernement américain a commandé à la mi-septembre pour 100 millions de dollars d'un nouveau vaccin expérimental qui s'est avéré efficace contre le H5N1 et mis au point par les laboratoires français Sanofi-Pasteur.

Cette commande devrait permettre d'atteindre l'objectif de Washington de détenir un stock de 20 millions de doses.

Les autorités américaines prévoient aussi de stocker 20 millions de doses de médicament anti-grippe, dont surtout le Tamiflu produit par le groupe suisse Roche.

Pour le moment, les Etats-Unis ne disposent que de 2,5 millions de doses de Tamiflu, selon le secrétaire à la Santé, Michael Levitt.

Pour plusieurs experts médicaux américains et le chef de la majorité républicaine du Sénat, Bill Frist, l'appel de M. Bush et les autres mesures prises dernièrement par les autorités fédérales sont trop tardives.

»Si nous avions aujourd'hui une épidémie de grippe aviaire dans le monde et aux Etats-Unis, je pense qu'il y aurait des conséquences virtuellement impossibles à imaginer», a estimé le Dr. Irwin Redlener, directeur du centre national de préparation aux désastres dans une interview à la chaîne de télévision ABC.

Pour Bill Frist, chirurgien de profession, ces 2,5 millions de doses de Tamiflu »sont totalement insuffisantes».

»Un grand nombre de gens ne réalisent pas qu'il y aurait très peu de médicaments efficaces disponibles pour traiter ce virus», a déclaré le sénateur.

En outre la fabrication de doses suffisantes de vaccins est une course contre le temps alors que seuls trois laboratoires dans le monde en produisent, selon Julie Gernerding, directrice des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=40100

Florent.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Tu as raisons de mettre l'accent là-dessus car ayant parlé avec des medecins impliqués dans ce risque, il semblerait que la communauté médical soit très très inquiète de cette situation grippale en Asie.

Cela fait plusieurs années que j'entend dire par des proches médecins qu'on est à la veille d'une catastrophe virale majeur.

Quelques éléments clefs :

"Le monde doit faire face aujourd'hui au plus grand danger possible de pandémie" : Propos déclaré par le directeur de l'OMS du Pacifique Ouest, lors de la conférence régionale sur la grippe aviaire. "Si le virus devient hautement contagieux entre les être humains, l'impact sanitaire en termes de morts et de maladies sera énorme, et certainement plus important que celui du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère).

L'OMS exhorte la communauté mondiale à se préparer à l'urgence de la pandémie.

En France, Philippe Douste-Blazy en mars dernier a annoncé la commande de 13 millions de traitements anti-viraux (Tamiflu, retenez bien ce nom). Il a ajouté sur ordonnance (càd un mode de vote à l'assemblée plus rapide) la commande de 2 millions de doses de vaccins de la souche virale actuellement en circulation en Asie, et plus de 20 millions de doses d'un futur vaccin fabriqué à partir d'une hypothétique souche plus virulente.

Les pronostiques évalulent entre 10 à 20 millions de personnes pouvant être touchés en France et entrainé le décès de 1% d'entre elle soit entre 100 et 200 milles personnes rien que pour la France.

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1%, t'es sur?? C'est "pas beaucoup" finalement, comparé à la "criminalité" de la grippe traditionnelle qui tue plusieurs dizaines de milliers de personnes en France (20-30000 je crois...)! Par contre, en cas de grand froid, les grippes en général sont neutralisées, elles préfèrent des températures douces, de l'ordre de 8-12°! Si la grippe aviaire suit cette règle, elle pourrait être atténuée avec l'hiver froid, et le risque de création d'un virus "mutant", transmissible d'homme à homme serait alors réduit.. Car le problème est bien là...

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Par contre, en cas de grand froid, les grippes en général sont neutralisées, elles préfèrent des températures douces, de l'ordre de 8-12°! Si la grippe aviaire suit cette règle, elle pourrait être atténuée avec l'hiver froid, et le risque de création d'un virus "mutant", transmissible d'homme à homme serait alors réduit.. Car le problème est bien là...

Nous vivons tout de même la majeure partie du temps dans des lieux chauffées et confinées. Ainsi, le froid affaiblirait les plus fragiles, la grippe ferait le reste...Dans l'Histoire, les conditions climatiques difficiles tuent en plus nombre indirectement en affaiblissant les corps qui sont alors des proies faciles pour les agents pathogènes. Cela a pu être la peste, la dysenterie durant les siècles passés, demain peut-être la grippe.

Florent.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

1%, t'es sur?? C'est "pas beaucoup" finalement, comparé à la "criminalité" de la grippe traditionnelle qui tue plusieurs dizaines de milliers de personnes en France (20-30000 je crois...)! Par contre, en cas de grand froid, les grippes en général sont neutralisées, elles préfèrent des températures douces, de l'ordre de 8-12°! Si la grippe aviaire suit cette règle, elle pourrait être atténuée avec l'hiver froid, et le risque de création d'un virus "mutant", transmissible d'homme à homme serait alors réduit.. Car le problème est bien là...

