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Les événements climatiques violents


Alain Coustou
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Messages recommandés

Allons Houyo, un peu d'humour que  default_devil.gif !

Bon ben, va pour l'humour des "bla bla bla" et désolé Laure pour ma réponse un peu sèche.Meteor me fait voix de la sagesse ( merci meteor default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) mais apparemment

je serai pas élu champion des clowns par laure12.

Ceci dit, cela concerne uniquement la forme du message car sur le fond, ma position reste la même: j'aimerais voir des preuves de ce qu'on peut avancer parfois ici.

Pour Torrent: N'étant pas spécialiste et n'ayant pas le temps de chercher des données chiffrées ou de rapport comme le fait très bien Météor, je m'arreterai là.

Je ne suis intervenu que pour dire que je comprenais mal les certitudes de certains.

Ce sont plus les certitudes affichées que les idées exposées qui me dérangent.

A mon humble avis, les scientifiques actuels n'écartent aucunes hypothèses mais ils semblent manquer de preuve d'où leur prudence lors de leur communication.

La science progresse avec des démonstrations, donc démontrons

ou faisons revenir Albert autour d'un guéridon default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sur ce bonne nuit à tous...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

En tout cas je viens d'ecouter sur France Inter Michel Jarraud secretaire general

de l'OMM qui dit tres nettement que les phenomènes actuels ne sont en aucun cas pas banals.

Il met bien en evidence la multiplication des phenomènes extrêmes et le lien avec le rechauffement climatique, ainsi que la multiplication des tempêtes tropicales et des cyclones, preuve qu'il donne cette année pour la première fois on va sans doute épuiser l'alphabet latin pour le nommage des tempêtes tropicales et des cyclones en Atlantique Nord.

L'avis officiel c'est bien celui là et il emane non pas de tel ou tel chercheur qui va affirmer qu'il n'y a pas de lien prouvé avec le Global Warming mais bien du secretariat general de l'OMM.

Bien que je l'ai trouvé peut être un peu trop prudent, il n'a pas evoqué les effets de seuil directement mais a implicitement laissé entendre qu'ils etaient probables.

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Il va falloir plus que des bla bla bla pour prouver tes dires.

Même si ici, c'est monnaie courante de prendre des raccourcis et d'établir des corrélations entre les choux et les carottes.

Le réchauffement climatique c'est sur plusieurs dizaines d'années et comme un peu tous les journalistes à sensation, tu aimerais en voir les effets tout de suite.

Alors au moindre évènement, hop, on fait le raccourci, ce qui est bien plus facile que de faire une étude longue et fastidieuse sur le phénomène.

C'est ton droit le plus strict mais alors évite de vouloir donner des leçons à ceux qui bossent dessus sérieusement eux.

J'ai encore vu un climatologue du CNRS qui disait qu'on ne pouvait établir de lien à l'heure actuelle car pas assez de recul.

C'est son boulot, il fait ça tous les jours.

Car avec ce genre d'argument, je peux revisiter la physique du sol au plafond et établir des théories toutes plus farfelues les unes que les autres.

Pour finir, évite quant même de prendre mes remarques de trop haut car pour l'instant tu ne sembles pas avoir vraiment étudié le sujet à fond et que j'ai eu l'occasion de faire un peu de science durant mes études pour savoir sous quelle forme une étude sérieuse se présente.

On estime généralement que le réchauffement climatique devrait entraîner "une augmentation de la productivité végétale", soulignent le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans un communiqué conjoint.

"Les résultats obtenus par les chercheurs montrent que de fortes sécheresses, telle que celle rencontrée en 2003, ont au contraire un effet négatif sur la production de biomasse et le fonctionnement des écosystèmes."

Les chercheurs estiment que la chaleur et la sécheresse de l'été 2003 ont causé une baisse sans précédent de 30% de l'activité végétale à l'échelle de tout le continent européen, qui s'est traduite par un rejet anormal de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère.

