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Les températures d'août 2005


Alain Coustou
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d'après

SUGGESTED DATA CITATION: Crowley, T.J., 2000, Causes of Climate Change

Over the Past 1000 Years, IGBP PAGES/World Data Center for Paleoclimatology

Data Contribution Series #2000-045. NOAA/NGDC Paleoclimatology Program,

Boulder CO, USA.

les différents forçages ont évolué entre 1900 et 1998 de la sorte:

delta forçage solaire: +0.35W/m2

delta forçage du aux GES: +2.0W/m2

delta forçage du aux aérosols troposphériques:-0.85W/m2

on voit donc, d'après la source citée, d'une part que le delta forçage solaire a été complètement inhibé par le delta forçage aérosols et très largement (Global dimming)

on voit aussi que le rapport entre les forçages GES et solaire est de 6 et non pas de 3 comme j'ai pu le lire plus haut.

Concernant l'inertie océanique on estime qu'il faut 1000 ans pour homogénéiser la température des océans.

Attention la courbe de montée en température est plutôt asymptotique que linéaire bien entendu.

Il est cependant bien clair que l'océan est un amortisseur extrèmement puissant des cycles solaires. ou autre variation "rapide".

C'est un argument de plus qui milite en faveur d'une action réelle mais très amortie de l'activité solaire cyclique telle que nous la connaissons et donc au niveau thermique pur.

Je ne parlerai pas des autres actions qui ne sont qu'hypothétiques et non prouvées et dont de toute façon je n'ai pas la compétence pour pouvoir disserter.

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SUGGESTED DATA CITATION: Crowley, T.J., 2000, Causes of Climate Change

Over the Past 1000 Years, IGBP PAGES/World Data Center for Paleoclimatology

Data Contribution Series #2000-045. NOAA/NGDC Paleoclimatology Program,

Boulder CO, USA.

les différents forçages ont évolué entre 1900 et 1998 de la sorte:

delta forçage solaire: +0.35W/m2

delta forçage du aux GES: +2.0W/m2

delta forçage du aux aérosols troposphériques:-0.85W/m2

on voit donc, d'après la source citée, d'une part que le delta forçage solaire a été complètement inhibé par le delta forçage aérosols et très largement (Global dimming)

on voit aussi que le rapport entre les forçages GES et solaire est de 6 et non pas de 3 comme j'ai pu le lire plus haut.

Concernant l'inertie océanique on estime qu'il faut 1000 ans pour homogénéiser la température des océans.

Attention la courbe de montée en température est plutôt asymptotique que linéaire bien entendu.

Il est cependant bien clair que l'océan est un amortisseur extrèmement puissant des cycles solaires. ou autre variation "rapide".

C'est un argument de plus qui milite en faveur d'une action réelle mais très amortie de l'activité solaire cyclique telle que nous la connaissons et donc au niveau thermique pur.

Je ne parlerai pas des autres actions qui ne sont qu'hypothétiques et non prouvées et dont de toute façon je n'ai pas la compétence pour pouvoir disserter.

J'ai jusqu'ici accepté le rapport de 3 (entre forcage GES et solaire), en le considérant comme une estimation prudente.Toutefois, la part (et parfois le sens) des 3 séries de facteurs que tu cites a considérablement varié tout au long du 20ème siècle. Comme tu le remarques au sujet des océans, la courbe de montée des températures est non-linéaire. Elle a même connu des périodes de baisse en cas de réduction sensible de la "constante" solaire, du moins quand l'influence des variations de l'activité solaire dominait encore...
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J'ai jusqu'ici accepté le rapport de 3 (entre forcage GES et solaire), en le considérant comme une estimation prudente.

Toutefois, la part (et parfois le sens) des 3 séries de facteurs que tu cites a considérablement varié tout au long du 20ème siècle. Comme tu le remarques au sujet des océans, la courbe de montée des températures est non-linéaire. Elle a même connu des périodes de baisse en cas de réduction sensible de la "constante" solaire, du moins quand l'influence des variations de l'activité solaire dominait encore...