La grippe est sans doute une des maladies les plus courantes que l'on connaisse. Elle peut aussi être l'une des plus mortelles : la grippe espagnole (1918-1920) - au moins 20 millions de morts - a marqué l'histoire des grandes épidémies.

Aujourd'hui, la grippe continue de tuer chaque année des milliers de personnes dans le monde. En France, les épidémies " banales " provoquent chaque année un minimum de 1500 à 2000 décès, bien plus certaines années.

L'hiver 1989-90 par exemple, la grippe a été particulièrement sévère en Europe (17 000 morts en Grande-Bretagne). Les virus grippaux frappent l'hémisphère Nord comme l'hémisphère Sud, les pays " riches " (25 000 morts/an aux Etats-Unis), comme les pays défavorisés, comme en témoigne la récente épidémie à Madagascar (plus de 800 morts).

Source : www.pasteur.fr

Nous sommes donc très loin des centaines de milliers de morts que l'on attend uniquement pour la France.

Je parle de mort, pas de gens touchés par la grippe.

Si on compte 150 000 morts pour la France, qu'on considère qu'en France nous sommes 60 millions d'individus et que dans le monde nous sommes 6 milliards, un simple produit en croix suffit pour dire que nous aurons environs 15 millions de morts dans le monde. Mais là c'est en considérant que le monde entier a le même niveau technologique que la France. Ce chiffre de 15 millions est donc très fortement sous-évalué.

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Sixième décès du à la grippe aviaire en Indonésie

--par Chris Brummit--

AP | 26.09.05 | 10:06

DJAKARTA (AP) -- Branle-bas de combat contre la grippe des oiseaux en Indonésie. Le bilan des victimes de la grippe aviaire depuis le mois de juillet est désormais de six décès dans ce pays et les autorités de Djakarta ont commandé 400.000 comprimés d'antiviraux, a annoncé lundi le ministère de la santé. La sixième victime est une femme de 27 ans qui a succombé lundi.

Dix autres personnes ont eu un test de sérologie positif bien que certaines ne présentent aucun symptôme de la grippe et que d'autres se soient rétablies, a indiqué I Nyoman Kandun, directeur général du contrôle des maladies transmissibles au ministère. Au total dans tout l'archipel, ce sont 34 personnes qui sont actuellement en observation à cause de symptômes de la grippe des oiseaux attribués au virus H5N1.

Dès mardi, 200.000 comprimés de l'antivirus oseltamivir (étiqueté Tamiflu en pharmacie) seront disponibles et 200.000 autres vendredi. A raison de dix comprimés par personne, ce sera suffisant pour traiter 40.000 personnes, ce qui prouve que les autorités ont les choses en mains, selon la ministre de la santé Siti Fadila Supari.

Le Tamiflu est le seul traitement ayant fait preuve d'une certaine efficacité contre la grippe aviaire chez l'homme.

L'Australie a annoncé lundi l'envoi de 40.000 doses pour aider son voisin à faire face à la situation après un premier engagement la semaine dernière à en acheter 10.000 pour le compte de Djakarta. "Ils ont été pris un peu de court pour dire la vérité et ils ont du mal à faire face", a déclaré le chef de la diplomatie australienne Alexander Downer. La distribution des médicaments se fait "un peu plus lentement que nous l'aurions souhaité mais il s'organisent mieux maintenant".

L'envoi de Tamiflu vise à "aider l'Indonésie à constituer un stock" de ce médicament "qui sera utilisé pour traiter les victimes présumées et les gens ayant été en contact immédiat" avec elles.

Le virus H5N1, qui s'est répandu dans la volaille dans plusieurs régions d'Asie depuis 2003, a provoqué la mort d'au moins 65 personnes et entraîné la disparition de plusieurs dizaines de millions d'oiseaux. Les victimes ont généralement été en contact avec des volatiles malades mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) craint que le virus ne mute chez l'homme et qu'il devienne aussi contagieux que la grippe classique. Or, l'être humain n'aurait pas d'anticorps contre ce nouveau virus et il faudrait du temps pour fabriquer un nouveau vaccin, ce qui serait suffisant pour tuer plusieurs millions de personnes de par le monde.

AP

Source : http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20...P4702.html?0816

Florent.

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Ca y est , c'est reparti.

Après les cyclones, la crise mondiale en 2015, voilà maintenant la grippe aviaire!

Nouvelle opération de tapisserie monstre des pages du forum en cours.

Mais sur quel bouton il faut appuyer pour l'arrêter celui-là.

Et quel rapport avec la météo, sinon le froid en hiver.

Quelle surprise , du froid en hiver!

Surprenant, non?

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Ca y est , c'est reparti.

Après les cyclones, la crise mondiale en 2015, voilà maintenant la grippe aviaire!

