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Hiver 2005-2006


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plus elles sont puissantes, plus il risquera de faire très froid en décembre.

Attention Florent, de nombreux internautes se sont cassés les dents avec ce raisonnement, moi le premier.

Novembre 1993 était particulièrement froid, l'hiver suivant default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je me méfie des coups de froid précoces.

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plus elles sont puissantes, plus il risquera de faire très froid en décembre.

Attention Florent, de nombreux internautes se sont cassés les dents avec ce raisonnement, moi le premier.

Novembre 1993 était particulièrement froid, l'hiver suivant default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je me méfie des coups de froid précoces.

Je me souviens très bien de cet hiver et n'en attendais pas grand chose. C'est tout l'automne qui fut froid cette année là ; dès le 1er décembre la tendance fut à la douceur généralement.J'attendais à l'époque, hors ligne, le grand hiver 1996-97 ! Il fut un peu plus court que prévu, soldé par un mois de février très doux. J'attends aussi impatiemment le prochain hiver rude afin de mesurer quel est l'impact du réchauffement de ces dernières années et savoir si le relatif manque de froid observé la dernière fois est réellement une tendance de fond ou une simple occurence.

Florent.

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plus elles sont puissantes, plus il risquera de faire très froid en décembre.

Attention Florent, de nombreux internautes se sont cassés les dents avec ce raisonnement, moi le premier.

Novembre 1993 était particulièrement froid, l'hiver suivant default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je me méfie des coups de froid précoces.

Je me souviens très bien de cet hiver et n'en attendais pas grand chose. C'est tout l'automne qui fut froid cette année là ; dès le 1er décembre la tendance fut à la douceur généralement.J'attendais à l'époque, hors ligne, le grand hiver 1996-97 ! Il fut un peu plus court que prévu, soldé par un mois de février très doux. J'attends aussi impatiemment le prochain hiver rude afin de mesurer quel est l'impact du réchauffement de ces dernières années et savoir si le relatif manque de froid observé la dernière fois est réellement une tendance de fond ou une simple occurence.

Florent.

default_w00t.gif Tu ne vas pas me dire qu'en 93, tu faisais de la prévision saisonnière avec ton modéle quand même!

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Tu ne vas pas me dire qu'en 93, tu faisais de la prévision saisonnière avec ton modéle quand même!

Non, pas quand même... default_w00t.gif mais c'est à cette époque là que j'ai commencé à réfléchir à la question et à observer par exemple que des hivers rudes survenaient tous les 22-23 ans (ce qui n'est qu'une petite portion des hivers rudes), mais il m'en manquait encore beaucoup et il m'a fallu 10 ans pour avancer plus avant...Florent.
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Bonsoir Florent,

Nous sommes à présent mi-octobre; pourrais-tu nous dire si à ce jour, tes dernières prévisions sont confirmées, infirmées ou encore plus confortées par les derniers éléments pris en compte ? Par avance, merci de ta réponse.

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Bonsoir Florent,

Nous sommes à présent mi-octobre; pourrais-tu nous dire si à ce jour, tes dernières prévisions sont confirmées, infirmées ou encore plus confortées par les derniers éléments pris en compte ? Par avance, merci de ta réponse.

Je le disais cela fait quatres jours dans ce sujet. Pas de grosses contradictions pour l'heure. Nous avons connu des divergeances bien plus grandes au printemps.
Tout ce que j'espère c'est que Florent ne s'est pas trop trompé. Je veux dire par là, qu'on ait -4.5 ou -6 ou -3, le gros de la tendance est bien vu, par contre je serais bien dégouté si c'était du -0.5 ou positif... et je pense que Florent aussi d'ailleurs!

Florent, est ce que certaines données que t'as collecté en septembre ou depuis début octobre te confortent vraiment dans ton scénario? ou est ce que tu penses que ca pourrait etre très différent mais tu préfères ne pas changer de ligne pour rester fidèle à tes prévisions depuis des mois??

