Invité Guest Posté(e) 3 janvier 2005 Partager Posté(e) 3 janvier 2005 Quelques infos supplémentaires: On parle de 475000 victimes au total possibles dont 400000 en Indonésie. Le tsunami a été détecté en Antarctique à 8900km où il a provoqué une surcote de 73cm Au Chili surcote de 19cm Archipel des Samoa surcote de 13cm Aux Fidji surcote de 11cm Russie cote Pacifique surcote de 29cm Mexique cote Pacifique jusqu'à 2.6m de surcote Nouvelle Zélande surcote de 50 à 65cm Pérou surcote de 50cm Etats Unis surcote de 22cm à San Diego et 6cm à Hawaii Vanuatu surcote de 18cm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guytuss Posté(e) 3 janvier 2005 Partager Posté(e) 3 janvier 2005 Mexique cote Pacifique jusqu'à 2.6m de surcote Ne s'agirait-il pas plutôt de 26 cm de surcote ??@+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 janvier 2005 Partager Posté(e) 3 janvier 2005 En effet ca parait énorme mais il est précisé que c'est dû à une focalisation d'ondes et à la configuration du relief sous marin au niveau de la cote. Ca a du etre très localisé ce maximum. L'ouest de l'Australie a aussi détecté l'onde. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edel Posté(e) 3 janvier 2005 Viroflay (78) / Puteaux (92) Partager Posté(e) 3 janvier 2005 quelqu'un aurais d'autres vidéo amateur du tsunami svp? J'en ai récupéré 3 représentatives que j'ai mis sur mon ftp perso :ftp://ftp.edelzone.net/sri.lanka.tsunami.wmv ftp://ftp.edelzone.net/tsunami.video-mix....-26.12.2004.avi ftp://ftp.edelzone.net/Tsunami-wave-hits-beach.wmv Tout celà est très impresionnant /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 janvier 2005 Partager Posté(e) 3 janvier 2005 2 nouvelles images sat pour comparer avant et après au sofitel de Khao Lak en Thailande: avant: http://www.waveofdestruction.org/Khao_Lak_zoom_in_old_c.jpg après: http://www.waveofdestruction.org/Khao_Lak_zoom_in_new_c.jpg Complètement dingue, on voit bien comment le raz de marée à modifié le littoral, creusé des dépressions dans le sol, élargi les cours d'eau et meme remis au jour d'anciens aménagements comme des routes/chemins. La végétation basse est rasée et/ou recouverte par contre les grands arbres semblent avoir bien résisté comme on l'a vu ds les images aux infos. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Virgile Posté(e) 4 janvier 2005 Cormeilles (27) Partager Posté(e) 4 janvier 2005 Pour ceux qui veulent voir des vidéos de tsunamis, j'ai trouve une quarantaine de vidéos sur ce phénomène sur cette page: Vidéos Tsunamis Si vous voulez les télécharger faite un clique gauche sur la vidéo voulu. votre média player se mettra en route, eteignez le et faite un clique droit au choix entre coral....domain meinster. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 4 janvier 2005 Partager Posté(e) 4 janvier 2005 J'ai entendu ce matin à la radio que l'Association des tour opérateurs français encourageait le tourisme en Thaïlande, aux Maldives et autres coins touchés. En effet, des hôtels ou villages de vacances situés plus à l'intérieur des terres donc peu touchés par les tsunamis et toujours en mesure de fonctionner, ont bradé leurs prix. Le présentateur radio le signifiait bien : il ne s'agit là aucunement d'indécence mais bien au contraire d'une autre forme de solidarité, très efficace, visant à maintenir la tête hors de l'eau les économies de nombreux pays qui ne vivent presque que du tourisme. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 5 janvier 2005 Partager Posté(e) 5 janvier 2005 Etat de la science sur le risque tsunamis au lendemain du tsunami d'Asie du SE du 26/12/2004 Pour en savoir plus sur les tsunamis. Les principaux outils sont : - L’étude statistique des tendances d’occurrences de tsunami, en utilisant le catalogue des séismes. - La modélisation des effets de tsunami les plus probables. Le mot tsunami est issu d’un mot japonais signifiant « vague de port ». Il peut être causé par plusieurs phénomènes naturels ; un séisme assez fort situé en mer, une éruption volcanique ou par la chute de grandes météorites. Dans le cas d’un Tsunami d’origine sismique, le foyer et la surface de rupture de la faille doivent être situés sous l’océan ou proche de la côte. Les séismes pouvant être à l’origine d’un Tsunami, sont ceux qui génèrent un déplacement vertical (pouvant atteindre plusieurs mètres) du fond marin (failles normales ou inverses), sur une grande surface (jusqu’à 100 000 km2). Les séismes de profondeurs inférieure à 70 kilomètres, situés le long des zones de subduction sont responsables de tsunamis destructeurs. Hauteur de la vague en fonction de la profondeur et de la vitesse Source : www.prevention2000.org Les tsunamis, dénommés parfois vagues sismiques océaniques ou incorrectement raz-de-marée Un tsunami se propage sous forme d’onde (telle que les vagues proches des côtes). Ce type de vague voyage à une vitesse v2=g.h (g = 9.8 m.s-2), où h est la profondeur de la mer. Dans le Pacifique par exemple, où la profondeur moyenne de l’eau est d’environ 4000 mètres, un tsunami se propage à 200 m/s ou 700 km/h. A la différence des vagues générées par le vent (comme les ouragans), les tsunamis partent du plancher océanique et forment des ondes très longues contenant une énergie colossale. En plus de sa grande vitesse, elle peut parcourir de longues distances telles qu’un océan, et sans perte d’énergie conséquente. En s’approchant des côtes, vers des eaux moins profondes, sa vitesse et sa longueur d’onde diminuent, en dépit de sa taille qui augmente (hauteur de la vague), ainsi elle peut atteindre des dizaines de mètres, c’est de cette manière qu’il dissipe toute l’énergie emmagasinée. On peut observer des répliques de Tsunami, jusqu’à 8 vagues arrivant à intervalle de 15 à 30 minutes et pouvant causer des dommages jusqu’à ce que toute l’énergie soit dissipée (la première vague n’étant pas forcément la plus grosse). Le séisme de l’Asie du Sud-Est, au large de l’Indonésie, qui a atteint une magnitude 9 sur l’échelle de Richter, est due à un phénomène de subduction, résultant de l’enfoncement de la plaque océanique sous l’arc de Sumatra. Ce séisme est le quatrième d’une telle puissance durant ce dernier siècle, avec celui du Kamtchatka, aux confins de la Sibérie, en 1952 (9), du Chili en 1960 (9,5) et d’Alaska en 1964 (9,2), La plaque indoaustralienne (1000 Km de long sur 100 Km de large) se déplace vers le nord-est à la vitesse de 5 cm par an. Lors d’une phase intersismique, cette avancée est bloquée. Toute cette énergie accumulée durant cette période, c’est violemment libérée, générant ainsi un tremblement de terre d’une telle importance, les dégâts du séisme sont aggravé par les vagues destructrices du Tsunami. Le séisme de magnitude 9 de dimanche en Asie du Sud, le plus fort enregistré depuis 40 ans, a provoqué des vagues se déplaçant sur des milliers de kilomètres à 800km/h. Elles ne mesurent que quelques centimètres lors de leur trajet sur l’océan mais près des côtes, la diminution de la profondeur des mers entraîne une augmentation de la hauteur des vagues. Rappelant que l’énergie développée par un séisme de magnitude 9 équivaut à 30.000 fois celle d’un séisme de magnitude 6. Les tsunamis initiés par des phénomènes volcaniques représentent 5 % des tsunamis répertoriés, dont 25 % sont dus à des coulées pyroclastiques (Krakatau 1883), 20 % à des séismes, 20 % à des éruptions sous-marines, 15 % à des avalanches de débris et effondrements sectoriels (Unzen 1782, Augustine 1883, Paluweh Island 1928, Papouasie 2001), 10 % à des effondrements de calderas (Santorin 3.6 ka), 5 % à des lahars et 5 % à