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Disparition de la mousson africaine


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a elle a disparu?ou elle va disparaitre comme la neige en montagne default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">default_laugh.pngdefault_laugh.pngdefault_laugh.pngdefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_blink.pngdefault_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Plutôt inquiétant cet article qui effectivement fait le rapprochement avec le réchauffement climatique. Je préfère ne tirer aucune conclusion perso définitive là-dessus.

L'auteur évoque aussi la déforestation comme cause directe possible de la raréfaction de la mousson (la forêt comme source d'humidité).

Il n'y a pas eu de précédents dans l'Histoire du climat ?

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Je m'inscrit totalement en faux par rapport à cet article : c'est de la désinformation totale.

On nous explique dans cet article que la mousson africaine est en train de se raréfier depuis les années 1970 : cela est vrai, sauf que la fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu le retour de moussons extrêmement importantes en Afrique de l'Ouest, le Mali ayant même été victime d'inondations.

La mousson est directement reliée à la température moyenne de la Terre. Quand elle se réchauffe, les pluies augmentent au contraire en Afrique de l'Ouest, quand elle se refroidie, les pluies diminuent par translation des zones climatiques vers le sud, ce qui conduit alors le Sahara à grandir vers le sud.

Quand est-ce que les pluies de moussons ont le plus diminué : dans les années 1970 et 80 : cela correspond précisément aux deux décennies plus froides du XXe siècle entre l'optimum des années 1940-50 et le réchauffement des années 1990. Ce dernier réchauffement conduit tout aussi logiquement aux dernières inondations relevées et que l'on avais pas observé depuis des décennies.

En conclusion : réchauffement = augmentation des pluies en Afrique de l'Ouest et non pas l'inverse...

Si on observe une raréfaction des pluies, alors cela montre plutôt que le climat va bientôt se refroidir. Ce qui prouve que certaines personnes qui nous font craindre le réchauffement climatique avancent des arguments pour le coup qui les décrédibilisent totalement.

Je veux bien que la Terre se réchauffe, mais il va falloir fournir un travail un petit peu plus sérieux si on veut comprendre vraiment pourquoi et ne plus avancer sur des clichés sans aucun fondement.

Florent.

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L'accentuation de la sécheresse s'est faite surtout à partir des années 60, sur la fin. Les années 70 et 80 ont été très sèches, les années 90 moins, notamment grâce aux pluies de 1994 et 1999. Depuis 2000, ça va un peu mieux mais on ne peut pas parler de véritable retour au régime pluviométrique du milieu du 20ème siècle.

Il faut savoir qu'au Sahel, les pluies d'été sont apportées par des lignes de grains.

L'hiver est la saison sèche.

Les lignes de grains sont dues à des impulsions d'alizés boréaux dans l'équateur météorologique incliné. Pour avoir un été pluvieux au Sahel, il faut une remontée de l'équateur météorologique suffisante vers le nord.

Un refroidissement polaire boréal se traduit par un décalage de l'équateur météorologique incliné vers le sud (par rapport à la "normale", ce dernier terme perdant son sens, il vaut mieux parler de "moyenne"), les pluies délaissant le Sahel. S'il fait plus sec au Sahel en été, il fait donc plus chaud en raison d'un ensoleillement excédentaire. Donc paradoxalement on peut avoir un réchauffement au Sahel. Mais il n'a rien à voir avec un réchauffement planétaire. Les choses ne sont pas aussi linéaires.

Pour se persuader de ce balancier sécheresse/pluies, le meilleur moyen est d'étudier la paléoclimatologie en Afrique. Sur les 20000 dernières années, on distingue 2 périodes principales :

1. La période froide, située vers -18000, -15000 avant J-C (-4°C). Au cours de cette période glaciale, le Sahara est plus étendu que de nos jours. Il ne reste plus quelques morceaux de forêt équatoriale. La savane recouvre des régions actuellement couvertes de forêt vierge.

2. La période chaude, l'Holocène de -8000 avJ-C environ, plus chaude qu'actuellement (+2°C). Au cours de cette période chaude, le Sahara est nettement réduit en surface, la savane gagne vers le nord. La forêt équatoriale est beaucoup plus étendue qu'actuellement. Le "Sahara vert" n'est pas un mythe, comme le montrent les nombreuses peintures rupestres découvertes dans des grottes en plein désert et représentant une faune et une flore assez riches.