Les données collectées en septembre et octobre me confortent tout à fait dans mon scénario pour l'heure. Pour l'instant, je ne vois pas l'ombre du moindre motif pour changer de ligne, mais je reste attentif à l'évolution de la situation. Même de grosses divergences passagères ne remettent pas forcément en cause la tendance. On se souvient de la chaleur que l'on a attendu en avril et qui ne s'est présentée que le dernier jour du mois...

L'atmosphère ne nous a pas encore livré tout ses secrets mais je reste serein.

Wait and see !

La situation évolue au niveau des centres d'action globalement comme attendu, mais avec quelques décallages comme très souvent. Petit décallage, grosses conséquences sur la pluviométrie qui nous échappe en grande partie une fois de plus au nord et des hautes pressions qui font plus de résistance que prévu...

Extrait des tendances saisonnières d'octobre 2005

Les masses d’air froides et dépressionnaires qui sévissent autour de l’Islande n’ont pas dit leur dernier mot et vont tenter d’enfoncer le mur anticyclonique. Les hautes pressions russes vont résister. Toutefois, sous les coups de butoir, l’anticyclone russe devrait céder un peu de terrain. Ainsi le flux de sud-ouest chaud va se muer en un temps de plus en plus perturbé par l’ouest qui pourrait enfin être arrosé. Une dégradation orageuse sur la facade atlantique n’est pas à exclure. Les perturbations vont gagner tout le pays après le 14 octobre environ et des vents forts pourraient être noté en Manche. Les pluies étant bloquées à l’est par l’anticyclone russe, des retours d’est risquent d’être fréquents et les cumuls importants à l’est où les rivières pourraient voir leur niveau monter.

Amélioration après le 20 octobre… nous parions sur une poussée de notre ceinture anticyclonique qui parviendrait à rejeter les masses d’air dépressionnaire plus à l’ouest : retour aux conditions prévues juste avant le 14 octobre et températures douces

L'amélioration a déjà eu lieu et la pluie est passé plus tôt et plus vite que prévu. Peut-être la situation va t-elle évoluer plus favorablement les prochains jours pour un peu d'eau en attendant l'hiver. Après cela pourrait permettre un basculement du flux à l'est et les premiers froids de la saison dès la fin de ce mois.

Florent.

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Salut,

Après pas mal de temps passé en dehors des forums, j'essaye de revenir progressivement mais que c'est dur de relire tout depuis 6 mois....

J'ai cru comprendre que Florent se basait sur 1844 pour déterminer notre avenir?

Si c'est le cas, je sais que tu (Florent) inclus l'effet du réchauffement dans tes prévisions. Alors pourquoi ne dis-tu pas que que décembre 1844 n'était que le mois de décembre le plus froid depuis 4 ans (décembre 1840)? Il y a 4 ans c'était décembre 2001 qui fut plutôt costaud pour notre époque.

Décembre 1840, c'est 0° de Tx mensuelle à l'observatoire de Paris, -10,3° de Tx le 17. Belle bête! Et pourtant ce n'est que le mois de décembre le plus froid depuis 11 ans. Une sorte de décembre 2001 quoi...

Décembre 1844, +1° de Tx, Tnn = -9,3°. Pour info, la Tnn moyenne des années 1806 à 1841 est de -10,5°. Bref pas d'excès en décembre 1844.

Année 1844:

janvier= doux avec petite vague de froid en milieu de mois (5 jours sans dégel)

février= frais sans excès les 2 premières décades (-1/+4), redoux ensuite

mars= alternance de périodes douces et froides/fraîches, faible nébulositée (on est loin de mars 2005 en terme de fluctuations: Txx=+15,7)

avril= très agréable, fort ensoleillement, 18 jours dépassant les 18 degrés étalés tout au long du mois

mai= poursuite du beau temps doux en première décade, nette dégradation en suite (du 18 au 21 inclus, on ne dépasse pas les +10,2)

juin= temps globalement chaud et ensoleillé, sans excès Txx=+31,4 Tx=+23,2

juillet= maussade (3j seulement > 25 degrés: les 23 24 et 25)

août= la cata (Txx=+23,8 et seulement 2 jours de beau temps)

septembre= chaud sans excès en première décade (Txx=+27,8), devenant doux puis frais et ensoleillé en fin de mois (vent soufflant entre le nord et l'est 15 jours sur 30)

octobre= radoucissement puis baisse régulière des T (-2° par décade) mais globalement frais (nb jours où Tx>15 = 7), vent d'est les 4 derniers jours

Bref une tendance globalement assez proche de 2005 mais avec quelques degrés en moins tout de même! C'est un élément supplémentaire qui me fait penser que décembre 2005 n'effacera pas des tablettes 40 ans d'hivers en France.

