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Analyse prévisionnelle de MARS 2005


florent76
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Analyse prévisionnelle de MARS 2005

De forts contrastes : du plein hiver à « l’été ».

C’est très en retard que je publie mon analyse saisonnière sur un sujet directement dédié à celles-ci. Elle a déjà été pas mal étayé depuis un mois au fil de différents posts. Je résume le tout ici afin de pouvoir y accéder plus facilement, accueillir vos questions et réflexions et servir de support aux vérifications à la fin du mois.

ECART A LA MOYENNE 1971-2000 PREVU A PARIS :

La température moyenne du mois de mars approcherait en théorie au final un léger écart excédentaire en température de +0,6°C

à Paris le-Bourget.

CALENDRIER INDICATIF DES ECARTS DE TEMPERATURES POSSIBLES

Grâce à mes calculs en prévisions saisonnières, nous pouvons dresser un petit bilan des principales périodes chaudes ou froides prévisibles en accord avec la situation synoptique prévue qui continue d’être très méridienne : les périodes de froids devraient être encore associées à des blocages ou des ondulations avec flux majoritaire de nord. Mais les flux à composante sud réapparaissent en seconde partie du mois.

Les tendances théoriques en résumé :

Réchauffement faible vers le 03/03

Refroidissement faible vers le 06/03

Réchauffement moyen vers le 10/03

Refroidissement faible vers le 13/03

Réchauffement faible vers le 15/03

Refroidissement fort vers le 20/03

Réchauffement moyen vers le 23/03

Réchauffement fort vers le 27/03

COMMENTAIRE :

Sur le papier, ce mois de mars devait nous amener d’une situation assez hivernale en début de mois à une situation de printemps chaud à la fin du mois. Entre ces deux extrêmes, une lutte d’influence entre air froid faisant de la résistance et air chaud de plus en plus insistant. La victoire de l’air chaud devait intervenir après le 23 mars et de façon éclatante à partir du 27 mars. La mi-mars après la fin du froid et avant une dernière grande ondulation vers le 20 mars devait se situer plus ou moins dans les normales saisonnières.

Dans les faits, le programme d’ensemble est pour le moment relativement celui là, à ceci près que les écarts ont été beaucoup plus importants que prévus. La vague de froid historique n’était pas attendue du tout si on s’en tenait à l’analyse de la situation moyenne prévue. En extrême, mon modèle m’avait bien signalé une possibilité de grands froid début mars, mais je n’y ai pas crû : je n’avais aucune raison de pencher du côté de l’hypothèse extrême froide. Une seule raison peut-être qui était ces ondulations froides de plus en plus fortes en février et qui pouvaient à la limite mettre la puce à l’oreille d’un climatologue plus expérimenté que moi.

Après cet épisode intense d’hiver tardif, la situation a repris son cours normal. Le modèle attends théoriquement du froid vers le 20 mars : il est cette fois unanime, pas de situation de rechange… le froid semble devoir couler plus à l’est sur l’Europe centrale. Si tel est le cas, cela rentrera dans les vrais erreurs de prévisions au niveau fin. Ce serait bien le printemps qui arriverait, mais avec une bonne dizaine de jours d’avance…

PRECAUTIONS D’USAGE : : tout ceci n'est qu'indicatif et d'autant plus que l'on s'intéresse aux caractéristiques fines d'un mois. Je ne donne pas autant de détails pour me faire taper sur les doigts, mais parce que le modèle saisonnier m'a permis bien souvent de voir à l'avance quel était le bon scénario parmi tout ceux proposés par les modèles et je vous fais donc profiter de ces informations. Généralement, c'est fiable 3 fois sur 4, cela peut donc être bien utile, mais pas toujours.

Florent.

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Slt florent croit-tu que l'épisode froid de fin fevrier début mars puisse donner lieu à de petites "répliques" en avril? il me semble que la scandinavie et l'extrême Est de l'europe est encore bien froide. Ou doit-on s'attendre plutôt à des ondulations en cas de refroidissement?

