Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Antarctique : des eaux plus froides et plus salées


nico26
 Partager

Messages recommandés

Une équipe internationale de scientifiques a découvert un changement rapide de la température et de la salinité des eaux profondes de l'océan Méridional en Antarctique, qui pourraient avoir un impact significatif sur le climat mondial. Ces eaux sont plus froides et plus salées qu'il y a dix ans. L'échelle et la rapidité de ces changement ont surpris les scientifiques et ce phénomène pourrait indiquer un ralentissement de la circulation des courants. Laquelle a une forte influence sur le climat.

source: tf1.fr

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Ozolles ( 322m ) 71120

bon bah entre ca et le volcan qui va explosé et les tsunami y en a bien un qui va tué l'homme default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

non plus serieusement je sais pas si c'est le fait de trainé avec vous forumeur d'IC mais j'ai l'impression que le monde par en c....... ( cacahuete; vous avez l'esprit mal placé default_w00t.gif )

la nature nous fait signe. et sur IC on en ait les premier temoin avec cette foule de document que nous glanons tous ensemble on est sur tout les fronts ( neigeu de preference ) facile default_cool.png )

resumons le tout a commencé par le tsunami apres un volcan qui risque d'exploser, le jaseur borel, (pas vu depuis 40 an), des recors de chaleur au groenland, l'eau de l'antartique qui s'est droilement rechauffé........

et j'ai du en oublié default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

la lecture de la dépèche montre plusieurs choses :

- on ne sait pas si l'accroissement de salinité est une cause ou une conséquence d'un éventuel changement climatique.

- les eaux sont plus salées et plus froides, donc deux raisons d'être plus denses bien qu'on ne se trouve pas au point de saturation avec dépôt de sel.

- nécessairement la formation de glace est plus difficile du fait de l'accroissement de la teneur en sel ( voir lois de Raoult), lorsque ces eaux viennent en surface, par exemple au contact des autres glaces.

Il est difficile, à moins de connaissances nouvelles en géochimie, de mettre en cause le gaz carbonique, quoique la teneur de l'eau en gaz divers s'accroit lorsque la température diminue, mais de là à mettre en cause une réaction entre quoi et quoi cela parait difficile ( attention mes connaissances en chimie sont assez limitées, et encore plus en chimie de l'eau domaine très spécial de la chimie)

--

lc30

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est effectivement plutôt surprenant. Avec l'accélération de la formation et de la fonte des icebergs, avec aussi la fonte des glaciers continentaux (qui est très rapide dans les Andes: de 60cm à 2 m d'épaisseur perdue maintenant chaque année), on pourrait s'attendre à une moindre salinité des eaux en zone péri polaire. Or si vos infos sont confirmées, c'est l'inverse qui se produirait ... Peut-être l'accélération du phénoméne d'évaporation y est il pour quelque chose, mais je doute que ça suffise comme explication.

Alors, un problème de courants ? La aussi, la dérive des courants cerclant autour de l'Antarctique me parait rendre cette explication douteuse à première vue.

Une remontée des eaux profondes plus salées? Pas impossible, mais resterait alors à trouver le moteur d'un tel phénomène... Et sauf remontée due à des emmanations de gaz ou provoquées par un courant salé profond, je ne vois pas. Peut-être la dernière explication sera t'elle la bonne, mais ce sera à vérifier.

Alain Coustou

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un accroissement de la densité des eaux salées prouve simplement qu'il y a accroissement des glaces et banquises. L'eau en gelant rejette le sel.

Le réchauffement global est en train de provoquer un chamboulement climatique imprévu. L'apport massif d'eau douce dans les poles depuis plusieurs dizaines d'années n'a fait que créer un paradoxe climatique. Si ces courants océaniques ne plongent plus, si les eaux se refroidissent, alors le phénomène est enclenché.

De plus il est maintenant admis qu'un chamboulement climatique peut avoir lieu extrèmement rapidement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je te suis totalement là dessus, mais dire qu'il est admis qu'un chamboulement climatique peut avoir lieu trés rapidement est aller un peu vite car il n'y a qu'a voir les JT, on nous serine encore des previsions des modeles clmatiques nous prevoyant 5° voire plus pour 2100 voire avant ou voire bien plus.

L'idée du rechauffement climatique inexorable et irreversible est tellement ancrée qu'il faudra que le chamboulement ait lieu pour qu'on s'en apercoive.

Ce n'etait pas faute de la part de certains d'entre nous de l'avoir annoncé, on se faisait traiter de haut ou traiter de negationnistes, et pourtant deux theories complementaires allaient dans ce sens, l'une sur la circulation thermohaline et l'autre sur l'activité solaire.

Pour la circulation thermohaline on commence à en parler tout de même, mais sur l'activité solaire à part dans quelques forums meteo comme ici ou Meteocentre qui en parle?