Sinon autre chose, es-tu au courant des théories fumeuses des années 1860 qui avaient rendu un homme célèbre pour avoir prévu plus de cinq ans à l'avance le terrible hiver 1870-71?

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Salut,

Après pas mal de temps passé en dehors des forums, j'essaye de revenir progressivement mais que c'est dur de relire tout depuis 6 mois....

J'ai cru comprendre que Florent se basait sur 1844 pour déterminer notre avenir?

Si c'est le cas, je sais que tu (Florent) inclus l'effet du réchauffement dans tes prévisions. Alors pourquoi ne dis-tu pas que que décembre 1844 n'était que le mois de décembre le plus froid depuis 4 ans (décembre 1840)? Il y a 4 ans c'était décembre 2001 qui fut plutôt costaud pour notre époque.

Content de te revoir ici et merci pour la rétrospective ! Pas seulement sur 1844, mais pour partie non négligeable je pense que notre année 2005 a à voir avec ce millésime...

Bien vu pour décembre 1840, mais cas isolé parce qu'on ne peut pas dire que la suite de l'hiver 2002 fut à l'image de début 1841...

Bref une tendance globalement assez proche de 2005 mais avec quelques degrés en moins tout de même! C'est un élément supplémentaire qui me fait penser que décembre 2005 n'effacera pas des tablettes 40 ans d'hivers en France.

C'est que je pense aussi en annonçant un hiver de la rigueur de l'hiver 1984-85, mais plus long peut-être...
Sinon autre chose, es-tu au courant des théories fumeuses des années 1860 qui avaient rendu un homme célèbre pour avoir prévu plus de cinq ans à l'avance le terrible hiver 1870-71?

Pas au courant, non... de quoi s'agit-il ??Florent.
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Sinon autre chose, es-tu au courant des théories fumeuses des années 1860 qui avaient rendu un homme célèbre pour avoir prévu plus de cinq ans à l'avance le terrible hiver 1870-71?

Pas au courant, non... de quoi s'agit-il ??
Je n'ai plus le nom en tête (A. Angot?) mais c'est quelqu'un qui avait écris un mémoire sur la périodicité des hivers froids. Il parle d'un hiver central qui survint tous les 41 ans et qui est entouré par des hivers latéraux dans les 5-10 ans qui précèdent/suivent.Il note une période entre chaque groupe de vingt ans environ pendant lesquels il n'y a pas d'hiver froids.

Cette thèse lui a permis d'affirmer en 1865 que les hivers devraient commencer à se refroidir vers la fin des années 1860 pour aboutir à l'hiver central en 1870-71.

Durant l'hiver 1870-71, on pouvait lire que la science météorologique avait fait un grand pas dans le cadre de la prévision saisonnière!

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bonjour à tous.

Dis moi Florent STP......L'échéance approche, et les prévisions vont en se multipliant non sans générer des divergences parfois importantes (jérome cerisier qui prévoit un décembre froid mais vraiment sans excés et surtout un mois de janvier doux)....alors est ce un signe que des éléments nouveaux sont intervenus pour remettre en cause la survenue d'un hiver rude ou est ce plutot une tradition qui tend à se répéter d'année en année à savoir des modéles doux d'autres normaux et d'autres froid?.....

A propos merci pour les nouveaux liens que tu a mis en ligne concernant les prévisions saisonniéres mais je dois t'avouer que je n'y comprends rien entre l'italien et l'anglais.Alors que prévoient ces modéles pour l'hiver prochain....du froid ou de la douceur?

Autre chose je tiens à te féliciter pour ton travail remarquable sur le mois d'octobre qui semble effectivement se dérouler comme prévu meme si certains décallages sont enregistrés....j'attends avec imaptience ta prévision pour novembre! au fait peux tu me dire sommairement quelle est la tendance synoptique de ce mois?