des explosions phréatomagmatiques (Keating et al., 2000 ; Begèt, 2000). Ces tsunamis sont à l'origine de 25 % des victimes du volcanisme depuis 250 ans (90 tsunamis répertoriés). Seules les coulées pyroclastiques, les avalanches de débris et les effondrements sectoriels et centraux (calderas) sont à même de provoquer des tsunamis dont la hauteur de vague dépasse 5 m. En effet, lors de tels évènements, le transfert d'énergie est extrêmement rapide et génère une vague d'impulsion très puissante (" impulsive wave "). L'étude des tsunamis fut d'abord concentrée sur la modélisation de la source du tsunami, de la propagation du train de vague et du "run-up"(extension maximale du tsunami sur terre). La complexité morphologique et la diversité des côtes rendent difficile toute modélisation de la propagation dans les terres. Depuis une dizaine d'années, les principales publications sont le fruit d'investigations pluri-disciplinaires basées sur les études sismologiques des séismes générateurs de tsunamis, la cartographie des dépôts détritiques sous-marins (glissements de flancs des îles volcaniques notamment) et les études de terrain (effets géomorphologiques, dépôts de tsunamis). L'étude des foraminifères contenus dans les dépôts de tsunamis en est à ses balbutiements. Une typologie des dépôts de tsunami et un diagnostic permettant de les distinguer des dépôts de tempêtes devraient voir le jour prochainement. Contexte du Tsunami indonésien du 26/12/2004 Le Sud-Est asiatique est une région qui est exposée aux tremblements de terre plus ou moins violents. Le moteur responsable de ses secousses sismiques est l’affrontement de deux plaques tectoniques. La plaque indo-australienne s’enfonce au niveau du fossé de Sunda à l’ouest de Sumatra (Indonésie) sous la plaque eurasienne avec une vitesse de 6 cm par an. Ce phénomène appelé subduction donne naissance le long d’un couloir de failles kilométriques qui longe la côte ouest de l’archipel indonésien à des frottements (et des blocages) entre la plaque subduite (qui s’enfonce) et la plaque chevauchante. De ces frottements vont se développer des contraintes (forces, énergie). Ces dernières seront libérées sous forme d’onde sismique lorsque les roches auront atteint leur seuil de résistance, par le développement d’une faille. Selon l’USGS, dans le détail, le contexte géodynamique de la zone du séisme du 26 décembre se trouve compliquée par la présence de la microplaque de Burma. Le déplacement de la plaque de l’Inde vers le nord-est par rapport à la plaque de Burma a entraîné une rupture sous la mer de l’écorce terrestre sur une longueur d’au moins 1 000 km. La répartition des répliques indique que la rupture s’est effectuée selon une direction NS entre la pointe nord de Sumatra et le golfe de Bengale. Le déplacement horizontal serait plus d’une dizaine de mètres ce qui va modifié la carte de cette partie de l’Asie d’apres le positionnement par le réseau GPS. Quant à la subduction de la plaque indo-australienne sous Sumatra, elle aurait durée (d’après l’institut de physique du globe français) 3 minutes ce qui est colossale pour ce genre de phénomène. L’axe de rotation de la terre (selon la même source ) a été ébranlé ( dans le sens des aiguilles d’une montre, et non perceptible par l’homme) par la quantité d’énergie dégagée par le séisme. Comment sauver des vies et éviter les tsunamis ? S’il est encore difficile de prévoir un séisme, l’arrivée d’un Tsunami, elle, peut dans de nombreux cas être annoncée à temps pour permettre l’évacuation de la population, et l’arrêt de grandes machines pour les installations industrielles à hauts risques, et ceci par la mise en place d’un système d’alerte au Tsunami à une échelle régionale, au niveau de chaque pays concerné, et établir en suite un programme de réduction