florent76 Posté(e) 23 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Les cours du pétrole soumis aux aléas de la météo. Ouragan Rita : Les heures noires de l'Amérique pétrolière Les plates-formes et les raffineries ferment, la production cesse et le prix du baril grimpe. Par Florent LATRIVE vendredi 23 septembre 2005 (Liberation - 06:00) Rita approchant, les plates-formes pétrolières et les raffineries ferment, et le cours du baril s'envole. Avec un parcours qui l'amène droit sur le coeur de l'Amérique pétrolière, l'ouragan ravive les craintes d'explosion des cours et de pénurie d'essence. Le groupe français Total a annoncé hier l'évacuation des 1 000 salariés de sa raffinerie de Port-Arthur, imitant Shell qui a fermé hier son site de Deer Park, près de Houston, ou l'américain Marathon, à Texas City. Dans le golfe du Mexique, les plates-formes sont évacuées les unes après les autres. Près des trois quarts de la production de brut du golfe étaient interrompus dès mercredi soir, selon le département américain de l'Intérieur. Les autorités ont annoncé que 18 raffineries texanes étaient menacées. Rita pourrait, sur le front pétrolier, renvoyer Katrina au rang de plaisanterie, même si personne ne pouvait hier faire le moindre pronostic sur les dégâts à venir. Seules 10 raffineries avaient dû fermer lors du premier cyclone. Quatre d'entre elles sont toujours à l'arrêt. Le Texas compte 24 raffineries, qui fournissent 25 % de la capacité du pays. Les cours du baril avaient atteint un record historique à 70,85 dollars au lendemain du passage de Katrina dans l'est du golfe du Mexique, avant de retomber à 63 dollars. Ils approchaient hier les 68 dollars à New York en milieu d'après-midi. Hausse encouragée par une «situation déjà très tendue», relève Moncef Kaabi, économiste chez CDC Ixis : «L'Opep est déjà au maximum de ses capacités, et l'hiver approche.» La plupart des spécialistes craignent davantage une pénurie d'essence et une envolée de son prix aux Etats-Unis qu'une hausse brutale du brut. L'absence d'investissements dans le raffinage depuis trente ans rend le pays très vulnérable au moindre hoquet dans ce secteur. «En cas de rupture d'approvisionnement», l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pourrait de nouveau puiser dans ses «réserves d'urgence» comme elle l'a fait après Katrina, a rappelé hier Claude Mandil, directeur de l'Agence qui veille sur les intérêts pétroliers de ses 26 pays membres. Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=325896 Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 23 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Tempête sur le pétrole MARC DURIN-VALOIS [24 septembre 2005] On ne pouvait imaginer pire scénario : 80% des réserves mondiales sont fermées aux investissements étrangers. Et la demande est en croissance exponentielle du fait du boom des pays asiatiques. Sur ce marché, tendu comme un arc, notamment pour les produits raffinés, le cyclone Katrina a déclenché l'incendie. Rita a rallumé les braises. Et c'est toute l'économie mondiale qui pourrait en pâtir. Scanner. Tous les spécialistes sont d’accord : le monde manque cruellement de raffineries. Et si la crise perdure, il faudra ouvrir le robinet des réserves. Le calamiteux cyclone Katrina, grande soeur de Rita, n'aura pas seulement constitué le plus grand cataclysme naturel des Etats-Unis. Son onde de choc menace désormais la planète entière. Son vecteur mondialisé ? Le baril de pétrole. Il vient allègrement de franchir la barre des 67 dollars. Et tous les experts en pétrostratégie le disent haut et fort : le cyclone a frappé au plus mauvais moment, dans le pire des endroits. En l'occurrence, dans l'une des principales zones de production et de raffinerie des Etats-Unis, qui importent déjà de l'étranger 60% de leur colossale consommation. «La région dévastée par le cyclone représentait un quart environ de la production américaine. Et les plus grosses raffineries du pays ont été touchées, dit Christophe-Alexandre Paillard, l'un des experts pétroliers français, administrateur civil et l'un des trois coauteurs de Géopolitique du Pétrole *. Or les Américains n'ont jamais fait les investissements nécessaires pour augmenter leur capacité de raffinage. Leurs industries, vieillies, fonctionnaient à plein régime. L'impact du cataclysme a donc cogné sans amortisseur.» La tension est d'autant plus forte que les Etats-Unis jouent toujours un rôle majeur sur le marché du pétrole. Ils consomment un quart de la production mondiale et la moitié de toute l'essence de la planète. «Le cataclysme a amputé 6% des capacités de raffinage de l'industrie américaine, rappelle Olivier Rech, économiste à l'Institut français du pétrole. C'est considérable car la marge de flexibilité mondiale est inférieure à ces 6%. D'où l'extrême tension sur le pétrole raffiné, et notamment sur les carburants, qui représentent 56% de toute la consommation mondiale planétaire de pétrole.» Le grand Monopoly de l'or noir Comme un malheur n'arrive jamais seul, le marché se trouvait au moment, particulièrement délicat, où les industries américaines doivent passer d'une production d'été (concentrée sur l'essence automobile) période dite «drive in», à une énergie d'hiver (dominée par le fuel domestique). On