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Posté(e)
50580 - Portbail sur mer

Salut,

Durant l'hiver 1870-71, on pouvait lire que la science météorologique avait fait un grand pas dans le cadre de la prévision saisonnière!

Des prévisions saisonnières en 1860 ! default_laugh.pngdefault_laugh.pngdefault_laugh.png C'est une bonne blague bon voila j'arrete je passe aux choses sérieuses default_stuart.gifdefault_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> 41350 peux-tu me dire ou a tu eu cette information, ca me semble très interressant !Merci d'avance pour ta réponse ^^

à++

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Adrien

Au 18èmé et 19èmé siècle, l'homme était beaucoup plus dépendant de la météo qu'aujourd'hui et la prévision numérique n'existait pas. Par conséquent, l'homme se fiait au passé pour déterminer le temps à venir (par exemple les dictons). Au 19ème siècle, les séries météorologiques commençaient à devenir étudiables puisqu'en France, elles remontent généralement à la fin du 18ème. Beaucoup de chercheurs ont planché pour essayer de trouver des récurrence en fonction des cycles solaires, lunaires, et des périodes de récurrences. C'est normal, c'était leur seul et unique moyen d'élaborer une prévision. Aujourd'hui, les choses ont changé avec la modellisation, Florent lui continue à travailler à l'ancienne mais avec l'avantage d'avoir des séries bien plus longues que celles possédées au 19ème.

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bonjour à tous.

Dis moi Florent STP......L'échéance approche, et les prévisions vont en se multipliant non sans générer des divergences parfois importantes (jérome cerisier qui prévoit un décembre froid mais vraiment sans excés et surtout un mois de janvier doux)....alors est ce un signe que des éléments nouveaux sont intervenus pour remettre en cause la survenue d'un hiver rude ou est ce plutot une tradition qui tend à se répéter d'année en année à savoir des modéles doux d'autres normaux et d'autres froid?.....

L'explication est simple. Les modèles numériques testent tous les scénarios possibles. Comme beaucoup de progrès restent à faire et que la fiabilité est encore faible, tous les scénarios peuvent encore régulièrement sortir. Quand les modèles seront améliorés, ils cibleront de mieux en mieux le bon scénario parmi tous les possibles.
A propos merci pour les nouveaux liens que tu a mis en ligne concernant les prévisions saisonniéres mais je dois t'avouer que je n'y comprends rien entre l'italien et l'anglais.Alors que prévoient ces modéles pour l'hiver prochain....du froid ou de la douceur?

Des traductions sont aménagées pour les sites en anglais. C'est sommaire, mais cela permet d'avoir une petite idée des prévisions étrangères. Pour l'italien vers le français, ça n'existe malheureusement pas.
Autre chose je tiens à te féliciter pour ton travail remarquable sur le mois d'octobre qui semble effectivement se dérouler comme prévu meme si certains décallages sont enregistrés....j'attends avec imaptience ta prévision pour novembre! au fait peux tu me dire sommairement quelle est la tendance synoptique de ce mois?

Pour le mois de novembre et plus généralement l'automne, ce sujet résume tout très sommairement :/index.php?showtopic=10704&st=6'>TENDANCES DE L'AUTOMNE 2005

Tous les détails pour le mois de novembre seront disponibles dans une dizaine de jours.

Florent.

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L'explication est simple. Les modèles numériques testent tous les scénarios possibles.

Tu peux préciser ce que tu entends par là???