En résumé, une période froide se caractérise par de plus grands écarts de températures, une sécheresse globalement plus étendue. Une période chaude est nettement plus homogène, humidité et chaleur étant réparties plus uniformément. Je suppose qu'au temps des dinosaures le climat était nettement plus chaud et humide qu'aujourd'hui, avec une grande homogénéité. Les dinosaures, souvent de grande taille, devaient avoir un besoin d'un vaste et riche (et fréquemment renouvelé) écosystème pour survivre. Notamment de grands arbres et plantes pour les herbivores. Bref ce qu'on trouve dans les forêts équatoriales denses.

Si ce n'était pas le cas, les dinosaures auraient vite consommé les ressources de la planète... Aussi un refroidissement général de la planète a pu assécher de vastes surfaces et réduire le "garde-manger" des dinosaures, dont les grands besoins n'auraient pu alors être satisfaits. Les petits dinosaures auraient survécu et seraient à l'origine de certains oiseaux ou poissons... Mais ce ne sont que des hypothèses.

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La variabilité annuelle ne permet pas de tirer des conclusions à partir de deux ou trois années. pas plus que le réchauffement (ou le refroidissement) local ne permet de tirer des conclusions à l'échelle de la planète.

Par contre, la tendance au réchauffement global est bien une tendance "lourde" et ses causes prennent de l'ampleur année après année. Par exemple, la concentration en CO2 augmente de 5% par an dans l'atmosphère (d'après les données de la station du Mauna Loa (Hawaï).

L'analyse D'Anecdote n'est pas du tout idiote, bien qu'il y ait beaucoup à dire sur certains détails (les poissons ne peuvent pas descendre des dinosaures, voyons! Et les premiers oiseaux existaient bien avant l'extinction massive d'il y a 65 millions d'années...).

Cordialement à tous

Alain Coustou (co-auteur de "L'effet Vénus")

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34230 Paulhan - Centre Hérault

La simple logique veut que si le climat se rechauffe il y a plus d'evaporation donc plus de precipitations, la desertification du Sahel est plus liée actuellement à l'exploitation intensive qu'entraine la demographie, l'epuisement de certaines nappes phreatiques fossiles en zone semi desertique, les troupeaux ont aggravé la desertification, dans la zone equatoriale l'exploitation intensive de la forêt reduit celle ci, la veritable menace pour l'Afrique est l'exploitation par l'homme de la biosphère et non le rechauffement qu'il soit du à l'effet de serre ou à l'activité solaire.

A propos des relevés du Mauna Laua je doute un peu des chiffres ci dessus, le taux de Co2 dans l'atmosphere etait de 270 ppm avant 1850 il est d'environ 360 ppm ou 370 ppm actuellement, je soupconne une manipulation des chiffres, 5% par an sont ils sur la totalité de ces 370 ppm ou sur les environ 100 ppm d'augmentation depuis 1850?

Parce que 5% de 370 ppm cela fait passer en guère plus d'un an à 400 ppm et ainsi de suite, je n'ai pas entendu parler de telles valeurs.

Par ailleurs l'effet Venus je n'y crois pas une minute, première raison même en prenant 400 ppm, ppm signifie partie par million, cela fait 400/1000000 = 0,0004 de la composition de l'atmosphère soit 0,04% on est trés loin des 92 ou 96% de taux de co2 dans l'atmosphère Venusienne.

Par ailleurs sur Terre l'essentiel du Co2 de l'ère primaire a ete transformé non pas en petrole, gaz ou charbon mais en calcaire il est impossible de revenir au taux de l'ère primaire, en 100 ans (1920-2020) nous aurons epuisé totalement ou presque toutes les reserves de petrole et de gaz, en admettant que nous en soyions à la moitié avec le charbon qui lui durerait environ 100 ans de plus au taux de croissance economique et demographique actuel (les 250 ou 300 ans sont calculés sur la base de la consommation actuelle) or si le petrole et le gaz s'epuisent l'exploitation du charbon serait necessairement accelerée.

On ne pourra pas donc mettre dans l'atmosphère plus de 1000 ppm de Co2 (en tout) en brulant tout ce qu'on pourra bruler, ce serait deja mauvais mais ne ferait finalement qu'un taux de Co2 de 0,1%.

Ensuite on danserait devant le buffet mais ca c'est un autre debat que nous avons deja mené ici, le modèle de developpement et de consommation actuel est catastrophique et le developpement durable un leurre, il ne peut y avoir d'avenir possible durable que dans une reduction de notre consommation de facon drastique et une limitation sevère de la demographie par controle des naissances, et en revenir à une population mondiale de 2 ou au plus 3 milliards d'individus, sinon nous allons droit dans le mur.

La vapeur d'eau constitue le premier des gaz à effet de serre, son taux est de

1% soit 10 fois plus que les 1000 ppm dont j'ai parlé.