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Mais sur quel bouton il faut appuyer pour l'arrêter celui-là.

Et quel rapport avec la météo, sinon le froid en hiver.

Quelle surprise , du froid en hiver!

Surprenant, non?

Il existe à présent plus de 10.000 sujets dans ce forum, alors il me semble que tu devrait trouver matière si ce thème ne t'intéressait pas...Le sujet est ouvert parce que un hiver rude pourrait menacer l'Europe, ce qui pourrait être un terrain prédisposant à une éventuelle pandémie grippale. Simple rapprochement de prévisions émanant de deux domaines très différents, mais dont la conjonction pourrait faire des dégâts.

Parce que je n'essaye pas de prévoir les hivers rudes pour le simple plaisir de voir de la neige, quand on a vécu la canicule de 2003, je ne considère pas qu'un tel sujet soit léger et sans intérêt. Ce n'est même pas la France qui serait la plus sans défense par rapport à cela, mais on peut légitimement s'inquiéter pour les plus fragiles d'entres-nous et pour le coup, les états de la planète l'ont très bien compris.

Florent.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ca y est , c'est reparti.

Après les cyclones, la crise mondiale en 2015, voilà maintenant la grippe aviaire!

Nouvelle opération de tapisserie monstre des pages du forum en cours.

Mais sur quel bouton il faut appuyer pour l'arrêter celui-là.

Et quel rapport avec la météo, sinon le froid en hiver.

Quelle surprise , du froid en hiver!

Surprenant, non?

C'est de toute façon un sujet suffisament important et préoccupant pour qu'il fasse l'objet d'une mise en garde et de préoccupations même en dehors de la météorologie. C'est de plus un sujet très sérieux et à très court terme, pas comme les sujets sur le réchauffement climatique.

Je trouve ta réaction météor un peu disproportionné par rapport à l'enjeu réel de cette nouvelle pandémie mondiale.

Florent à raison de plus, car la grippe, comme beaucoup de virus est fortement influencé par des circonsatnces climatiques et météorologiques qui peuvent aller influencer ce type de virus dans un coté comme dans l'autre.

Je suis d'ailleurs persuadé que tu changera d'avis sur l'importance de ce post lorsque la grippe aviaire sera à nos portes.

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C'est de toute façon un sujet suffisament important et préoccupant pour qu'il fasse l'objet d'une mise en garde et de préoccupations même en dehors de la météorologie. C'est de plus un sujet très sérieux et à très court terme, pas comme les sujets sur le réchauffement climatique.

Je trouve ta réaction météor un peu disproportionné par rapport à l'enjeu réel de cette nouvelle pandémie mondiale.

Florent à raison de plus, car la grippe, comme beaucoup de virus est fortement influencé par des circonsatnces climatiques et météorologiques qui peuvent aller influencer ce type de virus dans un coté comme dans l'autre.

Je suis d'ailleurs persuadé que tu changera d'avis sur l'importance de ce post lorsque la grippe aviaire sera à nos portes.

C'est un sujet très sérieux mais qui n'a pas sa place dans un forum météo.On peut aussi parler du cancer, des maladies cardio-vasculaires, de l'alcoolisme, de la drogue, du tabagisme, des petites molécules qui nous agressent dans notre vie quotidienne, des crimes, des génocides, ...

Il y a plein de choses sérieuses.

Quant à dire que la grippe aviaire serait favorisée par le froid(d'où le rapport lointain avec la météo) je veux bien mais qu'est-ce qu'on en sait vraiment et que peut-on y faire?

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Juste que le froid pourrait être un allié puisque certains virus sont TRES sensibles aux températures négatives.

Il est intéressant d'être interdisciplinaire dans certains cas, non ? default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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honnêtement je trouve qu'on fait du foin pour rien avec cette grippe aviaire.

quelques dizaines de personnes en sont mortes dans le sud-est asiatique et on en fait l'épidémie du siècle.

calmos les cocos!

et puis trop de vaccins tue le vaccin (c'est un peu comme les antibiotiques).

perso j'ai du prendre seulement deux ou trois fois des granules contre la grippe étant petit, et je l'ai jamais chopée (je touche du bois).

la grippe aviaire devrait plutôt nous faire changer de méthodes d'élevage, plutôt que nous apitoyer sur notre "triste" sort (probable, somme toutes). default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Quantifier les liens entre le climat et influenza (Grippe)

Voici plusieurs articles regroupés afin que vous puissiez apprécier les liens existant entre le climat et les épidémies grippales.

1- Distribution spatiale des principaux agents vecteurs de maladie

Une étude récente (V. Guernier, M. Hochberg et J-F Guégan, «Ecology Drives the Worldwide Distribution of Human Diseases», http://gemi.mpl.ird.fr/cepm/edbs/pub/PLoS2004.pdf) apporte les premiers éléments d’une quantification globale de la distribution spatiale des principales espèces de micro-organismes, responsables de maladies dans les populations humaines, et des liens qu’ils entretiennent avec des facteurs bioclimatiques notamment. A l’aide d’une base de données sur près de 340 différents groupes d’agents infectieux et parasitaires concernant 224 nations et territoires autonomes (allant des virus aux bactéries en passant par les helminthes et les champignons, et de leur répartition actuelle sur Terre) les auteurs ont, dans un premier temps, modélisé leur distribution spatiale en se servant de simulations stochastiques Monte Carlo.