Le Giec a corrompu la recherche, au nom d'un dogme il a verrouillé les pistes dans un seul sens, sens unique hors duquel il est interdit de s'aventurer.

Pas que la question de la pollution, de la preservation de la planète ne soit pas importante, elle est même essentielle mais theoriser sur l'eventuel en rejetant toute autre evolution possible n'est pas une demarche scientifique, seul le debat, les experiences croisées peuvent enrichir la connaissance.

Regardons la situation actuelle, que remarquons nous, un AA qui rmonte sur le Groenland, des HP Africaines qui n'arrivent pas à se constituer, la grande reserve chaude Africaine en nette baisse par rapport à l'année dernière, tous ces signes montrent que quelque chose est en train de se passer, que la fin de l'hiver sera longue, que le printemps sera tardif, que l'ete sera bref....

Et on continue imperturbablement à discourir sur le rechauffement climatique alors que la glaciation pointe son nez à la porte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Regardons la situation actuelle, que remarquons nous, un AA qui rmonte sur le Groenland, des HP Africaines qui n'arrivent pas à se constituer, la grande reserve chaude Africaine en nette baisse par rapport à l'année dernière, tous ces signes montrent que quelque chose est en train de se passer, que la fin de l'hiver sera longue, que le printemps sera tardif, que l'ete sera bref....

Eh ho, doucement, il faudrait peut etre arreter de rattacher n'importe quel anomalie avec le réchauffement, ralentissement du gulf stream ou autre.

La situation qu'on a actuellement s'est produite bien des fois lors des 50 dernières années. Je lis de près tes interventions Torrent, que j'apprécie beaucoup, mais je trouve parfois que tu vas beaucoup trop vite en besogne. La situation qu'on vit actuellement, meme s'il elle n'est pas arrivée les dernières années, est arrivée, bien souvent par le passé. Je te conseille d'aller voir les archives de wetterzentral pour t'en convaincre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est vrai que c'est peut être prematuré, mais c'est une situation assez peu frequente pour être signalée aprés une hausse continue des T° ces dernieres années, je m'emballe peut être parce que comme tu le sais j'ai aussi en tête la configuration solaire actuelle qui est en train d'entrer dans une similaire à celle du petit age glaciaire en ce qui concerne la position du Barycentre.

C'est vrai que dans cette optique la logique veut que le changement se produise mathematiquement à un instant donné, et la fluctuation temporelle n'est pas large, sur 180 ans je l'estime à seulement 2 ou 3 ans de marge.

Donc ma logique me dit "pourquoi pas ici et maintenant?".

C'est peut être le cas ... nous verrons ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Important de ne pas tirer des conclusions générales et hatives d'un seul événement. Il ne faut jamais perdre de vue la variabilité annuelle, pas plus que les tendances lourdes.

L'explication de l'accroissement de la salinité péri antarctique par l'extension des glaces ne tient pas la route. Toutes les données montrent le contraire: fonte accélérée des glaciers andins (perte de 60 cm à 2 m d'épaisseur par an !), disparition également accélérée des shelfs (banquises ancrées dans les baies antarctiques, comme le shelf de Ross), formation d'icebergs plus nombreux se détachant de la nappe glaciaire antarctique. De plus, l'augmentation avérée du niveau des océans (près de 20 cm en 1 siècle, dont la moitié au cours des 25 dernières années) ne s'explique pas totalement par la dilatation des eaux.

Qu'il y ait des anomalies locales ne me semble par ailleurs aucunement remettre en cause la tendance au réchauffement global et à son accélération.

Et si le ralentissement du Gulf Stream ou sa déviation peut nous valoir des hivers redevenant plus rudes pendant quelques années, ça ne nous épargnera probablement pas des étés devenant de plus en plus souvent caniculaires.

Alain Coustou (co-auteur de "L'effet Vénus", éditions Eons , www.eons.fr )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est vrai que dans cette optique la logique veut que le changement se produise mathematiquement à un instant donné, et la fluctuation temporelle n'est pas large, sur 180 ans je l'estime à seulement 2 ou 3 ans de marge.

Estimation du fait d'études statistiques, je présume Torrent...Tu as réalisé tes calculs sur une période de quelle durée ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

formation d'icebergs plus nombreux se détachant de la nappe glaciaire antarctique

Je ne vois pas trop le rapport entre le nombre d'icebergs qui se detachent et le réchauffement. C'est d'ailleurs en période de glaciation que le détachement d'icebergs est le plus important.

L'antarctique connait des anomalies négatives depuis plus de 20 ans, à l'exception de la péninsule de l'inlandis. L'antarctique est d'ailleurs une des seules zone du globe ou la tendance est au refroidissement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Les graphes de Williams portent sur une periode de plus de 400 ans, bien au delà en fait mais je suis plus prudent sur les periodes anterieures car elles portent sur une constante solaire reconstituée à partir du cycle du carbone14 et même si c'est precis je pense qu'il y a une part d'incertitude.

