anecdote Posté(e) 31 août 2004 Partager Posté(e) 31 août 2004 regardez le superbe AMP (disque de nuages bas) qui s'étale sur le milieu de l'Atlantique nord en direction de l'Est : http://weather.unisys.com/satellite/sat_ir_east.html http://weather.unisys.com/satellite/sat_ir_hem.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 31 août 2004 Partager Posté(e) 31 août 2004 C'est une invsion d'air polaire à l'arrière d'un front froid, non ??? La poche à moins de 5°C à 850hpa sur cette carte : http://www.wetterzentrale.de/pics/Rhavn002.gif Pour le coup essaies de suivre la situation ces prochains jours pour nous expliquer les propriétés des Amp si cela t'es possible. Amp ca se passe au niveau de la surface non ??? Pour moi cet AMP c'est une invasion d'air polaire qui va s'isoler en goutte froide vers le Portugal. Mais comme je n'ai pas lu les ouvrages de M. Leroux je m'abstiens de critiquer bêtement. http://www.wetterzentrale.de/pics/Rhavn961.gif Qu'est qu'une AA dans ce cas ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JBR Posté(e) 31 août 2004 Varces-Allières-et-Risset Partager Posté(e) 31 août 2004 On peut également l'observer sur cette image satellite et sur celle-ci... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 31 août 2004 Partager Posté(e) 31 août 2004 C'est fort et c'est nouveau: Un ANTICYCLONE Mobile Polaire qui apporte des nuages bas, et qui va être à l'origine d'un temps orageux ensuite vers le Portugal Maroc. Va falloir que je m'achète un nouvo dico pour voir si la définition d'anticyclone n'a pas changée Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 31 août 2004 Partager Posté(e) 31 août 2004 Bonsoir, 'Pour moi cet AMP c'est une invasion d'air polaire qui va s'isoler en goutte froide vers le Portugal.' Un AMP est en général une invasion d'air polaire. 'Amp ca se passe au niveau de la surface non ???' ça aussi des conséquences en altitude mais là je ne serais pas te dire lesquelles. 'La poche à moins de 5°C à 850hpa sur cette carte :' Cette poche se trouve au-desssus de l'anticyclone (AMP), au niveau de la dépression associée à cet AMP et qui se trouve au SW du groenland. 'Un ANTICYCLONE Mobile Polaire qui apporte des nuages bas, et qui va être à l'origine d'un temps orageux ensuite vers le Portugal Maroc.' Une partie de l'AMP va partir sur l'est de l'europe en passant par la france et rejoindre l'AMP qui était sur nous aujourd'hui et qui devrait nous quitter à partir de demain en se déplaçant vers l'est. L'autre partie de l'AMP restant sur l'atlantique. Le portugal et le maroc vont rester au sud et en marge de ces AMPs qui vont rester souder, d'où la situation orageuse. Dimanche, un autre AMP va venir renforcer ces AMPs et créer une Agglutination d'AMP (AA) avec un anticyclone qui va s'étendre des açores à l'europe de l'est en passant par la grande bretagne. Mon analyse est tirée des cartes de Bracknell et n'engage que moi. Pas la peine de me tirer dessus, je ne suis pas obtu et un défenseur inconditionnel de cette théorie. J'essaie simplement de la comprendre et je suis ouvert à toutes critiques constructives. Le disque de nuages que l'on voit est en fait associé à la dépression, qui est elle meme associé à l'AMP qui se situe en fait plus au sud entre terre-neuve et les açores environ. Une dépression est toujours associée à un AMP et ceux-ci divergent lorsque l'AMP avance. L'AMP prenant généralement une direction SE et la dépression une direction NW (voir livres de Leroux). Entre les deux se trouvent une masse d'air froid et humide précédée par un front froid. 'Une masse d'air humide et fraiche qui descend du pôle, c'est bien la CONSEQUENCE de l'influence des centres d'actions non ?? Ce n'est pas un centre d'action en soit même...' Dans la théorie des AMPs, les AMPs sont des masses d'air froid qui décrochent du pole et crée des dépressions en avançant et en déviant les masses d'air plus chaudes qui se trouvent à l'avant et autour. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edel Posté(e) 1 septembre 2004 Viroflay (78) / Puteaux (92) Partager Posté(e) 1 septembre 2004 Je suis OK avec Sylvain, à condition de remplacer "AMP" par "anticyclone" tout court ! Je préfère m'en tenir à la théorie officielle (tant pis si je passe pour un rétrogade loool) qui veut les mouvements de masse d'air sont les conséquences des placements des antis et dépressions, et non le contraire (les centres d'actions se déplaceraient en fonction du déplacement des masses d'air). Une masse d'air froide qui descent, elle le peut car le flux de suface est au nord dominant, et si le flux est au nord c'est que les pressions sont basses à l'est et hautes à l'ouest. C'est donc le positionnement de l'anti et de la dép qui permet à l'air froid de descendre. La théorie des AMP n'explique pas du tout la canicule de l'année dernière. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 faudrait que les administateurs pensent à créer un forum Amp ou des discussions sans fin pourraient avoir lieu et ça permettrait à beaucoup dont moi de zapper sur ces discussions où certains ont l'air d'être des pro de chez les pros concernant les AMP. (C'est dommage quand on découvre qu'un soit disant amp observé est un champs de basse pression, même leroux s'y était fait piégé dans son bouquin). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 'faudrait que les administateurs pensent à créer un forum Amp ou des discussions sans fin pourraient avoir lieu et ça permettrait à beaucoup dont moi de zapper sur ces discussions où certains ont l'air d'être des pro de chez les pros concernant les AMP.' Le titre du sujet est 'un bel AMP sur l'Atlantique', si tu ne t'intéresses pas aux AMPs, tu n'étais pas obligé de lire ce sujet. Pour ce qui concerne un forum sur les AMPs, il y a la rubrique climatologie. Je me suis permis d'intervenir ici car certains messages m'ont paru ironiques et ils y avaient de nombreuses interrogations sur la théorie des AMPs. Je ne suis pas un pro de chez les pros. Je ne fait que répéter ce que j'ai lu dans les livres de Leroux. Je ne m'appelle pas Leroux et je n'appartiens pas à son labo de recherche. '(C'est dommage quand on découvre qu'un soit disant amp observé est un champs de basse pression, même leroux s'y était fait piégé dans son bouquin).' Cette remarque m'intéresse car ç'est un des points qui m'avait paru le plus étrange en lisant son livre. Leroux affirme que cet air froid qui se trouve dans la couche de basse pression provient de l'AMP lui-meme (voir flux de surface dans les AMPs). Est-ce toi qui affirme que leroux s'est fait piégé, où cela a-t-il été reconnu officiellement par lui-meme en particulier? 'Je suis OK avec Sylvain, à condition de remplacer "AMP" par "anticyclone" tout court !' AMP signifie Anticyclone Mobile Polaire, donc c'est un anticyclone pour moi. 'Je préfère m'en tenir à la théorie officielle (tant pis si je passe pour un rétrogade loool) qui veut les mouvements de masse d'air sont les conséquences des placements des antis et dépressions, et non le contraire (les centres d'actions se déplaceraient en fonction du déplacement des masses d'air).' Je respecte ton point de vue qui n'est peut-etre pas si rétrogade que ça. Tu dis que 'les mouvements de masse d'air sont les conséquences des placements des antis et dépressions'. Peux-tu m'expliquer comment les antis et les dépressions se déplacent? Je suis preneur. Gombervaux pourrait sans doute m'en dire un peu plus mais essaies d'etre simple STP. Je ne suis pas un spécialiste dans le domaine de la météo. 'La théorie des AMP n'explique pas du tout la canicule de l'année dernière.' J'avoue que je ne sais pas, je n'avais pas pu suivre la situation à l'époque. Il faudrait que je recherche. Pour éviter tous malentendus qui se produisent tellement souvent sur les forums, je répète que mon ton n'a rien d'ironique et de cassant . Je repond simplement au message en essayant d'argumenter. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 On parle de 5°C à 850 hPa or un anticyclone est constitué d'air chaud en altitude. Ceux qui sont plutot ok avec la théorie des AMP pouvez vous me détailler l'AMP aux niveaux 500 et 250 hPa svp? Parce que 850hPa qui correspond en moyenne à 1400m d'altitude c'est l'altitude du sommet des AMP (selon la théorie de Leroux), alors au dessus il se passe quoi svp messieurs? Ca fait des mois que j'attends la réponse! J'ai pas tendance à être rétrograde du moment qu'on me démontre comment ca marche, et des démonstrations qui tiennent la route. C'est la base de la science. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 1 septembre 2004 Auteur Partager Posté(e) 1 septembre 2004 >> Mathieu : l'AMP renforce les hautes pressions des Açores (cf www.lameteo.org cartes techniques de surface), et à l'origine (au pôle) c'est un anticyclone, d'où son appelation apparemment étrange. Dans son chemin vers le sud, l'air chaud est soulevé en tourbillon au-dessus de l'AMP, d'où une dépression. L'AMP représente bien la galette froide de nuages bas. au-dessus du coeur de l'AMP les isobares sont plus serrés d'où une dépression en altitude. Cette "contraction" provient du pôle (puisque l'AMP vient du pôle), région où l'on a une dépression en altitude. Donc : au pôle : A en surface, D en altitude, mouvements subsidents. Une galette d'air froid (de basses couches, par déficit énergétique en SURFACE), de 2000 - 3000 kms de diamètre se détache d'un coup. Filant vers le sud-est, elle soulève l'air chaud en tourbillon au-dessus d'elle, donc D à tous niveaux dans la partie nord de l'AMP, A en surface dans la partie sud. L'AMP file plus ou moins loin selon sa vitesse initiale. Evidemment, il évolue en se réchauffant progressivement par la SURFACE. Sa vitesse faiblissant, la pression monte en surface au sein de l'AMP, en particulier au niveau des Açores. Bien regarder le front froid et son parcours, limite de l'AMP. Les Açores bénéficient de décharges polaires qui se prolongent plus au sud en alizés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 'Parce que 850hPa qui correspond en moyenne à 1400m d'altitude c'est l'altitude du sommet des AMP (selon la théorie de Leroux), alors au dessus il se passe quoi svp messieurs? Ca fait des mois que j'attends la réponse!' Voila ce que j'ai trouvé dans un article de Leroux ('Les conditions dynamiques moyennes du climat de la france', revue de géographie de Lyon, vol. 65/N°2/1990/page 67 : 'Le champ de pression d'un AMP est naturellement anticyclonique; grace à l'avantage de la température et donc de la densité il est surmonté et entouré de pressions plus basses : - au-dessus de lui-meme la baisse de pression (qui est une conséquence) est fonction de sa propre température, la diminution de pression au-dessus de l'air froid s'accentuant avec l'altitude, et l'axe du talweg ainsi formé constituant "une région de mouvements verticaux ascendants maximum" (J.P. Triplet & G. Roche, 1977); l'observation précise et suivie des cartes météorologiques (hémisphère nord) montre l'existence d'un talweg d'altitude ('ondulation d'ouest') surmontant et accompagnant dans son déplacement un anticyclone mobile froid de basses couches, la dépression ouverte vers le nord (talweg) se fermant éventuellement vers le sud sur les marges tropicales (goutte froide) lorsque l'Anticyclone atteignant des latitudes méridionales s'enfonce dans la structure tropicale.' J'espère que cela répond au moins partiellement à ta question Mathieu. Je répète que je ne suis pas forcément OK avec cette théorie, je cherche simplement à savoir si elle est valide ou pas. Sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frc63 Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 anecdote: "au pôle : A en surface, D en altitude, mouvements subsidents. Une galette d'air froid (de basses couches, par déficit énergétique en SURFACE), de 2000 - 3000 kms de diamètre se détache d'un coup. Filant vers le sud-est, elle soulève l'air chaud en tourbillon au-dessus d'elle" Je suis extrêmement choqué par cette phrase d'un point de vue purement physique. En effet, j'ai lu pas mal d'articles du Pr Leroux, et j'ai toujours été extrêmement gêné par l'explication du mouvement des AMP. Si on suppose que