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70 % de l'économie est météo-sensible


Messages recommandés

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Invité Sky Blue

Oui Bernard, c'est pas si étonnant que cela, d'ailleurs certains financiers peu scrupuleux font de la spéculation sur certaines matières agricoles de base en fonction des caprices du ciel.

D'ailleurs je me rappelle qu'un membre d'IC m'avait raconté en MP qu'il avait été solicité par un organisme financier douteux pour faire de la prévision saisonnière sur l'HN.

Les sécheresses terribles subit par la Russie et les USA ces dernières années ont mis à mal la production céréalière mondiale et sucité l'envie de faire de la spéculation sur ces 2 greniers du monde.

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

ah ! sujet hyper intéressant rolleyes.gif

l'économie présenterait selon moi un pourcentage de meteo-sensibilité encore plus important que celui exprimé. Il existe vraiment beaucoup de canaux de transmissions entre les deux domaines qu'ils seraient intéressant d'étudier d'ailleurs, mais aussi beaucoup d'externalités économiques qui débouchent de la météo puisque impactant directement l'environnement dans lequel évoluent nos sociétés contemporaines.

Pour la spéculation, quoi de plus normal. la météorologie est un facteur important agissant dans la cristallisation des prix sur les marchés financiers. Ne pas en tenir compte rendraient les marchés financiers irrationnels et innéficients or l'offre des produits est la constante de base du prix et la météo la régule...

D'ailleurs, ce ne sont pas "que" certains financiers qui spécule sur le marché des matières premières mais bien l'ensemble des financiers. Rare sont les financiers qui n'évoluent pas au moins une fois sur ce marché qui est un des plus rationnels finalement car tenant compte de constantes bien plus réelles que les anticipations de rendements d'une entreprise par exemple. En plus de cela, ces marchés de matières premières sont relativement énormes et jeter la pierre sur les financiers spéculateurs est une pure hérésie que l'époque moderne aime faire, car finalement l'atomicité du marché est telle que les acteurs du marché ne jouent un rôle que très marginal. La partie la plus importante de la spéculation sur ce marché provient des agriculteurs qui sont directement concernés.

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ah ! sujet hyper intéressant rolleyes.gif

l'économie présenterait selon moi un pourcentage de meteo-sensibilité encore plus important que celui exprimé. Il existe vraiment beaucoup de canaux de transmissions entre les deux domaines qu'ils seraient intéressant d'étudier d'ailleurs, mais aussi beaucoup d'externalités économiques qui débouchent de la météo puisque impactant directement l'environnement dans lequel évoluent nos sociétés contemporaines.

Pour la spéculation, quoi de plus normal. la météorologie est un facteur important agissant dans la cristallisation des prix sur les marchés financiers. Ne pas en tenir compte rendraient les marchés financiers irrationnels et innéficients or l'offre des produits est la constante de base du prix et la météo la régule...

D'ailleurs, ce ne sont pas "que" certains financiers qui spécule sur le marché des matières premières mais bien l'ensemble des financiers. Rare sont les financiers qui n'évoluent pas au moins une fois sur ce marché qui est un des plus rationnels finalement car tenant compte de constantes bien plus réelles que les anticipations de rendements d'une entreprise par exemple. En plus de cela, ces marchés de matières premières sont relativement énormes et jeter la pierre sur les financiers spéculateurs est une pure hérésie que l'époque moderne aime faire, car finalement l'atomicité du marché est telle que les acteurs du marché ne jouent un rôle que très marginal. La partie la plus importante de la spéculation sur ce marché provient des agriculteurs qui sont directement concernés.

Tout dépend quels acteurs on prend mais il est vrai qu'en l'occurence ceux que tu évoques ne sont pas très importants sur les marchés.

Maintenant pour ta deuxième phrase je crois qu'elle résume parfaitement la chose ! En économie, les premiers spéculateurs dans n'importe quel domaine sont souvent les PRODUCTEURS eux même ! Alors certes le mec qui a un petit champ au mileu de nul part aux USA est désavantagé mais pour les boites un peu plus grosses, ce sont eux les premiers acteurs de cette flambée des prix etc, ce sont eux les spéculateurs de premier ordre !