"La méthode empirique de la répétition des lancers correspond à la prévision statistique. Longtemps on a dû s’en contenter, faute de moyens de calcul suffisants. C’est ainsi que l’Oscillation Australe a été découverte, par la recherche de prédicteurs de la mousson indienne. Les proverbes météorologiques sont l’expression d’une approche statistique embryonnaire, s’appuyant sur quelques dizaines de cas au mieux, et sans doute biaisée par les quelques cas extrêmes qui ont marqué les esprits. De nos jours, certains pratiquent une version améliorée de cette méthode qui a le mérite du coût minimal : un PC, pas nécessairement de la dernière génération, et un compte sur Internet pour récupérer des données. Elle souffre pourtant d’une difficulté : le lanceur de pièces peut choisir le nombre d’expériences, pas le prévisionniste statisticien. Nous avons à peu près 50 années bien documentées à notre disposition. En prévision saisonnière, cela ne fait que 50 cas." En Europe, en acceptant une incertitude un peu plus grande dans les données de base, on peut pousser jusqu'à plus de 200 années et commencer à obtenir des résultats intéressants. Mais ce n'est pas suffisant et ce n'est probablement que dans 500 ans que nous pourront utiliser cette méthode de manière fiable. C'est le type de méthode que j'emploie avec quelques relations qui s'y adjoignent et permettent de discrétiser les trop rares données."Les scientifiques, depuis H. Poincaré (1881), considèrent qu’il y a une limite à la prévision météorologique déterministe, à cause de la structure des équations des phénomènes. La résolution approchée des équations sur ordinateur, depuis plusieurs dizaines d’années, montre que cette limite se situe entre dix et vingt jours. Ne peut-on rien faire au-delà ? Si, mais l’approche devient alors probabiliste. Il y a plusieurs solutions possibles pour l’atmosphère et ces solutions ne sont pas équiprobables. Le calcul peut tenter de nous fournir les probabilités, c’est ce qu’on attend de la prévision saisonnière. Mais l’atmosphère réelle va choisir une seule de ces solutions, pas systématiquement la plus probable, et aucun modèle ne peut prédire laquelle avec certitude. C’est pourquoi même la moyenne de température sur une saison ne peut être prédite de manière déterministe."

Ce que je disais c'est que certes "Il y a plusieurs solutions possibles pour l’atmosphère et ces solutions ne sont pas équiprobables". Cependant, au niveau de développement actuel des modèles, on reste encore trop proche de l'équiprobabilité parfois si on considère l'amplitude de la variation de leurs solutions d'un mois à l'autre... Sur le moment, elle peut sembler bien différentiée, mais une simple étude de quelques mois sur les sorties d'un modèle permet d'en douter. Ainsi concernant l'hiver prochain, on peut passer successivement d'une prévision d'hiver rude à une prévision d'hiver doux en peu de temps ou pire, n'avoir pas de scénario prenant réellement le dessus.

"Pour le public, l’approche probabiliste peut sembler une échappatoire. A courte échéance, la prévision est également probabiliste, mais la densité de probabilité est suffisamment pointue. Le rôle d’un prévisionniste est de transformer une information probabiliste (utilisation de plusieurs modèles numériques, expérience de terrain conduisant à envisager des situations analogues passées) en information déterministe (rédaction d’un bulletin). Ce faisant, il va se tromper de temps en temps, et c’est son droit le plus strict. S’il se contentait de transmettre un message probabiliste, c’est l’usager qui aurait à prendre la décision, et donc qui porterait la responsabilité de ses erreurs, ce qu’il ne veut pas".

Sujet à relire :

/index.php?showtopic=9102'>Prévisibilité aux longues échéances, Méthodes et approches conceptuelles

Florent.

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De ce que j'ai compris de ce discours, je pense que tu confonds toujours prévision probabiliste et prévision saisonnière.

Quant au prévisionniste, pour les échéances au delà de quelques jours, il fournira de plus en plus de plages de probabilités, et non des valeurs précises, en dehors du grand public au moins.

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bonjour à tous.

Selon Nicolas Bonneau sur meteonews.fr:"En effet l'anticyclone de Russie jumelé avec une couverture de glace très étendu dans l'hémisphère nord va catalyser des déscentes d'air pôlaire".

Que signifie vraiment ce passage....couche de glace trés étendue.....l'age de glace ou quoi? default_huh.pngdefault_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> moi ce que j'attendais c'était plutot un anti russe jumelé avec celui des acores ou avec un AG.

Qu'en pensez vous?

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L'anticyclone de Russie n'est pas une entité fixe, une pieuvre géante déplaçant ses tentacules comme bon lui semblerait !