Je suis trés confiant dans ce que nous avons decouvert.

Pour Alain Coustou, l'activité solaire est ignorée dans les calculs du Giec et les projections prenant en compte l'effet de serre comme unique moteur du climat, c'est là qu'est l'erreur fondamentale.

Tu parles de tendances lourdes, fort bien, je peux d'ores et deja t'annoncer que la tendance au refroidissement par baisse du cycle solaire sera autrement plus lourde que l'effet des GES.

Quant au mode de calcul qui nous a permis de determiner la prediction des cycles il est unique, tres peu de scientifiques se sont penchés sur cette question, ce que je trouve aberrant d'ailleurs, ce qui me conduit à penser qu'il y a des tendances encore plus lourdes ce sont celles de l'obstination dans une voie unique et en refusant d'en etudier d'autres.

Je concois tout de même que ca doit moins payer de faire quelques calculs atronomiques qui eux ont la precision implacable d'une horloge que de fouiner dans des carottes de glace avec un tas d'instruments d'analyse pour determiner si le Co2 ou autre GES etait présent et à quel taux il y a 400 000 ans ou plus et en tirer des conclusions qui sont peut être bien erronées ou qui prennent le problème à l'envers...

Court terme c'est à dire 40 à 50 ans refroidissement, ensuite remontée legère mais inferieure à ce qu'on a connu au XXe siecle, et on repart ainsi de suite avec quelques variations pour 180 ans.

Long terme grande glaciation progressive jusqu'a dans 8000 ans, le point le plus haut du cycle climatique actuel a ete atteint vers l'an 1400 maximum de l'Holocène.

Ensuite trés long terme super glaciation dans 60000 ans.

Date indeterminée entre 10 et 20 millions d'années traversée par le ssteme solaire d'un bras galactique de la Voie lactée, extinction d'especes massive à prevoir par traversée de nuages de gaz stellaires abaissant le rayonnement solaire recu par la Terre, hyper glaciation.

Et enfin super long terme augmentation du diametre du soleil progressivement +30% dans 3 milliards d'années..

La fin dans 3,5 milliards d'années avedc la transformation du soleil en geante rouge lors du flash de l'helium, destruction du systeme solaire.

Mais avant cela dans 2,5 milliards d'années collision des galaxies de la Voie Lactée et d'Andromède fusionnant en une seule, immense perturbation galactique, collisions stellaires à prevoir ou au moins entrée dans des nuages de gaz galactiques.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je suis bien d'accord sur l'influence de l'évolution solaire (fondamentale sur le très très long terme) et sur celle des paramètres orbitaux (paramètres de Milankovitch). Ton analyse est particulièrement interessante.

Il n'en reste pas moins que l'actuelle accélération de l'émission en GES est sans précédente, même dans le cas de l'épisode Permien-Trias voici 252 millions d'années. Les données d'évolution (cf les graphes du rapport 2001 du GIEC) montrent un tracé exponentiel évident.

Il faut ajouter que le GIEC néglige ou sousestime certains élements, ce que j'explique en détail dans l'ouvrage que je publierai dans un mois environ: accélération de la fonte estivale de la banquise, risque de déstabilisation des gisements de clathrates des marges continentales, dégel du permafrost, diverses rétroactions, etc. Pour tout celà, je pense que le danger est à l'échelle de quelques decennies. Si une catastrophe se produit, il n'y aura hélas peut-être plus personne pour constater les causes d'évolution à plus long terme...

Pour répondre à Quote, les icebergs finissent par fondre et sont composés d'eau douce. L'accroissement de leur nombre ne peut que (même de manière infime) tendre à réduire la salinité des eaux voisines.

Enfin, mes travaux ne sont pas près de m'enrichir: Il s'agit de recherches personnelles sans aucun financement extérieur et j'ai abandonné tous mes droits d'auteur sur ma participation à "L'effet Vénus" au profit d'une association environnementale.

Si je dois un jour m'enrichir, ce sera grace à d'autres travaux: Je suis le concepteur d'un nouveau procédé de production d'électricité, totalement non polluant. Cette invention est décrite dans mon site msn: http://groups.msn.com/ToursAerogeneratrices/

Alain Coustou

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Tu parles de tendances lourdes, fort bien, je peux d'ores et deja t'annoncer que la tendance au refroidissement par baisse du cycle solaire sera autrement plus lourde que l'effet des GES."

Pour l'instant, personne n'est capable de prouver quoi que ce soit, ni dans le sens du réchauffement, ni dans le sens du refroidissement.

Chacun peu avoir ses convictions, mais pour l'instant, il est impossible d'affirmer ce qui va réellement se passer.