du risque de Tsunami, dans les régions à haut risque. Quelques conseils pratiques pour éviter un tsunami : Etre conscient du phénomène tsunami. Cette conscience peut sauver une vie, partager ce savoir avec les autres. Les gens qui sont sur les bateaux au large de la mer, rester y. Si vous ressentez une secousse sismique en étant sur la plage, ou si vous remarquez que la mer se retire, brusquement d’une dizaine de mètres, monter immédiatement à une altitude plus élevée. Rester loin des zones basses du littoral est le conseil le plus sûr en cas de tsunami. Notons qu’avec un réseau de surveillance et d’alerte des Tsunamis autour de l’océan indien (ce qui s’imposait étant donné le degré de l’activité sismique dans cette zone et les dégâts déjà occasionnés par les précédents Tsunamis) beaucoup de vie aurait été sauvée. A lire : http://www.drgeorgepc.com/TsunamiImpactSociete.html Les plus grands tsunamis dans l’histoire. Les historiens racontent que plusieurs communautés vivants à proximité des côtes ont été entièrement anéanties par des Tsunamis En effet, en 1480 av. J.-C., un Tsunami a provoqué la destruction de la civilisation minoenne en Méditerrané. De violents tsunamis ont aussi frappé le Chili en 1562, le Maroc, le Portugal et l’Espagne en 1755, et l’Alaska en 1788. Le premier raz de marée enregistré aux îles Hawaï remonte à 1821. Au cours du dernier siècle, des laboratoires de Tsunami ont enregistré près de 800 tsunamis dans le pourtour de l’océan Pacifique ( provoqués par des séismes ou des eruptions volcaniques) notamment au niveau du Japon, des Philippines, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie, l’Alaska, les côtes ouest du Canada et des Etats-Unis, Hawaï, le Mexique, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud. Parmi les plus importants Tsunamis : celui du 31 janvier 1906 (Equateur), 3 février 1923 (Russie), 1 février 1938 (Indonésie), 4 novembre 1952 (Russie), 9 mars 1957(Alaska), 22 mai 196o, (Chili), 28 mars 1964 et 4 février 1965 (Alaska). Le risque tsunami dans l’Océan Atlantique Le Maroc est probablement le pays de l’Afrique le plus affecté par les Tsunami générées par les séismes marins, en effet Les régions côtières du Portugal, de l’Espagne et du Maroc sont exposés à de larges Tsunamis générés par des séismes Atlantiques, localisés sur la faille des Açores-Gibraltar marquant la frontière entre les deux plaques Afrique et Eurasiatique. Parmi les Tsunamis recensés ayant affecté le Maroc, citons les cas historiques de 60 a.j. et de 382 (Victor S.M., 1991), l’absence de données n’a pas permis de quantifier ces effets, par contre le Tsunami du premier Novembre 1755 était bien étudié. Récemment Cette même faille des Açores-Gibraltar a généré un Tsunami à la suite du séisme du 28-2-1969 de magnitude 7.3. Ce séisme a donné naissance à un Tsunami de faible amplitude : 1,2 m à Casablanca (Maroc), 0, 2 m à Seville (Espagne). Le Tsunami consécutif au tristement célèbre du tremblement de terre de Lisbonne du premier novembre 1755, où sa magnitude a été estimée à (8.5- 9), a ravagé une partie de Tanger, Asila, Larache, Mehdia, Salé, Rabat, Casablanca. La hauteur des vagues aurait atteint 15 mètres à Asila, El Jadida et Safi, et la mer aurait pénétré sur 2.5 km à l’intérieur des terres, à El Jadida, Safi, Essaouira, les eaux marines seraient passées par dessus les remparts, les effets purement sismiques de ce tremblement de terre , déjà terribles, furent encore aggravés par les effets du Tsunami, 200 personnes furent noyées à Rabat. Vue que les effets des Tsunamis sont limitées aux côtes, que les régions côtières du Maroc sont les plus peuplées, où plus de 70 % de l’économie du pays y est localisée, l’occurrence d’un Tsunami de la même importance que celui du 1-11-1755 sera une grande catastrophe naturelle, et