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Le réchauffement du climat : mythe ou réalité ?


Nyko
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Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

André Ciesielski

Géologue

Édition du jeudi 3 juin 2004

Les caprices du climat alimentent non plus la controverse mais la rumeur publique et, comme si ce n'était pas assez, voilà le cinéma hollywoodien qui s'en mêle. Le «réchauffement» de notre planète est passé rapidement de simple hypothèse à vérité médiatique. Et bien que cette hypothèse du «réchauffement anthropogénique» soit loin de faire l'unanimité, le débat sur le fond est escamoté, pour s'incarner dans une nouvelle vulgate météorologico-environnementale... On s'agite sans vraiment tenir compte des faits. S'agit-il d'un comportement rationnel ou d'une nouvelle mythologie?

Plusieurs énoncés attestent de ce parti pris et font la une des médias. On lit souvent que le climat se «dérègle», comme si ce dernier avait été depuis toujours réglé par un deus ex machina, que la faible pluviométrie, le nombre plus grand de tempêtes, de tornades, d'ouragans, la plus grande variabilité du climat, l'augmentation des niveaux marins, les migrations animales ou, très récemment, l'extinction d'espèces sont liés au réchauffement de la planète. D'aucuns vont même jusqu'à tenter de nous apprendre comment «vivre les changements climatiques».

En fait, il s'agit de contresens, de fausses prémisses ou de demi-vérités qui entretiennent la rumeur. Le climat a de tout temps varié et n'a jamais été réglé, puisqu'il s'agit d'un système chaotique que l'on prédit au mieux quelques jours à l'avance. Et il n'y a pas non plus d'évidence que la fréquence des phénomènes extrêmes, qui n'augmentent pas particulièrement, soit liée à un réchauffement anthropogénique.

Quant à la pluviométrie, étant donné le budget hydraulique constant de la planète, les sécheresses sont répercutées par des inondations, sans lien direct avec la température, mais le plus souvent dues aux aménagements des fleuves. Les niveaux marins sont on ne peut plus stables depuis au moins un siècle et les habitats des espèces animales fluctuent naturellement, en partie liées aux variations régionales des températures. Quant aux extinctions actuelles de certaines espèces, seul l'homme en est responsable, et elles ont commencé bien avant le début du siècle dernier : le climat n'a rien à voir là-dedans !

Modèles prédictifs

Toute la polémique est basée sur les mesures et les modèles prédictifs publiés par l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Changes), qui mettent en évidence un réchauffement accéléré (0,5ûC depuis 1979) et, étant donné l'augmentation marquée du CO2 dans l'atmosphère, suffisant pour prédire une catastrophe calorique dans les décennies à venir.

Soit, mais les mesures satellitaires et par ballon sonde ne confirment pas ce réchauffement au sol et les stations météorologiques non urbaines autour de la planète n'enregistrent pas non plus une augmentation marquée des températures. En fait, les mesures produites par l'IPCC reflètent principalement l'augmentation des températures mesurées par les stations (péri)urbaines, qui sont fortement biaisées par l'échange (nocturne) de chaleur des constructions (heat island effect).

La réalité est qu'un système chaotique est en principe imprévisible [...]. Et prédire le climat demeure une entreprise redoutable à cause des nombreux paramètres et des incertitudes thermodynamiques (ex. : rapport entre -CO2 et température), mais aussi à cause de la difficulté de collecter et de valider les données. Peut-on imaginer un instant que la prise de mesures des températures peut être aussi efficace dans les pays où la population a peine à se nourrir, ou sur les océans, que dans les banlieues nord-américaines ?

Dans l'histoire

Les seules mesures fiables sont celles des satellites, et le réchauffement mesuré demeure encore près des variations naturelles. Les études paléoclimatiques suggèrent en effet un réchauffement actuel sur le long terme suivant le «Petit Âge glaciaire» (1215-1350) et Oscillation de Fernau (1590-1860), qui suivait lui-même un réchauffement marqué, soit «l'Optimum de l'An Mil» (ca. 800-1215), qui a provoqué une montée des forêts bien au-delà des limites septentrionales actuelles et permis aux Islandais d'Éric le Rouge de coloniser le Groenland («terre verte») et Terre-Neuve.