Pour avoir lu le livre d'Hubert Reeves je sais quelles en sont les perspectives et elles ne resistent pas à un examen sérieux.

Par ailleurs si comme je le soupconne une bonne partie de ce Co2 est due à l'elevation thermique et au relargage par les oceans dans ce cas on confond cause et conséquence.

Par le passé le taux de Co2 a varié à la hausse et à la baisse, y avait il une humanité pour relarguer du CO2 fossile ? non ....

Par contre l'activité solaire a varié, les cycles de Milankovitch ont aussi apporté leur contribution par la modification de l'irradiation, par la precession des equinoxes et l'excentricité de l'orbite terrestre.

Ma theorie est que ces hausses ont provoqué un relargage de Co2 par les oceans qui l'ont ensuite recapturé lorsque l'irradiation a baissé.

Je suis surpris par la correlation de la courbe de la hausse de l'activité solaire depuis 1850 jusqu'à 2000 et la hausse des temperatures, je pense aussi que la seule constante solaire ne suffit pas comme element de mesure, les flux d'UV, de rayons X, les emissions de protons du vent solaire qui ont accompagné cette hausse ne sont pas pris en compte et ont sans doute un effet indirect.

Bien entendu parrallèlement à cette hausse il y a eu la civilisation industrielle, le charbon, le petrole, la croissance demographique bien sur il y a du Co2 en plus du à la combustion des carbones fossiles, mais contrairement aux etudes du GIEC qui je pense prennent le problème à l'envers c'est le Soleil qui est l'acteur principal de ce rechauffement et qui continuera à l'être.

Vont se heurter dans les années qui viennent suite aux etudes que nous avons faites sur la prediction du cycle solaire deux tendances, celles des GES et celle de la baisse prevue de l'activité solaire et les retroactions que cela induira, cela peut aller jusqu'à un arret de la derive Nord Atlantique du Gulf Stream, je la pense deja initiée, je pense que le basculement est deja en cours avec les hauts geopotentiels se positionnant aux hautes latitudes et qui seront de plus en plus frequents amenant une nouvelle mini glaciation.

Cela ne peut et ne doit exonerer l'humanité de la necessite absolue pour sa perennité de changer de mode de vie, le protocole de Kyoto est une necessite mais pas contre les menaces qu'on nous annonce et qui je pense ne sont pas reelles mais contre d'autres tout aussi redoutables et quelle que soit sa finalité il est trés insuffisant même si tout debut est bon à prendre.

En ce sens je soutiens le protocole de Kyoto mais pas pour les mêmes raisons que les raisons officielles qui ne sont d'ailleurs peut être pas les veritables motivations.

Par contre je dis ici une chose c'est que si c'est bien cela le problème, il est trés mauvais de cacher la verité et de pretendre à un rechauffement dementiel causé par l'effet de serre parce que s'il ne se produit pas ou s'inverse cela sera le signal donné aux lobbyes pollueurs energetiques de tout poil pour foncer encore plus vite dans uen fuite en avant qui nous conduira dans le mur encore plus vite, car ils auront beau jeu de dire que les scientifiques des années 2000 auront inventé l'imposture de l'effet de serre et ils pilleront la planète de plus belle, epuisant ses ressources, nous menant au bord de l'abîme.

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Torrent wrote :

la desertification du Sahel est plus liée actuellement à l'exploitation intensive qu'entraine la demographie, l'epuisement de certaines nappes phreatiques fossiles en zone semi desertique, les troupeaux ont aggravé la desertification

Non, le principale responsable de l'avancée du désert est la baisse généralisée des précipitations. L'activité humaine peut être un facteur aggravant comme tu le dis.

Quelques liens :

http://la.climatologie.free.fr/secheresse/...resse2.htm#sec8

http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revu...?type=text.html

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/rec...savanesafc.html

http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/ast...e_paleoclim.htm

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Effectivement, je me suis mal exprimé en parlant des 5% de croissance du CO2. En réalité, c'est le rythme de croissance de cette concentretion qui augmente de 5% par ans, ce qui change beaucoup.

Pour "l'effet Vénus", il faut lire le livre publié en ligne par Eons (eons.fr). Dans cet ouvrage, l'accroissement du CO2 ne joue qu'initialement. Le vrai danger, à moyen terme (dans une vingtaine d'années, mais le point de non retour arrivera plus vite), est constitué par les gigantesques gisements d'hydrates de méthane des bordures océaniques (entre 300 et 1000 m de profondeur). Il suffirait d'un accroissement de 1/2°C seulement de la température océanique pour que les premiers gisements commencent à se gazéifier. A + 4°C, 98% des gisements sont déstabilisés. Or le PRG (potentiel de réchauffement global, calculé à l'échelle d'un siècle à partir de l'émission dans l'atmosphère) du méthane est égal à 23 fois celui du CO2. Et le CH4 des hydrates de méthane contenu dans l'ensemble de ces gisements est théoriquement susceptible de générer un effet de serre supérieur à celui de 3 km d'épaisseur de CO2 pur !