Ces hautes pressions sont d'origine d'abord dynamique ; elles se mettent en place à la suite d'advections d'air POLAIRE.

Un mois de décembre froid en France nécessitera de fréquentes vagues d'air POLAIRE empruntant la trajectoire scandinave.

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1773 est presque exactement au même point du cycle solaire que 2005 (mini solaire fin 1774 début 1775 et le prochain est prévu fin 2006 début 2007). De plus, le cycle précédent 1773 ressemblait assez au cycle précédent 2005 (intensité moyenne, assez haché, pics multiples, sursaut en 1773 comme en 2005 mais plus marqué...).

Ce n'était pas le cas 1844 ou le minimum du cycle était déjà passé en octobre 1844.

Cette fois je file vraiment (je vais me faire gronder)

Remarque intéressante... je n'avais pas fait le rapprochement. Quoiqu'il en soit les années référence dans le cycle : 1681, 1736, 1790, 1842, 1893, 1949 et 2005 ne coïncident pas obligatoirement avec le même âge de cycle solaire. En 1842 on est en fin de cycle, en 1893 on est en début de cycle, en 1949 en maximum de cycle et en 2005 en fin de cycle. C'est que les cycles solaires varient entre des durée de 7 à 17 ans. Par contre on avec une période de 55 ans en moyenne en résonnance à très long terme avec la périodicité moyenne du soleil.

Florent.

Je ne comprends pas à quoi correspondent ces dates : 1681, 1736, 1790, 1842, 1893, 1949 .J'avais cru comprendre que 1842 etait l'analogue et le modèle de 2003, et là je vois que cette année est dans la même liste que 2005.

D'autre part, toutes ces années ne correspondent pas à des hivers froids (et ne précédent pas des hivers froids), le seul point commun c'est qu'elles sont 1 ou 2 ans après un hiver froid...

Quelques remarques enfin, en admettant que qu'il y ai bien un phénomène de résonnance avec les cyles de tâches solaires ce que je ne crois pas du tout :

- pour qu'une résonnance efficace soit établie, il faudrait que la période, l'écart entre 2 impulsions, soit bien régulière. Là, avec des longueurs de cycles variant de 7 à 17 ans, ce n'est pas du tout le cas

- avec les longues interruptions des mini de Maunder (1645 - 1700), Spoerer (1420 - 1530 !), Wolf (1280 - 1340) et Oort (1010 - 1050), la résonnance n'aurait pu s'établir que récemment, après 1700. Sans impulsion pour le nourrir, le signal de résonnance décroit vite. Et même s'il en était resté un reliquat après les minima (à noter le très long Spoerer !), il y a bien peu de chance que la synchonisation ait été bonne lors de la réapparition des cycles solaire

- les "années de références", si elles étaient liées au cycles solaire et à un phénomène de résonnance, devraient être similaires : en haut ou en bas du cycle par exemple. Tu nous dis que 1949, en plein maximum solaire et qui plus est un maximum intense, serait une des années de référence, alors que 2005 est en plein minimum (et les précédentes à divers momne tdu cyclme...). Autrement dit et si je comprends bien, complète opposition de phase entre 2 "impulsions de résonnce" successives, ce qui aurait du tuer, ou au moins considérablement affaiblir cette résonnance...

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QUOTE (marco_p @ Samedi 15 Octobre 2005 - 17:30)

De ce que j'ai compris de ce discours, je pense que tu confonds toujours prévision probabiliste et prévision saisonnière.

Peux tu nous eclaircir sur ce point Marco ?

Prévision probabiliste:

On part de l'analyse du jour J, on la perturbe en des points choisis de telle sorte que l'effet soit maximum pour une très petite perturbation. On fait tourner à partir de ces états initiaux le même modèle sur la durée de prévision recherchée. Par exemple au CEP, on fait 51 runs (le run "opérationnel" plus 50 issues de situations perturbées). Cela fait 51 prévisions de l'atmosphère.

Ces 51 prévisions sont ensuites regroupées en situations proches (cela s'appelle le "Tubbing"). On peut aussi calculer des densité de probabilités, faire des spaghetti, ...