Plus loin dans le temps, les études palynologiques suggèrent en outre un réchauffement très important en Europe du Nord vers 5000 av. J.-C., la phase Atlantique, permettant entre autres aux forêts caduques de coloniser la Scandinavie.

Attribuer le faible réchauffement actuel à une cause anthropogénique devrait être basé sur beaucoup plus que des modèles, parce qu'à l'évidence, l'histoire géologique de la Terre n'est faite que de changements climatiques et des recherches suggèrent que beaucoup d'extinctions qui ont permis à l'homme d'aboutir et de se civiliser sont liées à ces mêmes changements, rendant les tentatives de nous apprendre à «vivre les changements climatiques» d'autant ridicules.

En outre, les thuriféraires du réchauffement anthropogénique devront, en bons scientifiques qu'ils sont, expliquer les réchauffements antérieurs et ne pas s'en tenir à des données biaisées ou des demi-vérités, comme celle qui veut que ces dernières années ont été les plus chaudes du millénaire... Balivernes. Une analyse même succincte des données paléoclimatiques suffit à se convaincre immédiatement du contraire. Pour l'instant, les données suggèrent que les changements climatiques sont beaucoup plus liés aux cycles du rayonnement solaire qu'à quoi que ce soit d'autre, y compris la pollution humaine.

Mais cette rumeur pourrait nous faire oublier que la lutte contre cette pollution atmosphérique et terrestre et ses causes est beaucoup plus importante que tous ces débats sur un réchauffement à venir et tous ces Kyoto qui ne servent à rien en définitive.

Il est illusoire de vouloir diminuer la production de CO2 et de méthane sans remettre en cause le mode de développement qui le produit. Il s'agit d'un parti pris médiatique et politique qui vise à nous affranchir de notre responsabilité collective à maintenir un environnement décent en fabriquant un bouc émissaire : le «réchauffement global». On occulte ainsi les décisions environnementales souvent aliénées aux promoteurs, la politique des transports qui favorise l'automobile et l'étalement urbain, la surexploitation des océans (vous vous souvenez... la morue), des forêts (vous vous souvenez... les grands pins blancs) et des nappes phréatiques, les aménagements irréfléchis, le libéralisme outrancier et la mondialisation. Trop difficile, la remise en cause du mode de développement...

Pratique, la rumeur. Ce sont nos petits-enfants qui vont être contents.

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Le message de ce géologue possède le mérite de la clarté et de l'analyse et non pas d'une assimilation de tel phénomène à telle cause anthropique. On confond pollution et réchauffement. Et les citations relatives aux mesures satellitaires, probablement faites à partiur de ERBS et autres satellites semblables ont un avantage : elles sont globales ( du mot Globe....) contrairement à des mesures ponctuelles le plus souvent dans des aéroports les lieux les plus pollués du monde.

Là on a une attitude scientifique, et philosophique ( n'en déplaise à ceux qui jettent cette discipline aux orties ou la vouent aux gémonies). On apprend qu'avant de poser des conclusions il faut avoir posé des prémisses, fait une analyse, comparé les données, vérifié leur validité...

alors pourquoi affoler le monde avec des remarques sur ce texte purement scientifique.

Est-ce scientifique de nier les faits vérifiés rapportés par ce texte ? Est ce simplement honnête ?

--

lc30

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Invité Guest

Tout à fait d'accord avec lui!

Seul truc à dire à propos des T° en altitude, j'aimerais avoir + d'infos sur ce qu'il affirme. En tout cas sur 1971-2000 on a en général bien une hausse en altitude et ce meme en dehors des zones urbanisées.

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mais il ne di pas non plus de ne pas s'interesser aux problémes multiples posées par les emissions d'especes polluantes et a leurs eventuels effets sur le rechauffement...

Quand on voit qu'aujourdhui l'on a jamais eu une telle concentration de CO2 dans l'atmosphère, ca pose quand meme des questions non??(vu que l'on a une correlation entre [CO2] et la température...).