l'AMP est un objet physique, Les lois qui regissent la physique doivent s'y appliquer, or: La conservation du moment cinétique, qui est la "mère" de la force de coriolis, explique la deviation vers l'est de masses d'air allant de l'équateur vers les pôle, de même, pour conserver le moment cinetique, les masses d'air qui se deplacent des pôles vers l'équateur doivent se deplacer vers l'ouest, soit exactement le contraire de ce qui est ecrit ci-dessus. Expliquez moi quelle force fait plus que contrebalancer la conservation du moment cinetique , et qui permet aux AMPs de se deplacer vers le sud-est ? Amicalement, François Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nico26 Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 Smag78, ton argumentation me fait plutôt penser à la description d'une goutte froide, qui elle aussi peuvent surmonter des hautes-pressions présentent au sol. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 1 septembre 2004 Partager Posté(e) 1 septembre 2004 Smag78, ton argumentation me fait plutôt penser à la description d'une goutte froide, qui elle aussi peuvent surmonter des hautes-pressions présentent au sol. Tu as sans doute raison. Mais en quoi cela remet-il en cause la théorie sur les AMPs? 'Expliquez moi quelle force fait plus que contrebalancer la conservation du moment cinetique , et qui permet aux AMPs de se deplacer vers le sud-est ?' Je cite encore Leroux : 'Le refroidissement à la base (facilité sur le Groenland et surtout sur l'Antarctique par le relief polaire venant à la rencontre de l'air descendant) entraine l'affaissement progressif de l'air et le solidarise avec la rotation de la Terre, qui lui confère ainsi la valeur maximale du tourbillon planétaire; lorsque la masse froide anticyclonique quitte la région polaire, et tant qu'elle reste cohérente, l'excédent relatif de tourbillon (par rapport au tourbillon local) lui assure un déplacement d'ouest en est. G.J.F. van Heijst & J. B. Flor (1989) ont étudié expérimentalement les conséquences d'une injection comparable d'un fluide dans un autre (les deux fluides étant cependant dans l'expérience de meme densité) : un vortex dipole (une branche anticyclonique et une branche cyclonique) se forme alors et "se déplace horizontalement selon une ligne droite, sans modification de forme appréciable", la structure du vortex mobile apparaissant ainsi à la fois cohérente et stable, et se maintenant meme après une collision avec un autre vortex. En cours de déplacement l'Anticyclone Mobile Polaire qui conserve longtemps sa masse initiale, est soumis à la divergence (étalement) et au frottement ; il perd ainsi progressivement de sa cohérence et finit par se fragmenter, la canalisation par le relief accélérant cette fragmentation en noyaux anticycloniques mobiles qui se dirigent ensuite vers la zone tropicale, dont ils alimentent la circulation d'alizé dans les basses couches" Je ne suis pas capable de critiquer cette argumentation, alors j'attends vos éclairages. Merci sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Depuis 2 jours, on trouve au milieu de l'Atlantique un talwg de tropo dynamique, orienté nord-Sud, dont le fond est environ à 5km et les bords à 11km; et qui cannalise le jet Nord-Sud. Tout ça se suit très bien. Je suis arrivé trop tard pour contater l'anticyclone pôlaire... mais bon Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Depuis 2 jours, on trouve au milieu de l'Atlantique un talwg de tropo dynamique, orienté nord-Sud, dont le fond est environ à 5km et les bords à 11km; et qui cannalise le jet Nord-Sud. Tout ça se suit très bien. Je suis arrivé trop tard pour contater l'anticyclone pôlaire... mais bon Bonjour,Je crois que l'AMP se trouve au large de l'espagne ce matin vu les cartes d'analyses et les photos satellites, la dépression associée étant au niveau de l'islande. Une partie va prendre la direction de la france et de la GB et une autre partie semble partir en direction de l'afrique. Une goutte froide semble prévu pour les prochains jours sur le portugal. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 2 septembre 2004 Auteur Partager Posté(e) 2 septembre 2004 un morceau de l'AMP touche le Portugal avec remontées chaudes et orageuses à l'avant (petite dépression) tandis que l'autre morceau est situé bien + au nord, la dépression associée étant en fin de vie. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JBR Posté(e) 2 septembre 2004 Varces-Allières-et-Risset Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Images (1et 2) de jeudi 02/09, carte synoptique de surface d'aujourd'hui, et 2 images satellite de mercredi 01/09 (1 et 2)... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferdi Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Si on suppose que l'AMP est un objet physique, Les lois qui regissent la physique doivent s'y appliquer, or: La conservation du moment cinétique, qui est la "mère" de la force de coriolis, explique la deviation vers l'est de masses d'air allant de l'équateur vers les pôle, de même, pour conserver le moment cinetique, les masses d'air qui se deplacent des pôles vers l'équateur doivent se deplacer vers l'ouest, soit exactement le contraire de ce qui est ecrit ci-dessus. Expliquez moi quelle force fait plus que contrebalancer la conservation du moment cinetique , et qui permet aux AMPs de se deplacer vers le sud-est ? J'aimerais également que quelqu'un puisse répondre à cette question! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frc63 Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Marcel Leroux: "Le refroidissement à la base (facilité sur le Groenland et surtout sur l'Antarctique par le relief polaire venant à la rencontre de l'air descendant) entraine l'affaissement progressif de l'air et le solidarise avec la rotation de la Terre, qui lui confère ainsi la valeur maximale du tourbillon planétaire; lorsque la masse froide anticyclonique quitte la région polaire, et tant qu'elle reste cohérente, l'excédent relatif de tourbillon (par rapport au tourbillon local) lui assure un déplacement d'ouest en est " Bonjour, La conclusion de cette phrase ("lui assure un deplassement d'ouest en est") me choque assez ! En effet, supposons une masse d'air immobile par rapport au ref terrestre au niveau du pôle, on comprend aisement que son moment cinetique est le plus faible qui puisse exister sur terre (omega vectoriel V x r)* Si on eloigne cette masse d'air du pôle en conservant le moment cinetique, que se passe-il ? Omega est une constante, r augmente, V doit donc diminuer, mais attention, V n'est pas la vitesse de deplacement de l'air que l'on perçoit et que l'on mesure avec nos anemometres, mais bien la vitesse de la masse d'air par rapport au referenciel terrestre visant des etoiles fixes ( tenant compte de la rotation de la terre sur elle-même). or si la vitesse originale est de "a" par rapport à l'observateur terrestre, elle et de a+A avec A vecteur deplacement de la terre d'ouest en est, par rapport au ref "etoiles fixes". Pour que le moment cinetique se conserve, avec r qui augmente, il faut donc que a+A diminue, avec A fixe, c'est a qui diminue, (or le sens positif est d'est d'ouest en est), donc a doit etre d'est en ouest. Bien sur les frottements ampechent qu'il y ait parfaite conservation du moment cinetique, mais les frottement s'opposent à une force qu'ils ne peuvent en aucun cas depasser (par definition), ça ne change donc fondamentalement rien au pb. J'ai conscience que mes explications ne sont pas forcement faciles à comprendre, pour plus de rigueur il faut lire un bouquin de physique de mecanique et de cinetique. J'ai voulu traduire avec les mots et le moins de formules possible les mecanismes des forces qui s'exercent sur une masse d'air à la surface d'une sphere en rotation (sans parler aucunement des forces provenant des gradients de pression). Physiquement, les explications données dans la citation ne me semblent pas en accord avec au moins ce principe fondamental de la physique: conservation du moment cinetique, même en prenant bien en compte les frottements. * Omega: vecteur rotation de la terre, dans le sens de l'axe e rotation de la terre V:vecteur vitesse r: petit rayon i.e distance du point (ou du barycentre de la masse d'air en simplifiant) à l'axe de la terre, perpandiculairement à ce dernier. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 >> Anecdote Tu dis: "Filant vers le sud-est, elle soulève l'air chaud en tourbillon au-dessus d'elle, donc D à tous niveaux dans la partie nord de l'AMP, A en surface dans la partie sud." A l'adresse suivante http://www.univ-lyon3.fr/LCRE/climato/amp.htm#depl, je trouve: "L'AMP commande aussi bien le "mauvais temps" que le "beau temps". - Sur son pourtour « chaud » et dans la dépression fermée domine l'instabilité (basse pression et vent souvent violent) et l'ascendance se traduit par des formations nuageuses et des précipitations (pluie ou neige selon la saison). Après le passage du « front » qui ourle l'AMP le vent change de direction. - Dans l'AMP « froid » la stabilité anticyclonique (notamment au centre où règne le calme) se traduit par l'absence de pluie, du brouillard (givrant en hiver), et une insolation plus ou moins forte (en fonction de la densité des formations nuageuses stratifiées qui recouvrent l'anticyclone)." Je pense qu'il ne faut pas confondre AMP (partie anticyclonique) et le secteur froid de la dépression fermée qui ne fait pas partie de l'AMP au sens propre mais lui est associé. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 2 septembre 2004 Auteur Partager Posté(e) 2 septembre 2004 n'oubliez pas la libération d'énergie (chaleur latente) lors du creusement de la dépression : cette énergie libérée dans le secteur chaud entraîne une force supplémentaire dans l'aspiration de l'air chaud par le tourbilon. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Quelques précisions sur la trajectoire des AMP et sur ce qui se passe au-dessus tirées du livre 'Dynamique du temps et du climat' de M.Leroux : Pour la trajectoire des AMPs: "L'affaissement progressif de l'air au-dessus des poles dans le vortex polaire qui tourne d'ouest en est, solidarise progressivement l'air de plus en plus froid et dense avec la rotation de la Terre. Le meme sens de rotation, de sens direct c'est-à-dire inverse des aiguilles d'une montre, est adopté par les les glaces de la banquise arctique. La proximité de l'axe de rotation de la Terre confère à cette masse d'air polaire la valeur maximale du tourbillon planétaire (qui est au pole égal au tourbillon de la Terre). Selon le principe de conservation du tourbillon absolu, sachant que le tourbillon local diminue du pole en direction de l'équateur, le tourbillon propre de la masse en mouvement est supérieur au tourbillon local: le tourbillon relatif (différence entre tourbillon planétaire et tourbillon local) étant positif, le déplacement s'effectue grossièrement d'ouest en est (ce qui signifie que l'anticyclone mobile se déplace dans l'espace plus vite que la surface de la Terre). Cet avantage sur la rotation de la Terre en direction de l'est n'est pourtant que passager, et il s'épuise progressivement puisque la circonférence des parallèles augmente en s'éloignant des poles. L'excédent de vitesse relative de l'AMP diminue ainsi lentement, jusqu'à se trouver en équilibre avec la vitesse de rotation (AMP immobile), voire à s'inverser (déplacement vers l'ouest de l'AMP), si d'autres facteurs ne sont pas intervenus auparavant. Dans le meme temps, en raison de l'équation de continuité (ou de conservation de la masse) selon laquelle "la masse de l'air contenu dans un volume limité par une surface fluide fermée reste constante au cours du mouvement de ce volume" (Triplet et Roche,1988), l'étalement de l'air (c'est à dire, divergence et subsidence) à l'intérieur d'un AMP, augmente la surface de frottement et contribue à diminuer la vitesse." Pour ce qui se passe au-dessus d'un AMP : "Au-dessus de l'AMP, la baisse de pression est fonction de sa propre température, sachant que "l'irruption d'air froid dans une région donnée provoque une diminution de l'altitude des surfaces isobares" (Triplet