"Les températures extrêmes et surtout l'exceptionnel déficit de précipitations ont accéléré l'assèchement des sols et altéré la photosynthèse, avec des effets qui ont duré jusqu'en automne", soulignent le CEA, le CNRS et l'INRA.

Les chercheurs estiment qu'il est encore trop tôt pour analyser l'impact à long terme d'un tel épisode climatique sur la végétation. Mais alors que les périodes de forte chaleur devraient être plus fréquentes au cours du siècle, "ces résultats soulèvent d'importantes questions sur l'aptitude de nos écosystèmes à résister au changement climatique".

L'étude a été menée par des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, unité mixte CEA-CNRS, en association avec l'INRA et de nombreux laboratoires européens. AP

Et PAN sur le bec !

C'est les choux et les carottes qui vont être contents !

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

A mon humble avis, les scientifiques actuels n'écartent aucunes hypothèses mais ils semblent manquer de preuve d'où leur prudence lors de leur communication.

Parfois il est important d'aller un peu au-delà de ce que nous dit la science... c'est aussi un peu le principe de précaution : plutôt que de faire et/ou perpétuer des erreurs, il est préférable parfois de prendre certaines décisions basées sur le "bon sens" en attendant que la science nous en dise plus. Les scientifiques ont leur mot à dire, mais parfois ce n'est pas à eux d'avoir le dernier mot, surtout lorsqu'ils ne savent pas donner une réponse claire ou qu'ils ne sont pas d'accord ente eux, ce qui arrive plus souvent qu'à l'accoutumée.

C'est certain que les scientifiques le regrettent et le déplorent, car un lobby public ou privé n'imagine pas que son "pouvoir " soit réduit, mais c'est ainsi.

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(...)

Ceci dit, Paul Alary et moi travaillons actuellemnt sur une technique radicalement nouvelle et totalement différente de ce qui a été jusqu'alors envisagé pour bloquer la croissance de l'effet de serre. Je pourrais certainement en dire plus d'ici un an ou deux.

A ce propos, que penses-tu, Alain, du projet de capture et d'enfouissement du CO2. Je sais que l'IFP a fait de nombreuses recherches la-dessus.D'autre part, le renchérissement du pétrole et donc de l'essence devrait pousser les constructeurs à proposer des solutions alternatives, et notamment proposer de plus en plus de modèles à moteurs hybrides. Il faudrait déjà inerdire les 4x4 en ville, ça serait pas mal. Cependant, je pense que même si la consommation de matieres fossiles est abaissé de 10%, je ne pense pas que ça change fondamentalement les choses, le protocole de Kyoto sert-il vraiment à quelque chose ou seulement à se donner bonne conscience?

l'IFP le BRGM et beaucoup de labos français et européens travaillent là-dessus.Plein de défis technologiques et une recherche qui devrait s'appliquer sous peu !

Un sujet super intéressant

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Parfois il est important d'aller un peu au-delà de ce que nous dit la science... c'est aussi un peu le principe de précaution : plutôt que de faire et/ou perpétuer des erreurs, il est préférable parfois de prendre certaines décisions basées sur le "bon sens" en attendant que la science nous en dise plus.

Qu'entend-tu par là?Les scientifiques ont largement communiqué sur le réchauffement climatique.

Le principe de précaution c'est de lutter contre ce réchauffement climatique.

C'est donc désormais à la politique de prendre le relai sur la base des rapports d'experts.

Le point de désaccord dans ce post concerne uniquement les certitudes sur le fait que le réchauffement climatique entrainerait de fait une augmentation du nombre de cyclone (et plus généralement des phénomènes violents).

A priori, il semble difficile d'établir un lien (peut-être "il semblait" vu le dernier post de torrent).

Par contre, les scientifiques semblent s'accorder sur le fait que le réchauffement accentuera l'intensité de ces phénomènes dans l'avenir (c'est déjà un premier élément non négligeable).

Qu'il y ait un lien ou non, je serais même tenter de dire que ce n'est que secondaire car l'origine de toute façon en serait le réchauffement climatique. Et sur le réchauffement, la majorité des scientifiques semble être d'accord et tout le monde est prévenu.