01.jpg

Figure 1 : (a) Relations statistiques obtenues entre la richesse spécifique (exprimée par le nombres d’espèces existantes en un endroit donné) en agents étiologiques, responsables de maladies dans les populations humaines, et la latitude. Des richesses spécifiques en agents pathogènes plus importantes sont rencontrées dans les populations humaines lorsqu’on se rapproche de l’équateur. Les richesses spécifiques sont ici exprimées par des estimations résiduelles faites à partir de modèles linéaires généralisés minimaux car il est tenu compte des co-variations exercées par d’autres facteurs explicatifs. - (B ) Distribution spatiale actuelle des 340 principaux agents pathogènes de l’homme (bactéries, virus, champignons, protozoaires, helminthes,…). Les ensembles d’espèces pathogènes rencontrées dans les populations humaines vivant sous les basses latitudes sont des sous-ensembles des communautés pathogènes rencontrées dans les populations vivant à proximité de l’équateur. Les couleurs du noir au rouge clair correspondent aux probabilités d’apparition de l’événement (ici la présence d’un agent pathogène) : noir (97-100 %) ; vert foncé (50-60 %) ; jaune (20-30 %) ; rouge (0-10 %). Plus on monte en latitude, plus globalement les probabilités de présence d’un agent pathogène deviennent faibles (prépondérance des couleurs rouge et mauve), à l’exception des nombreuses espèces pathogènes ubiquistes et contagieuses, largement distribuées dans les populations humaines. © PloS Biology (2004).

2- Une distribution spatiale qui n’est pas aléatoire

Par reconstruction de scénarios, ils ont montré que la distribution spatiale actuelle des agents étiologiques dans les populations humaines n’est pas aléatoire. Deux points la caractérisent :

• les richesses spécifiques en microbes et en parasites sont nettement plus élevées dans les zones inter-tropicales lorsqu’on les compare aux zones tempérées ;

• les communautés microbiennes et parasitaires plus riches sous les basses latitudes englobent statistiquement celles présentes à des latitudes plus élevées, ce que les auteurs nomment un «nested species subset pattern» à l’image des poupées gigognes russes qui s’emboîtent les unes dans les autres.

Autrement dit, les compositions d’espèces microbiennes et parasitaires, responsables de maladies dans les populations humaines, forment des sous-ensembles des communautés riches rencontrées dans les zones inter-tropicales au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur (voir Figure 1).

3- Les régions équatoriales : réservoir d’agent infectieux ?

Cette organisation spatiale dite en anglais «nested species subset pattern» est bien connue chez les écologistes ; elle implique que le mouvement de dispersion des agents infectieux et parasitaires entre les populations humaines se fait globalement de régions dites «sources», ici les zones équatoriales, vers des régions nommées « puits», plus tempérées. Ce modèle global de dispersion d‘agents infectieux et parasitaires ne contredit pas le fait que plusieurs virus ou bactéries ont pu être transportés des régions occidentales vers les zones tropicales, notamment lors des colonisations ; il montre cependant que cette possibilité est réduite dans un schéma global de diffusion des zones tropicales vers les zones de hautes latitudes. La comparaison entre les deux hémisphères ne montre pas de différences très marquantes.

Les auteurs expliquent que les diversités biologiques en animaux, plus grandes dans les zones inter-tropicales, sont génératrices de nouvelles maladies dans les populations humaines par transferts des micro-organismes des uns aux autres, 75% des agents étiologiques chez l’homme actuellement ayant une origine zoonotique connue.

4- L’écart saisonnier de pluviosité : un facteur bio-climatique clé

Recherchant les facteurs responsables de ces distributions spatiales de microbes et parasites dans les populations humaines, V. Guernier, M. Hochberg et J.-F Guégan montrent que les facteurs bio-climatiques, et en particulier les différences de pluviométrie entre le mois le plus humide et celui le plus sec, rendent statistiquement compte des observations faites. De nombreux micro-organismes et parasites pathogènes pour les populations humaines sont, en effet, soit directement dépendant des conditions environnementales pour accomplir leur cycle de vie, soit indirectement liés à des vecteurs ou à des réservoirs pour lesquels les conditions climatiques, et plus précisément la variabilité pluviométrique intra-annuelle, sont prépondérantes dans leur cycle biologique.