pouvait difficilement imaginer plus mauvaise heure pétrolière pour une catastrophe de cette ampleur. «Elle a touché le système nerveux des Etats-Unis et, par voie de conséquence, celui des pays occidentaux, avant de se propager dans le monde entier», dit Olivier Rech. Le pire reste la structure du marché mondial pétrolier. Dans le grand Monopoly planétaire de l'or noir, inutile de chercher très longtemps les nations qui détiennent les cartes maîtresses. Elles sont une poignée à posséder entre leurs mains 80% des réserves, soit l'Arabie saoudite, le Koweït, l'Irak, l'Iran, la Russie et le Mexique. Ce petit «club des six», dont dépend l'avenir énergétique du globe, a une particularité : il refuse les investissements étrangers (sauf l'Iran, au cas par cas, sous forme de contrats spécifiques), préférant s'en remettre jalousement aux entreprises nationales pour exploiter la précieuse matière première. «Au Mexique, cette interdiction des investissements étrangers figure même dans la Constitution», rappelle Christophe Paillard. Or ces efforts locaux de prospection et d'exploitation sont notablement insuffisants à moyen terme pour répondre à une demande mondiale toujours croissante. Tout cela à un moment stratégique où les pays asiatiques enregistrent une hausse sensible de leurs besoins en énergie. On cite souvent la Chine (qui produit 3,5 millions de barils/jour mais en consomme... le double) comme nouvel intervenant majeur du marché. Mais la Malaisie, la Thaïlande et surtout l'Inde sont aussi devenus de très gros consommateurs. Résultat : le marché est tendu comme un arc. Hors effet Katrina, certains experts envisageaient une progression spectaculaire du baril de brut dans les prochains mois, jusqu'à atteindre 85 dollars en janvier prochain, et plus de 100 dollars un an plus tard ! La firme américaine Goldman Sachs avait même évoqué 105 dollars à moyen terme. Depuis le cyclone dévastant la Louisiane, les anticipations ne cessent de grimper, encouragées par des spéculateurs et autres traders qui y trouvent leur compte. Et en cas de nouvelles calamités, type Rita, ou d'éventuelles complications géostratégiques mettant en cause l'Iran, on n'ose plus faire d'anticipation... L'évolution attendue du marché mondial est encore plus raide pour le pétrole raffiné. Le paradoxe de ce gigantesque bras de fer mondial entre offre et demande, qui recherche un équilibre précaire, jour après jour, à 500 000 barils, est qu'il donne à quelques pays «exotiques» un rôle d'arbitre : le Nigeria (premier producteur africain avec 2,5 millions de barils/jour), l'Equateur et la Bolivie, par exemple, sont emblématiques de ces nouvelles nations pétrolières émergentes. Car, pour accroître l'offre, il n'existe quasiment plus de solutions. L'Opep produit parfois jusqu'à 30,2 millions de barils/jour, au maximum de ses possibilités, et au-delà de ses quotas. Même la décision prônée le 20 septembre par son président koweïtien, le cheikh Ahmad al-Fahd al-Sabah, de mettre sur le marché, à la demande, 2 millions de barils supplémentaires chaque jour peut vite s'avérer n'être qu'une goutte d'eau dans un océan noir. En outre, les compagnies savent que ce sera un brut de mauvaise qualité comme si l'on raclait les fonds de gisement... Le problème structurel reste entier. Car les producteurs non-Opep risquent de payer leur manque d'investissements à échéance de quatre à cinq ans : selon l'Agence internationale de l'énergie, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Mexique, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan, ou la Norvège, qui fournissent 60% du marché du brut aujourd'hui, vont connaître un inévitable déclin en terme de production. Quand la pétrostratégie devient militaire Depuis les années Kissinger, le lien entre le canon et le pétrole n'est plus à démontrer. La nouvelle donne entraîne sur ce point d'intéressantes conséquences géostratégiques. Des rumeurs de plus en plus persistantes laissent entendre que George Bush ne serait pas totalement attristé par les tensions actuelles sur le pétrole. «Elles légitiment auprès de l'opinion une stratégie militaire visant à sécuriser l'approvisionnement pétrolier au Moyen-Orient, note un observateur. Tout d'un coup, l'aventure irakienne paraît moins absurde dans ce contexte.» Cela pour des Américains, imprégnés de culture automobile, qui ne peuvent imaginer une remise en cause de cet élément indissociable de l'American way of life. Ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. La tension actuelle réduit d'autant la marge de manoeuvre des Américains en ce qui concerne une offensive sur certains pays de l'«axe du Mal» comme l'Iran (12% des réserves mondiales de pétrole et 15% de celles du gaz) ou la Syrie. A moins d'enflammer sur les marchés mondiaux le prix du baril et de provoquer une récession mondiale majeure. «Dès que les tensions sur les prix du baril se réduiront, les Etats-Unis devraient retrouver leurs velléités offensives, nourries par le développement de nouvelles armes», constate un spécialiste militaire. Une véritable course contre la montre se joue notamment en Iran, qui met les bouchées doubles pour boucler son programme nucléaire, tout en créant un effet de brouillard par des déclarations contradictoires. Mais la surchauffe