Les conséquences du réchauffement climatiques qui ont été avancées par les experts sont déjà suffisamment alarmantes.

Ces doutes concernant la corrélation entre fréquence des cyclones et réchauffement climatique ne remettent pas en cause le fait que la terre se réchauffe et les conséquences pour les populations alors je vois pas trop où est le problème.

Supposons qu'on établisse de façon certaine que le réchauffement climatique augmentera le nombre de cyclone.

Ca changera quoi au niveau des mesures?

On devra toujours faire en sorte de lutter contre le RC et on évacuera certainement pas les populations qui sont soumis au risque cyclonique.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Oh il y a bien des negationnistes y compris parmi certains chercheurs, aux USA des "scientifiques" qui ne font d'ailleurs pas partie de la NOAA pour laquelle j'ai un immense respect d'ailleurs, avancent plusieurs theories, les Cyclones n'auraient rien à voir avec le Global Warming (je n'aime pas dire RC donc je continuerai à ecrire Global Warming) mais seraient dus à une variabilité naturelle de l'Atlantique, sans doute y en a t il une mais lors de la periode qu'ils citent on n'a pas epuisé l'alphabet latin pour le nommage des cyclones, ce qui risque d'arriver cette année, on utilise une verité pour en nier une autre, on se sert de cette variabilité naturelle comme contre preuve, alors que si elle existe ce que je veux croire elle est necessairement amplifiée par le Global Warming.

D'autres scientifiques qui sont souvent les mêmes nous affirment que le Rechauffement Climatique aurait plus d'effets positifs que negatifs en citant la periode ou les Norvegiens ont pu installer une colonie au Groenland lors de l'optimum medieval par exemple, et d'affirmer que le taux de CO2 necessaire à la vegetation diminue naturellement et que la Terre sera sterile dans 100 millions d'années, donc que si on remet du Co2 fossile c'est une bonne chose pour la planète et la vie en general.

Etrangement ces scientifiques sont souvent liés à des groupes de pression proches de l'Industrie Petrolière et du gouvernement Bush, ca quand on les cite on se garde bien de le mentionner.

Par contre quand on ecoute le GIEC ou l'OMM le son de cloche est totalement different, les choses sont claires en ce qui me concerne.

Que certains bossent toute la journée la dessus je n'en doute pas et evoquent des periodes trés trés longues pour que le climat se modifie, d'autres aussi bossent là dessus toute la journée et ont des conclusions differentes.

Parmi ceux ci les experts de la NOAA entre autres, ceux de plusieurs instituts de Meteo nationaux, des laboratoires independants.

Le fait de travailler au CNRS n'est pas forcement une garantie d'objectivité, je prends les avis des uns et des autres, je fais le tri et j'observe, or ce que j'observe va plutot dans le sens des grands instituts de recherche mondiaux qu'à d'autres.

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encore une fois ce ne sont pas les idées avancées dans ce topic qui m'ont fait intervenir.

Je ne suis pas un adepte de la pensée unique.

Par contre je trouve un peu limite les certitudes couplées avec une certaine forme de remise en cause des compétences des scientifiques qui s'expriment sur le sujet.

C'est uniquement ça qui m'a fait réagir.

Toutes les hypothèses sont bonnes à prendre mais tant qu'il n'y a pas de preuve, ca ne reste que des hypothèses à creuser et à étudier.

J'ai fait une petite recherche rapide et voila le lien sur lequel je suis tombé (désolé, j'ai pas trouvé plus récent):

http://www.greenfacts.org/fr/dossiers/chan...tique/index.htm

Citation d'une partie de la réponse à la question 4:

Certains phénomènes extrêmes comme les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les avalanches, et les tempêtes de vent devraient augmenter en fréquence et/ou en intensité, tandis que d'autres phénomènes extrêmes, tels que les vagues de froid, devraient diminuer.

