Benjamin 07 Posté(e) 19 mars 2014 Partager Posté(e) 19 mars 2014 Bonjour à toute la communauté, j'ai une question qui me trotte dans la tête, en effet, étant donné que l'hiver sur le pourtour méditerranéen fut dans l'ensemble doux, la mer connaît donc une température plus élevée que les autres années à la même époque. Ma question est la suivante : Cela peut il influencer sur l'arrivé d'un été précoce ou bien d'un printemps moribond ? Autrement dit, y'a t'il un lien entre la température de l'eau et les prévisions saisonnières ? Merci d'éclairer ma lanterne de débutant /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agathois34 Posté(e) 19 mars 2014 Bernis Partager Posté(e) 19 mars 2014 Moi personnellement je la trouve pas plus chaude que les année précédente mais plus homogène . 13 a 14 degrés Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 mars 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 19 mars 2014 En effet, les températures de surface de la Méditerranée Occidentale sont particulièrement élevées en ce début de printemps, pour être précis 2014 se classe même en seconde position des SST les plus chaudes dans le bassin sur ce critère. Néanmoins, est-ce que l'on peut en déduire quelque chose pour la saison à venir, je ne pense pas. Si on regarde quelles sont les années où les températures de surface de Méditerranée Occidentale étaient les plus élevées en sortie d'hiver, on trouve dans l'ordre 1990 (très très loin devant !), 2014, 1995, 1966, 2007, 2002 et 1998. Les printemps / été de ces années ne présentant aucun caractère particulier même dans le sud-est de notre pays, on n'en tire pas grand chose. Finalement ce que cela montre surtout c'est que les températures de surface océaniques sont bien davantage une conséquence des conditions synoptiques des semaines / mois précédents, qu'une cause des conditions synoptiques à venir. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 19 mars 2014 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 19 mars 2014 Effectivement, tout au plus un apport relatif d'eau supplémentaire à l'atmosphère, selon les types de configuration, sans que ces configurations soient générées/produites par ces températures de surface. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RomainD Posté(e) 20 mars 2014 Strasbourg-centre (soir&WE) / Gresswiller (jours ouvrés) Partager Posté(e) 20 mars 2014 Bonjour à toute la communauté, j'ai une question qui me trotte dans la tête, en effet, étant donné que l'hiver sur le pourtour méditerranéen fut dans l'ensemble doux, la mer connaît donc une température plus élevée que les autres années à la même époque. Ma question est la suivante : Cela peut il influencer sur l'arrivé d'un été précoce ou bien d'un printemps moribond ? Autrement dit, y'a t'il un lien entre la température de l'eau et les prévisions saisonnières ? Merci d'éclairer ma lanterne de débutant Pour ajouter aux réponses précédentes, on a vu l'été dernier que la théorie de l'été pourri à la sortie d'un hiver/printemps froid et donc des SST déficitaires a été atomisée par la réalité d'un été agréable et chaud. (Pour cette discussion, il s'agissait néanmoins plus de la T° des eaux océaniques (et liées - Manche, mer du Nord)). A priori, il ne semble pas trivial de faire une théorie inverse /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 20 mars 2014 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 20 mars 2014 Comme le dit Treize, le couplage océan/atmosphère est déséquilibré, et ce en raison des temps de réponse de ces deux systèmes. Et même à très long terme (tendance climatique>10 ans), on n'est pas vraiment sûr de l'équilibre des forçages (océan/atmosphère et atmosphère/océan), tout simplement parce que la circulation océanique est complexe et met en jeu plusieurs échelles de temps (du jour au millénaire). Après la température de l'eau n'est pas forcément un indicateur solide pour établir des prévisions saisonnières. Pour compléter le post de Rom1, l'activité cyclonique dans l'Atlantique était prévue très forte en 2013 par le centre européen (beaucoup plus sérieux que Météo-Consult), et pourtant ce fut l'une des plus calme des deux dernières décennies.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 20 mars 2014 Partager Posté(e) 20 mars 2014 Finalement ce que cela montre surtout c'est que les températures de surface océaniques sont bien davantage une conséquence des conditions synoptiques des semaines / mois précédents, qu'une cause des conditions synoptiques à venir. Et ça vaut souvent pour bien des indicateurs climatiques... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benjamin GADRAT Posté(e) 20 mars 2014 Paris 4ème arrondissement Partager Posté(e) 20 mars 2014 Pourtant le fait que la mer/l'océan soit plus chaud que la moyenne n'augmente-t-il pas sur les températures qu'on peut observer en cas de flux maritime (pour des conditions synoptiques similaires) ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 20 mars 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 20 mars 2014 Cela joue en effet, mais de manière assez limitée et seulement le bord de côte : influence de seulement quelques dizaines de kilomètres dans les terres (et encore peut-être même pas), éventuellement moins selon le relief. Au delà de cette distance, c'est le cercle vicieux : pour que l'air maritime pénètre davantage il faut un flux, mais qui dit flux dit brassage de l'air ce qui supplante totalement l'influence que pourrait avoir une surface maritime plus douce d'un degré par rapport à sa normale. On devine bien que dans le cas par exemple d'un bon flux d'ouest, la température de la masse d'air advectée (qui peut varier de quasiment 20° entre un flux OSO à 12° à 850 hPa et un bon ONO à -8°) va jouer un rôle autrement plus déterminant que la petite pellicule d'air au contact d'un océan Atlantique qui serait à 9° en surface au lieu de 8°. On est tout simplement pas dans les mêmes échelles. La où par contre cela peut jouer de manière un peu plus sensible (même si ce n'est pas non plus le super élément déterminant), c'est dans la présence de vapeur : une surface océanique plus chaude en transmet davantage à la masse d'air qui la survole, ce qui peut ainsi rendre les éventuelles perturbations en provenance de cette zone un peu plus pluvieuses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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