Sur les 340 agents étiologiques étudiés, certains sont des organismes viraux ou bactériens contagieux, c’est à dire que la transmission s’opère d’humain à humain, sans qu’on ait à invoquer un possible lien avec le climat. C’est évidemment le cas du virus du SIDA ou de la mycobactérie responsable de la tuberculose, par exemple. D’autres, comme les bactéries méningocoques responsables de la méningite en Afrique, ou encore le virus de la grippe, dépendent de l’évolution globale ou plus régionale du climat pour se disséminer dans les populations humaines, causant les effets morbides et mortelles que l’on connaît.

Source : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib.../06_maladie.htm

5- Les pathologies respiratoires d'origine infectieuse en hiver

Plusieurs mécanismes ont été invoqués pour expliquer l'augmentation de la pathologie respiratoire durant l'hiver.

Le froid pourrait diminuer la résistance immunitaire face aux maladies respiratoires infectieuses. Par ailleurs, l'inhalation d'air froid déclenche une bronchoconstriction, spécialement en cas de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les situations d'air sec (humidité relative basse) semblent plus fréquemment associées aux pics saisonniers des infections respiratoires.

La faible humidité pourrait dessécher les muqueuses et donc réduire leur résistance à l'infection.

La grippe contribue indirectement à l'excès de mortalité hivernale. La pollution atmosphérique constitue un facteur de risque supplémentaire.

Aux Etats Unis, le nombre de décès par grippe, pneumonie et bronchite culmine en décembre et en janvier. Il semble aussi exister une forte corrélation entre la baisse de température et la mortalité par grippe et bronchites aiguës et chroniques. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont plus à risque. Les mois hivernaux où l'humidité est faible et où il y a peu de mouvement d'air dans les constructions chauffées sont propices à la propagation de maladies respiratoires infectieuses

Source : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe/interface.htm

sante_graph2.jpg

Evolution des décès mensuels pour les années 1997 à 2003 (2004 partiel). On note que cette valeur oscille entre 40.000 et 60.000, avec un pic nettement marqué l'hiver, correspondant au maximum de la prévalence de la grippe. On note également le pic occasionné par la canicule de l'été 2003.

6- Les facteurs de propagation de la grippe aviaire au Vietnam

Un climat froid et humide, des transports de volaille importants à l'occasion des vacances traditionnelles du Nouvel An du calendrier lunaire, et des mesures d'abattages incomplètes: c'est à ces trois facteurs que l'on attribue la propagation de la grippe aviaire au Vietnam, alors que les premiers cas de la maladie ont été détectés dès juin dernier dans ce pays, ont indiqué mercredi des responsables locaux du gouvernement.

"Le climat a été froid et humide au cours des trois derniers mois, permettant au virus H5N1 de se propager rapidement, et les oiseaux sauvages ont migré du nord au sud", a indiqué Le Huy Ngo, ministre de l'Agriculture et du développement rural, lors d'une conférence de presse.

M. Ngo suppose que les oiseaux migrateurs sauvages pourraient avoir transporté le virus, étant donné que la région centrale du pays n'a pas été touchée avant la semaine dernière. "De nombreux oiseaux migrateurs se sont arrêtés dans la région, en particulier sur les zones côtières", a-t-il précisé.

Un nombre extrêmement élevé de volailles ont également été transportées au cours des vacances, du 21 au 26 janvier, contribuant à la propagation. "Les gens ont offert des poulets les uns aux autres. Les éleveurs ruraux ont amené leurs poulets dans les villes pour les vendre. Le transport de volailles a atteint 10 fois son niveau ordinaire", selon M. Ngo.

Source : http://french.people.com.cn/200402/05/fra20040205_65190.html

7- Données virologiques de la contagion : le cas de Madagascar (2002)

Entre le 19 juillet et le 22 août, 152 échantillons au total ont été prélevés afin d’isoler le virus chez les malades de trois zones de la province de Fianarantsoa (Ikongo, Manandriana et Sahafata) touchées par l’épidémie. L’équipe internationale a également utilisé des tests rapides de détection des antigènes grippaux pour analyser les échantillons sur le terrain. Dans chacune des zones étudiées, des virus grippaux A ont été isolés dans les prélèvements. Les antigènes de 27 isolats viraux ont été caractérisés par l’IPM, puis confirmés par le centre collaborateur de l’OMS de référence et recherche sur les virus de la grippe, à Londres (Angleterre). Tous les virus étaient de type A/Panama/ 2007/99 (H3N2). La composante H3N2 des souches vaccinales prévues pour l’hémisphère sud en 2002 et pour l’hémisphère nord en 2002–03 correspond bien à la souche responsable de l’épidémie.

L’épidémie semble due à des virus grippaux de type A/Panama/2007/99 (H3N2) en circulation dans le monde depuis un certain nombre d’années. Plusieurs facteurs peuvent expliquer les taux de morbidité et de mortalité anormalement élevés des IRA dans les zones rurales des hautes terres de Madagascar. Les conditions de vie, en particulier la promiscuité, ainsi qu’un hiver particulièrement froid et humide, ont pu favoriser la transmission de la grippe au sein des populations les plus vulnérables. A Fianarantsoa, 40% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, et la plupart des villages ont très peu accès aux soins de base. Il est probable que ces facteurs aient été aggravés par les troubles qui ont agité le pays de décembre 2001 à juin 2002.