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Invité Guest

Ce plantage pour le 20 mars peut il remettre en cause la fiabilité des prévisions pour les prochaines semaines / mois?

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Ce plantage pour le 20 mars peut il remettre en cause la fiabilité des prévisions pour les prochaines semaines / mois?

Pour l'heure, je ne pense pas : les conditions synoptiques d'ensemble sont telles que prévues malgré ce gros plantage si on regarde les choses au niveau de la France. La période autour du 20 mars était réellement favorable à des ondulations : mais non seulement le retour d'hiver ne nous concerne pas, mais avec le décallage des centres d'actions, c'est à un avant-goût d'été que nous avons droit ! Pour le commun des mortels, pas au courant de ces considérations, on ne peut pas faire pire : prévision complétement à côté de la plaque !
Slt florent croit-tu que l'épisode froid de fin fevrier début mars puisse donner lieu à de petites "répliques" en avril? il me semble que la scandinavie et l'extrême Est de l'europe est encore bien froide. Ou doit-on s'attendre plutôt à des ondulations en cas de refroidissement?

En effet, je pense que l'on pourra avoir de petites répliques, mais sous réserve... Je n'ose plus s'avancer avec ces décallages dans les centres d'action. Tout a été bien prévu en février car les descentes froides nous concernaient directement. Mais le fait est que si l'Europe n'est pas bien grande, les 2000 km d'ouest en est suffisent à avoir des effets complétement opposé selon l'endroit où se fait la descente froide entrainant des remontée d'air chaud par contre-coup. Il est nettement plus facile de gérer des prévision en flux zonaux qui entrainent des conditions d'ensemble plus homogènes.Disons que la fin de la première décade d'avril est de nouveau très favorable à une ondulation forte : au pire gelée en vue, au mieux très chaud pour la saison...

Dans tout les cas, ce sera comme toute ondulation, un épisode bref sur 3 à 4 jours et la tendance moyenne très chaude d'avril n'est pas remise en question.

La chaleur prévue pour avril est donc déjà là en quelque sorte ?

Oui, on peut dire que la chaleur s'installe plus tôt que prévu, encore que la chaleur doit normalement nous être apportée par des hautes pressions poussant par l'ouest : le retour de notre fameux AA, ce qui n'est pas le cas ici, puisqu'il s'agit d'un effet de dorsale au sein d'une ondulation entrainant une descente froide plus à l'est. Mais c'est du détail : les effets sont les mêmes et le temps devrait être tout aussi chaud, ensoleillé et sec en avril : sécheresse en vue si des pluies orageuses ne parviennent pas à s'infiltrer à travers les mailles du filet...Florent.
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Invité Guest

Pour l'heure, je ne pense pas : les conditions synoptiques d'ensemble sont telles que prévues malgré ce gros plantage si on regarde les choses au niveau de la France. La période autour du 20 mars était réellement favorable à des ondulations : mais non seulement le retour d'hiver ne nous concerne pas, mais avec le décallage des centres d'actions, c'est à un avant-goût d'été que nous avons droit ! Pour le commun des mortels, pas au courant de ces considérations, on ne peut pas faire pire : prévision complétement à côté de la plaque !

Ton modèle des cycles est basé sur les données de l'IDF et du NE c'est ca? Dans ce cas si on a bien un phénomène prévu qui se réalise mais 1000km plus à l'Est est ce que l'on peut valider la prévision??Dans le meme genre, tu as prévu un refroidissement vers le 20. Or ici avec les stratus de ces 2 derniers jours, on a eu des Tx 10°C inférieures à celles relevées en début de semaine. Serait ce une "vérification" de la prévision?
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Florent76,

Chaque fois que je lis cette analyse prévisionnelle je m'interroge sur ton modèle.

As-tu publié quelque part ce modèle ? Est-ce que c'est quelque chose que tu envisages ?