Conclusion: Même le giec n'est sûr de rien, l'augmentation en fréquence est bien évoquée comme une possibilité mais on est loin des certitudes ce qui laisse un petit peu de place à d'autres hypothèses ne provenant pas forcément de négationnistes du réchauffement climatique.

En tous cas ça autorise quant même certains scientifiques à dire que le doute subsiste et qu'aucune preuve ne permet de corroborer cette hypothèse (ce qui ne veut pas dire qu'on la rejète).

Alors je reconnais que c'était en 2001, et que peut-être qu'il y a eu d'autres rapports plus tranchés donc si quelqu'un a des liens....

a plus ...

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(...)

Ceci dit, Paul Alary et moi travaillons actuellemnt sur une technique radicalement nouvelle et totalement différente de ce qui a été jusqu'alors envisagé pour bloquer la croissance de l'effet de serre. Je pourrais certainement en dire plus d'ici un an ou deux.

A ce propos, que penses-tu, Alain, du projet de capture et d'enfouissement du CO2. Je sais que l'IFP a fait de nombreuses recherches la-dessus.D'autre part, le renchérissement du pétrole et donc de l'essence devrait pousser les constructeurs à proposer des solutions alternatives, et notamment proposer de plus en plus de modèles à moteurs hybrides. Il faudrait déjà inerdire les 4x4 en ville, ça serait pas mal. Cependant, je pense que même si la consommation de matieres fossiles est abaissé de 10%, je ne pense pas que ça change fondamentalement les choses, le protocole de Kyoto sert-il vraiment à quelque chose ou seulement à se donner bonne conscience?

l'IFP le BRGM et beaucoup de labos français et européens travaillent là-dessus.Plein de défis technologiques et une recherche qui devrait s'appliquer sous peu !

Un sujet super intéressant

Je pense (et j'ai écrit) que la gravité potentielle de la menace climatique justifie que l'on explore toutes les voies.Il serait terrible qu'on décide par principe de rejeter les recherches sur l'une d'entre elles pour s'apercevoir plus tard - trop tard ? - qu'elle aurait pu constituer une des meilleures solutions à la lutte contre l'emballement possible de l'effet de serre...

Ceci dit, même si l'enfouissement du CO2 dans le sous-sol ne fait peut-être que renvoyer une partie du problème aux générations futures, il est moins potentialement dangereux que l'enfouissement dans les océans (acidification des océans, anoxie mortelle pour les organismes marins, risque de dégazage brutal, comme cela s'est jadis produit pour les lacs Monoun et Nyos au Cameroun, etc.).

ps: Je serais tout à fait d'accord avec Rico pour interdire les 4x4 en ville. J'ai le plus grand mépris pour les snobs inconscients ou malfaisants qui les utilisent et qui déversent ainsi dans l'atmosphère beaucoup plus de CO2 qu'avec un véhicule "normal"... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Alain, je ne suis nullement scientifique mais je me pose une question: serait-ce possible (et saint) de casser les mollécules de CO2 au niveau de leur échappement par exemple (c'est à dire pot d'échappement, cheminée d'usine etc)? Serait-ce donc envisageable et dans l'hypothese ou c'est faisable, quel serait l'impact de la cission sur l'environnement? Ou alors, serait-ce possible de solidifier ces gaz?? Merci de votre réponse!

Edit: Je pense aussi que les 4x4 devraient être interdits en ville.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je m'interroge, si cela ne datait pas de plus de 15 ans, avec les hesitations, les rapports d'experts qui s'acharnent à trouver des contre demonstrations pour nier l'impact du rechauffement climatique ou le mettre en doute ou dire que rien n'est sur, qu'on n'a pas assez de recul, je crois qu'avec un etat d'esprit pareil il n'y aurait pas eu l'accord pour interdire les CFC et la couche d'ozone continuerait à en prendre plein la g****e.

Et je suis sur qu'aujourd'hui même certains viendraient nous causer de causes naturelles et cycliques quant aux trous de la couche d'ozone.