Il dit aussi que l'activité solaire est le moteur de la T sur terre et .........il a raison mais lorsque l'on agit sur un parametre , on modifie le systeme globalement...donc ne pas nier les effets de l'élévation des GES dans l'atmosphère..

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

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Mais cette rumeur pourrait nous faire oublier que la lutte contre cette pollution atmosphérique et terrestre et ses causes est beaucoup plus importante que tous ces débats sur un réchauffement à venir et tous ces Kyoto qui ne servent à rien en définitive.

Ramener des études scientifiques validées par la très grande majorité des chercheurs internationaux à une simple "rumeur" est assez comique, et montre le peu de cas fait à la science par ce brave Monsieur.

Par ailleurs, lutter contre le réchauffement, c'est aussi et surtout lutter contre la pollution (certes pas toutes), et c'est aussi inciter les humains à se poser la question du développement durable.

Donc on ne voit pas pourquoi il oppose les 2 concepts de réchauffement et de pollution ?

Enfin, ce brave géologue (ne dit-on pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés) semble davantage s'intéresser aux aéroports qu'aux Alpes par exemple, ou le recul des glaciers est évident pour n'importe quel amateur éclairé. A votre avis, les glaciers reculent-ils parce qu'il fait plus froid... ou plus chaud ?

Bref, rien de neuf sous le soleil des nihilistes !

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"Par ailleurs, lutter contre le réchauffement, c'est aussi et surtout lutter contre la pollution "

rien ne te permets d'affirmer cela. si ce n'est les politiques et les media qui tirent profit de cette peur (parce que cela n'est qu'une peur, pas plus).

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dis moi tu nies donc l'impact des propriétes radiatives des gaz emis par la combustion complète (qui donne du CO2) et incomplète???(hydrocarbures imbrulés +CO2...pour ne citer qu'eux????)

anecdote tu es un peu trop reducteur!

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Enfin, ce brave géologue (ne dit-on pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés) semble davantage s'intéresser aux aéroports qu'aux Alpes par exemple, ou le recul des glaciers est évident pour n'importe quel amateur éclairé. A votre avis, les glaciers reculent-ils parce qu'il fait plus froid... ou plus chaud ?

A ce sujet, lire un peu les publications de Louis Reynaud, glaciologue francais, ancien directeur du cnrs à Grenoble et un des plus grands spécialistes des glaciers Alpins. Il n'est pas du tout de cet avis.
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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

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rien ne te permets d'affirmer cela. si ce n'est les politiques et les media qui tirent profit de cette peur (parce que cela n'est qu'une peur, pas plus).

Et les 20.000 à 25.000 morts en Europe en 2003, victimes de la canicule (et de la pollution), ne sont sans doute qu'une peur, et rien de plus. Voire un artefact des médias, allez pendant qu'on y est...

  Citation
Il n'est pas du tout de cet avis

C quoi son avi ? Il voit les glaciers gagner du terrain ? Dans ce cas, il faut qu'il sorte de son bureau et qu'il aille se rendre compte sur place...

Perso je vois les neiges qu'on appelait autrefois "éternelles" des Belledonnes et je peux te dire qu'elles ne le sont plus, car l'été est tellement chaud qu'il ne reste que quelques rares névés ici et là en fin de saison...

PS: dans ton message ci-dessous, il confirme bel et bien le réchauffement qui amenuise la langue de glace aux altitudes inférieures.

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Pour résumer un peu les propos de Louis Reynaud, les glaciers ont connus des variations tout à fait similaires à aujourd'hui de nombreuse fois dans le passé. Le plus important est que tout le monde se focalise sur la langue des glaciers qui ne représente qu'environ 15% de la masse totale des glacier. L'essentiel du glacier étant à des altitudes ou le réchauffement prévu ne permettrait pas d'entrainer des fontes, au contraire meme car l'augmenation des températures pourrait augmenter les précipitations des altitudes supérieur à 2500 m, et donc faire grossir l'essentiel du glacier, en ayant en meme temps la langue du glacier qui s'amenuise, mais qui ne représente, je le répete que 15% de la masse des glaciers.