En extrême, mon modèle m’avait bien signalé une possibilité de grands froid début mars, mais je n’y ai pas crû : je n’avais aucune raison de pencher du côté de l’hypothèse extrême froide.

Tu sous entends que ton modèle génère plusieurs scénarios et que c'est le choix parmi ces scénarios qui peut être parfois la cause d'erreur, mais j'avoue que, tant qu'on ignore le pourquoi des différents scénarios, tout choix nous paraît aléatoire.Peux-tu éclaircir ce point ?
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Ton modèle des cycles est basé sur les données de l'IDF et du NE c'est ca? Dans ce cas si on a bien un phénomène prévu qui se réalise mais 1000km plus à l'Est est ce que l'on peut valider la prévision??

Le modèle est basé sur des données allant de l'Ile de France à l'ouest jusqu'à l'Allemagne et la Tchéquie à l'est. Le phénomène prévu ne s'est réalisé que sur l'est du territoire que j'étudie : on ne peut pas valider la prévision concernant la portion ouest du territoire étudié.
Dans le meme genre, tu as prévu un refroidissement vers le 20. Or ici avec les stratus de ces 2 derniers jours, on a eu des Tx 10°C inférieures à celles relevées en début de semaine. Serait ce une "vérification" de la prévision?

Je ne pense pas, parce que ce refroidissement est déconnecté de la descente froide qui affecte les pays baltes et l'Ukraine et dont l'Allemagne subit les contrecoups en étant à la bordure ouest.
Chaque fois que je lis cette analyse prévisionnelle je m'interroge sur ton modèle.

As-tu publié quelque part ce modèle ? Est-ce que c'est quelque chose que tu envisages ?

Il n'est publié nulle part encore : c'est envisagé à plus ou moins long terme.
Tu sous entends que ton modèle génère plusieurs scénarios et que c'est le choix parmi ces scénarios qui peut être parfois la cause d'erreur, mais j'avoue que, tant qu'on ignore le pourquoi des différents scénarios, tout choix nous paraît aléatoire. Peux-tu éclaircir ce point ?

Le modèle possède un scénario de base qui fonctionne dans 75% des cas et auquel je me réfère toujours à cause de ce très bon taux de réussite. Ensuite d'autres scénarios se dégagent et peuvent donner des indications lorsque le scénario de base n'est pas concordant, mais je ne les consulte qu'avec prudence, car il ne concordent que dans moins de 10% des cas. Ainsi, mon choix n'est absolument pas aléatoire puisque je ne me fie qu'à un scénario : après ça passe ou ça casse !Florent.
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Le modèle possède un scénario de base qui fonctionne dans 75% des cas et auquel je me réfère toujours à cause de ce très bon taux de réussite. Ensuite d'autres scénarios se dégagent et peuvent donner des indications lorsque le scénario de base n'est pas concordant, mais je ne les consulte qu'avec prudence, car il ne concordent que dans moins de 10% des cas. Ainsi, mon choix n'est absolument pas aléatoire puisque je ne me fie qu'à un scénario : après ça passe ou ça casse !

Florent, je m'interroge toujours et je t'ai posé la question dans un autre post resté sans réponse sur le pourquoi de divers scenario?

Ceci vient de quoi?de conditions initiales différentes?Si c'est le cas , pourquoi??

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Florent, je m'interroge toujours et je t'ai posé la question dans un autre post resté sans réponse sur le pourquoi de divers scenario?

Ceci vient de quoi?de conditions initiales différentes?Si c'est le cas , pourquoi??

Les cycles climatiques sont de retour indépendamment des cycles solaires instantanés par "effet de résonnance". C'est ainsi que j'explique le retour des hivers rudes et des étés les plus chauds sans que cela ait un rapport avec l'occurence proche ou lointaine d'un minima solaire. Mais les cycles que j'ai découvert sont reliés entre eux notamment en fonction de leur âge respectif, on a des conséquences climatiques un peu différentes, ce qui fait que l'on peut identifier plus ou moins clairement les années appartenant aux mêmes familles, d'où plusieurs scénarios. J'espère que tu me suis toujours, car à tout cela s'ajoute ensuite les effets chaotiques instantanés du climat que je ne sais bien sûr plus calculer.

