Torrent Posté(e) 1 avril 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 1 avril 2005 Politiques, réveillez-vous ! Tel est, en termes beaucoup plus diplomatiques, le message délivré par plus de 1 300 scientifiques réunis par l'ONU à propos de l'état des écosystèmes de la planète. Dans le rapport sur "L'évaluation des écosystèmes pour le Millénaire", publié mercredi 30 mars à Tokyo, Pékin, New Delhi, Le Caire, Nairobi, Paris, Washington et Brasilia, ils dressent un bilan très pessimiste de l'impact des activités humaines sur l'environnement naturel. Surtout, le groupe de scientifiques, animé par l'université des Nations unies (basée à Tokyo) et la Banque mondiale, souligne que, si cette dégradation continue, le bien-être humain ne pourra plus progresser, et que les objectifs du Millénaire, fixés en 2000 et visant à réduire la faim, la pauvreté, la maladie d'ici à 2015, ne pourront être tenus. L'événement intervient alors que Tony Blair a fixé comme priorités du G8 qui aura lieu en juillet en Grande-Bretagne le changement climatique et le sous-développement de l'Afrique, et qu'en septembre les Etats de l'ONU ont rendez-vous pour mesurer le degré d'avancement des objectifs du Millénaire. Située la plus à l'est, la capitale japonaise a eu la primeur de cet état de la situation environnementale planétaire, des scénarios et des réponses à sa dégradation. "C'est l'étude la plus complète réalisée à ce jour de l'état de notre planète", a déclaré A.H. Zakri, directeur de l'Institute of Advanced Studies de l'université de l'ONU et coprésident du comité directeur du projet lancé en juin 2001 par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et auquel ont collaboré 1 360 spécialistes de 95 pays. "Au coeur de cette étude, il y a une mise en garde : l'activité humaine exerce une telle pression sur les fonctions naturelles de la planète que la capacité des écosystèmes à répondre aux demandes des générations futures ne peut plus être considérée comme acquise", souligne le comité directeur. "On s'émeut de l'épuisement des ressources énergétiques, mais on néglige la destruction des écosystèmes", complète Hans Van Ginkel, secrétaire général adjoint des Nations unies. On appelle "écosystème" un ensemble d'organismes (plantes, animaux, micro-organismes) agissant en interaction les hommes, précise les scientifiques, étant "partie intégrante des écosystèmes". La forêt tropicale, les océans, la savane sont des exemples d'écosystèmes, l'ensemble de ceux-ci composant la biosphère, qui est la partie vivante de la planète. L'originalité de l'étude est qu'elle ne s'intéresse pas à l'environnement en tant que tel, mais s'organise autour du concept de "services rendus par l'écosystème" tels que la nourriture, l'eau, le traitement des maladies, la régulation du climat. Or, indique le rapport, "environ 60 % des écosystèmes permettant la vie sur Terre ont été dégradés". Une dégradation qui "a été plus accentuée au cours des cinquante dernières années que dans toute l'histoire de l'humanité et -qui- ne pourra que s'aggraver au cours des cinquante prochaines". Cela est dû à une transformation formidable de l'environnement : plus de terres ont, par exemple, été converties pour l'agriculture depuis 1945 qu'aux XVIIIe et XIXe siècles réunis, tandis que 60 % de l'accroissement de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère depuis 1750 s'est produit depuis 1959. Le bilan n'est certes pas totalement négatif. Les scientifiques soulignent nettement que ces changements "ont contribué à des gains nets substantiels sur le niveau du bien-être de l'homme et le développement économique". Ils se sont notamment traduits par une augmentation de la production agricole supérieure à celle de la population humaine, et par une multiplication de l'économie mondiale par un facteur six. LES PRIORITÉS ET LES RÉPONSES De même, la proportion de personnes souffrant de malnutrition a été réduite et la santé humaine a été améliorée. Le problème majeur est que, si la dégradation des écosystèmes se poursuit, elle empêchera la réalisation des objectifs du Millénaire, alors même que les peuples les plus pauvres sont les premières victimes de ces destructions. La destruction de 35 % des mangroves a, par exemple, accentué l'impact des tsunamis, qu'elles contribuaient à amortir. Plus généralement, la dégradation des écosystèmes entraîne un accroissement des inégalités entre les peuples et constitue une cause majeure de la pauvreté, du fait que "les pauvres des zones rurales ont tendance à être plus directement dépendants des services d'origine écosystémique". Un aspect très préoccupant souligné par les scientifiques est la probabilité accrue de "changements non linéaires" : ce terme signifie que, à partir d'un certain seuil de dégradation, un changement brutal se produit dans l'écosystème, qui ne devient plus seulement affaibli ou appauvri mais incapable de fonctionner. Un bon exemple en est celui des pêcheries mondiales, dans lesquelles plusieurs stocks de poissons ne sont plus exploitables, même modérément. Cette probabilité est accentuée par l'impact très fort du réchauffement de la Terre sur l'environnement (il pourrait ainsi transformer en quelques décennies la région amazonienne en savane), qui rendra difficile ou impossible le rétablissement des équilibres rompus. L'étude se veut un instrument pour identifier les priorités et les réponses à apporter. Elle s'inscrit dans une démarche comparable à celle du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), dont le premier rapport en 1990 avait conduit à la Convention sur le climat et au protocole de Kyoto. "Nous n'avons pas voulu faire de prescriptions, dit M. Hans Van Ginkel. Il faut une volonté politique pour répondre à ce défi et chaque gouvernement doit être conscient de l'urgence mais il n'agira, individuellement ou collectivement, que sous la pression de l'opinion." Il reste à convaincre celle-ci que la gravité de la crise des écosystèmes n'est pas moindre que celle du climat. Hervé Kempf et Philippe Pons à Tokyo Article paru dans l'édition du 01.04.05 Je souscris entièrement à cette analyse, la menace sur la biodiversité et l'action nuisible de l'homme sur ces ecosystèmes est encore plus grande que la menace climatique qui elle peut être dependante de facteurs externes que je pense sous evalués. Par contre il ne fait aucun doute que la deforestation, l'exploitation intensive des sols et des mers et oceans, l'utilisation massive des pesticides, des defoliants ou autres poisons chimiques compromet gravement la survie de ces ecosystèmes et nous entraine vers l'abime plus surement encore que la concentration en GES. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adrenaliner Posté(e) 1 avril 2005 Partager Posté(e) 1 avril 2005 Tout à fait d'accord egalement, mais rappelons que les plus gros pollueurs au monde sont les Etats unis! Helas ils sont aussi les moins sensible au problème, et pour ces gens qui ne fonctionnent qu'à la communication visuelle, il leur faudrait des campagnes choc pour les faire réagir eux et leur dirigeants nombrilistes. Par ailleurs il ne faudrait evidemment pas que nos politocards oublient le pb chez nous, pour moi qui revient de nantes, l'air de paris est irrespirable (et l'indice est bon?) (LOL) Et Même si ce n'est pas rentable d'informer les gens avec des campagnes de pubs, c'est ce qu'il faut faire pour une prise de conscience individuelle et collective. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Euphydryas Posté(e) 1 avril 2005 Alès - St Hilaire de Brethmas (30) Partager Posté(e) 1 avril 2005 Oui un bien bel article qui rapelle à qui veut l'entendre un sujet qui n'est pas récent. Protéger les écosystèmes... voici quelque chose de bien compliqué à notre époque. Malheureusement développement économique et démographie vont de paire et pose bien entendu des problèmes de ressources et de renouvellement. La population mondiale a doublé en 50 ans si j'ai bien écouté TF1 hier soir, la technologie a irreversiblement (à mon sens) changé les milieux afin de permettre des conditions très favorables à l'espèce humaine. Bah il est évident qu'à long terme on en patisse. Comme le dit si bien l'article, nous faisons partie de l'écosystème, plus nous prenons de "l'importance" dans celui ci et plus nous créons un déséquilibre. Ce déséquilibre peut être compensé par l'écosystème ou par action de l'homme mais forcément à l'encontre d'un autre écosystème et paf ! réaction sans fin jusqu'à épuisement des ressources... Tableau bien noir... L'agriculture est sans doute affreusement fautive (en voulant bien faire ou par profit direct ?) en changeant les techniques pastorales et ancestrales qui avaient pourtant bien profité aux populations jusqu'aux années 50. Actuellement l'agriculture intensif bouffe tous les écosystèmes pour un profit à court terme... Quand on pense que l'homme lui même, par ses activités, a pu être (et l'est parfois encore) générateur