Les estimations minimalistes de ces gisements sont en effet déjà titanesques. A lui seul, le gisement du nord de l'Alaska s'étend sur plus de 1000 kms de longueur (et se prolonge le long des cotes canadiennes) et une centaine de km de large pour plusieurs centaines de mètres d'épaisseur.

Les climatologues "officiels" ont totalement sous-estimé ce danger, comme ils ont sous-estimé l'accélération de la fonte de la banquise boréale et le réchauffement de l'Arctique. Et je prévois que les emissions de carbone (CO2 et CH4) dues au dégel progressif du permafrost de Sibérie, d'Alaska et du nord du Canada vont sensiblement s'amplifier dès cet été 2005. Au plus tard dès 2006...

Ceci dit, l'effet Vénus proprement dit (un effet de serre suffisamment important pour entrainer l'évaporation des océans) n'est qu'une possibilité extréme. Il existe des raisons de penser que la hausse réelle des températures sera inférieure, tout en étant bien plus élevée que le maximum envisagé par les experts du GIEC (IPCC). ce n'est d'ailleurs pas moi qui ai choisi le titre, mais l'éditeur et mon prochain ouvrage (à paraître dans un mois environ) aura un titre qui ne fera pas allusion à l'effet Vénus. mais il n'y a pas besoin que les températures grimpent au dessus de 100°C pour que le réchauffement devienne mortel...

Et comme nous n'avons qu'une seule planête, il serait criminel de rester les bras croisés ou de jouer les autruches, alors qu'il encore techniquement possible de limiter les dégats par des mesures appropriées (qui seront développées dans mon prochain livre).

Alain Coustou

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Or le PRG (potentiel de réchauffement global, calculé à l'échelle d'un siècle à partir de l'émission dans l'atmosphère) du méthane est égal à 23 fois celui du CO2

Oui mais le CH4, n'a une durée de vie dans l'atmosphère qui n'est que de 10 ans, comparé au CO2 qui a une durée de vie de l'ordre du siècle. Ca n'a pas du tout les memes conséquences sur le long terme.
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34230 Paulhan - Centre Hérault

D'accord pour souligner le danger mortel que représentent ces hydrates de methane, mais il faut aussi souligner autre chose, la temperature moyenne des oceans à grande profondeur est de l'ordre de 4°, une hausse de la T° des oceans pourrait effectivement être catastrophique, seulement les oceans c'est un tout autre volume calorifique que l'atmosphère, sachant que si on arasait les continents, les plateaux continentaux et les fosses sous marines on aurait je crois un ocean mondial de 2400m de profondeur on est dans un tout autre domaine que l'atmosphère qui elle ramenée à la même densite que l'eau soit sous 800 bars de pression aurait une epaisseur moyenne de 6m.

On voit bien que le potentiel calorifique de l'un et de l'autre sont sans commune mesure et qu'une elevation de la T° atmospherique pour entrainer une elevation substantielle de la T° océanique devrait être de trés grande ampleur, par ailleurs cette hausse serait ralentie par la fonte des inlandsis qui restitueraient aux oceans des masses d'eau froide provenant de la fonte glaciaire.

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Je m'inscrit totalement en faux par rapport à cet article : c'est de la désinformation totale.

On nous explique dans cet article que la mousson africaine est en train de se raréfier depuis les années 1970 : cela est vrai, sauf que la fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu le retour de moussons extrêmement importantes en Afrique de l'Ouest, le Mali ayant même été victime d'inondations.

Il est faux de croire que l'Afrique se désertifie, bien au contraire au peut observer une augmentation de la pluviométrie. Je te suis totalement dans cette idée florent76, cet article est une belle désinformation. J'ai créé un article sur le sujet ici même : Le Sahara reverdit
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Le CH4 a une durée de vie moyenne de 12 ans mais une partie des mollécules durent plus longtemps et leur oxydation donne du CO2 et de la vapeur d'eau.

Le PRG (potentiel de réchauffement global par rapport à une même masse de CO2 émise en même temps) du CH4 est estimé à 23 pour un siècle, en tenant compte de cette oxydation. Si on considére une période plus courte que le siècle, on obtient un PRG bien plus élevé (plus de 60 pour une vingtaine d'années, par exemple). Le CH4 sera donc d'autant plus "efficace" et dangereux que ses dégagements dans l'atmosphère seront plus rapprochés. Un tel risque n'est absolument pas à exclure avec l'actuelle accélération de la dérive climatique.

