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plus que jamais sceptique sur l'arctique


lozere
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Je viens de finir mes devoirs d’été sur les stations de l’arctique recensées par l’UNAAMI. C’est un peu long à lire et je remercie donc d’avance les courageux qui s’y risquent. Mon but est de déceler les bouleversements que l’on devrait logiquement y observer en terme de températures de surface. Quand je dis logiquement, c’est en relation avec tout ce que je peux lire sur l’effet des GES sur la température de surface aux pôles : à savoir un réchauffement très marqué qui doit coïncider avec la hausse de la concentration de GES d’origine anthropique depuis la deuxième GM.

J’ai sélectionné les 28 stations terrestres dont les relevés remontent au moins à 1940. La répartition géographique de ces stations est la suivante :

10 stations se situent dans le quart scandinave du pôle (0° à 90° de longitude est)

6 dans le quart sibérien (90° à 180° de longitude est)

7 dans le quart nord-américain (90° à 180° de longitude ouest)

5 dans le quart groënlandais (0° à 90° de longitude ouest)

Pour chaque station, j’ai comparé la tempé moyenne de la décennie 1990-1999 par rapport à :

(i) la tempé moyenne de la décennie la plus froide antérieure à 1990

(ii) la tempé moyenne de la décennie la plus chaude antérieure à 1990

(iii) la « normale » sur 30 ans la plus froide des premiers relevés jusqu’en 1989

(iv) la « normale » sur 30 ans la plus chaude des premiers relevés jusqu’en 1989

(v) la « normale » sur 30 ans s’achevant en 1989 (celle quasiment toujours utilisée dans les études climatologiques)

On observe alors :

(i) que la décennie la 1990-1999 est chaude mais n’est pas la plus chaude, puisqu’elle est inférieure en moyenne de 0,6°C à la décennie la plus chaude des relevés antérieurs à 1990. Elle est en moyenne supérieure de 1,5°C à la décennie la plus froide des relevés antérieurs à 1990. Notons aussi que pour 24 des 28 stations considérées, la décennie la plus chaude se situe à l’intérieur de la période 1920-1950.

(ii) Que la décennie 1990-1999 est égale en moyenne à la « normale » sur 30 ans la plus chaude des relevés antérieurs à 1990. Elle est en moyenne supérieure de 1°C à la « normale » sur 30 ans la plus froide des relevés antérieurs à 1990.

(iii) La « normale » 1960-1989 utilisée le plus couramment dans les études est plutôt froide, mais sans excès : elle est inférieure de 0,6°C à la « normale » sur 30 ans la plus chaude et supérieure de 0,4°C à la normale sur 30 ans la plus froide.

Si on partage par zones géographiques, on observe :

- une zone scandinave où la décennie 1990-1999 suit quasiment le même schéma que décrit ci-dessus

- des zones sibériennes et nord-américaines où la décennie 1990-1999 apparaît comme particulièrement chaude, inférieure de 0,1°C ou 0,2°C seulement à la décennie la plus chaude des relevés antérieurs à 1989 et supérieure de 0,2°C à 0,6°C à la normale sur 30 ans la plus chaude.

- Une zone du Groenland où la décennie 1990-1999 apparaît comme particulièrement froide, supérieure de 0,5°C seulement à la décennie la plus froide des relevés antérieurs

Conclusion : les relevés de température de surface fournis par l’UNAAMI ne permettent pas de déceler une anomalie chaude en fin de XXème siècle. La fonte du volume de la banquise depuis une trentaine d’années est cependant un fait avéré. Mais la vraie question à se poser est de savoir quelle était ce volume pendant la période la plus chaude, à savoir les années 20’s à 50’s : je n’ai pu trouver aucune info sur le sujet. Je reste donc sceptique sur un réchauffement anormal de l’arctique en raison des GES anthropiques, et donc sur l’effet prépondérant des GES anthropiques sur l’évolution du climat, puisque les modèles qui mettent en avant cet effet se plantent là où cet effet devrait être le plus visible…

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Un intervenant "jen sais plus qui donc" nous disait que c'etait surtout l'ocean qui s'etait

rechauffe au environ imediat du pole nord.

philippe

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[un intervenant "jen sais plus qui donc" nous disait que c'etait surtout l'ocean qui s'etait

rechauffe au environ imediat du pole nord]

Oui, mais le problème reste le même: je ne trouve pas de données sur la tempé de l'océan arctique avant les 60's... Qu'il se réchauffe depuis 30 ans, c'est certainement vrai, mais est-ce vraiment exceptionnel d'un point de vue climatologique? Qui plus est, je maintiens que les modèles mettant en avant le rôle des GES anthropiques parlent bien d'un réchauffement des tempés de l'air en surface. L'effet sur la tempé des océans y est considéré comme une conséquence du réchauffement de l'air dans les basses couches de l'atmosphère. Bref, il ya un gros caillou dans la chaussure des modèles actuels.

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bonne étude lozere.

Elle montre qu'en regardant les chiffres de plus près, il y a de quoi être étonné du ram-dam fait autour du "réchauffement global".

en fait on peut dire qu'il y a réchauffement depuis 40 ans, mais pas depuis 60-70 ans.

ainsi les écarts à la moyenne fournis chaque mois par gbl sont des écarts par rapport à des décennies assez froides (années 60, 70), d'où un nombre actuel dominant de stations météo où l'on observe un excédent thermique.

Si certains hystériques du réchauffement étaient honnêtes, ils insisteraient sur la nuance à apporter, cad que la décennie récente présente une chaleur déjà vue dans les années 30-40. Et pourquoi n'en parlent-ils pas à votre avis ? Eh bien pour crédibiliser l'argument selon lequel les GES vont surchauffer la Terre au XXIème siècle.

Bref c'est bien une magouille (politique surtout) planétaire, on présente une pseudo-réalité et on entâche une science pour longtemps.

pffff default_laugh.png

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et un résultat sérieux de plus qui va dans le sens inverse du matraquage médiatique ! un... à servir glacé !

Sur la fusion de la banquise j'ai une idée personnelle que je ne fais qu'exposer, sans prétendre qu'elle est la vérité, mais une indication depossibilité : l'évolution thermique de la dorsale médio-atlantique au nord de l'islande. En effet la banquise arctique n'a jamais été d'une très grande épaisseur au cours des deux derniers siècles, contrairement aux périodes glaciares wurmiennes et antérieures. Donc elle est plus sensible à des variations d'apports de chaleur par des sources chaudes sous-marines.

c'est une idée, pas une affirmation

--

lc30

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