Source : http://www.eurosurveillance.org/em/v07n12/....asp?langue=01&

8- Distribution du virus de la Grippe asiatique en zone froide

La souche H5N1 pourrait avoir une distribution beaucoup plus étendue dans les populations d’oiseaux et l’environnement dans cette région du monde qu’on ne le pensait. Les études ont montré que les oiseaux pouvaient excréter de grandes quantités de virus dans les fèces. Le virus peut survivre longtemps dans les tissus, les fèces des oiseaux malades et dans l’eau, notamment quand la température est basse. Dans l’eau par exemple, le virus survit 4 jours à 22 °C, plus de 30 jours à 0 °C et indéfiniment si le matériel contaminé est gelé.

Les grandes épidémies de grippe aviaire hautement pathogène que l’on observe actuellement dans les volailles et l’extension éventuelle dans l’environnement augmentent les possibilités d’exposition et d’infection pour l’homme, de même que les possibilités d’échanges de gènes entre les virus aviaires et humains. Ces échanges peuvent en effet se produire quand l’être humain est simultanément infecté par ces deux types de virus. La fréquence de ces co-infections accroît la probabilité qu’un sous-type totalement nouveau de virus grippal apparaisse et qu’il ait suffisamment de gènes issus des virus humains pour pouvoir se transmettre durablement et efficacement d’une personne à l’autre.

Source : http://www.who.int/csr/don/2004_01_22/fr/

9- Conclusion :

Alors que le nombre des agents vecteurs de maladie est plus grand à l'équateur, le virus de la Grippe a la spécificité de résister au gel dans l'environnement et de pouvoir s'étendre sur de grandes aires grâce à l'utilisation des oiseaux comme vecteur de contagion.

La maladie est principalement active en période hivernale en Europe, durant laquelle les défense immunitaire du système respiratoire sont affaiblies. Il se répandrait d'autant plus facilement que la météo serait au temps froid et humide, le froid favorisant le confinement et la fragilisation des hommes, l'humidité favorisant le transport du virus dans l'air.

Selon les dernières projections en prévisions saisonnière qui ont été effectuées par mes soins, si une épidémie de grippe survenait, elle trouverait en Europe le terrain de contagion idéal : nous pouvons en effet craindre cet hiver, un temps très froid et humide (neigeux).

Recommandations en cas de vague de grand froid

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/reco...5/morbidite.htm

Florent.

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  • 3 weeks later...

L'apparition de cas de grippe aviaire dans de nouveaux pays inéluctable selon l'OMS

Presse Canadienne

L'apparition de cas de grippe aviaire dans de nouveaux pays est inéluctable, a déclaré lundi l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais c'est en Asie que se présente le plus grand risque de mutation vers un virus mortel pour l'homme.

Si les autorités ont réagi rapidement pour éviter une épizootie en Roumanie et en Turquie après le recensement de volailles contaminées ces derniers jours, le virus s'est largement répandu en Asie et la cohabitation entre humains et volaille y offre les conditions idéales pour l'apparition d'une souche qui pourrait causer la mort de millions de personnes.

"Cela ne fait aucun doute que de nouveaux foyers de grippe aviaire vont surgir dans différents pays", a expliqué le Dr Michael Ryan, coordinateur pour l'alerte épidémiologique à l'OMS. "Nous pensons notamment au contient américain, à l'Afrique et au Moyen-Orient."

La Grèce a confirmé lundi avoir dépisté la présence du virus sur son territoire. On ne savait pas toutefois dans l'immédiat s'il s'agissait de la redoutable souche H5N1, qui a déjà causé des décès en Asie.

La Turquie et la Roumanie ont confirmé des cas de contamination la semaine dernière, alors que le virus a également été recensé en Russie. La propagation de la maladie serait due aux oiseaux sauvages qui migrent de l'Asie vers l'Afrique.

"Ces cas en Europe représentent un développement inquiétant... le risque d'épidémie augmente avec la multiplication des cas de maladie chez les oiseaux. Cela rend encore plus complexe ce problème sérieux", estime Michael Ryan.

En Asie, 117 personnes, qui travaillaient pour la plupart dans des élevages de volailles, ont contracté la maladie et 60 d'entre eux y ont succombé.

Au Vietnam, qui a payé le plus lourd tribut au virus, le coordinateur des Nations unies pour la grippe aviaire David Nabarro, a exhorté lundi les pays riches à aider financièrement les pays asiatiques pour qu'ils se préparent au pire. Une éventuelle pandémie pourrait coûter des "milliards, voire des milliers de milliards" de dollars, a-t-il averti.

Source : http://www.matin.qc.ca/monde.php?article=20051017195449

Florent.