Je ne nie pas qu'il y en ait, sur le rechauffement je mets bien entendu aussi en cause l'activité solaire par exemple, ceci dit elle est en baisse actuellement et pour pas mal de temps je pense.

Mais quand bien même, entre des cycles naturels qui ont toujours existé et ce qu'on peut ajouter comme saletés accentuant les degats à l'environnement je crois qu'il ne devrait pas y avoir de débat.

Le principe de précaution devrait être un changement radical du mode de vie et de developpement, cela impliquerait bien plus de courage des politiques face aux milieux economiques, or ils n'en ont aucun et je constate que certains scientifiques apportent de l'eau à leur moulin.

Heureusement qu'on n'a pas eu la même attitude à l'epoque des CFC.

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Alain, je ne suis nullement scientifique mais je me pose une question: serait-ce possible (et saint) de casser les mollécules de CO2 au niveau de leur échappement par exemple (c'est à dire pot d'échappement, cheminée d'usine etc)? Serait-ce donc envisageable et dans l'hypothese ou c'est faisable, quel serait l'impact de la cission sur l'environnement? Ou alors, serait-ce possible de solidifier ces gaz?? Merci de votre réponse!

Edit: Je pense aussi que les 4x4 devraient être interdits en ville.

"casser les molécules de CO2" c'est grosso-modo faire la réaction inverse de la combustion et donc c'est dépenser une énergie équivalente à celle qui a produit le CO2 à partir de carbone (ou d'HC) au rendement près.Donc évidemment, impossibilité majeure.

On sait faire du CO2 solide, cela s'appelle la neige carbonique à -78°C

Mais là encore il faut de l'énergie et ensuite que faire de la neige ainsi produite?

On sait aussi le liquéfier et c'est une des méthodes qui peut permettre de l'enfouir.

On sait aussi le faire réagir avec des oxydes basiques mais ceux-ci nécessitent beaucoup d'énergie pour être produits.

Exemple: CaO + CO2 ---> CaCO3 (çà va mieux à faire en solution)

Pas de solution donc pour se débarrasser du CO2, à part, effectivement, l'enfouir.

Cette solution peut être couplée à des unités de reforming sous pression du GN ou du fuel qui produisent de l'H2 (utilisable dans des véhicules) et du CO2 plus pur , facilement compressible et liquéfiable pour être enfoui.

C'est certainement une solution assez onéreuse mais techniquement parfaitement à notre portée.

Sinon l'enfouissement en couche profonde océanique conduit à augmenter l'acidité des océans avec des effets probablement assez négatifs.

Nota: l'enfouissement du CO2 dans les couches géologiques profondes n'est pas forcément un mauvais cadeau pour les générations futures.

En effet le débit de fuite sera suffisamment faible pour pouvoir être très facilement absorbé par l'environnement en des jours où il n'y aura plus beaucoup de C fossile brûlé par l'Homme.

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Mais quand bien même, entre des cycles naturels qui ont toujours existé et ce qu'on peut ajouter comme saletés accentuant les degats à l'environnement je crois qu'il ne devrait pas y avoir de débat.

D'accord, mais combien d'heures j'ai passé sur ce forum, quasiment seul contre tous les sceptiques et autres négateurs.Je ne me rapelle pas d'une seule personne m'ayant soutenu à l'époque.

Alors tu dis maintenant qu'il ne devrait même pas y avoir de débat, OK, mais excuses-moi, et sans jouer au martyr, je la trouve un peu saumâtre tout de même.

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-->torrent

Je m'interroge, si cela ne datait pas de plus de 15 ans, avec les hesitations, les rapports d'experts...

Si tu parles du lien que j'ai donné, c'est dommage que tu ne fasse pas plus d'effort.Ce lien tire sa source d'un rapport du giec datant de 2001, c'est écrit dans l'article.

je constate que certains scientifiques apportent de l'eau à leur moulin

Quel scientifiques hormi les négationnistes?La majorité des scientifiques sont d'accord sur le réchauffement climatique.

Après, ils évoquent des hypothèses sur les conséquences et font des rapports.

Les politiques font le reste.

