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Densité de foudroiement 2006-2017


Vincent_L
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St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Métorage a mis en ligne une carte interactive présentant la densité de foudroiement en France métropolitaine sur la période 2006-2017.

 

A l'échelle de la moyenne départementale c'est le Gard qui est le plus foudroyé avec une moyenne de 2.6399 nsg/km2/an ! (vive les épisodes méditerranéens  B|). Le bassin d'Alès étant la zone la plus foudroyée du département (Saint-Jean-du-Pin pour la commune la plus foudroyée du Gard, qui arrive 11ème à l'échelle du pays avec 4.799 nsg/km2/an).

Le Gard devance les Alpes-Maritimes, les Alpes de Haute Provence et le Var.

A l'échelle communale c'est Pie d'Orezza (Haute Corse) qui est la plus foudroyée en France avec 5.8725 nsg/km2/an  ! C'est d'ailleurs cette micro-région de Castagniccia qui est la plus foudroyée si l'on considère le classement des communes limitrophes.

En toute logique c'est la pointe bretonne, et notamment le département du Finistère, qui arrive en queue de peloton avec une moyenne départementale de 0.1354 nsg/km2/an seulement.

La commune la moins foudroyée de France est Trégueux (Côtes d'Armor) avec seulement 0.0204 nsg/km2/an !

Lien vers la carte (selon les niveau de zoom il y a les données par Régions / Départements et Communes) : http://public.meteorage.fr/web_statsmap/web_statsmap.html

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Super intéressant, merci pour le lien. D'ailleurs je ne sais pas si tu as vu, tu as de la chance puisque tu as la fiche spécimen de Nîmes en cadeau. :P

 

Sinon pour parler des données, à grande échelle (~ département et plus) ça corrobore bien les statistiques que l'on connaît mais aussi certaines observations plus empiriques que l'on peut faire à force de suivre un peu l'activité. Par contre a petite échelle (commune), les chiffres sont à mon avis à relativiser, en tout cas se méfier de l'envie de les interpréter comme de la climatologie. 10 ans c'est assez court, et pour un point donné, notamment dans les zones les moins foudroyées, une partie significative des impacts doivent provenir d'un petit nombre d'événements. Du coup, une part de la variabilité fine échelle dans la carte est juste du bruit aléatoire. Un exemple qui me fait dire ça, c'est sur un département homogène et de petite taille comme le Val de Marne, où il y a un rapport de 1 à 5 entre la commune la moins foudroyée et la plus foudroyée. Je ne vois pas trop d'explication climatique qui puisse expliquer ne serait-ce que l'esquisse d'un écart aussi important.

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Posté(e)
Malemort du Comtat (84) - 212 m ; Carpentras (Serres) - 99 m boulot ; parfois Nélu (Aunay sous Auneau) (28) - 155 m

Merci pour cette carte !

Comme je le pressentais, c'est l'extrême est de mon département le plus touché (Garancières en Beauce) avec un joli couloir Chateaudun-Etampes

Assez surpris aussi pour le Vexin qui est l'une des zones les plus orageuses d'IDF

L'est et le nord de Paris est pas mal foudroyé comparé au sud et a l'est.

Modifié par sylvainmeteo
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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende
il y a 51 minutes, Arkus a dit :

Super intéressant, merci pour le lien. D'ailleurs je ne sais pas si tu as vu, tu as de la chance puisque tu as la fiche spécimen de Nîmes en cadeau. :P

 

Sinon pour parler des données, à grande échelle (~ département et plus) ça corrobore bien les statistiques que l'on connaît mais aussi certaines observations plus empiriques que l'on peut faire à force de suivre un peu l'activité. Par contre a petite échelle (commune), les chiffres sont à mon avis à relativiser, en tout cas se méfier de l'envie de les interpréter comme de la climatologie. 10 ans c'est assez court, et pour un point donné, notamment dans les zones les moins foudroyées, une partie significative des impacts doivent provenir d'un petit nombre d'événements. Du coup, une part de la variabilité fine échelle dans la carte est juste du bruit aléatoire. Un exemple qui me fait dire ça, c'est sur un département homogène et de petite taille comme le Val de Marne, où il y a un rapport de 1 à 5 entre la commune la moins foudroyée et la plus foudroyée. Je ne vois pas trop d'explication climatique qui puisse expliquer ne serait-ce que l'esquisse d'un écart aussi important.

 

Merci je n'avais pas vu la fiche de Nîmes !