Je pense que l'utilisation du conditionnel serait un peu plus approprié.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ce que tu indiques est interessant pour le reste, le problème de l'activité solaire n'est pas que du trés long terme seulement, il y a eu dans le passé recent des variations climatiques brutales à la hausse et à la baisse selon les cycles concernés, hors les longs cycles de Milankovich entrainant des variations massives du climat sur les deux periodes concernées soit 20000 ans pour la precession des equinoxes et 80000 pour la variation l'inclinaison de la Terre sur l'ecliptique.

Ces variations sont lentes, aprés un maximum vers 1400 ou 1600 je n'ai pas la date exacte, la precession des equinoxes est en train de reculer, actuellement elle est vers le 14 decembre (le minimum des T° de l'hemisphere nord est vers le 20 janvier) chaque année decale de 6h environ la precession.

Mais à part ces phases liées à la position de la Terre ou à l'excentricité de son orbite les modifications de l'activité solaire sur des periodes qui sont bien plus courtes sont egalement importantes et peuvent donner lieu à des "surprises climatiques", ce que nous essayons de comprendre et dont nous pensons avoir des elements concernant la prédiction.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

"Tu parles de tendances lourdes, fort bien, je peux d'ores et deja t'annoncer que la tendance au refroidissement par baisse du cycle solaire sera autrement plus lourde que l'effet des GES."

Pour l'instant, personne n'est capable de prouver quoi que ce soit, ni dans le sens du réchauffement, ni dans le sens du refroidissement.

Chacun peu avoir ses convictions, mais pour l'instant, il est impossible d'affirmer ce qui va réellement se passer.

Je pense que l'utilisation du conditionnel serait un peu plus approprié.

Tu as raison je rectifie donc et je dis que "Je crois que la tendance lourde est au refroidissement" suite aux elements que j'ai et en lesquels je crois mais qui demandent à etre verifiés par la mesure le moment venu...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Le recul des plateformes glacières dans l’Antarctique n’est pas un phénomène nouveau. Mais, cette fois, la fonte des glaces est la conséquence des activités humaines, ce qui fait peser une menace plus grave, selon des chercheurs britanniques.

Leur étude, parue dans le dernier numéro de la revue "Geology", montre que les plateformes glacières du continent Antarctique (pôle Sud), qui résultent de l’écoulement des glaciers dans la mer, ont déjà régressé il y a des milliers d’années sous l’effet de l’élévation des températures de l’air et des océans, c’est-à-dire de précédents réchauffements climatiques. Ces plateformes de glace flottantes restent normalement attachées au continent. Lorsqu’elles se brisent, ce qui est devenu fréquent ces dernières années, elles donnent naissance à des icebergs gigantesques.

"Ce que cela nous dit, c’est que les plateformes glacières ne se brisent pas comme ça, juste parce qu’elles deviendraient trop grosses, comme l’affirment ceux qui doutent de la réalité du réchauffement climatique", a souligné l’un des auteurs de l’étude, Dominic Hodgson, chercheur au British Antarctic Survey (BAS).

La différence avec aujourd’hui, c’est que les précédentes phases de réchauffement climatique -il y a 9.500 ans et il y a de 2.000 à 4.000 ans- avaient des causes naturelles, comme par exemple la fin de l’ère glaciaire. Par la suite les plateformes glacières ont pu se reformer.

"Cette fois, le problème est d’origine humaine et, si nous ne prenons pas de mesures, les dégâts seront pires", ajoute Dominic Hodgson. "Il n’y a pas de place pour la complaisance."

Ainsi, la présence de la plateforme glacière baptisée George VI, sur la péninsule Antarctique, montre qu’un recul majeur des glaces s’est produit il y a quelque 9.500 ans, un phénomène bien plus important que tout ce qui a été observé ces dernières années, selon les chercheurs des universités de Durham, dans le nord-est de l’Angleterre, d’Edimbourg (Ecosse) et les scientifiques du BAS.

Quant à la plateforme Prince Gustav, qui s’est brisée en 1995, elle s’était déjà effondrée il y a plusieurs milliers d’années, selon Carol Pudsey et Jeff Evans, chercheurs au BAS.

Le détachement de Prince Gustav il y a 10 ans, qui avait notamment donné naissance à un iceberg de la taille du Luxembourg, ainsi que l’effondrement récent d’autres plateformes comme Larsen-B, ont été attribués à la hausse des températures, elle-même attribuée aux dommages à la couche d’ozone protégeant la Terre des rayonnements solaires.

Selon le BAS, au cours des 900.000 dernières années, il y avait en moyenne 280 parties par million (ppm) de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère mais, depuis la Révolution industrielle, ce taux est passé à 350 ppm. La concentration accrue de CO2 serait l’une des principales causes du réchauffement climatique.

www.antarctica.ac.uk

www.dur.ac.uk/geography

Source :

AP

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...