Quand au réchauffement des océans, il n'a pas besoin de se manifester dans toute leur masse pour être dangereux: 98% des gisements océaniques d'hydrates de méthane repérés sont à moins de 1000 mètres de profondeur. Et le réchauffement des eaux marines se manifeste déjà jusqu'à cette profondeur.

Ajoutez à celà qu'il suffirait d'une hausse d'à peine 0,5°C pour déstabiliser les gisements de clathrates les plus proches de la température de gazéification et que chaque mètre cube de clathrates peut libérer plus de 160 m3 de méthane à pression atmosphèrique correspondant au niveau de la mer...

Quand à la fonte des inlandsis, elle surviendra bien après celle des banquises. Actuellement, la banquise boréale perd près de 500 000 km² de plus chaque été depuis 2002. Et son épaisseur a diminué de plus de 50% en moins de 40 ans. Nous pourrions voir la disparition estivale à peu près complète de cette banquise à partir de 2017 (à + ou - 2 ans près), ce qui entrainera un réchauffement accéléré de l'Arctique (le rayonnement solaire estival ne sera plus réfléchi par les glaces et le gulf stream ne sera plus refroidi) et très vite la déstabilisation des premiers grands gisements d'hydrates de méthane.

J'ai beaucoup travaillé sur la question et je pense que les premiers dégazages importants pourraient se manifester vers 2020-2025 (à + ou - 5 ans près). Mais sans attendre cette échéance, des dégazages de méthane en provenance du permafrost de Sibérie, d'Alaska et du nord du Canada pourraient se manifester TRES vite (peut-être dès cet été).

Alain Coustou

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Merci pour ces informations.

Puisque qu'on a un spécialiste sous la main permettez moi de vous poser un certains nombre de questions auxquelles je n'ai pas de réponse.

On estime grace aux carottages de Vostock par exemple que le taux de co2 était de 280 ppm les siècles précédants. Or il me semble que le taux de Co2 est très variable suivant les lattitudes et les altitudes aussi. Or l'antarctique est pour le moins situé à des lattitudes extrèmes, et à des altitudes élevées. Le taux de Co2 relevé dans les glaces de vostock, sont ils vraiments représentatifs du taux moyen global de l'époque?

Quel est le taux de Co2 actuellement en antarctique? Est il conforme aux taux moyen terrestre, c'est à dire aux alentours de 370 ppm?

J'ai vu une partie des relevés bruts du taux de Co2 dans les glaces pour le 19 ième siècle. Or il y a énorméments de valeurs comprises entre 350 et 400 ppm. Seules les valeurs les plus faibles ( à savoir 280 ppm ) ont été retenues. Avez vous une expliquation au fait que beaucoup de valeurs ont étés rejetées?

On attribue l'augmentation de 100 ppm entièrement à l'homme, mais en cas de réchauffement du à d'autres causes , simple hypothèse (activité solaire par exemple), il y a augmentation de la température de l'océan, d'ou diminution de l'absorbtion de CO2 par l'océan,et donc augmentation de la concentration dans l'atmosphère. Comment peut ont attribuer entièrement ou presque cette augmentation à l'homme?

Les récents relevés dans les carottes de glace, ont montré à partir d'un isotope du barylium que l'activité solaire du 20 ieme siècle a été la plus forte depuis au moins mille ans. Ne pensez vous pas, qu'on sous estime un peu trop la part du soleil dans le réchauffement.

D'autant plus que les scénarios du Giec n'intègre que les variations faibles du rayonnement, sans qu'on sache quelles sont les répercutions de la variation au niveau des UV, qui est elle beaucoup plus importante, ni de la variation de la durée des cycles de 11 ans; des cycles courts entrainant un forçage radiatif plus important.

Pourquoi se focalise-t-on en permanence sur les rejets de CO2 (qui sont importants , je suis d'accord), alors que le principal responsable de l'augmentaiton de la teneur en CO2 (cf rapport du Giec), est la déforestation. On en entend très peu parler du problème de déforestation, ca arrive mais c'est assez rare, la plus part du temps, on ne se précoccupe quasiement que des rejets par la consommation de combustibles fossiles. N'y a-t-il pas aussi (ou surtout ?), une volonté d'économiser le peu qui reste de la principale source d'énergie du globe qui est en train de disparaitre?

