Calcul sur les moyennes saisonnières.

[Alexclimat]

Je lance un débat sur les températures moyennes saisonnières, mensuelles ou annulelles.

Avis au matheux ou autres.😊

On parle souvent de température en dessous, dans les norme ou au dessus de moyenne qui sont calculées sur un base des 30 dernières années.

Ces deniers temps la température est souvent ( voir tout le temps )au dessus des normes mensuelles ou annuelles, ce qui est souvent repris par beaucoup de monde. ( info, meteorologue, etc).

De ce fait, je me pose une question ? 

Dans le contexte du réchauffement climatique qui est évident, quel est la probabilité d'avoir aujourd'hui une température inférieure à la moyenne sur 1 mois par exemple ? 

Elle est forcement inférieur a 50 %.

Sachant que la temperature moyenne prise en compte aujourd'hui sur les 30 dernières années est inférieure a la moyenne globale d'aujourd'hui.

J'ai bien essayer de calculer mais je pense oublier des paramètres.

Merci à vous.😊

 

 

 

[_sb]

J'ai peut-être mal compris ta demande, mais de prime abord, deux points m'interpellent générant un biais.

- le RC qui est évident. Certes, pour moi aussi il ne fait pas de doutes. Pour autant, cette « évidence » n'est pas rigoureuse et elle n'est pas quantifiée ce qui joue sur la probabilité demandée.

- [La probabilité de connaître une 2t moyenne mensuelle en-dessous de la normale] est forcément inférieure à 50%. Diable ! Pourquoi ? Sur un strict plan statistique ? Prévisionnel ? Le RC serait-il linéaire et isotrope ?

[Alexclimat]

Pour repondre a ton message: on peut déterminer une moyenne mensuelle sur chaque mois par rapport aux trentes dernieres années. 

Linéaire ou pas, on peut toujours calculer l'évolution de la température chaque années. Et c'est justement le faite que ce ne soit pas linéaire et regulier que je trouve cela intéressant.

De ce faite, je trouverai sa super de pouvoir avoir un visuel sur les pourcentages de chances d'être sous ou au-dessus des normes de saisons.

Sachant que chaque année serait forcément différente.

Ce serait un calcul à faire chaque année.

Enfin je pense que cela pourrait situer plus de personnes par rapport au RC. 

Se comparer à des moyennes sur trentes ans et dire que l'on est toujours au-dessus oui, mais avec une dose de probabilité pour mieux se situer.

En espérant que tu vois ou je veux en venir.

En tous cas merci pour ta réponse 😉

 

 

 

[Matpo]

Suent très intéressant, je m étais posé la question par rapport aux statistiques d occurrence de records chauds et froids, à ce que l on devrait observer en théorie dans un climat stable et ce que l on observe de facto, autre moyen de mettre en évidence la tendance long terme

J avais ouvert un topic a ce sujet, mais les records étant par définition des extrêmes, leur occurence était plus compliquée à aborder pour en tirer une tendance pas trop grossière il faudrait des séries limitées dans le temps 

 

Mais certains posts déjà vus ici sur IC répondent il me semble pas mal a ta question 

Je m'excuse s il viennent tous du même auteur 😅 

 

 

 

 

 

[boubou07]

effectivement, impossible (il me semble...) de déterminer un % de probabilité d'être au dessus des normes, vu que ça fluctue tout le temps.

mais c'est clair que se comparer à des normes d'une période passée dans une période réchauffement ça n'a de sens que pour mesurer la hausse en question. 

 

ceci dit, la norme en elle même n'a pas de sens non plus vu que le climat n'est jamais stable et évolue plus ou moins en permanence...

comme chaque période 30 ans a des valeurs différentes, laquelle est "normale" ?  

"celle de quand j'étais petit" répondrons certains "celle qui me plait bien" répondrons d'autres... 

les normales restent bel et bien une vue de l'esprit, sachant que la normalité n'existe que dans la tête des humains  

[Alexclimat]

Merci @Matpo pour tes recherches de topics.😊

Je vais me pencher dessus.

@boubou07, justement je trouve cela possible. Cela ne resterai que des probabilités mais si tu prend la moyenne des 30 dernières années cela te donnera une courbe de température sur chaque années avec une moyenne associée. Vu que cette courbe évolue avec le temps ( peu importe l'évolution ) alors tu peut en résulté une probabilité sur l'année qui arrive.

Admettons tu inclus le paramètre de probabilité climatique dans une prévision saisonnière, cela peut devenir un indice de plus dans ta prévision.