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- 63 mort en Asie en 3 ans dus à la "grippe" (mal nommée) aviaire , combien de milliers de mort dus à la "vraie" grippe rien qu'en France en même temps ?

- la mutation qui rendrait possible la transmission de l'homme à l'homme (et donc lancerait l'épidémie) ne s'est toujours pas produite. Cela peut arriver (n'importe quand, demain ou dans mille ans) pour ce virus, mais pour bien d'autres aussi. Tant que cette mutation ne s'est pas produite, les risques sont infimes d'être infecté (cf le nombre de cas en 3 ans en Asie, et souvent il y avait une grande "promiscuité" entre l'animal infecté et l'homme : coqs de combats blessés tenus sur la peau nue...)

- La grippe ou peste aviaire n'est pas encore en Europe occidentale et encore moins en France, rien ne permet de dire qu'elle affectera la France très bientôt. En 2002/2003, la grippe aviaire a été présente en Italie et au Pays-Bas, des pays limitrophes donc bien plus près de nous ! Et pourtant elle n'a pas touché la France et a été éradiquée d'Europe ocidentale.

C'est bien de prendre des précautions pour faire face "au cas ou"...

Mais n'allons pas trop loin, ce que j'entends ou je lis (radio, journaux) depuis 2 jours est tout à fait disproportionné (abattage préventif des basses-cours, chute des ventes de volaille...)

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- 63 mort en Asie en 3 ans dus à la "grippe" (mal nommée) aviaire , combien de milliers de mort dus à la "vraie" grippe rien qu'en France en même temps ?

- la mutation qui rendrait possible la transmission de l'homme à l'homme (et donc lancerait l'épidémie) ne s'est toujours pas produite. Cela peut arriver (n'importe quand, demain ou dans mille ans) pour ce virus, mais pour bien d'autres aussi. Tant que cette mutation ne s'est pas produite, les risques sont infimes d'être infecté (cf le nombre de cas en 3 ans en Asie, et souvent il y avait une grande "promiscuité" entre l'animal infecté et l'homme : coqs de combats blessés tenus sur la peau nue...)

- La grippe ou peste aviaire n'est pas encore en Europe occidentale et encore moins en France, rien ne permet de dire qu'elle affectera la France très bientôt. En 2002/2003, la grippe aviaire a été présente en Italie et au Pays-Bas, des pays limitrophes donc bien plus près de nous ! Et pourtant elle n'a pas touché la France et a été éradiquée d'Europe ocidentale.

C'est bien de prendre des précautions pour faire face "au cas ou"...

Mais n'allons pas trop loin, ce que j'entends ou je lis (radio, journaux) depuis 2 jours est tout à fait disproportionné (abattage préventif des basses-cours, chute des ventes de volaille...)

Tous à fait ! Il y a de nombreux précédents de grippe aviaire. Ce virus fait peur tout simplement parce que la souche H5N1 est plus virulente, car plus souvent mortelle que d'autres. Mais encore faudrait-il qu'elle mute et se transmette entre hommes, ce qui n'est toujours pas le cas. Les seuls à en pâtir pour l'heure et une fois de plus sont bien nos amis les volatiles.C'est la première fois dans l'Histoire de l'Humanité que celle-ci se sera préparée à faire face à un virus avant même qu'il n'existe ! Peut-être est-ce cela aussi le progrès...

Florent.

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Attention, default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

on est souvent confronté à des adeptes du "senssasionnalisme" lorsque se profile des dangers à l'horizon, et ici également, concernant la météo... mais attention de ne pas avoir la réaction inverse. Pour avoir plusieurs médecins dans ma famille dont un pneumologue, il m'a été dit, notamment par ce dernier, qui n'est pas habituellement catastrophiste, que nous n'imaginions même pas l'ampleur de ce à quoi nous allons être confronté... Le taux de mortalité des humains infectés en Asie du Sud-Est est de 60 ou 70 % ! c'est certes très peu de morts, mais tous les spécialistes vous le diront, il n'y a aucune raison pour que ce virus ne mute pas en empruntant le materiel génétique du virus traditionnel de la grippe... et là la contagion entre humains et possible, et elle sera catastrophique...

L'OMS, l'union européenne, qui vient de demander vivement aux membres de l'union d'augmenter leurs stocks d'anti-viraux, ont compris que le risque était immense...

alors quel rapport avec la météo, c'est discutable, mais face à un risque majeur, et c'en est un ! on doit pouvoir en parler dans TOUS les forums, sur le bricolage, la musique, le sport... tous, y compris la météo...

Et je vous assure, que je ne suis pas en train de jouer à me faire peur... les etourneaux arrivent bientot ici, comment pourrait-ton échapper au virus version volatile? c'est impossible... et cela semble tout aussi impossible, selon les spécialistes d'échapper à la mutation du virus...

Alors ne prenons surtout pas cette menace pour un fantasme...