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M. Coustou,

Si je suis votre théorie, l'effet Vénus aurait du se produire lors des périodes chaudes qu'à connu la terre.

Au moyen age, il y a eu des périodes beaucoup plus chaudes que maintenant et il n'y a pas eu de catastrophe climatique tel que celle donc vous parlez.

Comment expliquez-vous cela ?

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Je découvre deux séries de questions auxquelles je vais m'efforcer de répondre.

D'abord je tiens à préciser que je suis non pas un spécialiste de la climatologie, mais plutot des modèles complexes et des interactions entre activités humaines et environnement. C'est ce qui m'a amené à reprendre les calculs du GIEC en y intégrant des données que je jugeais négligées ou sous-estimées, en particulier l'accélération certaine de la réduction estivale de la banquise arctique et le danger potentiel constitué par la masse des hydrates de méthane des marges des plateaux continentaux.

Ol Buqs me demande pourquoi l'effet Vénus ne s'est pas manifesté dans le passé, notamment au Moyen âge. La raison en est d'abord que les épisodes de réchauffement semblent n'avoir jamais été aussi rapides que celui qui nous menace et qu'ils étaient jusqu'à présent (du moins depuis quelques millions d'années) essentiellement dus aux variations de l'activité solaire et à celle des paramètres de Milankovitch (variation périodique des paramètres orbitaux de la Terre). Il semble que le taux de CO2 n'a jamais atteint le niveau actuel (382ppm d'après les derniers relevés de la station du Mauna Loa) depuis plusieurs dizaines de millions d'années.

Par ailleurs, le titre "L'effet Vénus" a été voulu par mon éditeur et ne correspond qu'à l'hypothèse la plus extréme (un réchauffement tel que les océans commenceraient à s'évaporer). Une hypothèse non totalement impossible mais en fait peu probable, comme je l'explique dans le gros ouvrage dont je suis l'auteur et qui devrait sortir dans un mois environ. Il existe en effet des phénomènes de rétroaction et des réactions chimiques qui peuvent limiter la catastrophe. Néanmoins, je suis à peu près sur qu'on n'échappera pas à un réchauffement d'au moins 12°C à l'horizon 2050 (avec une accélération considérable à partir de 2025 environ), sauf si des mesures drastiques sont prises très vite. On peut en effet fortement réduire la dérive climatique mais il y faudra une réelle volonté politique générale (Pour moi Bush est une calamité). Depuis une dizaine de jours, j'ai d'ailleurs été rejoint dans mes calculs par une équipe britanique qui pronostique une hausse des températures pouvant atteindre jusqu'à +11,6°C d'ici une quarantaine d'années, en tenant compte de l'accélération de la fonte de la banquise et des dégazements de carbone par les toundra mais sans tenir compte du danger des gisements de clathrates sous-marins.

Stalbucks me pose la question de la variabilité des mesures, notamment des mesures de concentration en CO2 provenant des carotages, notamment à Vostock. C'est très intéressant et je vais essayer de m'informer plus précisemment sur ces variations. Je m'en suis en effet tenu aux données du GIEC et de divers travaux sur la question, faisant effectivement apparaitre des incertitudes mais prenant semble-t'il en compte des valeurs moyennes (et non minimales), ce qui est statistiquement justifié. Il faut tout de même remarquer que certains épisodes ponctuels (éruptions vocaniques majeurs, incendies de forêt particulièrement importants...) expliquent probablement des hausses provisoires de la concentration en CO2...

La question de la variabilité de la concentration de l'atmosphère en CO2 en fonction de la latitude et de l'altitude est abordée dans un des chapitres de mon prochain ouvrage, la conclusion étant que ces variations sont rapidement atténuées jusqu'à devenir pratiquement négligeables en raison du brassage atmosphèrique. Par précaution, pour les dernières décennies, je n'utilise que les mesures prises par la station du Mauna Loa à plus de 4000 m d'altitude, sans ignorer pour autant que l'on peut avoir momentanémement et localement des concentrations plus élevées (zones urbaines et industrielles, incendies de forêt...)

Le role de la déforestation et de certaines pratiques agricoles dans l'aggravation de la situation est certain, de même que la réduction (encore très faible) de l'efficacité du puits de carbone océanique en raison du réchauffement des eaux. Le ralentissement de circulation thermohaline va également dans le même sens.

Alain Coustou

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Voici les données brutes dont j'ai parlé. En 1880, vu le nombre de points entre 300 et 400 ppm, je trouve tout de meme assez fort de prendre 280 ppm comme valeur moyenne. Pour la période avant 1880, aucun points en dessous de 300 ppm. Peut etre que je ne comprends pas bien comment est établi le taux à partir de ce graph....