Puis ce serait une pédagogie pour tous. ( enfin peut-être)

Et je suis complétement d'accord avec toi sur la normalité, et c'est justement la normalité que j'essaye de casser en me posant cette question.

Ne plus se comparer à des moyennes mais les utilisées pour se donner une idée sur une projection climatique. ( Evidemment cela perdrai du sens si catastrophe naturel, super volcan ou autres). 

Ne plus se dire qu'on est au-dessus ou en dessous des normes car cela nous bloque dans le passé et ainsi nous empêchant d'évoluer avec le climat. 

Mais juste partir du principe que l'année qui arrive ( ou mois) à plus de chances d'être plus chaude que froide.

Et si l'inverse se produit alors ce sera purement et simplement la beauté de notre climat. 

Je suis partit loin mais c'est vraiment pour expliquer mon ressentit le pourquoi de comment de ma première questions. 😉

[Alexclimat]

Bonjour,

 

Je me suis amusé à calculer tous sa. 😁

Au début je suis partit du principe de prendre la moyenne des 35 dernières années qui est de 13.18° C.

Puis de prendre toutes les moyennes annuelles en partant de 1990 à 2024. ( 2024: moyenne en cours ) Soit 35 ans.

Mais je me suis rendu compte que cela ne donnée pas de résultats fiables.

Alors j'ai pris la moyenne année par année en comparant avec la moyenne annuelle.

Par exemple 1990 + 1991 :   13.12°C + 12.62°C = 25.74 / 2 = 12.87 °C 

En démarrant par 90, l'année et donc nul, par contre 91 est en dessous de la moyenne des deux. 12.62 °C  inférieur à 12.87°C.

 

En continuant ainsi jusqu'en 2024 on obtient alors : 2 années dans la moyenne.

                                                                                       11 années en dessous.                         

                                                                                       22 années au dessus.

Du coup en partant du principe qu'on obtienne la probabilité d'avoir l'année 2025 plus fraiche que la moyenne. P= n/N

                                                                                       Soit 11/35 = 0.31.  31% de chances.

 

Par contre si on prend en compte les 10 dernières années la probabilités d'avoir une année en dessous de la moyenne est de seulement 10%.

 

En conclusion, si on prend en compte ces résultats ( si ils sont bons ), l'année 2025 à 31 % de chances d'être sous les normes 90/21 et donc 69 % au dessus. Ce résultat s'abaisse à 10 % si on prend en compte depuis 2015. 

Evidemment ces résultats ne restent que des probabilités et suivent une évolution climatique passée. 😉 

 

 

 

 

[Sebaas]

il y a 1 minute, Alexclimat a dit :

 

Je me suis amusé à calculer tous sa. 😁

 

J'espère que t'es meilleur en maths qu'en français...

[Alexclimat]

il y a 1 minute, Sebaas a dit :

 

J'espère que t'es meilleur en maths qu'en français...

Honnêtement, je me suis relu plusieurs fois en plus. 🤭Désolé ce n'est vraiment pas voulu.🙂

[Dionysos]

Le mot "normales" conserve un sens pour l'insolation qui est beaucoup plus "stable" que les températures

Même à supposer que l'insolation moyenne évolue avec le RC, cette évolution en tout cas est beaucoup plus lente et limitée que celles des températures

 

Pour les températures, il me semble effectivement plus juste de parler de "moyennes" sur une période de 30 ans donnée

Si on prend par exemple la station de Grenoble Saint-Geoirs, il faut remonter à 2013 pour trouver une année en dessous des "normales" 1981-2010 ...

C'est d'ailleurs la seule postérieure à 2010.

On pourrait donc se dire que l'année 2025 a 1 / 14 = 7% de chances d'être en dessous des moyennes 1981-2010 ...

Mais on pourrait aussi se dire que cette probabilité est en réalité encore plus faible, étant donné que l'année 2013 est en début de période post 2010, ce qui traduit une tendance à la raréfaction encore plus importante

Certes il faut tenir compte de la fluctuation naturelle, mais sur une année entière, il y a un effet de "lissage" qui réduit cette fluctuation (lissage = tendance à la "compensation" entre les mois)

 

Pour ce qui d'un mois en particulier, la probabilité qu'il soit en dessous des moyennes mensuelles 1981-2010 est un peu plus importante, compte de cette fluctuation naturelle

Pour reprendre Grenoble Saint-Geoirs, le mois dernier, septembre 2024, était en dessous des "moyennes" 1981-2010 ... mais c'est le seul de l'année 2024 jusqu'à présent ...

Modifié 18 octobre par Dionysos