Ensuite le glacier du bosson qui est un glacier qui sert de témoin aux glaciologues pour l'évolution en général du climat, a recommencer à grossir depuis quelques années.

Ensuite lire aussi les étude de Robert Vivian, autre énorme pointure de le milieu des glaciologues, sur l'influance de la NAO sur les glaciers mondiaux. Quand les glaciers Alpins reculent, les glaciers scandinaves grossisent, et inversement.

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et stalbuck tu en parleras aux glaciers pyrénéens ils seront contents d'apprendre qu'ils ne vont pas disparaitre....

:!:

Oh faut pas pousser, je vais essayer de remettre la main sur un article ou sur une vingtaine de glaciers etudies seul un n'etait pas en train de reculer!

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Encore une fois ne pas confondre la langue des glaciers qui recule et le glacier lui meme (85% de la masse totale), qui ne font pas. J'ai parlé des Alpes, pas des pyrénées, dont les glaciers à terme meme sans augmentation des températures a vocation à disparaitre, en période douce comme celle qu'on a depuis 8000 ans.

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donc tu focalises sur un phenomene regional plutot que global (tiens cela me rappelle un reproche qui m'a ete fait ce matin :!: )

Non mais la periode chaude que l'on connait est anormalement longue non????les carottes prelevees l'ont prouvé ca tu es d'accord sur ce point?

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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

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Encore une fois ne pas confondre la langue des glaciers qui recule et le glacier lui meme (85% de la masse totale), qui ne font pas. J'ai parlé des Alpes, pas des pyrénées, dont les glaciers à terme meme sans augmentation des températures a vocation à disparaitre, en période douce comme celle qu'on a depuis 8000 ans.

Encore une fois, quand on parle de glaciers qui reculent, on parle de la fonte de la langue de glace, et non pas de l'épaisseur sommitale du glacier (c'est plus difficile à déterminer et cela dépend davantage de la pluviométrie). Tu n'es pas très coutumier de la montagne on dirait ?

Et le glaciologue que tu cites confirme bel et bien le recul des glaciers, sauf peut-être celui des Bossons (l'exception qui confirme la règle sans doute).

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donc tu focalises sur un phenomene regional plutot que global (tiens cela me rappelle un reproche qui m'a ete fait ce matin  )

Non on a parlé de la fonte des glaciers alpins, donc je réponds sur les glaciers alpins c'est tout.

Dommage qu'il n'y ait plus l'article de Louis Reynaud sur alerte-météo, ou il rageait contre les gens qui prédisent la fonte des glaciers d'ici la fin du siècle.

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Non mais la periode chaude que l'on connait est anormalement longue non????les carottes prelevees l'ont prouvé ca tu es d'accord sur ce point?

Tout à fait d'accord, il serait bien de voir d'ailleur pourquoi cette période dure depuis 8000 ans , alors qu'avant elle ne durait au plus que quelques siècles. L'homme ne peut avoir une influence sur le climat que depuis quelques siècles au plus, donc, cette anomalie dans la durée de cette période chaude, il serait bien d'étudier d'ou elle provient.

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Et le glaciologue que tu cites confirme bel et bien le recul des glaciers, sauf peut-être celui des Bossons (l'exception qui confirme la règle sans doute).

Oui et il dit que ca n'est pas la première fois, et que c'est déja arrivé bien souvent dans le passé, par des variations naturelles du climat, sans influence de l'homme, et sans que les glaciers disparaissent pour autant.
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Encore une fois, quand on parle de glaciers qui reculent, on parle de la fonte de la langue de glace,

C'est justement une erreur de parler de fonte des glaciers , quand on ne considère que la langue des glaciers, erreur de formulation également reprochée par Louis Reynaud aux médias.
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Hé Stalbuck, tu déformes des propos dans ton interet là ! Pas bien ! :!:

Meme si Reynaud indique bien une augmentation des hauteurs de glace SUR LES GLACIERS DE TRES HAUTES ALTITUDES, ceux qui ont des bassins d'accumulation au dessus de 3500m, il n'a jamais nié le recul global des glacier, c'est meme lui le clame le plus fort surement !

