bernardt60 Posté(e) 30 mars 2013 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 30 mars 2013 Je comprends que l'opinion ait du mal à cautionner tous les agissements de la finance. Mais certaines accusations, aussi légitimes qu'elles puissent être, me paraissent tout de même un peu extrêmes. Alors bien sur, on va me dire que je défends mon bout de gras, c'est possible mais si nous en discutions plus longuement, vous verriez que je ne suis pas non plus un adorateur inconditionnel Je pense qu'il est important que chacun ait son opinion mais qu'il est aussi primordial de relativiser son discours et de mettre un peu d'eau dans son vin, aussi, par rapport à ce que la finance peut faire, a pu faire et fera encore dans le futur. Il y a du bon mais il y a aussi du mauvais et je suis désolé (si je te choque) mais incorporer la variable météorologique dans la formation des prix reste quelque chose de tout à fait logique dans la continuité de l'évolution du secteur par rapport au soucis de transparaitre davantage la réalité (même si il existe des inconvénients on est d'accord). Je sais pas si tu arrive à me comprendre, j'essaye de trouver un consensus pour que nous nous mettions, nous avons tout les deux raisons si je puis dire mais, pour essayer de faire le lien entre les deux domaines, je peux t'assurer qu'il n'y a pas de mauvaises intentions. J'accepte qu'on ne considère pas la finance, mais si tu prends pour une provocation le simple fait qu'un journaliste financier lâche que les marchés boursiers ont légèrement corriger et que le petit pourcentage de un, ou deux, ou trois pourcent représentent quelques milliards d'euros, alors que c'est loin d'en être une, mais qu'il se cache derrière ceci de nombreux mécanismes autres que des histoires de "capitaux" (pour être poli ) En plus, je t'ai senti un poil provocateur dans ton avant dernier message d'hier Si tu veux poursuivre la discussion, on peut le faire par MP, je pense qu'il est plus sage de proceder ainsi. Bon week end Ah bon ! Je crois qu'il vaut mieux effectivement que vous poursuiviez cette discussion en MP, car lorsque j'ai créé ce topic il me parassait intéressant de voir comment la météo pouvait influencer l'économie mais sûrement pas faire la promotion du monde de la finance, c'est vraiment hors sujet et de plus en débattant de ce sujet(le monde de la finance) je n'ai vraiment pas envie de me mettre en colère, car franchement il y a de quoi! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
arKanis Posté(e) 30 mars 2013 Pully (CH- 395m). Partager Posté(e) 30 mars 2013 Ah bon ! Je crois qu'il vaut mieux effectivement que vous poursuiviez cette discussion en MP, car lorsque j'ai créé ce topic il me parassait intéressant de voir comment la météo pouvait influencer l'économie mais sûrement pas faire la promotion du monde de la finance, c'est vraiment hors sujet et de plus en débattant de ce sujet(le monde de la finance) je n'ai vraiment pas envie de me mettre en colère, car franchement il y a de quoi! Ce n'était pas nécessaire, le débat est courtois... delà à se mettre en colère, c'est dommage ! On ne partage pas les memes idées et alors ? zen Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 30 mars 2013 56800 Taupont Auteur Partager Posté(e) 30 mars 2013 Ce n'était pas nécessaire, le débat est courtois... delà à se mettre en colère, c'est dommage ! On ne partage pas les memes idées et alors ? zen Je ne remets pas en cause la courtoisie de vos échanges et je pense l'être moi-même , le débat portait sur l'influence de la météo sur l'économie, je le répète. Mais va expliquer ta position à des millions de personnes( au hasard peuple grec, chypriote, espagnol, italien....), eux je ne suis pas sûr qu'ils te répondront de façon courtoise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
arKanis Posté(e) 30 mars 2013 Pully (CH- 395m). Partager Posté(e) 30 mars 2013 Je ne remets pas en cause la courtoisie de vos échanges et je pense l'être moi-même , le débat portait sur l'influence de la météo sur l'économie, je le répète. Mais va expliquer ta position à des millions de personnes( au hasard peuple grec, chypriote, espagnol, italien....), eux je ne suis pas sûr qu'ils te répondront de façon courtoise. C'est encore un autre débat ça...ils ne sont pas blanc comme neige eux /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui pour en revenir au sujet principal, je pense que cette année on peut s'attendre à des conséquences météorologiques sur les prix de certains légumes et certains fruits assez importantes. Notamment sur les cerises par exemple si le retard de la végétation et le froid se confirment. Chaque année, je fais un petit comparatif des prix et c'est assez instructif. Des variations à court terme qui devraient vite retourner dans l'ordre sauf si la situation perdure suffisamment Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 30 mars 2013 Brest Partager Posté(e) 30 mars 2013 Loin de moi l'idée d'être provocateur Bow-echo, et je tiens à rester à tout à fait cordial. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'économie est très météo-sensible, donc réflexe : on doit prendre conscience du problème climatique, qui va changer (change) la météo ! Proposer que la finance s'investisse plus dans l'anticipation climatique, c'est sans doute normal mais c'est vécu comme une provocation ("tout ok mais pas la finance !" /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). C'est sans doute utile à l'économie mais à la base le problème climatique n'est pas résolu une seule seconde. A la base, j'ai réagi très spontanément : le monde de la finance se veut toujours plus influent, donc il doit accepter le poids de responsabilités et savoir se justifier auprès du citoyen. Et ne pas se contenter comme tu disais "ce n'est pas de notre faute". Le citoyen il veut entendre dire "tout , et même plus, a été fait pour éviter çà". Après, le mélange finance-environnement-climat, il faudrait prendre du temps pour expliquer clairement ce qui est possible, tout en sachant que les gens ne portent pas la finance dans leur coeur, notamment ceux qui ont une sensibilité écologique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
arKanis Posté(e) 30 mars 2013 Pully (CH- 395m). Partager Posté(e) 30 mars 2013 Loin de moi l'idée d'être provocateur Bow-echo, et je tiens à rester à tout à fait cordial. L'économie est très météo-sensible, donc réflexe : on doit prendre conscience du problème climatique, qui va changer (change) la météo ! Proposer que la finance s'investisse plus dans l'anticipation climatique, c'est sans doute normal mais c'est vécu comme une provocation ("tout ok mais pas la finance !" ). C'est sans doute utile à l'économie mais à la base le problème climatique n'est pas résolu une seule seconde. A la base, j'ai réagi très spontanément : le monde de la finance se veut toujours plus influent, donc il doit accepter le poids de responsabilités et savoir se justifier auprès du citoyen. Et ne pas se contenter comme tu disais "ce n'est pas de notre faute". Le citoyen il veut entendre dire "tout , et même plus, a été fait pour éviter çà". Après, le mélange finance-environnement-climat, il faudrait prendre du temps pour expliquer clairement ce qui est possible, tout en sachant que les gens ne portent pas la finance dans leur coeur, notamment ceux qui ont une sensibilité écologique. Très complexe et la gestion économique du changement climatique mais la recherche va dans le bon sens depuis quelques années, en s'accélérant nettement. Malheureusement, la période de crise que nous traversons ne nous aide en rien dans la recherche de l'optimum environnemental. L'écologie est quand même un luxe que peuvent se permettre les pays développés (post-expansion car expansion/croissance=pollution dans la globalité des cas), et la crise a considérablement freiné les velléités des pays qui pouvaient se le permettre. À moyen terme, il y a de quoi être très pessimiste car la ou les caisses sont vides (entendre par la coupes budgétaires obligatoires), la première chose que l'on laisse tomber, c'est bien le financement en lien avec l'environnement ou notre adaptation à tout ce qui y touche. Le Photovoltaique par exemple (même s'il correspond davantage a la transition énergétique qu'à l'environnement) a beaucoup souffert de la crise et j'ai bien peur que ce genre de scénario se répète malheureusement dans les secteurs qui nous lient davantage à notre environnement et c'est plutôt inquiétant. Merci pour cet échange Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 30 mars 2013 Dax (40) Partager Posté(e) 30 mars 2013 Dans le fond Bow-Echo, tu peux donner tous les arguments que tu le veux, tu n'enlèveras pas une idée fondamentale dans l'esprit des gens : si la finance s'intéresse à de nouveaux domaines, c'est seulement parce qu'elle peut en retirer des profits supplémentaires. Et que dans le fond, tous les discours qui consisteraient à dire qu'il faudrait voir les choses comme une collaboration partagée dont tous les secteurs concernés tireront aussi les fruits, ne sont que des justifications plus ou moins foireuses puisque peu importe si l'évolution du secteur sera "bonne" ou non pour les gens du moment que le monde de la finance y trouve son avantage. Exactement comme on cherchait à justifier la colonisation à une autre époque en parlant de civilisation, de grande unité des peuples sous une bannière (française ou autre), de monde ainsi pacifié, alors que le pilier du système était l'exploitation des colonies pour le seul compte de la métropole. Ne te méprends pas sur mes propos, je ne viens pas te dire qu'il faut comparer la finance d'aujourd'hui à une nation colonisatrice d'il y a trois siècles, mais que pour un grand nombre de gens ce parallèle n'est pas si faux qu'il n'y paraît. Je vais éviter autant que possible d'ouvrir des portes à un hors-sujet et à des débats qui n'auraient pas grand chose à faire sur Infoclimat, je trouve que le dernier post de Cotissois était très juste et je m'en arrêterais la. Pour revenir au sujet de base (et je vais faire plaisir à Bernard comme ça ), je pense que de demander "quel pourcentage de l'économie est météo sensible ?", cela a quelque chose d'assez bancal. Parce que dans le fond, si on raisonne par l'absurde, la réponse s'impose d'elle-même : 100 % de l'économie est météo sensible. Et si vous voulez vous en convaincre, regardez l'état de l'économie sur les côtes du New-Jersey ou à Manhattan durant l'ouragan Sandy. Dans le fond, l'impact de la météorologie sur la climatologie dépend tout simplement des conditions. Une fois, j'avais vu passer le terme "d'habitabilité" des conditions climatiques, cela me paraît une bonne image. Plus les conditions climatiques sont favorables à l'habitabilité -ce que l'on pourrait définir par des conditions assurant à l'homme à la fois un bon niveau de confort climatique et la possibilité d'avoir une agriculture florissante-, plus la météorologie va avoir un impact faible sur l'économie. A l'inverse, plus elles vont s'éloigner ce cette habitabilité (régions désertiques, équatoriales, arctiques), plus elles vont peser lourdement dans l'économie, car l'homme devra consacrer davantage de ressources et d'énergie à maintenir sa possibilité d'y survivre, au détriment de tout le reste. L'une des grandes particularité de l'habitabilité d'un climat, c'est que contrairement à la climatologie elle n'est pas réellement basée sur des moyennes, mais plutôt sur ses extrêmes. Pour exemple, personne n'aurait l'idée de construire sa maison dans le lit d'une rivière à sec 363 jours par an mais remplie d'un mètre d'eau une fois par automne. C'est pour cela que dans le fond, le réel danger du changement climatique, il n'est pas dans la seule augmentation des moyennes thermiques (c'est même relativement peanuts), mais dans le risque de voir augmenter ces phénomènes extrêmes. On peut le voir en France : une météo "banale" (et on a la chance que chez nous, une météo "banale" représente parfaitement ce que l'on entend de l'habitabilité : pas trop chaud en été, pas trop froid en hiver, et juste ce qu'il faut d'eau à intervalles réguliers pour avoir une très bonne agriculture), et on pourrait passer une année complète sans que le temps ne soit évoqué une seule fois au journal télévisé du soir. Mais dès que la météo sort un peu de ce petit pré carré, son influence sur l'économie augmente subitement. Cette année, on évoque les multiples méfaits d'un hiver froid et d'un printemps tardif (moins de gens dans les magasins et aux terrasses des bars, pression sur l'agriculture, moral en berne, etc...). Il y a deux ans, c'était les effets de la sécheresse qui faisaient trembler les colonnes des journaux, et l'année prochaine cela sera probablement autre chose. Encore qu'en France, on est relativement "petits joueurs", car nos extrêmes sont rarement exceptionnels et leur impact sur l'économie est la plupart du temps somme toute assez faible (les magasins de vêtements comme celui de dudule ne marchent peut-être pas très fort avec notre début de printemps maussade, mais on n'est pas sur le point de voir toute notre économie s'effondrer juste à cause de cela). Mais parfois, un extrême météorologique peut avoir des conséquences dévastatrices à un point que l'on imagine pas. Aux Etats-Unis fin 2012, une sécheresse historique a ainsi failli jeter à genou quasiment toute l'industrie du centre du pays, en mettant presque à sec le Mississippi qui est un axe fluvial primordial pour les transports de marchandises. Si on en était arrivé jusque la, ce sont des milliers d'entreprises qui auraient du baisser le rideau ; un article du New-York Times avait ainsi estimé que c'était environ 1,5 millions de personnes qui risquaient le chômage technique dans tous les domaines. Une simple sécheresse capable, par effet ricochet, de mettre à terre tout un pan de l'industrie de la première puissance mondiale, avouez que cela force à la réflexion. Finalement, on peut aisément comprendre pourquoi l'inquiétude liée au changement climatique se focalise avant tout sur le comportement qu'auront les extrêmes climatiques, et la violence des crispations qu'il peut y avoir entre sceptiques et non sceptiques sur toute étude de la relation entre les phénomènes extrêmes et l'évolution plus globale du climat. On ne va pas relancer ce débat là ici car ce n'est pas le fond du sujet, mais cela permet de mieux comprendre certaines polarités des intérêts dans les questions d'évolution climatique. 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arKanis Posté(e) 30 mars 2013 Pully (CH- 395m). Partager Posté(e) 30 mars 2013 Je suis entièrement en accord avec toi Treizevents, pour le parallèle avec la finance, je n'ai absolument pas tenté de trouver une collaboration entre les deux secteurs mais expliquer pourquoi en salle de marché, nous nous intéressions aux conditions météorologiques pour être au plus près des possibles évolutions des cours à plus long terme. Pour en revenir à faire comprendre pourquoi la finance investissait ce terrain, ce qui paraît tout à fait logique pour effectivement à terme dégager plus de profits oui. Sinon tout est bien résumé Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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