Oui mais d'après la source citée ce rapport moyen est de 6 sur le dernier siècle.Maintenant cette source n'est peut-être pas fiable puisque c'est elle qui alimente le GIEC. default_rolleyes.gif

La partie ES est toujours montante au cours du XXième siècle.

La partie aérosols également est en augmentation constante jusqu'en 98.

Attention il s'agit des aérosols anthropiques et non volcaniques qui eux varient bien sûr.

La partie solaire est effectivement variable.On constate au cours du XXième siècle une nette décroissance vers les années 70, mais la tendance est constamment à la hausse.

Pour les dernières années on ne peut rien dire.Nous sommes actuellement dans la partie descendante du cycle et toucherons le fond en 2006-2007.

L'inertie des océans est considérable.

Pour la chiffrer un petit peu , si l'on considère seulement les 100 premiers m d'océan (analogie avec la thermocline) , une variation de cette couche de 1°C en 5 ans représente une puissance thermique de 2.66W/m2 dans un sens ou dans l'autre.C'est donc nettement suffisant pour absorber une variation entre le mini et le maxi solaire égale en moyenne à 1W/m2 en 5 ans.

En tous cas on conçoit bien qu'elle l'amortisse considérablement.

Mais attention elle ne l'absorbe pas complètement en "instantané" car il y a la cinétique d'échange.

Concernant l'influence solaire des études sont en cours pour mettre en évidence une certaine corrélation entre activité solaire basse et NAO négative plus probable en DJF (mois hiver) dans l'HN.

Pour revenir aux prévisions de cet hiver , rappelons les faits suivants:

-activité solaire basse cet hiver

-corrélation SST mai/NAO négative en DJF

-corrélation NAO négative et Tm DJF plus basses que la normale

tout ceci comme je l'ai déjà écrit dans un des posts consacrés à l'hiver nous donne une certaine probabilité d'un hiver plus froid que la normale.

l'utilisation des différentes données en ma possession m'a amené à estimer une anomalie de -0.9°C avec une prob de 40% pour cet hiver.

Tout cela étant à prendre avec d'énormes pincettes.

à plus

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Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges

Meteor s'y met à son tour sur les possibilités d'un hiver plus froid que la normale: Alors ça j'en reviens pas.

J'ai l'impression que la simple baisse (ou hausse) de la température de surface des océans a une conséquence importante sur le temps qu'il fait.

Voir par exemple cette année au mois d'août le peu de brise marine sur la côte d'azur car la mer est trop chaude: 26° sur les côtes, et la Tx pas terrible.

Et les exemples ne manquent pas de l'influence de la température de surface des océans.

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Meteor s'y met à son tour sur les possibilités d'un hiver plus froid que la normale: Alors ça j'en reviens pas.

Il ne faut pas reprocher à Meteor l'interrogation qu'il présente, avec d'ailleurs beaucoup de précautions.En fait, il a raison. Deux facteurs pourraient entrainer une baisse très provisoire des températures par rapport à la normale: la tendance à la réduction de l'activité solaire et la NAO négative.

Par contre, l'inertie thermique des océans peut effectivement limiter cette baisse dans une certaine mesure (mais pas très longtemps) et la tendance lourde (trend) à la hausse des températures peut aller dans l'autre sens. D'autant plus que la superficie englacée de l'Arctique a été systèmatiquement réduite cet été par rapport à l'an passé.

Enfin, la variabilité météorologique peut remettre en cause les prévisions, quelles qu'elles soient.

Une belle empoignade en perspective pour déterminer les facteurs explicatifs déterminants !

.

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Meteor s'y met à son tour sur les possibilités d'un hiver plus froid que la normale: Alors ça j'en reviens pas. 

J'ai l'impression que la simple baisse (ou hausse) de la température de surface des océans a une conséquence importante sur le temps qu'il fait.

Voir par exemple cette année au mois d'août le peu de brise marine sur la côte d'azur car la mer est trop chaude: 26° sur les côtes, et la Tx pas terrible.

Et les exemples ne manquent pas de l'influence de la température de surface des océans.