Florent.

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Les cycles climatiques sont de retour indépendamment des cycles solaires instantanés par "effet de résonnance". C'est ainsi que j'explique le retour des hivers rudes et des étés les plus chauds sans que cela ait un rapport avec l'occurence proche ou lointaine d'un minima solaire

Sur un décalage entre l'occurence des minima solaires et des hivers ou été singuliers cela ne me dérange pas trop. Je conçois qu'il y ait un certain régime transitoire et que le couplage des différents paramètres n'est pas immédiat

Mais les cycles que j'ai découvert sont reliés entre eux notamment en fonction de leur âge respectif, on a des conséquences climatiques un peu différentes, ce qui fait que l'on peut identifier plus ou moins clairement les années appartenant aux mêmes familles

Est-ce que par âge tu parles de période au sens physique ou de leur éloignement par rapport à 2005 ? Comme je ne sais pas j'ai du mal à suivre ton raisonnement sur les catégories que tu fais et les effets que tu leur associes.

D'ailleurs corrige moi si je me trompe mais tu sembles dire que tu as des difficultés à utiliser un critère strict d'appartenance à une catégorie ?

car à tout cela s'ajoute ensuite les effets chaotiques instantanés du climat que je ne sais bien sûr plus calculer.

Il ne sont pas calculables dans l'absolu tout simplement. Il faut être clair sur ce point si tu arrives à prédéterminer des tendances globales à partir d'un modèle "simple", c'est parce que tu lisses des données et que tu fais des approximations qui prohibent une pertinence sur des événements très localisés dans l'espace et le temps. Personnellement, je pense qu'on n'a pas un déterminisme total des phénomènes météorologiques.

C'est un peu ce que j'avais déjà critiqué dans la précisions de ton analyse pour Février c'est que selon moi tu vas dans des détails que ne te permettent pas ton modèle.

Dire voilà ce que me donne mon modèle par exemple +0,6 sur Mars c'est une chose. Dire qu'ensuite tel jour on aura un refroidissement ou un réchauffement c'est soit aléatoire soit basé sur une probabilité d'occurence. Alors cette probabilité est certainement statistique, donc par conséquent elle s'appuie sur une période d'échantillonage précise et suppose implicitement que les phénomènes à l'oeuvre au cours de cette période ce reproduisent.

Et là je pense que tu devrais peut-être être un peu plus transparent pour que nous puissions discuter des facteurs qui ont pu mettre en échec la prévision.

Pour tout t'avouer, je me pose toujours des questions sur l'utilité de mes interventions à propos de tes études. Sache que si je souhaite un peu plus de transparence c'est pour pouvoir discuter et t'aider dans la mesure où mes connaissances me le permettent default_huh.png

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Est-ce que par âge tu parles de période au sens physique ou de leur éloignement par rapport à 2005 ? Comme je ne sais pas j'ai du mal à suivre ton raisonnement sur les catégories que tu fais et les effets que tu leur associes.

D'ailleurs corrige moi si je me trompe mais tu sembles dire que tu as des difficultés à utiliser un critère strict d'appartenance à une catégorie ?

Si on parle du cycle relié aux conditions caniculaires en 2003 et qu'on le fait débuter cette année là, il a donc 2 ans actuellement.
Il faut être clair sur ce point si tu arrives à prédéterminer des tendances globales à partir d'un modèle "simple", c'est parce que tu lisses des données et que tu fais des approximations qui prohibent une pertinence sur des événements très localisés dans l'espace et le temps. Personnellement, je pense qu'on n'a pas un déterminisme total des phénomènes météorologiques.