actuelle laisse surtout planer une inquiétude sur l'économie planétaire. A travers l'augmentation des coûts du transport, le ralentissement des échanges, la croissance des coûts, le déséquilibre des balances commerciales et l'inflation, c'est bien une partie de la croissance qui pourrait être menacée. Signe de l'inquiétude des autorités, le gouvernement français a d'ailleurs créé en urgence un groupe de réflexion sur les problématiques pétrolières... Et les menaces d'une taxation sur les superprofits des compagnies pétrolières, aussitôt retirées par le ministre de l'Economie, Thierry Breton, traduisent la nervosité des gouvernants sur le sujet des carburants. Le ministre de l'Economie a d'ailleurs estimé que «tous les facteurs étaient réunis pour que le pétrole reste cher dans les années et les décennies à venir». Une quatrième révolution industrielle ? Quasiment aucun secteur n'échappe donc au risque de hausse des coûts, avec des répercussions en cascade sur l'industrie de l'automobile, agroalimentaire, chimique ou pharmaceutique... «Dans notre société de l'hydrocarbone, souligne Christophe Paillard, 12% des produits sont en outre directement dérivés du pétrole, des matières plastiques aux engrais. Une hausse de la matière première augmente mécaniquement le coût des produits alimentaires, par exemple.» D'autres analyses se font moins pessimistes, en raison de la progressivité de la hausse des prix, qui n'a rien à voir avec les chocs brutaux de 1973 ou 1979. «Les bénéficiaires de la manne pétrolière ont le temps de recycler leurs capitaux vers les pays occidentaux sans assécher nos liquidités, note Olivier Rech. C'est ce rapport au temps qui nous sauve la mise. Par ailleurs, pour atteindre les niveaux de 1979, il faudrait atteindre les 90 dollars. Nous en sommes encore loin.» Il n'en reste pas moins vrai que, chacun en est conscient : le temps du «tout-pétrole» est appelé à disparaître progressivement. D'où le cri de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) adressé aux Etats consommateurs : économisez l'énergie, et diversifiez-vous ! En clair, nous serions à l'aube d'une réforme industrielle majeure, voire d'une «quatrième révolution industrielle» : celle qui nous ferait quitter l'économie de l'hydrocarbone, pour un avenir associant maîtrise de la dépendance au pétrole et recours à des énergies substituables. L'AIE prône d'ailleurs un cocktail de mesures : réduction de la vitesse à 90 km/h sur les autoroutes, gratuité des transports publics, développement du télétravail, recherches tous azimuts sur les énergies substituables, etc. Dans un prochain ouvrage **, l'économiste James Howard Kunstler évoque ainsi la fin du pétrole comme le vrai défi du XXIe siècle. Avec, pour corollaire, un crève-coeur pour les amoureux des belles américaines : la mort de l'utopie automobile. Source : http://www.lefigaro.fr/magazine/20050923.MAG0003.html Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 23 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Dans un prochain ouvrage **, l'économiste James Howard Kunstler évoque ainsi la fin du pétrole comme le vrai défi du XXIe siècle. Je suis tout droit cet économiste et c'est ce que j'ai voulu mettre en évidence en ouvrant ce sujet au premier post. Ces cyclones ont au moins un point positif : ils vont permettre au monde d'évaluer quelle est la situation qui nous attends lorsque le peak oil sera atteint. Le gouvernement français a d'ailleurs créé en urgence un groupe de réflexion sur les problématiques pétrolières. Ce n'est pas sur le pétrole qu'il faut réfléchir... encore une fois, ce pouvoir est incapable de faire preuve de vision à long terme et je n'ai entendu nulle part de responsables politiques s'engager réellement dans la recherche d'un vrai solution alternative passant par la fin du pétrole. Honte à eux de ne pas savoir bâtir un programme pour le XXIe siècle dont aucun n'a visiblement saisi les enjeux. Il faut se lancer à fond dans les énergies renouvellables : le pays qui maitrisera ces énergies le premier s'assurera la place de première puissance au XXIe siècle avec les emplois et les richesses qui vont avec. A l'inverse, ceux qui auront persisté dans l'ère du pétrole sombreront dans la crise économique et environnementale. L'enjeu et le défi sont là. Tellement simple et limpide que cela échappe visiblement à tous. Ne perdons plus trop de temps, il est compté... Florent. 10 ans pour sauver la planète... réagissez ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 23 septembre 2005 Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Quand on voit l'augmentation ou la reprise de l'augm. du petrole a cause ou lors des cyclones en ce moment n'est ce pas l'annee ou les cyclones ont le plus d'effet sur l'evolution du petrole justement ? Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CyrilD44 Posté(e) 23 septembre 2005 Nantes Partager Posté(e) 23 septembre 2005 le pays qui maitrisera ces énergies le premier s'assurera la place de première puissance au XXIe siècle avec les emplois et les richesses qui vont avec. le premier pays qui maitrisera le premier les énergies renouvelables sera leader non seulement sur le 21 eme siecle mais sur les autres siecles à venir .En France, nous avons le réacteur ITER qui nous permet d'avoir une bonne vision de l'avenir mais encore faudra-t-il que les chercheurs puissent arriver à créer de l'énergie suffisament importante pour les transports la maison à partir de l'énergie solaire : je pense que dans 20 ans maxi, la France ne dépendra plus du tout du pétrole . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