D'autre part le recul des langues glacières c'est seulement la partie emmergé de l'iceberg, le plus impressionnant finallement c'est l'enorme baisse en volume des glaciers alpins qui perdent non seulement en surface mais aussi en epaisseur....

Un exemple pas mal, qui illustre bien ce qu'on vient de dire, le glacier de tignes :

le front du glacier a perdu 30m d'épaisseur en 20ans (2800m, la langue a beaucoup reculée aussi....)

Par contre, 5 à 10m de plus en épaisseur au sommet du téléphérique (3500m).

Le bilan massique est quand meme négatif la majorité du glacier se situant sous 3600m seule l'exrtreme franche supérieure restant bénéficiaire....

pour finir les glaciers Alpins sont loin de disparaitre définitivement il faut etre clair.

Mais les glaciers sous 3000m (sauf peut etre en Haute Savoie... Les glaciers des Aiguilles Rouge en face Nord m'ont impressionné - en bien - le WE dernier) sont condamnés à moyenne écheance au rythme actuel je pense.... En tout cas j'en ai vu des rellement mourants l'été dernier...

Pour les Bossons il a été clairement établi que c'est un glacier qui réagi extremmement rapidemement aux changements météos, 3 hivers bien enneigés le fesant avancé, il n'a pas du tout le meme rythme que le Glacier d'Argentière par exemple, beaucoup moins réactif.

Ca peut etre expliqué par le fait que son bassin d'accumulation est très proche par rapport à la lanque (en distance), la pente est très forte tout le long du glacier. Il n'a pas 10 km de langue glacière quasi plate...

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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

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C'est justement une erreur de parler de fonte des glaciers , quand on ne considère que la langue des glaciers, erreur de formulation également reprochée par Louis Reynaud aux médias.

Décidément, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : je ne parle pas de fonte de glaciers, mais de RECUL de glacier, c'est-à-dire la fonte de la langue de glace aux altitudes inférieures (et souvent aussi des contours du glacier, qui rapetisse comme une peau de chagrin).

Ces termes sont parfaitement utilisés par les praticiens de la montagne.

Et qu'un chercheur dans son bureau trouve que cela est impropre, à la limite c son problème, mais la réalité est bien là.

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C'est pour ça que je préfère parler en terme d'epaisseurs perdues... Et oui c'est bien de la fonte..... les glaciers fondent c'est un fait.

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Décidément, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre :

Gardes ton calme s'il te plait, ton ton n'est pas, tres plaisant.

Je ne nie pas que les glaciers reculent, je dis simplement qu'il faut faire attention aux termes employés, car la plupart des gens en regardant les médias aujourd'hui, croient que les glaciers alpins vont totalement disparaitre d'ici la fin du siècle, et c'est faux, et c'est ce que Louis Reynaud veut aussi faire passer. Je n'ai jamais dit qu'il niait la recul des glaciers, mais qu'il dit que c'est souvent arrivé dans des proportions comparables les siècles passés.

NE pas oublier non plus l'étude de Robert Vivian, qui montre les liens entre NAO et évolution des glaciers. NE pas me faire dire ce que je n'ai pas envi de dire. Les glaciers reculent à l'heure actuelle, pour la plupart, mais c'est déja arrivé souvent, dans le passé.

Mes messages ont pour unique but de faire passer l'idée que les glaciers ne vont pas disparaitre dans les Alpes, meme en cas de réchauffement, contrairement à ce que la plupart des gens croient en regardant les médias.

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Décidément, il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre :

Gardes ton calme s'il te plait, ton ton n'est pas, tres plaisant.

Je ne nie pas que les glaciers reculent, je dis simplement qu'il faut faire attention aux termes employés, car la plupart des gens en regardant les médias aujourd'hui, croient que les glaciers alpins vont totalement disparaitre d'ici la fin du siècle, et c'est faux, et c'est ce que Louis Reynaud veut aussi faire passer. Je n'ai jamais dit qu'il niait la recul des glaciers, mais qu'il dit que c'est souvent arrivé dans des proportions comparables les siècles passés.