C'est un peu ce que j'avais déjà critiqué dans la précisions de ton analyse pour Février c'est que selon moi tu vas dans des détails que ne te permettent pas ton modèle.

Je ne pense pas non plus que l'on ait de déterminisme absolu, mais bien un déterminisme relatif : c'est pour cela que je parle de forçage.
Dire voilà ce que me donne mon modèle par exemple +0,6 sur Mars c'est une chose. Dire qu'ensuite tel jour on aura un refroidissement ou un réchauffement c'est soit aléatoire soit basé sur une probabilité d'occurence. Alors cette probabilité est certainement statistique, donc par conséquent elle s'appuie sur une période d'échantillonage précise et suppose implicitement que les phénomènes à l'oeuvre au cours de cette période ce reproduisent.

Et là je pense que tu devrais peut-être être un peu plus transparent pour que nous puissions discuter des facteurs qui ont pu mettre en échec la prévision.

En effet certains phénomène se reproduisent ou du moins ont de grande chance de le faire à certains moments d'un cycle. Pour être totalement transparent et comprendre ce qui a mis en échec ma prévision (de tendance, pas absolue dans ces conditions), il suffit d'observer ce qui diffère entre la fin mars 2005 et la fin mars 1949 : on aura déjà une bonne idée des potentialités actuelles en terme de températures et de pressions, car ces deux mois font en particulier partie de la même famille au niveau cyclique.Florent.
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donc je recommence ...

Tu as une visions des cycles et selon les recouvrements ponctuels tu en déduis un scenario et en ajoutant des ingrédients comme le forcage solaire tu modifies le scénario majeur?

Est-ce que c'est cela?

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J'ai en effet une vision d'un certain nombre de cycles et je peux en effet préférer un scénario en fonction de la manière dont ils se recouvrent. Le forcage solaire défini tout autant ces recouvrements de phases qu'il fait évoluer ensuite le résultat que cela induit, mais cette évolution n'est qu'un réglage mineur. A 90%, ce sont bien les phases des cycles qui décident de tout.

Florent.

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  • 2 weeks later...

PREVISIONS DES TEMPERATURES

1er SEMESTRE 2005 dans le Bassin Parisien

Mise à jour au 1er avril 2005

Voici quelques chiffres en sortie de mes calculs remis à jour cet automne. On trouvera ci-dessous les prévisions, les mesures réelles et le calcul de l'erreur qui en résulte en valeurs.

Prévision : écarts prévus des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Mesures : écarts mesurés des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Erreur = Prévision - Mesures

L'erreur moyenne est de 0,8° dans les 6 derniers mois et de 0,9° pour l'année 2004.

MOIS__

prévi_

mesur_

erreur

07/2004 +0,2 +0,5

-0,3

08/2004 +1,6 +1,9

-0,3

09/2004 +3,4 +2,2

+1,2

10/2004 +1,0 +1,5

-0,5

11/2004 +1,5 +0,8

+0,7

12/2004 +0,5

-1,2

+1,7

01/2005 -0,1 +1,7

-1,8

02/2005 -0,8 -1,0

+0,2

03/2005 +0,6 +0,7

-0,1

04/2005 +4,1

05/2005 +0,2

06/2005 +2,2

Florent.

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Posté(e)
Alès - St Hilaire de Brethmas (30)

PREVISIONS DES TEMPERATURES

1er SEMESTRE 2005 dans le Bassin Parisien

Mise à jour au 1er avril 2005

Voici quelques chiffres en sortie de mes calculs remis à jour cet automne. On trouvera ci-dessous les prévisions, les mesures réelles et le calcul de l'erreur qui en résulte en valeurs.

Prévision : écarts prévus des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Mesures : écarts mesurés des températures moyennes mensuelles par rapport aux normales 1971-2000 des températures à la station de Paris le Bourget.