korben83 Posté(e) 23 septembre 2005 Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Déjà, on ne dépend pas du pétrole pour s'éclairer ou se chauffer (sauf si chauffage au fuel evidemment...). La France produit pres de 80% de son électricité grace au nucléaire (je n'ai plus le chiffre exact en tete)! Le reste étant hydrolique ou énergie renouvelable. Le thermique représentant une part tres tres faible de la production. Par contre, ce qui m'inquete, c'est que les cours du pétrole flambent litteralement cet hiver! Je m'explique.... La consommation de pétrole flambe dans l'hémisphère nord en hiver, beaucoup de pays refusant le nucléaire se chauffent ou s'éclairent au thermique (ex l'Allemagne...). La demande en pétrole va donc fortement augmenter naturellement! Mais le gros problème est que les installations détruites par Katrina ne refonctionneront pas avant plusieurs mois! Ce qui enlève aux USA une bonne partie de sa capacité de raffinage... alors même que Rita n'est pas encore passé! OR, le cours du pétrole ne dépend pas que de l'offre et de la demande de brut, mais aussi de la capacité de raffinage, c'est à dire l'offre et la demande de produits finis ou semi-finis! Là est le problème majeur causé par les cyclones! En plus de ca, les USA ont entammé leur réserves stratégiques pour subvenir à leur besoins et travailler dans la zone sinistrée: le pays refera ses réserves... dès que les raffineries remarcheront! Ce qui va encore plus tirer sur la demande alors que l'offre est affaiblie! Car le gros problème qui pèse sur le cours du pétrole depuis quelques années n'est pas la capacité d'extraction mais la capacité de raffinage du pétrole! Et espérons que l'hiver ne sera pas trop frois aux USA ou en Asie, parceque ce serait la cata! Pour peu par dessus qu'il y ait un conflit ou du moins un gros froid avec l'Iran ou que la situation ne dégénère encore plus en Irak, et c'est la cata! Personnellement, ca ne m'étonnerait pas que le litre de SP95 passe à 1.40-45 en février... (Baril à 100-110?) PS: Cyril94: 100% d'accord avec toi quand tu dis que le pays qui maitrisera en 1er les énergies renouvelables sera leader par contre, je ne pense pas que la situation de domination durera tres longtemps.. Les pays en retard développeront à la va-vite des moyens alternatifs ou dérivés! J'ai oublié de préciser que la production électrique des USA est nucléaire également, dans les mêmes proportions que la France, mais comme c'est un tres grand pays, les 10 ou 15% de thermique représentent de gros volumes... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 23 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 23 septembre 2005 J'ai oublié de préciser que la production électrique des USA est nucléaire également, dans les mêmes proportions que la France, mais comme c'est un tres grand pays, les 10 ou 15% de thermique représentent de gros volumes... Encore une fois, ce n'est pas regarder la réalité en face.Je le répète : Il faut se lancer à fond dans les énergies renouvellables : le pays qui maitrisera ces énergies le premier s'assurera la place de première puissance au XXIe siècle avec les emplois et les richesses qui vont avec. A l'inverse, ceux qui auront persisté dans l'ère du pétrole sombreront dans la crise économique et environnementale. Le nucléaire ne fait pas partie des solutions, mais des dangers majeurs pour ne pas dire le premier risque d'extinction pour l'Humanité ; ses déchets ont des durées de vie qui se compte en milliers d'années. Je prédis un effondrement du nucléaire encore plus rapide que celui du pétrole : il s'est fallu d'un rien en 1986 (Tchernobyl) en France. Le XXIe siècle est celui de la mondialisation : les guerres en feront partie et s'exporteront partout sans lignes de front : c'est l'ère du terrorisme guerrier dans laquelle nous sommes entrés officiellement le 11/09/2001. Là encore, nous n'avons pas 20 ans avant qu'il ne se développe. Dans ce cadre le nucléaire est une erreur historique et la sûreté de l'atome une illusion, les centrales étant autant de bombes à retardement qui pourraient se retourner contre nous si elles subissaient la moindre attaque. Il faut passer aux énergies PROPRES à 100% : eau, vent, soleil, géothermie et apprendre à en tirer le plus d'énergie possible. Ce n'est pas d'une évolution, mais d'une révolution énergétique qu'il s'agit. Le potentiel est immense, la science est à créditer d'urgence pour faire les recherches nécessaires. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