causera des pertes matérielles et en vies humaines très élevées. Très récemment, la presse a fait état d’un tsunami géant "probable" d'ici 10.000 ans dans l'Atlantique qui enverra des vagues de 10 à 100 mètres autour de l'océan, selon une étude citée dimanche par le conseiller scientifique du gouvernement britannique, David King. Les déstabilisations de flancs affectant les îles volcaniques (avalanches de débris, effondrements sectoriels) emportent brusquement en mer des dizaines, voire des centaines, de km³ de matériaux, produisant alors des tsunamis géants dont les vagues peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur. A titre de comparaison, le record de hauteur de vague enregistré à Hawaï en 1946 pour un tsunami provoqué par un séisme est de 17 m (Moore & Moore, 1984). D'après les résultats de modélisations (Iwaski, 1997), les tsunamis engendrés par des glissements sont moins dispersés que ceux occasionnés par les tremblements de terre et leur impact est ainsi plus localisé. Mais leur magnitude et la période des vagues sont très variées. D'après les travaux de C.B. Harbitz (1992) , la hauteur des vagues dépend essentiellement du volume et de l'accélération des matériaux emportés. L'arrivée brutale des matériaux du glissement provoque dans un premier temps un enfoncement local de la surface de l'eau, à la manière d'un sucre tombant dans un tasse de café. En réaction à cet enfoncement se produit ensuite un soulèvement qui se propage en périphérie, initiant alors un tsunami. Selon cette étude, mise en avant par Sir David King dans l'Independent on Sunday, ce tsunami, qui serait provoqué par le glissement de tout un pan du Cumbre Vieja, un volcan dans l'archipel des Canaries, frapperait l'ensemble des côtes de l'Atlantique et des vagues de 50 à 100 m de haut atteindraient notamment le nord-ouest de l'Afrique. Toujours selon cette étude, signée par deux géophysiciens de renom, l'Américain Steven Ward, de l'université de Santa Cruz (Californie), et le Britannique Simon Day, de University College, à Londres, "20 à 25 mètres constitue la hauteur finale probable des vagues qui atteindraient les côtes de Floride". Des vagues de 15 à 20 mètres frapperaient les côtes sud-américaines et l'Espagne et la Grande-Bretagne seraient touchées par des vagues d'une dizaine de mètres. Ces deux chercheurs ont fait leurs calculs à partir de la chute dans l'Atlantique d'un pan entier du Cumbre Vieja, sur l'île de La Palma. Un volcan très "instable" qui pourrait, "dans le pire des cas, perdre un bloc de 500 kms cubes, 25 kms de long, 15 kms de large et 1,4 km d'épaisseur". "L'activité du Cumbre Vieja en 1949 a provoqué le mouvement sur son flanc ouest d'un bloc estimé à deux fois la taille de l'île de Man (NDLR: au nord-ouest de l'Angleterre), et il est probable que celui-ci peut s'effondrer à tout moment dans les 10.000 prochaines années", a averti David King, dans l'Independent. Insistant, "après ce qu'on a vu dans l'Océan indien" la semaine dernière, sur la nécessité de mettre en place un système d'alerte contre les tsunamis dans l'Atlantique Nord, M. King a estimé dans sa tribune que la Grande-Bretagne n'est pas prête actuellement à affronter ce genre de cataclysme. Selon l'Independent, l'opération Triton, un exercice effectué à l'automne 2004 sur les conséquences d'une tempête d'une ampleur comparable à celle qui avait frappé la Grande-Bretagne en 1953, tuant 307 personnes dans le nord-est du pays, démontre également la fragilité des côtes britanniques. Un réseau de failles et fissures s'est ouvert le long de la Cumbre Vieja (chaîne volcanique récente du sud de La Palma, culminant à quasiment 2000 m) lors de l'éruption de 1949. Ce phénomène est classique pour les éruptions fissurales basaltiques. Des mesures très précises sont mises en places