Ben oui jt tout arrive mais ce n'est pas si nouveau que celà:Le 14 juillet j'avais commis ce post:

Pour revenir à l'hiver 2005-2006, si l'on utilise la filiation SST/NAO/anomalie temp pour DJF il semble qu'on ait 40% de probabilité d'avoir -0.94°C d'anomalie sur Décembre-Janvier-Février.

Daprès mes propres calculs le coefficient de corrélation entre anomalie hivernale et indice NAO est de 0.39.

Comme le coeff de corrélation entre SST de mai et NAO est de 0.45 (cf Metoffice)

le produit des deux est donc de 0.18.

Ces chiffres sont valables pour l'Europe au sens large, pas pour la France pour laquelle paradoxalement je manque de données.

Concernant le classement des hivers européens pour la zone étudiée du plus au moins froid,j'ai:

55/56 -2.09°C

84/85 -1.85°C

68/69 -1.83°C

53/54 -1.64°C

62/63 -1.43°C

78/79 -1.41°C

86/87 -1.24°C

66/67 -0.90°C

Pour résumer nous aurions 40% de probabilité d'avoir le 8ème hiver le plus froid depuis 55 ans.

Cet hiver serait au point de vue Tm semblable à l'hiver 66/67 ou plus près de nous à l'hiver 95/96.

Ce ne serait donc pas un "terrible" hiver mais un hiver plutôt modérément froid.

Je le répète, pour la zone étudiée mais j'ai l'intention de faire le même exercice pour la France.

Ceci dit la corrélation SST mois de mai/NAO hiver m'échappe quelque peu.

Comme tu peux le voir c'est un "calcul" très approximatif destiné surtout à

voir que les probabilités d'avoir un hiver moyennement froid sur l'Europe entière (Atlantique à l'Oural) sont un peu plus fortes que d'habitude.

J'ai écrit aussi que la sensibilité de l'Europe de l'Ouest était plus faible aux SST (d'après le Met-office) que l'Europe centrale et donc le -0.94°C serait un maxi (en valeur absolue) d'anomalie en France.

Tabler sur uneanomalie de -0.5°C pour la France n'est peut-être pas complètement irréaliste pour l'hiver.(on est loin du terrible hiver)

Ceci dit ce ne sont pas du tout des prévisions mais des probabilités basées sur des séries de chiffres et sur l'étude du Met-office.

Pour être plus complet il faudrait non seulement dire 40% de chance d'avoir DJF à -0.5°C mais dite par exemple : 20% d'avoir -1.0°C,15% d'avoir °C,..

voilou et à plus

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Invité Guest

Il ne faut pas reprocher à Meteor l'interrogation qu'il présente, avec d'ailleurs beaucoup de précautions.

En fait, il a raison. Deux facteurs pourraient entrainer une baisse très provisoire des températures par rapport à la normale: la tendance à la réduction de l'activité solaire et la NAO négative.

Par contre, l'inertie thermique des océans peut effectivement limiter cette baisse dans une certaine mesure (mais pas très longtemps) et la tendance lourde (trend) à la hausse des températures peut aller dans l'autre sens. D'autant plus que la superficie englacée de l'Arctique a été systèmatiquement réduite cet été par rapport à l'an passé.

Enfin, la variabilité météorologique peut remettre en cause les prévisions, quelles qu'elles soient.

Une belle empoignade en perspective pour déterminer les facteurs explicatifs déterminants !

ne revez pas monsieur alain coustou,votre fonte de l arctique n aura aucune influence sur un hiver rude en europe de l ouest,en effet, les masses d air les plus froides proviennent de russie ou de scandinavie.Moscou/Paris ou Helsinki/Paris,ca vous dit quelque chose??

et je le repète,si le c02 avait vraiment l influence qu on lui donne,il devrait faire plus chaud,ou moins froid avec une meme masse d air aujourd hui qu il y a 30 ans.et bien en mars 2005 nous avons eu le meilleur contre exemple possible avec des températures egales ou inférieures a mars 1971,date à laquelle je rapelle, vos amis nous prédisaient une glaciation!

une meme masse d air sur notre pays qu en février 1956 serait donc catastrophique voir +, avec des températures aussi glaciales qu a cette époque et un taux de mortalité sans doute plus importants dans la population,équivalent sans doute a la canicule 2003!