A noter que MF commence à le faire aussi à courte échéance, avec ARPEGE sur la période 1 à 4 jours, mais avec seulement 11 runs. Cela donne des résultats très intéressants (par exemple les zones où il ne va pas pleuvoir...).

Dernier point, les spécialistes vous diront que on est loin de couvrir tous les futurs possibles, car la variabilité intrinsèque des modèles est trop faible. Il faudrait donc dans l'opération prendre d'autres modèles (pour ajouter de la variabilité inter modèle), par exemple 50 runs de 4 modèles exploreraient surement mieux l'avenir... Dans l'attente du calculateur géant, cette opération (visualisation des différence entre les modèles) est faite par les prévisionnistes de MF à Toulouse;

Comme le dit Florent, on a un peu dans ces cas là, exploration des futurs possibles.

Prévisions saisonnières

DAns ce cas là, on essaye au contraire de supprimer l'influence des conditions initiales pour voir quelles sont les tendances climatologiques des modèles à long terme. L'idée étant bien qu'il existe des tendances climatologiques pilotées par les forçages extérieurs: saison évidemment, température de la mer, végétation, couverture de neige, taille de la banquise....

Pour ce faire, on effectue plusieurs runs décalés généralement d'une journée, mais très longs: à MF, le modèle forcé tourne dans les 10 derniers jours du mois d'aout par exemple, on ne tient pas compte des résultats en septembre, et on moyenne les résultats sur Octobre Novembre Décembre (trois mois), ce qui fait des runs (globaux) sur 4 mois. On a non seulement la moyenne, mais évidemment la répartition.

Ces résultats sont comparés à la climatologie du modèle, calculée précédemment, et non à une climatologie réelle, pusique le modèle n'a (hélas) pas de raison particulière de bien reproduire la cliamtologie réelle. Ensuite, l'anomalie (par rapport à la moyenne) est normée par son écart type pour obtenir l'anomalie normalisée, qui est appliquée à la climatologie réelle pour estimer l'anomalie réelle.

Bon, c'est un peu compliqué, mais ces modèles saisonniers ont fait l'objet de vastes intercomparaisons et de validations nombreuses, sous l'égide de l'OMM et de l'UE. On sait donc (à peu près) ce qu'on fait, il y a sur les sites de prévision saisonnière des cartes d'efficacité de la prévision (skill) qu'il faut théoriquement utiliser avant de se lancer les résultats à la tête.

Et bien sûr, l'europe de l'ouest n'est pas vraiment la meilleure zone pour avoir des résultats, même au pas de temps très lissant du trimestre

En tout cas, il n'y a pas d'objectif d'avoir tout les futurs possibles, mais juste d'avoir les points communs à tous les futurs possibles.

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Merci pour ces explications bien détaillées Marco P

D'après ce que tu dis, pour les prévisions saisonnières, on ne tiendrai pas compte des conditions atmosphériques? Ni d'une anomalie de pression ou de température récurrente à un endroit donné? Si c'est le cas, c'est intéressant car la canicule de 2003 aurait été prévue par d'autres indices que la récurrence de LP au large du Maroc.

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D'après ce que tu dis, pour les prévisions saisonnières, on ne tiendrait pas compte des conditions atmosphériques? Ni d'une anomalie de pression ou de température récurrente à un endroit donné? Si c'est le cas, c'est intéressant car la canicule de 2003 aurait été prévue par d'autres indices que la récurrence de LP au large du Maroc.

Oui, c'est cela que ça veut dire: la mémoire atmosphérique d'une situation n'est pas supérieure à une vingtaine de jours, c'est pourquoi on laisse passer le premier mois sans l'utiliser, pour travailler sur des simulations indépendantes de l'état initial.

Quant à la prévision de la canicule, MF est très modeste là dessus et considère cela plutot comme un hasard que comme une bonne prévision. Mais je n'ai pas lu le rapport en question, et il faudrait que........

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Très instructif marco_p, merci

On bénéficie donc de deux méthodes de prévisions totalement indépendantes: la version modélisée et la version florentisée. C'est intéressant de voir dans quelle mesure il y a des similitudes entre les deux méthodes.

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