 

La période est effectivement un peu courte et c'est grâce à ça que le Gard arrive en tête je pense car on a des évènements exceptionnellement riches en foudre sur cette période récente 2007-2016 (épisode méditerranéen de début septembre 2010 qui avait produit le record d'impacts de foudre du Gard après l'évènement de septembre 2002 + l'automne exceptionnel en 2014 avec ses 7 ou 8 épisodes méditerranéens).

 

OK aussi avec toi sur les données par commune à relativiser (même si ça donne quand même une idée).

Par exemple, je m'explique assez peu le pic de foudroiement intense à l'Ouest de Nîmes, dans la plaine de la Vaunage (St-Dionisy : 19ème commune la plus foudroyée de France et Clarensac 56ème...). Ce secteur que je connais très bien et que je parcours souvent sous l'orage est nettement moins foudroyé que le piémont cévenol, c'est certain. Je pense que l'épisode exceptionnel d'octobre 2014 qui s'était un peu acharné sur le secteur a largement fait gonfler la moyenne !

 

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a une heure, Arkus a dit :

Un exemple qui me fait dire ça, c'est sur un département homogène et de petite taille comme le Val de Marne, où il y a un rapport de 1 à 5 entre la commune la moins foudroyée et la plus foudroyée. Je ne vois pas trop d'explication climatique qui puisse expliquer ne serait-ce que l'esquisse d'un écart aussi important.

 

Je me suis fait la même réflexion en parcourant tout l'Est de la région parisienne (et pour cause!). C'est en effet une précaution d'usage pertinente, parce que Fontenay-sous-Bois 2749ème au classement des 36000 communes vs Vincennes au 21813ème rang ... j'avoue que ça m'interpelle!

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Posté(e)
Palaja (Aude) - Contrefort des Corbières

Salut à tous,
Cette carte est sympa mais pour moi, n'a que très peu de valeur.
Votre cas en région parisienne est le même que chez moi, et sans doute dans le reste de la France.
Plus la commune est petite et plus le nombre de foudroiement est bas. J'ai parcouru mon secteur et c'est assez frappant. A contrario des communes grandes en superficie. Si vous connaissez le coin, par exemple allez voir Mont-Louis (66) en plein coeur de la Cerdagne.... Toute petite commune de montagne en superficie et en queue de peloton au niveau national pourtant. Petite commune "blanche" au milieu de très grandes communes "rouges foncés" alors qu'il y fait autant d'orages que dans ses alentours (et il y en a beaucoup).

Bref, j'ai du mal à comprendre cette carte.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende
il y a une heure, romainT31 a dit :


Plus la commune est petite et plus le nombre de foudroiement est bas.

 

Par contre, vu que c'est une densité relative au km2, la taille de la commune ne joue pas vraiment.

J'ai justement des cas inverses à ce que tu rapporte, comme St-Dionisy dont j'ai parlé plus haut, à l'Ouest de Nîmes, très petite commune mais avec une densité de foudroiement très élevée (19ème à l'échelon national).

 

Pour les communes "blanches" au coeur de zones foudroyées ça peut s'expliquer, il y a des secteurs qui connaissent des orages mais qui sont pour autant beaucoup moins foudroyés (et inversement : des secteurs qui semblent attirer la foudre), c'est un fait on l'a tous constaté.

Bref, les données Météorage sont vendues très cher, ces données gratuites (et incomplètes) sont sur une série en effet un peu trop courte pour en tirer des conclusions climatologiques mais perso je trouve qu'elles reflètent très bien la réalité des 10 dernières années dans le coin (Gard).

 

Pour les secteurs très peu foudroyé je pense en effet que le biais statistique est évident comme l'a fait remarquer Arkus.

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Très intéressant.

Le cas du Gard cévenol et du PACA sud est en effet peu intuitif et probablement lié à quelques énormes épisodes d'automne.

 

Sinon, je pense que c'est au contraire très intéressant de voir les contrastes entre deux communes voisines car ça permet de faire progresser la recherche sur les lieux propices au foudroiement et probablement contredire de nombreux dictons locaux. A ma connaissance, c'est surtout la nature géologique des sols qui était mise en cause.

 

Pour la Bretagne, ne rigolons pas trop, car des spécialistes suspectent qu'elle est plus violente qu'ailleurs. A chaque rare dégradation orageuse par ici, je suis toujours impressionné par les dépêches "incendie de maison lié à la foudre" et plus généralement par le taux de foudre au sol dans les rares orages. Ca pourrait être le principe du "plus rare mais plus violent". A vérifier évidemment.

Modifié par Cotissois 31
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