Je pense d'une manière générale qu'il faut arrêter de croire que le système est tout le temps contre nous étant donné que c'est nous qui le façonnons !

Et puis n'oublions pas une chose essentielle sur cette spéculation : "La spéculation est un luxe, tandis que l'action est une nécessité ". Je crois que là tout est dit, la spéculation scrupuleuse ou non nous faire revenir toujours à la même chose : le profit ! Maintenant on y adhère ou pas, à vous de choisir default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

P.S : Bow echo, sympa le petit résumé économique default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

Tout dépend quels acteurs on prend mais il est vrai qu'en l'occurence ceux que tu évoques ne sont pas très importants sur les marchés.

Maintenant pour ta deuxième phrase je crois qu'elle résume parfaitement la chose ! En économie, les premiers spéculateurs dans n'importe quel domaine sont souvent les PRODUCTEURS eux même ! Alors certes le mec qui a un petit champ au mileu de nul part aux USA est désavantagé mais pour les boites un peu plus grosses, ce sont eux les premiers acteurs de cette flambée des prix etc, ce sont eux les spéculateurs de premier ordre !

Je pense d'une manière générale qu'il faut arrêter de croire que le système est tout le temps contre nous étant donné que c'est nous qui le façonnons !

Et puis n'oublions pas une chose essentielle sur cette spéculation : "La spéculation est un luxe, tandis que l'action est une nécessité ". Je crois que là tout est dit, la spéculation scrupuleuse ou non nous faire revenir toujours à la même chose : le profit ! Maintenant on y adhère ou pas, à vous de choisir wink.png

P.S : Bow echo, sympa le petit résumé économique wink.png

Libre à chacun d'adhérer à sa vision du capitalisme ou des sociétés basées sur les marchés dans lesquelles nous évoluons. Après, il est toujours utile de construire son idéal sur un socle de connaissance solide et non sur un ensemble de malhonnêtetés intellectuelles qui conduisent à sous estimer le système dans lequel nous vivons. Que l'économie connaisse ce comportement, c'est normal, tout comme la météorologie d'ailleurs quand on voit les nombreuses manipulations des journalistes par exemple.

Depuis quelques années, le système financier est peu à peu devenu le bouc émissaire de la crise, à force de marteler les cerveaux. Pour conserver le lien avec la météorologie, il est important de se rappeler que si le secteur financier prend les commandes de l'anticipation météorologique dans la fixation des prix des matières premières, c'est parce que justement le marché est devenu plus performant. Performance que décrient les "anti-capitalistes" qui défendent leurs arguments car, pour eux, les marchés manquent d'efficience. Dans quel système vivons nous pour eux scared.gifwhistling.gif

Bon, après il y a les éternels révolutionnaires qui voient le Business partout fear.giftongue_smilie.gif

La formation des prix des matières premières provenant directement de notre environnement subira automatiquement des ajustements violents, et, spéculateurs ou non, les producteurs augmenteront les prix si les quantités sont moindres et inversement. Les spéculateurs ne font que suivre la tendance à partir des informations ou prennent pari par rapport à leurs connaissances météorologiques ou leurs anticipations. Je me suis prêté au jeu l'année dernière pour mon expérience personnelle et il n'y avait rien de malhonnête du tout santa.gif

j'aime bien ta petite citation Dags shifty.gif

La speculation est un luxe et l'action une nécessité. j'ajouterais qu'en économie, on parle souvent de préférence par la nécessité. L'individu rationnel va toujours préférer ce qui lui est atteignable économiquement, mais aussi l'inverse. la spéculation n'est que très peu adherée car seulement une petite minorité peut jouer au jeu de la patate chaude sur les marchés financiers.

Ce qu'il faut surtout souligner, c'est que la météorologie a pris une importance grandissante sur nos marchés financiers, et notamment ces dernières années avec l'apparition de label vert, de l'idéologie écologique, de transition énergétique, de développement durable ou encore de protection de l'environnement ou de changements climatiques. Tous ces domaines sont au coeur de grands débats et font appel au domaine qui nous passionne : la météo sorcerer.gif

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

C'est surtout vrai pour le changement climatique. Sur les marchés boursiers, on remarque que les acteurs pullulent vers des domaines de production bien différents de ceux des années 70/80. D'une part, c'est éthique (biotechnologie par exemple), d'autres part, c'est rentable à long terme (ou du moins les anticipations de rentabilité sont positives).