Erreur = Prévision - Mesures

L'erreur moyenne est de 0,8° dans les 6 derniers mois et de 0,9° pour l'année 2004.

MOIS__

prévi_

mesur_

erreur

07/2004 +0,2 +0,5

-0,3

08/2004 +1,6 +1,9

-0,3

09/2004 +3,4 +2,2

+1,2

10/2004 +1,0 +1,5

-0,5

11/2004 +1,5 +0,8

+0,7

12/2004 +0,5

-1,2

+1,7

01/2005 -0,1 +1,7

-1,8

02/2005 -0,8 -1,0

+0,2

03/2005 +0,6 +0,7

-0,1

04/2005 +4,1

05/2005 +0,2

06/2005 +2,2

Florent.

+4.1 °C d'écart en Avril ! Waouhhh ! J'ai hate de voir (et vivre) la mesure suite à cette prévision !
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Vérification des analyses prévisionnelles mensuelles

Mise à jour au 1er avril 2005.

Voici le bilan de mon modèle d'analyse prévisionnelle au 1er avril et dont on va pouvoir considérer le fonctionnement sur les deux dernières années.

Au niveau mensuel, les résultats sont optimals, le niveau journalier moins bien corrélé permettant de voir les grandes inflexions des températures durant cette période. Vous trouverez deux graphes ci-dessous qui permettent de vérifier et valider ma méthode d'analyse.

Le premier graphique va comparer les écarts à la normale 1971-2000 des température prévue aux écarts de température à la normale réellement mesurées à la station de Paris le-Bourget depuis janvier 2003. Le second graphique compare cette fois en valeurs absolues, l'erreur prévisionnelle (l'écart entre les courbes du premier graphique) à nos écarts de température à la normale mesurées à Paris.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/verifprev0504.jpg

Quels sont les enseignements à tirer de ces analyses ?

D'un seul coup d'oeil, on constate par les deux graphiques que les prévisions sont très bonnes de mars à octobre 2003 inclus, sur décembre 2003, janvier et avril 2004, de juin à novembre 2004 inclus et en février 2005.

Elles sont plus moyennes sur les autres mois. Elles ne sont véritablement mauvaises que pour 7 mois : l'erreur prévisionnelle surpasse alors l'écart à la normale climatique 1971-2000.

Les mois avec un échec sont janvier et février 2003 au démarrage du cycle climatique, puis les mois de novembre 2003, mars, mai, décembre 2004 et janvier 2005. On a des échecs, mais ils ne dépassent les 2° que deux fois (cf. losanges rouges sur la courbe verte du second graphique).

Nous obtenons donc sur 2 ans (2003 & 2004) : 18 mois de bonnes prévisions soit 75% de réussite. Sur les 27 mois de l'étude : 20 mois de bonnes prévisions soit 74% de réussite.

Le modèle semble meilleur pour percevoir les mois qui comportent les plus grands écarts de température. Dans l'absolu, les mois très tranchés autorisent les erreurs les plus grandes, mais sur ces points là, le modèle se montrent excellent avec une précision quasiment toujours inférieure au degré celsius.

Année 2003 :

Ce modèle prévoit très précisément les températures de l'année 2003 à partir de données du passé thermiques et solaires. C'est pour cette raison que je pense que tout le déroulement climatique de 2003 n'était absolument pas dû au hasard. Le premier graphe atteste clairement l'existence de cycles climatiques par nature prévisibles avec des conditions météorologiques forcée par les rythmes d'activités solaires. Ces calculs n'ont pas été mis au point à temps, mais on peut clairement voir rétrospectivement que la canicule d'août 2003 était inévitable et très précisément prévisible à quelques dixièmes de degré près

par un modèle excellent d'août à octobre 2003 ! Et au moins à partir de juin 2003 qui est très bien vu aussi par le modèle, tout comme le relatif répit de juillet. Même le mois d'octobre plus froid et qui a beaucoup surpris après tant de chaleur est bien vu.