En science, on évite d'inventer des preuves et c'est pas parce qu'on parle au conditionnel sur les conséquence du réchauffement climatique qu'on en devient négationnistes.

EDIT: C'est marrant que tu parles des cfc comme si c'était une référence de rapidité d'intervention.

Un petit lien:

http://www.uneptie.org/ozonAction/library/...iles/3245-f.pdf

Sur celui là tu va à la page 6 et tu y apprends que le protocole de Montréal a été signé en 1987 alors que les scientifiques ont découvert l'impact des cfc dans les années 70. Après la signature du protocole il a fallu attendre encore un peu, jusqu'en 1996. On y apprend aussi que le problème n'est pas tout à fait fini.

La prise de conscience du réchauffement climatique, c'est à peu près dans les années 90 avec la création du giec en 1988 et les premières études scientifiques sérieuse sur le sujet.

L'adoption du protocole de kyoto c'est en 1997 et son entrée en vigueur c'est en 2005.

Pour ma part, la différence de rapidité entre le traitement des cfc et celui du réchauffement climatiques ne me saute pas au yeux.

Changement climatique (en vrac):

Agence européenne pour l'environnement:

---->http://reports.fr.eea.eu.int/briefing_2005...g_2005_1-fr.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauff...uffement_global

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dos...que/index.shtml

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Alain, je ne suis nullement scientifique mais je me pose une question: serait-ce possible (et saint) de casser les mollécules de CO2 au niveau de leur échappement par exemple (c'est à dire pot d'échappement, cheminée d'usine etc)? Serait-ce donc envisageable et dans l'hypothese ou c'est faisable, quel serait l'impact de la cission sur l'environnement? Ou alors, serait-ce possible de solidifier ces gaz?? Merci de votre réponse!

Edit: Je pense aussi que les 4x4 devraient être interdits en ville.

On peut envisager une autre solution que celle de la glace carbonique (inaplicable)pour solidifier le CO2: la voie géochimique faisant appel aux propriétés d'un minéral particulier, la serpentinite.Paul Alary (co-inventeur avec moi des tours aérogénératrices et co-auteur de "l'effet Vénus") propose d’explorer la voie géochimique, qui permettrait d’envisager l’absorption d’une partie de l’excédent du CO2 présent dans l’atmosphère. Il s’agirait de faire appel à un minéral capable de réagir avec le gaz carbonique pour aboutir à la fixation de ce dernier.

« La serpentinite MgSiO3 est relativement répandue sur Terre ; en fait, elle naît lorsque deux plaques continentales frottent l’une sur l’autre. Quelle est l’importance de ses gisements ? Cela mériterait d’être étudié ! En effet, le processus naturel est :

MgSiO3(serpentinite)+CO2=>MgCO3(magnésite)+SiO2(quartz)

Si cette réaction est très lente, elle ne coûte pratiquement pas d’énergie, et le CO2 est stocké sous forme de roche. »

Bien sûr, il est probable que ce procédé ne permettrait de neutraliser qu’une très faible partie du CO2 atmosphérique, mais la gravité de la menace impose de ne négliger aucune possibilité.

Autre sujet brûlant et je ne vais pas me faire que des amis en faisant état de mon opinion. Il s'agit de l'interdiction des CFC pour protéger la couche d'ozone.

Louable intention, mais j'ai personellement la conviction que l'apparition récurrente du trou dans la couche d'ozone aux latitudes les plus élevées correspond plus à un cycle naturel (et éventuellement à l'influence de certaines éruptions volcaniques) qu'à une éventuelle culpabilité des CFC. Eh oui, je suis de ceux qui pensent que les causes naturelles et cycliques jouent le principal rôle en ce domaine.