korben83 Posté(e) 23 septembre 2005 Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Florent, je suis 100% d'accord avec toi, le nucléaire n'est pas une solution! CEPENDANT, force est de constater qu'aujourd'hui, les pays qui utilisent le nucléaire seront moins pénalisés directement par la hausse du pétrole! Ce n'est qu'un constat! En revanche, en l'état actuel des choses, la source qui me parait jouable, pas chere, et assez propre, c'est la fission, et j'ai hate de voir ce que Iter va donner! Le solaire, c'est bien, mais trop volumineux au niveau des panneaux, les piles photo-voltaiques sont extremement polluantes à produire, l'éolien c'est pas beau, ca crée des pollution sonores également et tout un tas de désagréments... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 23 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 23 septembre 2005 Florent, je suis 100% d'accord avec toi, le nucléaire n'est pas une solution! CEPENDANT, force est de constater qu'aujourd'hui, les pays qui utilisent le nucléaire seront moins pénalisés directement par la hausse du pétrole! Ce n'est qu'un constat! Triste constat à vrai dire pour une société qui cherche à satisfaire ses besoins au jour le jour sans préparer le lendemain. Moins pénalisés, mais pour combien de temps ??? Il suffit d'un attentat ou simplement d'un accident toujours possible.En revanche, en l'état actuel des choses, la source qui me parait jouable, pas chere, et assez propre, c'est la fission, et j'ai hate de voir ce que Iter va donner! Continuons à jouer aux apprentis-sorciers : tout cela est beaucoup trop dangereux dans le simple but d'obtenir des bénéfices immédiats. Encore une fois, aucune sûreté à l'épreuve des siècles.Le solaire, c'est bien, mais trop volumineux au niveau des panneaux, les piles photo-voltaiques sont extremement polluantes à produire, l'éolien c'est pas beau, ca crée des pollution sonores également et tout un tas de désagréments... C'est pourtant là qu'est l'avenir. Un dossier sur le photovoltaïque a été posté en arrière : pour une même surface, on produit aujourd'hui 6 fois plus d'énergie que cela fait 10 ans. L'éolien n'est peut-être pas beau, mais cela ne nuiera jamais à la santé de personne : à l'avenir, on pourra établir des champs d'éoliennes en mer.Si l'homme survit au XXIe siècle, je suis certain qu'il aura appris à revivre en harmonie avec la nature au terme du IIIeme millénaire et que nous passeront à cette époque pour une civilisation de pilleurs sales et barbares. Nous seront les hommes prétechnologiques des générations futures. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Florent, je suis 100% d'accord avec toi, le nucléaire n'est pas une solution! Le nucléaire est à l'évidence une très grosse partie de la solution.En particulier le nucléaire de 4 ème génération à surrégénération. En revanche, en l'état actuel des choses, la source qui me parait jouable, pas chere, et assez propre, c'est la fission, et j'ai hate de voir ce que Iter va donner! ITER c'est pas la fission mais la fusion. Mais tu as le temps puisque les premiers essais sont prévus au mieux dans 20 ans. Continuons à jouer aux apprentis-sorciers : tout cela est beaucoup trop dangereux dans le simple but d'obtenir des bénéfices immédiats. Encore une fois, aucune sûreté à l'épreuve des siècles. discours d'écolo alter-mondialiste de base Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 le pays qui maitrisera ces énergies le premier s'assurera la place de première puissance au XXIe siècle avec les emplois et les richesses qui vont avec. le premier pays qui maitrisera le premier les énergies renouvelables sera leader non seulement sur le 21 eme siecle mais sur les autres siecles à venir .En France, nous avons le réacteur ITER qui nous permet d'avoir une bonne vision de l'avenir mais encore faudra-t-il que les chercheurs puissent arriver à créer de l'énergie suffisament importante pour les transports la maison à partir de l'énergie solaire : je pense que dans 20 ans maxi, la France ne dépendra plus du tout du pétrole . Cyril tu as des sources pour ce que tu avances..?sortir en 20 ans du tout pétrole en france, je ne sais pas si tu gravites autour des sphères d'influence et de décision mais on n'en prend pas le chemin! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 ITER c'est pas la fission mais la fusion. Mais tu as le temps puisque les premiers essais sont prévus au mieux dans 20 ans. on ne prévoit pas de production significative avant 2050 et encore....si tout se passe bien! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Continuons à jouer aux apprentis-sorciers : tout cela est beaucoup trop dangereux dans le simple but d'obtenir des bénéfices immédiats. Encore une fois, aucune sûreté à l'épreuve des siècles. discours d'écolo alter-mondialiste de base Ah oui ??? Je ne connais pas ces gens et je ne tire de conclusions que dictées par le bon sens qui fait visiblement défaut le plus souvent. Je le redis : le monde actuellement ne réponds absolument pas aux défis du XXIe siècle. Les solutions encore utilisées aujourd'hui sont adaptées au monde d'avant 1990 et auraient déjà dû être abandonnées si des hommes visionnaires étaient aux commandes de la planète. Pour le nucléaire, on parle de sûreté en matière de production d'énergie très rentables certes, mais extrêmement dangereuse par définition au point de devoir confiner le coeur du système. L'engin de production est sûr, mais est ce que la planète et les hommes sont sûr eux ??? La réponse est non et on ne peut pas prendre le risque de produire de l'énergie dans des conditions aussi incertaines. Qu'un avion vienne à s'écraser sur une centrale nucléaire et on peut tout évacuer dans un rayon de 300 km autour. Cela prends une seconde, les conséquences sont séculaires : zones interdites, mutations génétiques et risque d'extinctions pour l'humain dans les zones touchées. Développer des énergie propres ne tuera jamais personne : je vous mets au défi de trouver un risque pour l'espèce humaine à faire exploser un champ d'éolienne ou une centrale solaire. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Si l'homme survit au XXIe siècle, je suis certain qu'il aura appris à revivre en harmonie avec la nature au terme du IIIeme millénaire Pas sûr car entre le début du XXIIème siècle et la fin du 3ème millénaire, il reste 900 ans pour faire encore plus de c*******s! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Développer des énergie propres ne tuera jamais personne : je vous mets au défi de trouver un risque pour l'espèce humaine à faire exploser un champ d'éolienne ou une centrale solaire. et moi je te mets au défi de nous faire vivre avec une production héolienne....Faut pas rire florent tu en as beaucoup de solutions? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Développer des énergie propres ne tuera jamais personne : je vous mets au défi de trouver un risque pour l'espèce humaine à faire exploser un champ d'éolienne ou une centrale solaire. et moi je te mets au défi de nous faire vivre avec une production héolienne....Faut pas rire florent tu en as beaucoup de solutions? Il ne faut jamais dire jamais. C'est pour cela que je prône des crédits maximum à la science dans ce domaine... Des crédits à la hauteur du budget de la défense, à la hauteur d'une révolution énergétique que nous voudrions réaliser : un plan Marschall de l'énergie.Nous avons mille solutions : nous ne faisons pas les bons choix et nous nous entêtons dans des voies qui ne sont pas durables et sans visibilité. Tous les dirigeants de la planète gèrent leurs affaires dans leurs petits états au jour le jour et c'est ce qui nous mène dans le mur. Quand je vois notre gouvernement rogner les crédits de la recherche : c'est une erreur historique dont ils porteront la responsabilité et la honte dans pas si longtemps. La France n'a pas plus une attitude visionnaire que les autres et au regard de son Histoire, je suis extrêmement déçu, en colère, mais plus encore très très inquiet. FLorent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 tu es si prompt à trouver des infos sur le net, je m'étonne donc que tu ne saches pas qu'un programme US a été lancé il y a 3 ans sur la pile à combustible mais aucun résultat et pourtant c'est presque la moitié du budget de recherche français... Ensuite pour la fusion par confinement inertiel, tu crois que les crédits CEA c'est pour faire des chateaux de carte! Les moyens sont là mais on a des problèmes scientifiques, des verrous, des impossibilités techniques donc ne pas écrire que l'on ne peut pas qu'il n'y a pas de volonté, on ne connait pas encore ni les techniques ni certains pans théoriques! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 tu es si prompt à trouver des infos sur le net, je m'étonne donc que tu ne saches pas qu'un programme US a été lancé il y a 3 ans sur la pile à combustible mais aucun résultat et pourtant c'est presque la moitié du budget français... Ensuite pour la fusion par confinement inertiel, tu crois que les crédits CEA c'est pour faire des chateaux de carte! Les moyens sont là mais on a des problèmes scientifiques, des verrous, des impossibilités techniques donc ne pas écrire que l'on ne peut pas qu'il n'y a pas de volonté, on ne connait pas encore ni les techniques ni certains pans théoriques! Tout ce que je sais, c'est que cela ne va pas assez vite.Pile à combustible et autre ITER sont de mauvaises solutions car nous rendent dépendant d'une manière ou d'une autres aux autres hommes. C'est la maitrise des énergies renouvellables et inépuisables qui importent : ainsi le soleil nous envoie gratuitement à chaque seconde une quantité incroyable d'énergie. Il faut la maitriser avec un quotient minimum de perte. La science et la miniaturisation apporteront la solution, mais quand ?? Tout le problème est que le temps est compté et que les "mauvais" projets sont souvent les mieux financés et retardent tout le processus. Quant on voit ce que sont capables de faire les pétroliers qui seront au XXIe siècle, ce que le charbon était au XXe. Le temps est compté et peut-être encore plus que nous ne le croyons. Et l'ennui, c'est que quand le pétrole nous entrainera avec lui dans sa spirale du déclin, si une solution alternative n'est pas prête, nous n'auront plus les moyens de financer les recherches et nous perdront des décennies avec de lourdes conséquences humaines, vous pouvez me croire : quand on a crise économique majeure, le chaos et la guerre ne sont jamais très loin. FLorent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 mais quelles energies renouvelables???? Lesquelles pour pallier à la demande mondiale? Et la fusion est une énergie propre stable si on contrôle les paramètres? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 mais quelles energies renouvelables???? Lesquelles pour pallier à la demande mondiale? Et la fusion est une énergie propre stable si on contrôle les paramètres? DEFINITION :Une ENERGIE PROPRE est produite en ne rejettant aucun polluant avec un appareil n'ayant aucune conséquences sur l'environnement même si il vient à être détruit et dispersé. Quels énergies renouvellable ??? UNE SEULE SOLUTION : SOUTENIR A 2000% LA RECHERCHE. FLorent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 florent, la recherche ne peut inventer une énergie propre si celle-ci n'existe pas. La pile à combustible ok, la fusion ok mais pour le reste, il n'y a pas grand chose... L'éolien et la géothermie seront à jamais des compléments pas des moyens de production grande échelle sauf dans certaines régions (islande par ex) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 florent, la recherche ne peut inventer une énergie propre si celle-ci n'existe pas. La pile à combustible ok, la fusion ok mais pour le reste, il n'y a pas grand chose... L'éolien et la géothermie seront à jamais des compléments pas des moyens de production grande échelle sauf dans certaines régions (islande par ex) Et le solaire, l'éolien c'est quoi ??? à jamais des compléments Qu'en sait-tu ??? IL FAUT FINANCER LA RECHERCHE POUR QUE SOIT MULTIPLIEE LES RENDEMENTS DES CELLULES PHOTOVOLTAIQUES. Le but avoué : tendre à utiliser à 100% l'énergie apportée par les photons.Je prône le développement de l'énergie solaire et la délocalisation de la production chez la population elle-même. Chaque bâtiment serait une unité productrice d'énergie solaire. Révolution énergétique, révolution de moeurs : à toute fin chaque humain devrait pouvoir produire sa propre énergie. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 florent, la recherche ne peut inventer une énergie propre si celle-ci n'existe pas. La pile à combustible ok, la fusion ok mais pour le reste, il n'y a pas grand chose... L'éolien et la géothermie seront à jamais des compléments pas des moyens de production grande échelle sauf dans certaines régions (islande par ex) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 24 septembre 2005 Auteur Partager Posté(e) 24 septembre 2005 Il n'y a surtout pas assez de volonté politique. Les solutions alternatives existent. SOUTENONS LA RECHERCHE ! Photovoltaïque : le point sur les rendements actuels et à venir dans les laboratoires -------------------------------------------------------------------------------- petite revue de presse pour ce tenir au jus de l'actu du photovoltaïque Pour ce qui est de l'actualité : --------------------------------- source CEA technologie "la course au rendement est lancé" "L’objectif de cette industrie est d’atteindre un prix de vente module de 2 euros/watt en 2006 et moins de 1 euro/watt en 2010." "le CNRS, le CEA est plus particulièrement responsable d’une tâche centrée sur le rendement de conversion. Objectif : atteindre 17% sur cellules de 15 x 15 cm d’ici 2 ans. " "Sanyo et Sunpower avec le procédé “HIT” commercialisent depuis peu des cellules dont le rendement est de l’ordre de 18%." "pour passer à 20%" ../..""Nous augmenterons la taille des cellules en passant à 200 x 200 mm2, ce qui permettra un gain de productivité de 70%. " en conclusion, dans les 5 années à venir, si le marché est "soutenu", des gains de 5% de rendement pour une baisse des couts allant jusqu'a 70% ne sont pas de la SF, ils sont même programmés. Source : http://www.cea-technologies.com/article/ar...php?article=362 -------------------------- Technique silicium amorphe triple jonction Issu des dernières technologies, le silicium amorphe triple jonction permet d'éviter en partie des baisses de rendement dues à la chaleur et aux faibles ensoleillements. Il convient alors parfaitement à des insertions architecturales sans les problèmes de ventilation. Les modules sont certifiés ISPRA, garantis 20 ans et existent dans différents formats. l'article précise "que les installateurs ont été surpris de constater que les panneaux démarraient par temps couverts ou par très basse luminosité" Source : ENERSUN --------------------------- pour ce qui est de la prospective ------------------- La piste du solaire multispectral R. Zerdoum et A. Gueddim Institut de Génie-Electrique, Centre Universitaire de Laghouat BP 37G, 03000, LAGHOUAT "La conversion multispectrale permet l'obtention de rendements énergétiques élevés. ../.. un système de deux cellules empilées mécaniquement, la première est une hétérojonction AlyGa1-yAs/GaAs à gradient de bande interdite et la deuxième est une structure MIS SnO2/SiO2/N-Si. Le système est à trois sorties de sorte qu'aucune adéquation des courants n'est nécessaire. Un rendement de conversion global de 27.99 % a été obtenu à température ambiante et sans concentration (AM1.5) " Source : http://www.cder.dz/bibliotheque/revue/resumza.html ----------------------------------------------------------------------- Le silicium noir : le renouveau des cellules photovoltaïques ? "C'est fortuitement que des chercheurs de l'université de Harvard (T.H. Her , E. Mazur et C. Wu) ont découvert une façon de rendre le silicium plus absorbant. Lorsqu'on éclaire une plaquette de silicium avec un faisceau laser très puissant (1000 milliards de watts) pour un temps extrêmement court (1000 fois moins qu'un milliardième de seconde) ../.. en contact avec certains gaz halogènes, le silicium, au départ d'aspect brillant et grisâtre, est