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Nous avons la chance d'avoir un spécialiste des modèles sur le forum.

Je souhaiterai savoir si les modèles climatiques sont capables de décrire le climat du passé.

Par ex, si on part des mêmes données (climatique, taux de CO2, etc ...) qu'il y avait en 1900, qu'on les fait varier de la même façon qu'au 20 ème siècle,

est-ce que ces modèles arrivent à décrire les variations de température qui ont réellement eu lieu entre 1900 et maintenant ?

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je ne connaissais pas ce graphe. D'où provient'il et comment on été établies les mesures concernant le 19ème siècle ?

Je trouve surprenant qu'une telle proportion de résultats soit entre 300 et 550 ppm, sachant que les émanations de CO2, la déforestation, etc ont surtout progressé dans le dernier quart du 20ème siècle. Je ne peux que penser à des erreurs méthodologiques, sans évidemment savoir à quel niveau elles se situent (erreurs de mesures, choix d'échantillons non représentatifs ?...).

Pour la reconstitution de l'évolution climatique du 20ème siècle par les modèles, je ne m'y suis pas intéréssé, mais je pense que c'est à la fois difficile et sans véritable intéret. En effet, les modèles autres que le mien ne tenaient compte ni de l'accélération de la fonte estivale de la banquise boréale, ni de celle des permafrosts, ni des halocarbures, ni du risque constitué par les clathrates (hydrates de méthane).

C'était sans inconvénient tout au long du 20ème siècle, d'autant plus que les GES n'ont joué qu'un role mineur dans les évolutions constatées jusqu'au milieu des années 70. Effectivement, l'activité solaire et les lentes variations des paramètres orbitaux semblaient dominer encore, comme au cours des siècles précédents. Aussi des modèles de type GIEC n'auraient vraisemblablement rien donné de concluant et les modèles de type "astronomique" auraient été plus pertinents.

Mais ces derniers ne me paraissent plus adaptés à la situation actuelle, pas plus qu'ils ne l'auraient été à décrire et expliquer la crise et l'extinction massive de la transition Permien-Trias voici 252 millions d'années (crise qui a duré environ 80 000 ans et a été précédée d'un très long épisode volcanique paroxystique, celui des trapps de Sibérie, avant que d'énormes rejets atmosphériques à partie des gisements d'hydrates de méthane entrainent une extinction massive. Il est probable que seuls l'étalement dans le temps de ces rejets (plusieurs dizaines de milliers d'années) et le fait que le rayonnement solaire était alors inférieur de 5% environ à son intensité actuelle ont alors évité à la Terre la disparition totale de la vie.

Pour les prochaines 50 années, peut-être qu'une synthèse entre mon modéle et la prise en compte des données astronomiques apporterait plus de précision?

Pour l'instant je me suis contenté d'introduire une marge d'incertitude et de renoncer à ellaborer des prévisions au delà du demi siècle.

Alain Coustou

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Le taux de Co2 a quand même beaucoup varié au cours du 20ème siècle, le taux de CO2 dans les années 70 était quand même beaucoup plus important qu'au début du siècle ?

Je trouve que faire tourner les modèles avec les données du 20 ème siècle aurait permis de tester la fiabilité des modèles. Sinon comment peux-t-on se fier à des modèles qui n'ont pas fait leurs preuves ?

A moins que l'on considère que les causes du réchauffement sont plus naturelles qu'autre choses, c'est ce que tu sembles dire jusque dans les années 70.

Mais alors pourquoi penser que le réchauffement après 1970 ne serait pas naturelle (d'autant que l'activité solaire n'a jamais été aussi forte) ?

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Les trois quarts du réchauffement et de la montée des océans sont survenus au cours du dernier quart du siècle qui vient de se terminer.

Pendant la première moitié du 20ème siècle, bien des éléments devenus importants par la suite n'existaient pas ou n'avaient pas la même importance.

Les modèles d'explication non astronomiques de l'évolution climatique doivent être modifiés, voire remplacés quand on passe d'une période à l'autre. (C'est comme en économie: les conditions du fonctionnement de la société ont changé dans le même siècle: révolutions technologiques successives, mondialisation, échec des politiques libérales monétaristes incapables de promouvoir une croissance suffisante pour retrouver le plein emploi des trentes glorieuses, etc.)

Ce n'est pas parceque j'ai des raisons de penser que mon modèle d'évolution climatique est globalement valable pour cette première moitié du 21ème siècle qu'il aurait été utilisable pour le siècle précédent. Je n'ai quand même pas la prétention d'avoir découvert une explication universelle! Ce serait de ma part irresponsable !