.

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

et je le repète,si le c02 avait vraiment l influence qu on lui donne,il devrait faire plus chaud,ou moins froid avec une meme masse d air aujourd hui qu il y a 30 ans.

Pourquoi donc ? Au contraire le CO2 ne devrait il pas jouer sur la température de la masse d'air elle-même, que je sache le CO2 fait partie de la masse d'air en question ?Pourrais tu STP apporter une preuve de ce que tu avances, merci. default_wub.png
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d'après

SUGGESTED DATA CITATION: Crowley, T.J., 2000, Causes of Climate Change

Over the Past 1000 Years, IGBP PAGES/World Data Center for Paleoclimatology

Data Contribution Series #2000-045.  NOAA/NGDC Paleoclimatology Program,

Boulder CO, USA.

les différents forçages ont évolué entre 1900 et 1998 de la sorte:

delta forçage solaire: +0.35W/m2

delta forçage du aux GES: +2.0W/m2

delta forçage du aux aérosols troposphériques:-0.85W/m2

on voit donc, d'après la source citée, d'une part que le delta forçage solaire a été complètement inhibé par le delta forçage aérosols et très largement (Global dimming)

on voit aussi que le rapport entre les forçages GES et solaire est de 6 et non pas de 3 comme j'ai pu le lire plus haut.

Concernant l'inertie océanique on estime qu'il faut 1000 ans pour homogénéiser la température des océans.

Attention la courbe de montée en température est plutôt asymptotique que linéaire bien entendu.

Il est cependant bien clair que l'océan est un amortisseur extrèmement puissant des cycles solaires. ou autre variation "rapide".

C'est un argument de plus qui milite en faveur d'une action réelle mais très amortie de l'activité solaire cyclique telle que nous la connaissons et donc au niveau thermique pur.

Je ne parlerai pas des autres actions qui ne sont qu'hypothétiques et non prouvées et dont de toute façon je n'ai pas la compétence pour pouvoir disserter.

J'ai jusqu'ici accepté le rapport de 3 (entre forcage GES et solaire), en le considérant comme une estimation prudente.Toutefois, la part (et parfois le sens) des 3 séries de facteurs que tu cites a considérablement varié tout au long du 20ème siècle. Comme tu le remarques au sujet des océans, la courbe de montée des températures est non-linéaire. Elle a même connu des périodes de baisse en cas de réduction sensible de la "constante" solaire, du moins quand l'influence des variations de l'activité solaire dominait encore...

Petit détail que je ne comprends pas : "Comme tu le remarques au sujet des océans, la courbe de montée des températures est non-linéaire. Elle a même connu des périodes de baisse en cas de réduction sensible de la "constante" solaire, du moins quand l'influence des variations de l'activité solaire dominait encore..."Dans les années 1970 et même jusqu'à 1987 les températures avaient régressé sur l'ensemble de la planète : cela serait donc parce que l'activité solaire dominait encore...

Comment est-ce possible alors que le forçage dû aux GES est 6 fois supérieur à celui du soleil en 1998 ???

Meteor indique les chiffres suivants :

les différents forçages ont évolué entre 1900 et 1998 de la sorte:

delta forçage solaire: +0.35W/m2

delta forçage du aux GES: +2.0W/m2

delta forçage du aux aérosols troposphériques:-0.85W/m2

Les GES étaient déjà très présents en 1985, à 13 ans seulement de 1998. Comment expliquez-vous qu'à l'époque le forçage des GES était encore inférieur à l'impact du forçage solaire, alors que les GES ont augmenté très linéairement et que leur taux était déjà très élevés ?? Pourquoi un renversement de tendance ensuite en deux ou trois ans après 1988, toujours alors que les GES augmentent linéairement ?? Cela ne traduit-il pas plutôt que le forçage solaire soit minimisé, car lui seul peut induire ces changements brusques ??