(Comme quoi, et contrairement aux accusations que j'ai parfois endurées, je ne suis ni systématiquement catastrophiste, ni partisan systématique de la responsabilité humaine dans tous les événements climatiques)

Je vais même plus loin. Je regrette l'interdiction des CFC, car ils accéléraient la disparition des nocives molécules d'ozone imputables aux voitures (les NOx étant les précurseurs de O3) et maintenant trop souvent présentes dans la basse troposphère. Ces molécules constituent en effet un danger pour les enfants, les asthmatiques, etc.(l'ozone troposphèrique agresse les muqueuses) et réduisent l'efficacité de la photosynthèse et donc du puits de carbone végétal.

Ceci dit, la meilleure solution serait à mon avis de promouvoir les véhicules totalement non polluants (moteurs électriques ou à air comprimé, qui n'émettent ni CO2 ni NOx) et, simulatément, d'interdire les CFC. A ce moment, je les regretterai d'autant moins que leur PRG est considérable (de l'ordre de 4000 à l'échelle du siècle), comme malheureusement d'ailleurs celui de leurs successeurs les gaz fluorés (PRG allant de 140 à 23900; 1300 pour le HFC-134a, actuellement le plus utilisé.)...

Restera la question du coùt de l'électricité (il en faudra pour les compresseurs ou les batteries) et du caractère non polluant de sa production. C'est là que je pense apporter une solution d'avenir avec le projet des tours aérogénératrices.

Rien n'est simple, mais tout se tient.

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Autre sujet brûlant et je ne vais pas me faire que des amis en faisant état de mon opinion. Il s'agit de l'interdiction des CFC pour protéger la couche d'ozone.

Louable intention, mais j'ai personellement la conviction que l'apparition récurrente du trou dans la couche d'ozone aux latitudes les plus élevées correspond plus à un cycle naturel (et éventuellement à l'influence de certaines éruptions volcaniques) qu'à une éventuelle culpabilité des CFC. Eh oui, je suis de ceux qui pensent que les causes naturelles et cycliques jouent le principal rôle en ce domaine.

Sur ce coup je suis entièrement d'accord. Meme si c'est une très bonne chose d'avoir interdit les cfc, le trou dans la couche d'ozone n'avait surement pas grand chose à voir avec les cfc. Si ca avait été le cas, c'est au pole nord, dans l'hémisphère nord, ou les rejets étaient les plus importants, qu'on aurait eu un trou, pas dans l'hémisphère sud.

La destruction de la couche d'ozone a surement plus à voir avec les anomalies du vortex polaire, faisant desendre de l'air froid stratosphérique, et entrainant la destruction de l'ozone, qu'aux rejets de cfc.

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le trou dans la couche d'ozone n'avait surement pas grand chose à voir avec les cfc. Si ca avait été le cas, c'est au pole nord, dans l'hémisphère nord, ou les rejets étaient les plus importants, qu'on aurait eu un trou, pas dans l'hémisphère sud.

La destruction de la couche d'ozone a surement plus à voir avec les anomalies du vortex polaire, faisant desendre de l'air froid stratosphérique, et entrainant la destruction de l'ozone, qu'aux rejets de cfc.

Tout à fait. D'autant plus qu'il y a peu d'échanges atmosphériques entre les deux hémisphères en raison de la zone des calmes équatoriaux.C'est d'ailleurs ce qui explique probablement - au moins en grande partie - qu'alors que l'été 2005 (juin-juillet-août) a été en moyenne le plus chaud jamais enregistré dans l'hémisphère nord, l'hémisphère sud semble s'être au contraire légérement refroidi.

Dans l'hémisphère Nord, les GES ont certainement pris le pas sur l'influence des variations de l'activité solaire depuis une trentaine d'années, alors que ce n'est peut-être pas encore le cas pour la moitié sud de notre planète.

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Dans l'hémisphère Nord, les GES ont certainement pris le pas sur l'influence des variations de l'activité solaire depuis une trentaine d'années, alors que ce n'est peut-être pas encore le cas pour la moitié sud de notre planète.

C'est peut etre aussi parce que la couverture océanique est bien plus importante dans l'hémisphère sud.
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Et aussi que 90% de la population mondiale donc la trés grande majorité des emissions de CO2 et autres GES se trouvent dans l'Hemisphère Nord.