et Roche, 1988). La conséquence de ce processus est l'existence dans le champ de pression moyen d'altitude, notamment de l'hémisphère nord, de talwegs dits "permanents", précisément situés au-dessus des trajectoires principales empruntées par les AMP pour sortir de l'Arctique (les "vagues de 8000 km", étrangement "fixes" pour des ondes, ne sont ainsi qu'un artifice graphique). La diminution de pression et de températures au-dessus de l'air froid s'accentue considérablement avec l'altitude : la zonalité des isobares, des isothermes et des lignes de flux est ainsi de plus en plus perturbée avec l'altitude, l'axe du talweg ainsi formé constituant en outre "une région de mouvements verticaux ascendants maximaux" (ibid., 1988). Cette amplification avec l'altitude des déformations des champs de pression,de température et de vent, conséquence qui atteint ainsi une toute autre échelle que le phénomène de basses couches qui lui a donné naissance, rend le phénomène immédiatement perceptible sur les cartes des niveaux supérieurs, et explique sans doute l'importance exgérée accordée à ces niveaux. Dans le nord du talweg s'insère la dépression plus creuse qui prolonge en altitude le cyclone de basses couches. A l'échelle synoptique, l'observation des cartes météorologiques montre la formation d'un talweg d'altitude avec l'apparition d'un AMP, la permanence de ce talweg qui surmonte (avec un décalage vers l'ouest de l'axe du talweg dans les niveaux supérieurs) et qui accompagne vers l'est un AMP actif se déplaçant dans les basses couches. La dépression ouverte vers le nord (talweg), se ferme éventuellement vers le sud (hémisphère nord) sur les marges tropicales, sous la forme d'une goutte froide, lorsque l'anticyclone mobile en atteignant des latitudes méridionales s'enfonce dans la structure tropicale. L'existence et le déplacement du talweg sont conditionnés par l'AMP : le talweg nait avec lui, se déplace avec lui, ralentit ou s'arrete en fonction des conditions rencontrées par l'AMP, et disparait lorsque l'AMP réchauffé et affaibli s'intègre dans une AA, et ne provoque plus de transferts verticaux importants vers les couches supérieures. Le talweg d'altitude, ç'est à dire l'ondulation d'ouest, d'autant plus creusé que l'AMP responsable est puissant, est donc une conséquence, mais n'est assurément pas la cause des phénomènes de basses couches." Pour en savoir plus sur les AMPs, achetez cet excellent livre. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 2 septembre 2004 Partager Posté(e) 2 septembre 2004 Frc 63, Leroux n'est pas spécialiste en maths et physique je crois. Je ne suis pas encore convaincu des explications données ici. Un coup on nous parle que l'AMP peut aller vers l'ouest et ensuite de talweg (ondulation) d'ouest conditonné par les AMP... bref ca part dans tous les sens. Et le jet dans tout ca? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 3 septembre 2004 Auteur Partager Posté(e) 3 septembre 2004 Le jet paraît important car il souffle très fort. Quant à prouver son action sur les basses couches... un exemple d'interaction altitude-sol : les 12 et 13 novembre 1999, le vent d'est à sud-est souffle en tempête sur le Languedoc, il est très fort à 2000 m au-dessus de Toulouse. Par contre, à Toulouse même, au sein de l'air froid, le vent souffle légèrement d'ouest. Cad que, malgré sa vitesse, le flux d'Est chaud et vigoureux ne parvient même pas à déloger l'air froid de basses couches qui constitue ainsi un obstacle aérologique de première importance puisqu'il oblige l'air chaud à s'élever violemment, d'où une forte intensité des pluies, les plus fortes pluies formant un arc allant de Perpignan au Tarn (ceci montre que le barrage d'air froid joue un rôle plus important que le relief). Par ailleurs, d'une manière générale, le front froid est presque tjs + rapide que le front chaud ! Comment, dans ces conditions, ne pas donner le rôle principal à l'air froid et donc à l'AMP ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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