Ainsi, je ne sais pas si l'énergie solaire est stocké au travers d'un réservoir non identifié ou si le forçage dû aux GES est surestimé, mais tout cela semble indiquer et suggère que le rapport entre les deux forçages ne doit pas dépasser 2 en faveur des GES en réalité...

Florent.

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Les chiffres cités par Meteor proviennent d'une seule équipe et c'est à partir de ces chiffres qu'un ratio de 6 est avancé (rapport forcage GES/forcage solaire). Pour ma part, je m'en tiens jusqu'ici à un rapport plus modeste de 3.

Il s'agit là du rapport estimé aux alentours de l'an 2000. Si on remonte dans le temps, on tombe fatalement sur des rapports de plus en plus faibles, jusqu'à ce que la variable solaire prenne le dessus. J'estime que le forcage GES est devenu dominant à partir des environs de 1975. A partir du milieu de la décennie 70, la tendance (ce n'est qu'une tendance) à la hausse se renforce d'après les données disponibles: la moitié de la hausse de température estimée pour le 20ème siècle aurait en effet eu lieu après cette date.

Il existe un très fort risque que cette prédominance des GES dans le réchauffement se renforce au cours de ce siècle et le rapport 6 pourrait être effectivement vérifié d'ici une ou deux décennies.

Ceci dit, reste l'influence des aérosols, du recul de la banquise et des glaciers, des variations de l'albédo, de l'évolution de la couverture nuageuse et du degré hygrométrique, de l'éventuel ralentissement de la circulation thermohaline et surtout de la variabilité météorologique en général.

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Florent tout n'est pas si simple comme tu peux t'en douter.

Tu devrais aller faire un tour du côté des "reconstructeurs" de forçages et de températures.

Concernant la période de refroidissement dont tu parles dans les années 70 , elle serait le fait d'aérosols stratosphériques d'origine volcanique.

Je joins la courbe des reconstructions où on voit bien l'influence de ces aérosols dont je t'ai déjà parlé plusieurs fois (courbe grise)

La courbe du bas, en noir, dûment lissée, te permettra de retrouver l'évolution des températures globale constatée.

F_line.gif

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Meteor, tu as déniché quelque chose de très interessant.

J'ignore jusqu'à quel point les données utilisées sont fiables. Mais si tel est le cas, il s'agirait d'un travail remarquable.

Jusqu'à présent je me contentais - faute de mieux - d'estimations relativement approximatives obtenues en recherchant des corrélations multiples entre variations de facteurs climatique et variations du trend (la tendance globale d'évolution des températures). Un travail long et fastidieux et pouvant être remis en cause à tout moment. Le résultat n'est pas faux, mais bien moins précis que la courbe des chercheurs du NOAA que tu nous as présentée.

Ce qui est également intéressant est la prise en compte synthétique de diverses facteurs: GES, activité solaire, albedo, etc. Et pas seulement des GES.

Le très léger effet de forcage (de l'ordre de 0,2W/m², soit environ 7% du total du forcage de l'effet de serre) dû aux variations d'albédo en relation avec la tendance au recul des surfaces englacées et enneigées montre que j'ai probablement raison d'en tenir compte dans ma propre analyse de l'évolution climatique.

En détaillant le graphique "radiative forcings", je suis cependant surpris de ce que l'incidence du "black carbon" (en fait, je suppose qu'il s'agit d'aérosols ?) soit non seulement toujours positive, mais surtout qu'elle se stabilise totalement dans les années 90. En effet, les derniers travaux effectués au sujet des aérosols tendent au contraire à montrer une réduction de l'influence négative de ceux-ci, ce qui pourrait se traduire par une légére contribution au réchauffement. Je pense que ces chercheurs n'ont en fait tenu compte que des aérosols carbonés - les fumées essentiellement - alors que les aérosols sulfatés jouent probablement un rôle plus important. Ceci dit, ce n'est peut-être qu'un détail que des études ultérieures permettront sans doute de préciser.