de biodiversité à grande échelle notamment par l'agriculture extensive (pelouses calcicoles...) Et il est effectivement très difficile de voir comment effectuer un "retour en arrière". Nous fonctionnons sous le régime du profit et pour le profit il faut produire ! La production prend de l'espace et génère des pollutions. Il existe des solutions pour produire sur des espaces moins grands en améliorant les rendements de production (OGM, lutte intégrée pour l'agriculture). Cela peut générer moins de pollution notamment avec l'aide de la technologie. Mais cela (outre le fait que ça génère des conflits d'opinion comme à chaque nouveauté) ne va certainement pas être appliquable ou appliqué aux vastes pays en voie de développement... l'effet sera infime à court terme... mais pour les générations futures ? Un frein à l'augmentation des populations... cela me semble malheureusement indispensable à la conservation des écosystèmes. Phylosophiquement nous sommes dans un cercle vicieux si l'homme ne pense qu'à sa petite personne : respect des écosystèmes car notamment la biodiversité permet de faire des progrets en pharmaco et donc d'améliorer la vie humaine (vivre plus vieux, moins de maladies tragiques...) et donc augmentation des populations qui conduit à la détériorations des écosystèmes... L'éducation à l'environnement est indispensable, mais ça va être sacrément long... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 1 avril 2005 Partager Posté(e) 1 avril 2005 L'éducation à l'environnement est indispensable, mais ça va être sacrément long... Les programmes de l'école primaire accordent une petite place à l'environnement, c'est déjà ça ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 2 avril 2005 Partager Posté(e) 2 avril 2005 l'air de paris est irrespirable (et l'indice est bon?) Encore une fois, pourquoi ne pas promouvoir le moteur totalement propre (fonctionnant à l'air comprimé et ce n'est pas une blague) inventé par l'ingénieur Guy Nègre et expérimenté par lui sur plusieurs prototypes ?( site du constructeur: http://www.mdi.lu/ ) Ce serait autrement plus sérieux que les bio-carburants dont certains "écolos" irresponsables se gargarisent en oubliant que leur généralisation entrainerait - par les surfaces de culture intensive qu'ils nécessiteraient - la destruction finale de notre écosystème (destruction des forêts, pesticides et insecticides), ainsi qu'on commence à le voir au Brésil ou le développement de cette abération écologique se fait au détriment de la forêt amazonienne. Cerise sur le gateau, le moteur Nègre, s'il était généralisé, résoudrait aussi l'essentiel du danger probablement constitué pour l'écosystème par la diffusion des GES. De plus, les véhicules ainsi équipés seraient moins couteux (- 10 % environ ) que les véhicules actuels et donc disponibles pour des populations à revenus plus modestes. Une production en plus grande série générerait ainsi plus d'emplois, prouvant que la protection de l'environnement ne signifie pas obligatoirement recul de l'activité et du niveau de vie. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 2 avril 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Auteur Partager Posté(e) 2 avril 2005 Perso je prefère le moteur electrique, car si on a des vehicules actuels affichant une puissance de 110 cv ce qui permet grosso modo de developper assez de puissance pour rouler à des pointes de 200 km/h pour un vehicule d'1 tonne ce qui est interdit il faut savoir que la puissance croissant au carré de la vitesse il suffit de 27 cv pour rouler à 100 km/h donc pour rouler à 130 km/h vitesse maximale autorisée 50 cv suffisent. 50 cv = grosso modo 37 kw allez disons 40 kw. 40 kw sous une tension de 200 volts (soit 100 elements de batterie plomb) cela fait dans les 50 ampères. Si on calcule sur une base de trajet mixte on arrive à une consommation de 20 ampères. Si les accumulateurs ont une capacité de 100 AH on arrive à quand même 5h d'autonomie, en comptant une marge de decharge ne devant pas exceder 70 % au plus on dimensione à 150 AH. La recharge peut se faire chez soi ou sur un parking equipé. Solution mixte on adjoint un moteur thermique d'une puissance de 50 kw soit un excedent de 10 kw, ce moteur de type diesel tourne à regime constant de 2200 tr/mn couple maximal donc et entraine un alternateur qui permet d'alimenter directement les moteurs electriques de traction et le surplus sert à remonter la charge des accumulateurs. Par ailleurs le diesel en question tournant à son couple maxi aurait le meilleur rendement possible et le minimum d'emanations polluantes, lesquelles peuvent trés bien etre traitées dans un filtre à particules. Renault avait mis au point un prototype de ce genre qui ne consomme que 1l/100 km tout en permettant d'atteindre les 120 km/h. Et qu'on ne vienne pas me dire que le petit diesel à regime constant qui ne consomme que 1l/100 pollue plus qu'un moteur à essence de traction qui lui va consommer 7 ou 8l aux 100! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 2 avril 2005 Partager Posté(e) 2 avril 2005 Perso je prefère le moteur electrique, car si on a des vehicules actuels affichant une puissance de 110 cv ce qui permet grosso modo de developper assez de puissance pour rouler à des pointes de 200 km/h pour un vehicule d'1 tonne ce qui est interdit il faut savoir que la puissance croissant au carré de la vitesse il suffit de 27 cv pour rouler à 100 km/h donc pour rouler à 130 km/h vitesse maximale autorisée 50 cv suffisent. 50 cv = grosso modo 37 kw allez disons 40 kw. 40 kw sous une tension de 200 volts (soit 100 elements de batterie plomb) cela fait dans les 50 ampères. Tu imagines l'énormité de la masse de plomb nécessaire si la solution (véhicules électriques) devait être généralisée !En première approximation, il faudrait multiplier la production de Pb au moins par 50 ou 60. Une horreur pour l'environnement et des problèmes de recyclage, en admettant même qu'on réussisse à multiplier ainsi la production de plomb ... Puis, le poids... Et le temps de recharge (alors qu'un réservoir à air comprimé de véhicule Nègre se recharge en 3 minutes avec un gros compresseur)... Quand à choisir des batteries sans plomb, plus légéres et efficaces, elles sont aussi considérablement plus couteuses. La Clio au prix de la Ferrari ! Lol ! Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 avril 2005 Partager Posté(e) 3 avril 2005 Puis, le poids... Et le temps de recharge (alors qu'un réservoir à air comprimé de véhicule Nègre se recharge en 3 minutes avec un gros compresseur)... Quand à choisir des batteries sans plomb, plus légéres et efficaces, elles sont aussi considérablement plus couteuses. La Clio au prix de la Ferrari ! Lol ! Concernant le poids hum hum !Je ne m'avancerais pas autant. Quant à la voiture à air comprimé c'est un peu une galéjade pour amuser le bon peuple. Voici ,selon moi ,pourquoi. Moteur à air comprimé Quelques chiffres Les modèles existant sur le marché (voir société CAT'S) disposent d'un maximum de 3 réservoirs de 100l d'air à 300 bars pesant 40 kg chacun. Ceci fait 120 kg de réservoir +116 kg d'air = 236 Kg. L'énergie mécanique contenue dans ces 3 réservoirs est de 46 MJ. Rappelons qu'un réservoir de 70 l de carburant ,pesant environ 10 kg pour le réservoir et 56 kg pour le carburant soit 66 kg contient 2338 MJ d'énergie primaire ,soit ,avec 35% de rendement méca du moteur à explosion : 818 MJ. Si on voulait la même énergie avec de l'air comprimé il faudrait 18 réservoirs de 100 l chacun soit un poids de 720 kg de réservoirs (en matériau composite pas en acier!) et 700 kg d'air. Soit un poids total de 1420 kg et un surpoids de 1354 kg. Ce surpoids nécessiterait une augmentation de la puissance et donc une nouvelle augmentation des réservoirs. Supposons donc qu'on utilise un moteur CAT'S avec 46 MJ de réserves en air. Si on veut l'utiliser à la puissance maxi d'un véhicule de gamme moyenne actuelle soit 70KW l'autonomie sera de 11 minutes. Si on veut l'utiliser à 30 KW l'autonomie sera de 26 minutes.Je sens déjà l'enthousiasme se refroidir nettement. D'autre part sur un plan technologique ce n'est pas si simple, il faut obligatoirement disposer d'air ultra sec car la température à l'échappement d'un cylindre est inférieure à -100°C. D'autre part il faut réchauffer l'air à l'entrée du cylindre suivant à température ambiante. L'échangeur utilisé pour cela doit très vite givrer à moins de mettre une ventilation forcée (qui consomme de l'énergie) et comment fait-on en hiver? Les matériaux utilisés doivent être en aciers spéciaux cryogéniques ou en alu. (Ce n'est pas ce qu'il y a de plus difficile) De plus pas de chauffage en hiver (enfin c'est pour le confort et accessoirement pour la buée sur les vitres) Cerise sur le gâteau la transformation complète du parc nécessiterait une augmentation de 50 à 70 % de la production électrique française. Si on le fait avec du nucléaire, OK (ou avec les tours géniales d'Alain Coustou dont il faudra bien reparler un jour). Mais si on le fait avec du carburant fossile et donc du charbon, les émissions de GES seront augmentées d'autant et plus qu'en brûlant de l'essence. En conclusion la voiture à air comprimé peut avoir, en étant très gentil et pour des raisons de pollution, une petite application en cycle urbain. Ce n'est certainement pas La solution comme tu le dis. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 3 avril 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Auteur Partager Posté(e) 3 avril 2005 Pour Alain Coustou, on peut aussi utiliser une solution plus economique en batteries, mais je ne vois pas ou est le danger pour l'environnement avec les batteries plomb, sauf si on les jette en fin de vie, même les batteries de demarrage actuelles sont recyclées, on n'a aucun interêt à perdre le plomb qui peut être recyclé sans perte. Pour la solution plus economique on pourrait trés bien se contenter d'une autonomie de type trajet urbain, disons 1h à 50 km/h pour la il ne faudrait pour un vehicule d'1 Tonne qu'une puissance de 10 kwh soit en batteries sur 48 volts ce qui serait la tension la mieux adaptée soit en accumulateurs de 210 AH soit 2x 105 ah capacité assez courante actuellement. Pour 48 volts il en faudrait donc 8 de 12v de 105 AH actuels, rien d'enorme et l'autonomie en tenant compte de la decharge à 70% serait de 35 km à 50 km/h. Suffisant pour un trajet urbain, au delà on peut trés bien passer à la solution que j'ai evoquée, le moteur thermique à regime constant entrainant un alternateur qui alimente les moteurs electriques de traction et permet la recharge des accus. Puissance du moteur thermique calculée sur la possibilité de rouler à 130 km/h sur autoroute donc toujours ce moteur thermique et cet alternateur de 40 kw. Consommation reduite à 2l/100 maximum pour rouler à 130 km/h, dès qu'on tombe à basse vitesse c'est à dire en dessous de 50 km/h le moteur thermique s'arrête et les batteries prennent le relais sauf si charge trop basse. Evidemment en ville ou chez soi, recharge des accus possible sur le secteur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 3 avril 2005 Partager Posté(e) 3 avril 2005 il faudrait 18 réservoirs de 100 l chacun Eh ben dit, et ca nous propulse ou ca en cas d'accident routier (la lune ? , mars? ). Plus sérieusement, si déja on mettait en place les solutions existantes qui marchent parfaitement, à savoir les moteurs mixtes (ex de la toyota prius 2 qui marche très bien), on pourrait déja réduire énormément la consommation mondiale de pétrole pour les transports, et du coup aussi les rejets de CO2. Je suis d'accord sur le fait qu'il faille penser à des solutions à long terme pour les décénnies qui viennent, mais si déja on pouvait appliquer des solutions existantes, appliquable immédiatement, on ferait déja un pas en avant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 3 avril 2005 Partager Posté(e) 3 avril 2005 Plus sérieusement, si déja on mettait en place les solutions existantes qui marchent parfaitement, à savoir les moteurs mixtes (ex de la toyota prius 2 qui marche très bien), on pourrait déja réduire énormément la consommation mondiale de pétrole pour les transports, et du coup aussi les rejets de CO2. Je suis d'accord sur le fait qu'il faille penser à des solutions à long terme pour les décénnies qui viennent, mais si déja on pouvait appliquer des solutions existantes, appliquable immédiatement, on ferait déja un pas en avant. tout à fait d'accord avec toi.J'essayais simplement de tordre le coup à cette vieille histoire de moteur à air comprimé qu'on resort périodiquement. Cela m'étonne qu'on ait pas encore parlé du moteur à eau. Le moteur mixte, style Prius ,est déjà une excellente solution et assez abordable. Elle le serait encore plus si on le produisait en plus grande série. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 5 avril 2005 Partager Posté(e) 5 avril 2005 Je continue à penser qu'on enterre un peu vite le moteur Nègre à air comprimé, même si il doit encore évoluer techniquement. Juste une remarque pour le chauffage en hiver d'un tel véhicule: L'air comprimé étant porté à haute température dans le réservoir, on devrait pouvoir récupérer une partie de ces calories pour le chauffage. De même on devrait pouvoir climatiser le véhicule en été en profitant de ce que l'air détendu dans le moteur est fortement refroidi. Accessoirement, l'échangeur thermique limiterait ce refroidissement et donc le risque de givrage (en hiver ce serait plus compliqué, mais l'air froid est aussi normalement plus sec). Il existe aussi un autre procédé, que je suis techniquement incapable de juger (je n'ai pas trouvé le descriptif technique précis) mais qui, d'après ses concepteurs et ses testeurs, pourrait réduire de 50% la consommation de n'importe quel moteur à combustion interne: le procédé Pantone. Révons un peu. L'idéal serait de pouvoir stocker l'énergie électrique dans un tore de matériau supraconducteur à température ambiante, mais c'est encore un fantasme technologique et il est très loin d'être sûr qu'on arrivera à développer un tel matériau. Dommage, associé à un moteur électrique, il n'y aurait que des avantages. Alain Coustou Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 5 avril 2005 Partager Posté(e) 5 avril 2005 Je continue à penser qu'on enterre un peu vite le moteur Nègre à air comprimé, même si il doit encore évoluer techniquement. Juste une remarque pour le chauffage en hiver d'un tel véhicule: L'air comprimé étant porté à haute température dans le réservoir, on devrait pouvoir récupérer une partie de ces calories pour le chauffage. De même on devrait pouvoir climatiser le véhicule en été en profitant de ce que l'air détendu dans le moteur est fortement refroidi. Accessoirement, l'échangeur thermique limiterait ce refroidissement et donc le risque de givrage (en hiver ce serait plus compliqué, mais l'air froid est aussi normalement plus sec). Il existe aussi un autre procédé, que je suis techniquement incapable de juger (je n'ai pas trouvé le descriptif technique précis) mais qui, d'après ses concepteurs et ses testeurs, pourrait réduire de 50% la consommation de n'importe quel moteur à combustion interne: le procédé Pantone. Révons un peu. L'idéal serait de pouvoir stocker l'énergie électrique dans un tore de matériau supraconducteur à température ambiante, mais c'est encore un fantasme technologique et il est très loin d'être sûr qu'on arrivera à développer un tel matériau. Dommage, associé à un moteur électrique, il n'y aurait que des avantages. Alain Coustou Je suis désolé si les lois de la thermo sont ce qu'elle sont.Lorsqu'on calcule le rendement puiisance fournie par un moteur à air comprimé sur puissance électrique fournie au compresseur pour 2 machines quadri-étagées fonctionnant en adiabatique on obtient 25% de rendement. Par rapport à l'énergie primaire on obtient 0.25*0.33*0.9*100=7.4% de rendement. Il ne faut pas se fier aux chiffres donnés par les constructeurs qui utilisent des compressions et détentes idéales isothermes. Si on reprend le 7.4% de rendement en énergie primaire qu'on ne pourrait faire actuellement ,dans le monde ,qu'avec du fossile ,pour 1KWH fourni par le moteur à air comprimé (MAC) il faudrait donc 13.7 kWh fossiles. N'oublions pas que le rendement des moteurs à explosion en énergie primaire est de 35 à 40%. Un moteur thermique de 70 kW libère 59 kg de CO2 par heure au pot d'échappement. Un moteur de même puissance ,outre le fait qu'il lui faut de 2 à 3 tonnes de poids de réservoirs + air sup,libérera 303 kg de CO2 à l'heure ,non pas au pot d'échappement ,mais à la cheminée de la centrale. Je pourrais encore gloser sur ce MAC ,en particulier concernat les stations de compression nécessaires. Mais pour moi c'est clair ,aucun avenir pour ce genre de moteur ,hormis pour certaines applications urbaines très spécifiques . Et encore. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 5 avril 2005 Partager Posté(e) 5 avril 2005 en complément à mon post précédent le rendement par rapport à l'énergie primaire a été fait à partir de centrales thermique classiques. Par rapport à des centrales thermiques à haut rendement à cycle combiné le rendement du MAC par rapport à l'énergie primaire s'améliore d'un facteur voisin de 2 pour passer à 14% environ. Cela reste toutefois très faible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 5 avril 2005 Partager Posté(e) 5 avril 2005 Je viens de voir ce post qui parlait du moteur à air comprimé! Celui-ci (comme brillament expliqué par Meteor ) est non viable énergétiquement parlant. Cependant, il peut devenir économiquement viable si l'on imagine une envolée à plus de 100$ le baril .....Cependant il faudra la fournir l'énergie perdue en rendement dans le système et donc le gain énergétique est négatif! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 Juste une remarque: Je cherche des solutions pour nous permettre de nous passer de combustibles fossiles, pas le contraire. Il est bien sûr impensable pour moi de développer la production électrique (que ce soit pour la recharge des accus d'un véhicule électrique ou pour la compression de l'air dans un réservoir) à partir du thermique classique. L'hydrolique (quand c'est encore possible), le nucléaire (avec un maximum de précautions), les éoliennes (pour les usagers isolés) et surtout mes tours aérogénératrices (si elles voient le jour) me paraissent les meilleures solutions. En ce qui concerne le nucléaire, le projet de réacteur hybride sous-critique, proposé par le prix Nobel Carlo Rubia, me parait présenter de nombreux avantages pour l'avenir (sécurité absolue, utilisation d'un combustible 4 fois plus abondant que l'uranium (le thorium), possibilité d'utilisation pour "incinérer" le plutonium et d'autres déchets radioactifs dangereux. Quand au MAC, je suis un peu surpris. Si son intérét est si faible, pourquoi l'ingénieur Guy Nègre s'obstine t'il depuis 8 ans sur ce projet, au risque d'y perdre sa chemise, si ce n'est qu'une impasse ? Alain Coustou Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 comme pour l'éolien, alain, poses- toi la question de savoir pourquoi des entreprises en installent partout... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 Juste une remarque: Je cherche des solutions pour nous permettre de nous passer de combustibles fossiles, pas le contraire. Il est bien sûr impensable pour moi de développer la production électrique (que ce soit pour la recharge des accus d'un véhicule électrique ou pour la compression de l'air dans un réservoir) à partir du thermique classique. L'hydrolique (quand c'est encore possible), le nucléaire (avec un maximum de précautions), les éoliennes (pour les usagers isolés) et surtout mes tours aérogénératrices (si elles voient le jour) me paraissent les meilleures solutions. En ce qui concerne le nucléaire, le projet de réacteur hybride sous-critique, proposé par le prix Nobel Carlo Rubia, me parait présenter de nombreux avantages pour l'avenir (sécurité absolue, utilisation d'un combustible 4 fois plus abondant que l'uranium (le thorium), possibilité d'utilisation pour "incinérer" le plutonium et d'autres déchets radioactifs dangereux. Quand au MAC, je suis un peu surpris. Si son intérét est si faible, pourquoi l'ingénieur Guy Nègre s'obstine t'il depuis 8 ans sur ce projet, au risque d'y perdre sa chemise, si ce n'est qu'une impasse ? Alain Coustou J'avais bien compris que tu n'envisageais pas de recourir au thermique classique pour faire de l'électricité.Actuellement en effet la filère nucléaire que tu cites ,au thorium ,semble être prometteuse. Je suis cependant surpris (moi aussi) qu'on ne se lance pas à fond dans cette filière.Je ne suis même pas sûr qu'il y ait un proto industriel. Je vais essayer d'en savoir plus à ce sujet. Bon ,les éoliennes, je n'insisterai pas trop sur ce sujet car cela me semble être une énergie un peu gadget. Il faut savoir que la puissance réelle moyenne des éoliennes est de l'ordre de 25 à 30% de la puissance installée.Peut-être en effet des éoliennes individuelles seraient elles adaptées à certaines configurations.Mais le vent est une énergie trop aléatoire. Concernant le fameux MAC j'ai essayé de déterminer le rendement global de la chaîne énergétique complète.Je me suis peut-être trompé c'est possible. Quand un inventeur est sur un projet il est tellement passionné par la réalisation technique d'un proto qu'il en oublie peut-être l'essentiel. Mais je me garderais bien de porter un jugement sur Guy Nègre lui-même. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 attention les réserves mondiales de plomb sont à l'échelle d'une centaine d'années pour la consommation actuelle. Idem pour des accus Cadmium-Nickel ( pas mal aussi pour la pollution métallurgique des deux métaux). Sodium-Soufre ? eh bé et tous ceux qui n'ont pas voulu du surgénératuer en avançant le problème du sodium ( qui a été largement maîtrisé par des études EDF qui finiront dans la poche des fonds de pension US), mettrons du sodium liquide dans des voitures...euh... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> en ce qui concern e le réveil des politiques ... ne rêves-tu pas un peu. Comme disait Coluche " homme politique c'est pas dur, le problme de rester les yeux ouverts" et pour l'éducation rappelons l'aphorisme fondamental de Lincoln : "L'éducation coûte cher ? Essayez l'ignorance" ! Il y a d'ailleurs longtemps que les politiciens de tous bords ont assassiné eux aussi Lincoln. Ah s'ils pouvaient n'avoir sous leurs ordres que de parfaits imbéciles. Hélas ce n'est passobile, puisque n'ul n'est parfait... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 6 avril 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Auteur Partager Posté(e) 6 avril 2005 Je suis entièrement d'accord avec ce qui est ecrit ci-dessus, je vais ajouter une autre source d'energie qui me tient particulièrement à coeur c'est la geothermie de haute energie, à notre echelle la chaleur du manteau terrestre est inepuisable et non polluante. L'idéal est le vehicule mixte, electrique sur les petits trajets et à basse vitesse, ainsi pas besoin d'une enorme capacité en accumulateurs, disons une autonomie de 30 km à 50 km/h, pour prendre le relais, le moteur thermique à hydrogène, les deux emanant de la production de centrales excluant toute combustion de fossiles carbonés. Je suis assez opposé aux éoliennes, et à l'horizon je vois 5 ou 6 immenses pylones de ce genre situés à 10 km, et je sens une irritation profonde de voir la garrigue ainsi défigurée, il en faudrait partout pour repondre aux voeux de production de certains ecologistes, et malgré cela il faudrait malgré tout une energie de relais, laquelle? le Danemark utilise d'enormes centrales à charbon, ils ont tout faux, ils saccagent le paysage des bords de la Baltique et malgré tout sont les plus gros emetteurs de Co2 d'Europe par tête d'habitant. Fausse solution les eoliennes, de plus le prix de revient du KW est extrêmement plus elevé que celui issu du Nucleaire ou de l'Hydrolectrique, pour moi à part les eoliennes à axe vertical sur des toits cette solution ne trouve en aucun cas grace à mes yeux, sans compter la quantité de beton necessaire pour stabiliser ces hideux pylones, soit dit en passant on fabrique le ciment en par reduction du calcaire ou des marnes et avec quoi? du charbon ! Les eoliennes sont devenues un effet d'aubaine à cause de lois européennes subventionnant fortement leur developpement et le prix de rachat du KW, or il ne correspond aucunement aux objectifs en matière de lutte contre les GES, j'ai presque tendance à penser que c'est plus un gadget inefficace mis en avant pour masquer un manque total de perspective d'avenir energetique. L'Europe devrait entreprendre des grands travaux, developper les recherches pour produire une energie de masse non polluante, mais l'orientation actuelle de l'Europe interdit ce genre d'initiatives, on peut se demander comment le projet Airbus a pu arriver à terme, il ne serait vraissemblablement pas engagé aujourd'hui pas plus que le projet Arianespace. Or la recherche, le developpement en masse d'energies renouvelables et non polluantes exige un effort important que seuls des etats peuvent entreprendre et developper ou un groupe d'etats, on n'en sortira pas tant qu'une volonté politique existe et elle est cruellement absente aujourd'hui ou on nous vend seulement que la concurrence et des moyens qui ne seront jamais à la hauteur. Alors que c'est un effort solidaire qui sera seul à même de renverser le cours des choses et eviter qu'on continue à foncer dans le mur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 avril 2005 Partager Posté(e) 7 avril 2005 Actuellement en effet la filère nucléaire que tu cites ,au thorium ,semble être prometteuse. Je suis cependant surpris (moi aussi) qu'on ne se lance pas à fond dans cette filière.Je ne suis même pas sûr qu'il y ait un proto industriel. Je vais essayer d'en savoir plus à ce sujet. j'ai pris quelques premiers renseignements sur cette filière.Il semble bien qu'il n'y ait pas de proto car il y a un grand hic ,le fait de travailler en sous-critique nécessite l'adjonction ,au réacteur,d'un accélérateur de protons de très haute énergie. Ce genre d'accélérateur n'existe pas encore. Nota: le faisceau de protons à haute énergie frappant une cible crée un flux de neutrons qui initie et contrôle la réaction de fission du thorium. Cela reste une voie prometteuse mais ,à mon avis ,presque aussi éloignée que la fusion. Néanmoins il y a de belles perspectives pour l'énergie nucléaire après 2050-2060. La transition sera cependant difficile et on risque d'avoir accumulé beaucoup de GES dans l'atmosphère en attendant. Hélas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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