Année 2004 :

Comme je l'avais dit à l'époque, suivant une année comme 2003 dans un cycle climatique de ce type, l'année suivante se montre beaucoup plus modérée. En effet, depuis novembre 2003 seul un mois présente un écart mesuré de plus de 2° et qui était d'ailleurs vu comme le plus chaud à partir de là : septembre 2004. Les écarts à la moyenne plus faible en 2004 n'ont pas facilité la prévision, surtout au printemps 2004. Avec ce nouveau mode de calcul très bon pour 2003, dès le mois de juin 2004, le modèle est de nouveau performant. Il m'aurait permis de voir beaucoup mieux que j'ai pu le faire à l'époque l'été 2004 si j'avais eu ces éléments en ma possession comme vous pouvez le voir. L'automne particulièrement doux est bien vu aussi. Derniers gros artéfacts en date : décembre 2004, erreur qui serait dû à la persistance d'inversions en basse couche car l'air était effectivement bien doux quelques centaines de mètres au dessus du sol.

Année 2005 :

Janvier 2005 marquant le début de l'intensification du système d'ondulations générant des flux de nord qui a commencé à apparaître en 2004 : les flux de nord ont mis un peu plus de temps que prévu à s'installer au départ et ont d'abord touché l'Europe centrale. Mais le mois de février a ensuite été très bien vu aussi bien au niveau mensuel qu'à échelle fine. Le mois de mars a été beaucoup plus contrasté que prévu. La grande tendance allant du froid au chaud était prévue, mais avec une moindre intensité des phénomènes dans les deux extrêmes si bien qu'au niveau mensuel, on s'y retrouve avec presque pas d'erreur.

Malgré une certaine érosion que nous constations dans les performances de notre modèle, les mois de Février et de Mars 2005 renouent avec les très bons résultats et semble indiquer qu'il a encore des choses à dire. Il reste à savoir si notre modèle sera aussi pertinant pour la suite de l'année 2005 avec déjà ce mois d'avril devant présenter une grosse anomalie chaude.

Florent.

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L'erreur moyenne est de 0,8° dans les 6 derniers mois et de 0,9° pour l'année 2004

Quand je vois l'ecart des erreurs et le le nombre de mois avec une erreur de moins de 1°C il faut le faire florent.

Avec cela on voit bien qu'avril risque d'etre chaud. Par exemple avec ta prevision et une erreur de 0.80°C environs, on aurais presque un mois de mai a la place.

Williams

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Ce qu'on peut souligner ce sont ces fameux flux méridiens qui persistent...

Si des mois très marqués en T sont attendus prochainement , c'est que cette tendance aux flux méridiens récurrents et à l'absence de flux océanique se maintient...Sans oublier les cycles en question. Or justement ces fameux cycles sont caractérisés par leur flux méridiens. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Si des mois très marqués en T sont attendus prochainement , c'est que cette tendance aux flux méridiens récurrents et à l'absence de flux océanique se maintient...Sans oublier les cycles en question. Or justement ces fameux cycles sont caractérisés par leur flux méridiens.

Bien vu Aldo29, c'est effectivement une caractéristique au long court de la période que nous traversons.
Avec cela on voit bien qu'avril risque d'etre chaud. Par exemple avec ta prevision et une erreur de 0.80°C environs, on aurais presque un mois de mai a la place.

Précisément Williams : sur le papier les moyennes mensuelles d'avril et mai devraient être très proches étant donné le fort excédent d'avril et un mois de mai tout juste dans les normes ensuite au point de paraître certainement bien maussade.
Oups bassin parisien... autant pour moi... une idée de ce que cela pourrait donner dans le sud-est ?

Cela pourrait être différent en effet Euphydryas, car pendant que le nord serait sous les anticyclones, la méditerranée pourrait être plus dépressionnaire, plus fraiche et humide donc. Mais je ne m'avancerait pas plus car je n'ai pas étudié cette zone.Florent.
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