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En détaillant le graphique "radiative forcings", je suis cependant surpris de ce que l'incidence du "black carbon" (en fait, je suppose qu'il s'agit d'aérosols ?) soit non seulement toujours positive, mais surtout qu'elle se stabilise totalement dans les années 90. En effet, les derniers travaux effectués au sujet des aérosols tendent au contraire à montrer une réduction de l'influence négative de ceux-ci, ce qui pourrait se traduire par une légére contribution au réchauffement. Je pense que ces chercheurs n'ont en fait tenu compte que des aérosols carbonés - les fumées essentiellement - alors que les aérosols sulfatés jouent probablement un rôle plus important. Ceci dit, ce n'est peut-être qu'un détail que des études ultérieures permettront sans doute de préciser.

Oui le "noir de carbone" a bien un effet positif ce qui n'est pas le cas des aérosols sulfatés (courbe magenta:troposphériques) qui ont bien un effet négatif.Il faut faire attention à la fin de la période où manifestement il manque des données.

Mais j'ai bien lu aussi que l'on constatait au cours des dernières années une baisse de la teneur en aérosols troposphériques.

Il est à noter ,si l'on en croît ce graphique, la faiblesse considérable des variations de forçage solaire dus aux cycles, bien inférieurs aux variations des aérosols strato-volcaniques.

C'est d'ailleurs ce genre d'élément qui, entr'autres, finit par me rendre véhément vis à vis de certaines affirmations.

Au sujet des volcans quelques infos complémentaires ci-dessous:

extrait de :

4094 VOLUME 16 J O U R N A L O F C L I M A T E

Volcanic and Solar Forcing of Climate Change during the Preindustrial Era

DREW T. SHINDELL AND GAVIN A. SCHMIDT

NASA Goddard Institute for Space Studies, and Center for Climate Systems Research, Columbia University,

New York, New York

RON L. MILLER

NASA Goddard Institute for Space Studies, and Department of Applied Physics and Applied Mathematics, Columbia University,

New York, New York

MICHAEL E. MANN

Department of Environmental Sciences, University of Virginia, Charlottesville, Virginia

(Manuscript received 2 December 2002, in final form 15 May 2003)

3. Impact of volcanic eruptions

The global annual average surface temperature response

to volcanic eruptions is cooling, resulting from

increased absorption and reflection of incoming shortwave

radiation by stratospheric aerosols. Averaging all

years of the simulations together, the mean annual average

cooling was -0.35°C for the periodic Pinatubo

eruption -0.77°C for the periodic Tambora 2P eruption,

-1.09°C for the periodic Tambora 3P eruption, and

-0.44°C for the observed 1959–99 volcanoes. These

follow the average instantaneous radiative forcings,

which were -0.47, -0.91, -1.39, and -0.44 W/ m22,

respectively, almost linearly, though there is a suggestion

of slightly larger climate sensitivity in response to

the more frequent 1959–99 eruptions. (The sensitivity

might be reduced with the introduction of a dynamical

ocean model that is free to transport heat anomalies

beneath the mixed layer.)

Tout ceci ne représente qu'une infime partie des études réalisées sur les forçages.

A noter que les auteurs sont les "papes" de la reconstruction.

on notera au passage qu'un des auteurs,Michael Mann, est la cible des négateurs et autres sceptiques ,(on comprend pourquoi), et fait l'objet maintenant d'une "enquête" menée par Barton.(voir un de mes posts précédents)

nota: la courbe " total forcing" doit bien sûr être lissée pour obtenir la courbe réelle des températures

ce lissage correspondant d'ailleurs à l'inertie thermique des océans.

Enfin n'oublions pas à ce sujet le fait que le réchauffement actuel, du fait de cette inertie, n'a toujours pas atteint son maxi . Le retard correspond à une puissance absorbée par les océans égale actuellemnt à 0.85W/m2.

Autrement dit , si les émissions de GES cessaient maintenant, la température continuerait d'augmenter dans les décennies à venir.

Toutes choses étant égales par ailleurs.

à plus

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Alain, voici le site correspondant. Sous le graphique, on a des détails encore plus précis concernant chacun des forcings... Voilà qui devrait t'être très utile !

GISS-NASA

Florent.

Je ne connaissais même pas!J'avais obtenu le graphe par Realclimate.

Merci Florent c'est un bon réumé des sources.

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