Je n'ai même pas la prétention que d'autres éléments n'interviennent pas, mais seulement de penser que je tiens compte mieux que les experts du GIEC de ce qui risque d'être fondamental dans les circonstances actuelles et prévisibles à l'échelle de quelques décennies.

Enfin je me demande si, sans l'accroissement exponentiel des emissions de GES, nous serions peut être entrès dans le début d'une ère d'instabilité ou de léger refroidissement climatique (la hausse de l'activité solaire est tout de même récente, me semble t'il). Le problème est que cette expansion des GES me semble avoir maintenant atteint un niveau dangereux et que ses conséquences pourraient très vite devenir incontrolables.

Alain Coustou

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour MR Coustou elements qui sont je pense à prendre en compte:

Le taux d'accroissement du Co2 ne peut croitre selon les projections du GIEC, tout simplement parce que l'epuisement des ressources fossiles est bien plus priche qu'on ne le pense en general, les reserves petrolières sont surestimées pour des raisons economiques, l'an dernier le directeur de Shell a ete debarqué car il a indiqué que les reserves prouvées de la Schell etaient surestimées de 20%, resultat l'action Shell a perdu 25% et le directeur a ete licencié.

Du coup personne en activité dans les milieux petroliers n'avouera la verité, sauf evidemment les anciens des compagnies petrolieres qui eux peuvent desormais parler bien que leur voix soit souvent etouffée ... voir http://peakoil.net

Selon eux le peak oil aurait lieu en 2008 c'est à dire demain, apres cela quoi qu'on fasse la production sera en declin absolu et structurel.

Ce qui est valable pour le petrole est valable pour le gaz dont le peakoil serait pour 2015 environ ...

Cela l'est aussi sans doute pour le charbon mais à une date plus eloignée ...

Donc on ne pourra pas continuer longtemps avec un accroissement continu par la force des choses avec une gigantesque recession mondiale il faudra "faire autrement..." .

Pour la nature cela reduit aussi les perspectives d'accroissement de ces GES, entre autres...

Chose que les modèles ne prennent pas en compte tablant sur une production lineaire ou hyperbolique qui ne pourra en aucun cas avoir lieu, nous allons plutot vers une courbe parabolique en cloche à ce sujet.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Deux remarques à Alain Coustou, la première porte sur la hausse de l'activité solaire, en termes de flux radiatif de la constante solaire (je ne prends que les maxima) :

1860: 1367,5

1883: 1367,2

1915: 1367,4

1937: 1367,3

1958: 1367,9

1980: 1368,2

Je n'ai pas le chiffre de 2000 dernier maximum il est un peu plus bas que celui que 1980 selon toute apparence 1968 ou un peyu moins il me semble, la decrue s'amorce...

On voit que l'activité solaire a ete surtout en forte augmentation entre 1950 et 2000, je pense que la constante solaire n'explique pas tout à elle seule (1w=environ 0,3° de hausse) cela ferait deja la moitié de l'augmentation constatée dans cette periode.

Mais les taux de rayons X augmentent bien plus, eux ne se retrouvent pas dans cette augmentation de la constante ni les UV qui eux augmentent de 6 à 8% quand le rayonnement IR augmente seulement lui de 1/1000.

L'autre remarque est la suivante, la poule ou l'oeuf, est ce la hausse de la temperature qui a fait augmenter les GES, ou les GES qui comme le dit le GIEC qui sont responsables de cet elevement? il y a sans doute une part d'effet de serre supplementaire mais je la pense faible au niveau de l'evolution climatique.

De toute façons nous aurons la réponse sous peu, vu que notre methode predictive de l'activité solaire nous indique une baisse tres importante à partir de ..... 2005 et se prolongeant au moins jusqu'en 2017 et sans doute jusqu'en 2060.

Si comme je le pense l'activité solaire est le moteur principal de notre climat son action suffira largement à annuler et même à inverser la courbe à la hausse...

Nos calculs indiquent que la configuration dans laquelle nous entrons est trés proche de celle du petit age glaciaire dit aussi minimum de Maunder de 1645 à 1715.

Wait and see ...

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je ne connaissais pas ce graphe. D'où provient'il et comment on été établies les mesures concernant le 19ème siècle ?

J'avais lu un article en Francais qui mentionnait ce problème, avec pour source un article de Zbigniew Jaworowski paru dans la revue 21st Century Science and Technology, November 1997, pp. 62 à 72.

Voici le lien de l'article en espagnol ou figure ce graph et d'autres. Etant donné que je ne parle pas espagnol, difficile de dire exactement ce qui y est mentionné.

article espagnol

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