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Et aussi que 90% de la population mondiale donc la trés grande majorité des emissions de CO2 et autres GES se trouvent dans l'Hemisphère Nord.

C'est évident mais tout est lié.La faible superficie relative des terres émergées dans l'hémisphère sud est un élément explicatif majeur dans la répartition mondiale de la population, d'où l'inégalité dans les émissions de GES entre les 2 moitiés de la Terre, amplifiée par les inégalités de développement. Ajoutez l'inertie thermique des océans et l'influence de la gigantesque nappe glaciaire du continent antarctique (environ 30 millions de Km3). Mais si le brassage global de l'atmosphère était plus efficace, rien de cela ne serait déterminant.

En dernière analyse, c'est bien l'existence de la zone des calmes intertropicaux qui explique fondamentalement la persistance d'un écart significatif dans l'évolution climatique des deux hémisphères.

Ceci dit, en cas d'évolution catastrophique du climat et en l'absence de mesures adéquates prises à temps, le Sud ne bénéficierait que d'un sursis de quelques années et peut-être d'une moindre dégradation dans les régions les plus proches de l'Antarctique...

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Sur ce coup je suis entièrement d'accord. Meme si c'est une très bonne chose d'avoir interdit les cfc, le trou dans la couche d'ozone n'avait surement pas grand chose à voir avec les cfc. Si ca avait été le cas, c'est au pole nord, dans l'hémisphère nord, ou les rejets étaient les plus importants, qu'on aurait eu un trou, pas dans l'hémisphère sud.

Ce qui a été dit, et ce qui est admis par la totalité de la communauté scientifique concernée, c'est que la formation du trou d'ozone dans l'hémisphère sud était liée à l'existence de nuages stratosphériques très froids, qui servaient de catalyseurs à des réactions chimiques, qui sinon ne se produisent pas.

Le trou d'ozone ne se forme pas (pour l'instant du moins) dans l'hémisphère nord car la température dans la strato est plus élevée, et donc ne permet pas ce type de réaction.

Un des enjeux du changement climatique est d'ailleurs le refroidissement possible de la strato de l'hémisphère nord, et corrélativement la formation de nuages stratosphériques.

Quant à penser que dynamiquement les hémisphères ne se mélangent pas, au temps caractéristique qui nous préoccupe, c'est malheureusement faux.

Sur la liaison ozone basse couche CFC, je crois que les concentrations ne sont pas du bonne ordre de grandeur, et que de toutes manières, en dehors des zones à nuages strato, la réaction ne doit pas être très efficace, mais c'est à vérifier ..

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Quant à penser que dynamiquement les hémisphères ne se mélangent pas, au temps caractéristique qui nous préoccupe, c'est malheureusement faux.

Une preuve de l'homogénéité de l'atmosphère, et donc de l'efficacité du grand brassage, est la très faible variation en différents points de la planète et y compris les zones polaires, des concentrations en gaz-traces.Il n'y a donc pas de raison qu'il y ait plus de CFC au pôle nord qu'au pôle sud.
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Une chose pourtant va bien dans le sens de ce que dit Alain car effectivement c'est le trou du Pole Antarctique qui est et de loin le plus grand, il y a bel et bien cassure des molecules d'oxygène triatomique en molecules diatomiques par la simple action des temperatures inferieures à -80°.

Les CFC sont un catalyseur mais l'essentiel de la destructyion de l'ozone stratospherique est bien du aux temperatures trés basses et à l'absence d'UV, car ce sont les UV eux mêmes qui produisent la reaction inverse de transformation de l'oxygène diatomique en ozone.

Pour le reste, s'il y a bien communication à l'Equateur, elle n'est pas pour autant aussi aisée, qu'on trouve en gros le même taux de CO2 de deus cotés s'explique par le fait que ce GES a une durée de vie trés longue et les variations sont aussi trés lentes dans le temps, il n'en va pas de même pour les polluants à durée de vie plus courte, il serait interessant d'avoir les chiffres du Methane pour savoir ce qu'il en est.

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