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alors quel rapport avec la météo, c'est discutable, mais face à un risque majeur, et c'en est un ! on doit pouvoir en parler dans TOUS les forums, sur le bricolage, la musique, le sport... tous, y compris la météo...

Et je vous assure, que je ne suis pas en train de jouer à me faire peur... les etourneaux arrivent bientot ici, comment pourrait-ton échapper au virus version volatile? c'est impossible... et cela semble tout aussi impossible, selon les spécialistes d'échapper à la mutation du virus...

Alors ne prenons surtout pas cette menace pour un fantasme...

Hormis le fait que la météo peut influer sur les routes migratoires des oiseaux, celle ci a bien un impact sur la santé en affaiblissant les hommes lorsque les conditions sont plus extrêmes et nécessitent plus d'énergie pour se refroidir (canicules) ou se réchauffer (vagues de froids). N'importe quel virus peut alors frapper plus facilement profitant de la bonne conjoncture météorologique.C'est bien ce qui fait l'objet des conclusions d'un de mes précédents posts et qui montre que la possibilité d'une épidémie de grippe n'est pas prise à la légère puisque que le versant météorologique de l'affaire est ici également considéré : /index.php?showtopic=11005&st=15'>Quantifier les liens entre climat et grippe

9- Conclusion :

Alors que le nombre des agents vecteurs de maladie est plus grand à l'équateur, le virus de la Grippe a la spécificité de résister au gel dans l'environnement et de pouvoir s'étendre sur de grandes aires grâce à l'utilisation des oiseaux comme vecteur de contagion.

La maladie est principalement active en période hivernale en Europe, durant laquelle les défense immunitaire du système respiratoire sont affaiblies. Il se répandrait d'autant plus facilement que la météo serait au temps froid et humide, le froid favorisant le confinement et la fragilisation des hommes, l'humidité favorisant le transport du virus dans l'air.

Selon les dernières projections en prévisions saisonnière qui ont été effectuées par mes soins, si une épidémie de grippe survenait, elle trouverait en Europe le terrain de contagion idéal : nous pouvons en effet craindre cet hiver, un temps très froid et humide (neigeux).

Restons pour l'heure prudents car nous sommes face à deux hypothèses : épidémie de grippe avérée et hiver rude réalisé en Europe. Prudents, mais lucides car ces hypothèses ont des chances non négligeables de se réaliser.

Florent.

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  • 3 months later...

Cas de grippe aviaire confirmés dans l’Union européenne

Feb 13, 2006

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On s’est moqué de « L’investigateur » quand nous annonçâmes le 1er septembre 2005 (numéro 294) que la grippe aviaire était aux portes de l’Europe et qu’elle y ferait son apparition en 2006. Or, voici les premières confirmations de la présence de la grippe aviaire dans l'Europe des Vingt-Cinq. L'Italie a annoncé samedi avoir détecté la souche mortelle H5N1 dans le sud de la péninsule, alors que la Grèce confirmait pour sa part que trois cygnes sauvages découverts morts jeudi avaient bien succombé à la forme la plus dangereuse du virus.

"Il est certain que le virus a atteint l'Italie", a déclaré le ministre de la Santé Francesco Storace après avoir informé le gouvernement. Les régions concernées par ces premières détections sont les Pouilles et la Calabre (sud), ainsi que la Sicile: les cygnes contaminés arrivaient des Balkans, fuyant le froid. Le nombre d'oiseaux touchés n'est pas précisé, mais selon le ministre, la plupart des 17 cygnes retrouvés morts étaient probablement infectés par la souche H5N1. Aucun cas humain n'est pour l'instant recensé, a ajouté Francesco Storace.

En Grèce, les autorités appelaient pour leur part au calme après la confirmation, par un laboratoire britannique de la présence du virus mortel H5N1 sur trois cygnes sauvages dans le nord.

Aucune nouvelle mesure de précaution n'est nécessaire dans l'immédiat, a estimé un haut responsable du ministère de l'Agriculture, notant que les dix jours pendant lesquels ces oiseaux étaient contagieux sont passés, sans qu'on fasse état du déclenchement d'une épidémie parmi les volailles domestiques.

En outre, l'Union européenne a confirmé que la souche H5N1 était à l'origine des cas de grippe aviaire découverts la semaine dernière chez des cygnes sauvages en Bulgarie, près de la frontière roumaine. En Roumanie, depuis la détection des premiers cas dans le delta du Danube, la grippe aviaire a été trouvée périodiquement chez des volatiles, conduisant à l'abattage de plus de 55.000 oiseaux domestiques.

Tous les experts craignent que l'extension de la grippe aviaire à l'Europe et à l'Afrique augmente les risques d'une mutation du virus Le docteur David Nabarro, responsable du dossier pour l'ONU : "nous devons rester en alerte maximale face à la possibilité de la transmission du virus entre humains et du déclenchement d'une pandémie à n'importe quel moment.

Source : http://www.investigateur.info/news/article...13_aviaire.html

Florent.

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