devenu noir. " D'ailleurs, c'est parce qu'il absorbe presque toute l'énergie lumineuse dans le domaine du visible ../.. Aussi, pour certaines longueurs d'onde, ON PEUT AUGMENTER DE 60% l'efficacité à produire un courant électrique, d'où l'intérêt d'utiliser le silicium noir pour fabriquer des cellules photovoltaïques. " les recherches sont lancées sur cette question Source : http://www.sciences-en-ligne.com/Frames_Actualites.asp --------------------------------------------- les derniers rendements en laboratoire sont de 36% (!) l'article décrit les deux grandes tendances de la recherche qui s'oriente vers deux branches totalement opposées et tout aussi prometteuses : d'un coté, des technologies issues du modèle silicium, à la recherche du très haut rendement (36% avec de l'arsénure de gallium : la voiture electrique solaire devient imaginable) de l'autre, des rendements faibles (5%) mais pour un cout de production par surface ridicule avec à terme des production de type "jet d'encre sur support" permettant des supports souples immenses et peu couteux (plastiques etc...) les deux milieux parlent d'une rupture scientifique qui a déjà lieu dans les labos, et qui si elle était appliquée à la prod commerciale feraient exploser le PV aussi surement qu'internet à explosé (je cite), vers 2010 au final, les couts au watt seraient proches : interressant car promesse de guerre technologique Source : "electronique internationale" http://www.electronique.biz/electronique/i...rticle%3D240482 ------------------------------------ Conclusion : ------------- Les différentes lectures perdent de leurs intérets, car à chaque nouveau papier, on apprend un nouveau bond dans les rendements, ou une techno organique plus simple. Seul le manque d'investissement dans la R&D et le manque de subventions ne permettent pas aux industriels d'appliquer à la grande série les techniques des labos, comme on le fait pour l'informatique - pour l'instant car la croissance du domaine est soutenue.(40% !) A terme on imagine des panneaux hybrides composés d'une grande surface organique et d'une petite surface silicium, capable de produire de grosses crêtes en plein soleil, mais aussi d'alimenter les onduleurs tôt le matin et tard le soir, limitant les besoins en stockage ou au moins la conso propre de l'onduleur. En traçant grossièrement une courbe prospective, un horizon de rendement de 20 % est "programmé" pour 2006 à 2010 et de 35% (en industriel) est envisageable pour 2015/2020 si le marché se maintient à 30% de croissance. Beaucoup plus si on envisage une convergence des technos silicium noir/multispectral/gallium. Dans ce cas, des rendements de 50% sont envisageables (division par 3 des surfaces d'exposition nécéssaires, plus si on tient compte du fait que les cellules sont encore souvent "pseudo-carrées" et donc n'occupent pas toute la surface des panneaux) le tout (toujours vers 2015) pour des coûts de l'ordre de 0,5€ /watt Le cout energétique de production lui, peut baisser dramatiquement (70%) grace à l'industrialisation de certains procédés et des waffers plus grands (comme dans l'industrie des processeurs) Une autre idée reçue doit tomber : un panneau silicium est garanti 20 à 25 ans, mais sa durée de production dépasserait les 30 ans ... pourquoi pas plus ? Simplement parce qu'aucune des technos récentes sur la question n'a plus de 30 ans ! - ça rend le procédé plus que rentable écologiquement le photovoltaïque deviendrait alors une des energies les plus compétitives du monde. La France est comme sur toute les énergie renouvelables vraiment à la traîne : L’Allemagne a installé 300 MW de photovoltaïque alors que l’objectif de l’Etat français est de parvenir à 100 MW en ... 2010 ! Pour citer une dernière fois, nous terminerons sur une note optimiste : « L'énergie solaire pourrait alors décoller aussi vite que le réseau Internet ou les réseaux de téléphonie mobile à leur époque, prédit Jean-Michel Nunzi, responsable du laboratoire Cellules solaires photovoltaïques plastiques de l'université d'Angers. En effet, il suffirait de couvrir l'équivalent de 1 % de la surface du globe, soit à peu près la couverture des bâtiments d'habitation à l'échelle de la France, pour produire deux fois l'énergie consommée par la population humaine actuellement, en se basant sur un rendement d'exploitation de l'énergie solaire de 10 % », poursuit-il. " Source :http://forums.futura-sciences.com/thread17808.html Florent. 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GD Posté(e) 24 septembre 2005 Partager Posté(e) 24 septembre 2005 et alors on est sur de la micro évolution technologique. Ce n'est pas ce que l'on appelle une innovation technologique et l'on doit se mettre dans une logique de rupture complète. Le photovoltaîque tu l'utiliserais quand pour faire avancer les voitures les trains et les avions? dans 15 ans, on en sera pas là encore! Le mode de production par fusion semble une voir prometteuse et la pile à combustible aussi. La recherche avance mais doucement! Simplement, on n'en a pas fini avec le pétrole et loin s'en faut!On le paiera cher mais on n'est pas prêts à s'en passer! et je rajoute malheureusement.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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