et relevées depuis 1997. Un compte-rendu a été proposé par Moss J.L., McGuire W.J., Page D. en 1999 (Journal of Volcanology and Geothermal Research 94 p251-265). Les conclusions de l'article sont claires : les mouvements enregistrés sont limités à la fourchette des précision des appareils, c'est à dire quasiment nuls ! La menace n'est donc pas réelle pour l'instant et certainement pour des dizaines, voire centaines d'années à venir. Le risque n'est pas à exclure (le risque zéro n'existe pas, c'est une loi de la nature bien connue). Mais la polémique initiale sur le tsunami de La Palma est en train de tourner en mascarade...de quoi discréditer la communauté scientifique. Il est regrettable que des scientifiques peu scrupuleux et des journalistes toujours en quête de sensationnel cherchent à tourner en leur faveur le dramatique tsunami qui vient de frapper des milliers de personnes en Asie du Sud-Est. Le risque tsunami dans la mer Méditerranée Le risque de tsunami existe en Méditerranée. "A partir du moment où l'on a une activité sismique et un plan d'eau, le risque de tsunami existe et il n'est pas négligeable", explique Michel Villeneuve, géologue français à l'Université de Provence. En Méditerranée, "le moteur sismique est la zone de subduction entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, qui se situe sous l'Atlas nord-africain, du Maroc jusqu'en Tunisie et se prolonge en mer jusqu'au nord de la Sicile", précise le géologue. En Grèce, il existe une faille "semblable à celle de Sumatra, qui va de la mer ionienne jusqu'à Rhodes", selon le sismologue grec Vassilis Papazahos. Elle fut à l'origine en 365 d'un tsunami qui a fait des dizaines de milliers de morts jusqu'en Sicile et en Egypte. Menace en Turquie Sans compter le tsunami de 1480 av. J.-C. qui a provoqué la destruction de la civilisation minoenne en Méditerranée par origine volcanique, depuis 2000 ans, près d'une vingtaine de tsunamis ont ainsi été recensés en Méditerranée, dont certains meurtriers comme en 551 le long de la côte libano-syrienne, en Egypte au 4e et 14e siècles ou à Messine (Italie) en 1908, "ce qui ne fait quand même pas beaucoup", estime Paul Tapponnier, géologue à l'Institut Physique du Globe de Paris (IPG). La mer de Marmara, en Turquie, pourrait "probablement" être le prochain théâtre d'un tsunami, "plus petit qu'en Asie, mais la grande densité de population pourrait le rendre meurtrier", pronostique Paul Tapponnier. Selon les experts, 80% des tsunamis sont observés dans le Pacifique, 10% dans l'Océan Indien et entre 5 et 10% en Méditerranée où l'intensité est en moyenne "plus faible", tempère Philippe Lognonné, directeur du département de géophysique spatiale et planétaire à l'IPG. A cela deux raisons : en Méditerranée, la magnitude moyenne des séismes est moins importante et le plan d'eau est plus petit, ce qui ne permet pas à la vague de prendre une ampleur telle que celle observée en Asie. Pas de système d’alerte Mais, en théorie, un tsunami touchant les côtes françaises au niveau de la plaine de la Camargue "un scénario à ne pas exclure, pourrait aller jusqu'à la ville d'Arles", à 25 km des côtes, prévient Michel Villeneuve. Le dernier "petit" tsunami, généré par le tremblement de terre de Boum****s (Algérie) en mai 2003, avait touché, sans faire de victimes, les Baléares et les côtes françaises où le niveau d'eau était momentanément descendu d'1,50 m par endroits. Alors que le Pacifique est doté d'un système d'alerte auquel participent 26 pays, ni la Méditerranée, ni l'Océan Indien n'en possèdent. "Ce qui vient de se passer en Asie va peut-être nous amener à réfléchir, même si ce n'est pas une priorité pour les pays et on ne peut que le regretter", estime Paul Tapponnier. "Ce qui compliquerait l'alerte, c'est que la Méditerranée ne faisant