NE pas oublier non plus l'étude de Robert Vivian, qui montre les liens entre NAO et évolution des glaciers. NE pas me faire dire ce que je n'ai pas envi de dire. Les glaciers reculent à l'heure actuelle, pour la plupart, mais c'est déja arrivé souvent, dans le passé.

Mes messages ont pour unique but de faire passer l'idée que les glaciers ne vont pas disparaitre dans les Alpes, meme en cas de réchauffement, contrairement à ce que la plupart des gens croient en regardant les médias.

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Mes messages ont pour unique but de faire passer l'idée que les glaciers ne vont pas disparaitre dans les Alpes, meme en cas de réchauffement, contrairement à ce que la plupart des gens croient en regardant les médias.

Certes en l'état actuel et vu leurs positions ces glaciers ne disparaitront pas!mais bon ils reculent et perdent de leur masse totale!

il y a un site super sympa sur les glaciers pyréneens :!:

glaciers

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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Voilà qui est effectivement plus clair, désolé si mon ton t'as déplu : les glaciers reculent, c'est exactement ce que l'on disait.

Quant à savoir s'ils vont disparaitre d'ici la fin du siècle, c'est une autre histoire... mais c effecitvement peu probable, il faudrait un réchauffement terrible et une baisse très importante des précipitations, ce qui est très improbable.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Contrairement au negationnisme de mauvais aloi d'Anecdote je relativiserais certains messages d'alarme qui sont excessifs parce qu'ils portent sur des données faussées.

Le Co2 a des concentrations jamais vues depuis trés longtemps? et alors? ce n'est pas cela qui m'inquiète, le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau et non le Co2, le Co2 est à 0.038% et alors? l'Argon est à 1%, oui c'est un gaz neutre, non ce n'est pas cela qui m'inquiète le plus.

Par contre l'extinction des espèces est un fait averé et d'une gravité extrême, les causes sont bien plus l'empoisonnement de la biosphère par les produits chimiques, pesticides ou autres employés par la société moderne, et qui risquent de rayer toute vie de la surface du globe à terme, surtout avec les experiences de DR Folamour qui s'aventurent sur les terres inconnues et tres dangereuses des manipulations genetiques.

Par ailleurs l'utilisation intensive des ressources porte en elle même sa propre fin, les ressources halieutiques baissent dangereusement, ceci est un fait n'en déplaise à Anecdote, la fin programmée dont tres peu de personnes parlent des ressources fossiles qu'on pille allègrement comme le gaz et le petrole est pour au plus dans 30 ans et sans doute bien avant.

Nous laisserons dans peu de temps une planète saccagée, avec des ressources epuisées, une nature devastée et je souhaite bien du plaisir aux generations futures qui ne pourront en tout cas ni vivre dans la même abondance, la même insouciance ni le même niveau de vie, mais plutot dans la penurie et la reparation si elle est possible des erreurs du passé

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Le Co2 a des concentrations jamais vues depuis trés longtemps? et alors? ce n'est pas cela qui m'inquiète, le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau et non le Co2, le Co2 est à 0.38% et alors? l'Argon est à 1%, oui c'est un gaz neutre, non ce n'est pas cela qui m'inquiète le plus.

la je suis desolé mais il y a une chose que tu oublies, c'est que il y un cycle a peu près stable c'est celui de l'eau...Pour le CO2, pas vraiment ! default_mad.gif
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

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pareil!je prefere supprimer si torrent juge que son message n'est pas valide plutot que de repondre dans le vide

Je croyais ne pas avoir repondu dans le bon fil ... finalement c'est bien le cas mais j'ai aussi corrigé une erreur d'echelle sur le taux de co2 380 ppm cela fait 0,038% et non 0,38% pour l'argon en fait je ne suis pas tres sur de l'echelle si c'est 1% ou 0,1% .. de toute facon c'est plus que le co2.

Mais l'essentiel de mon message n'est pas là, il porte sur l'empoisonnement des sols, les ravages sur la faune ou le biotope et la consommation effrenée de ressources fossiles qui seront trés vite epuisées à ce rythme.

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