que 1.000 km de large, un tsunami la traverse en un peu plus d'une heure", explique Patrick Simon, chef du bureau des risques naturels au ministère français de l'Environnement, faisant valoir que la France a lancé une étude pour "cerner la fréquence d'occurrence de risque de tsunami". Conclusion générale Les tremblements de terre destructeurs d’hier qui ont peu marqué la mémoire collective doivent nous inciter à craindre le lendemain en nous protégeant aujourd’hui. Florent. Sources : http://www.linternaute.com/afp/depeche/sci...cashuy0_i.shtml http://perso.wanadoo.fr/raphael.paris/tsunami.htm http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6792 http://www.lci.fr/news/sciences/0,,3193861...0lEIDUy,00.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 26 août 2005 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 26 août 2005 Je remonte un très ancien et dramatique topic sur le raz de marée qui a dévasté le Sud Est asiatique, avec la publication de cette étude: jeudi 25 aout 2005, 20h00 La vague du tsunami a fait le tour du monde WASHINGTON (AP) - La vague géante qui a semé la mort et la destruction en Asie du Sud le 26 décembre a fait le tour du monde atteignant le Pérou, le Canada et même la France, bien qu'elle ait perdu beaucoup de sa puissance en cours de route, selon une étude publiée jeudi dans l'édition en ligne de la revue "Science". Le raz-de-marée déclenché par un violent séisme au large de l'île indonésienne de Sumatra s'est traduit par une vague de neuf mètres de haut, qui a ravagé les côtes de plusieurs pays de l'océan Indien et fait plus de 170.000 morts. Des jauges de marée dans le monde entier ont enregistré son arrivée dans les heures qui ont suivi son apparition et jusqu'à une journée après, et le déplacement de l'onde a également été détecté par satellite, souligne l'étude publiée sur le site Internet de Science Express. L'équipe de recherche conduite par Vassili Titov, du Laboratoire de l'environnement marin du Pacifique à Seattle, précise que la vague s'est déplacée selon un schéma complexe lors de son tour du monde, guidée par les crêtes des fonds océaniques. La vague a voyagé plusieurs fois autour du monde avant de se dissiper, souligne M. Titov. Elle a ainsi pu être enregistrée à Callao au Pérou, à plus de 18.000 kilomètres à l'est de l'épicentre du séisme de Sumatra et a Halifax, au Canada, à 23.000 kilomètres à l'ouest. Et elle était plus haute dans ces deux lieux qu'aux îles Cocos, pourtant situées à seulement 1.600 kilomètres au sud du tremblement de terre. Des vagues aussi hautes à une distance aussi éloignée du séisme s'expliquent par l'orientation est-ouest de l'énergie du tsunami et l'action des crêtes sous-marines qui l'a concentrée en certains endroits. La première vague du tsunami arrivant aux Cocos, un archipel de l'océan Indien situé au sud-ouest de Java, a été mesurée à 30,5 centimètres. Mais celles qui ont atteint Callao et Halifax dépassaient les 50 centimètres, notent les chercheurs. L'arrivée du tsunami a également été enregistrée dans d'autres lieux grâce aux jauges de marée. La vague a ainsi été mesurée à 45,2 centimètres à Port Stanley, aux Malouines, à 39,6 cm à Point Reyes en Californie, à 26,4 cm à Kodiak en Alaska, à 19,3 cm à Corral au Chili, à 8,1 cm à Brest en France et à 5,1 cm à Newlyn en Grande-Bretagne. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 26 août 2005 Partager Posté(e) 26 août 2005 Je me demande commands ils peuvent mesurer cette vague jusqu'a 5 cm minimum et faire la difference avec les autres vu que des jauges de marée il doit pas en y avoir partout. Au faite, un jauge de marée est ce bien le nom de ces bouees pour mesure la hauteur de l'eau ? Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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