Je me rend compte que notre belle planète (et par conséquent la météo) est de plus en plus présente et prise en compte sur les marchés financiers. Le secteur financier se décuplant par rapport a l'économie réelle, on en déduit donc que outre le fait que la météorologie prenne déjà une place importante dans notre économie, elle va prendre d'avantage de place encore dans les décennies qui viennent et l'étude de cette dernière sera certainement incorporée dans nos simulations économiques. c'est beau wub.png

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Mouuais Mouuais Mouuais... Il y a des affirmations qui font sourire quand même Bow-Echo mais bon, on va dire que tu défends ton "boût de gras" shifty.gif

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

Mouuais Mouuais Mouuais... Il y a des affirmations qui font sourire quand même Bow-Echo mais bon, on va dire que tu défends ton "boût de gras" shifty.gif

comment ça ? non mais va au fond des choses, je suis ouvert, on peut discuter. je veux bien entendre quelles affirmations font sourires, merci wink.png
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St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Non car justement il y a des pans entiers de ton / tes messages plus haut qui relèvent d'un type de discours (tu as le droit de le tenir... mais il est (très) discutable) qui n'ont pas vraiment de lien avec l'objet de ce forum. Ce n'est donc pas le lieu pour en débattre (et c'est ce qui m'a agacé, de lire ça ici, dans ce "havre de paix" qu'est le forum d'Infoclimat). wink.png

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comment ça ? non mais va au fond des choses, je suis ouvert, on peut discuter. je veux bien entendre quelles affirmations font sourires, merci wink.png

Je pense qu'il faisait allusion à ta dernière phrase, j'aimerai bien partager ton optimisme mais je pense qu'il y a encore vraiment beaucoup de chemin à faire pour ce que tu affirmes.
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Pully (CH- 395m).

Non car justement il y a des pans entiers de ton / tes messages plus haut qui relèvent d'un type de discours (tu as le droit de le tenir... mais il est (très) discutable) qui n'ont pas vraiment de lien avec l'objet de ce forum. Ce n'est donc pas le lieu pour en débattre (et c'est ce qui m'a agacé, de lire ça ici, dans ce "havre de paix" qu'est le forum d'Infoclimat). wink.png

Je comprends qu'on soit hors sujet, c'est vrai et je m'en excuse mais j'ai ensuite essayé de récupérer le coeur du débat.

désolé que le sujet porte à un certain agacement, et encore plus que celui çi soit vu différement de la facon donc IC fonctionne "havre de paix". j'ai quand même vu des débats bien plus houleux concernant la météorologie sur ces forums tongue_smilie.gif

Libre à toi de supprimer les pans de mes messages qui sortent trop du contexte alors, merci flowers.gif

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Pully (CH- 395m).

Je pense qu'il faisait allusion à ta dernière phrase, j'aimerai bien partager ton optimisme mais je pense qu'il y a encore vraiment beaucoup de chemin à faire pour ce que tu affirmes.

Ma phrase paraissait effectivement assez "affirmée", provenant de mon observation personnelle que je peux admettre discutable, je partageais mon point de vue la dessus. Après, dans un soucis de progression personnelle, me préciser quelles affirmations prêtaient carrément à sourire (sans animosité aucune bien sur) n'aurait pas été de trop.
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Ma phrase paraissait effectivement assez "affirmée", provenant de mon observation personnelle que je peux admettre discutable, je partageais mon point de vue la dessus. Après, dans un soucis de progression personnelle, me préciser quelles affirmations prêtaient carrément à sourire (sans animosité aucune bien sur) n'aurait pas été de trop.

Globalement d'accord avec ce que tu dis un peu plus haut mais c'est vrai qu'on rentre un peu dans le débat économique donc c'est plutôt à discuter ailleurs, en MP ou autres c'est pas faux. Mais bon c'est une bonne parenthèse smile.png

Et une chose, je le sais parce que je vis à Villerupt et donc à 1km du Luxembourg et toi tu vis carrément dans le Pays, ce pays avec tous ces débordements financiers peut rapider nous faire tourner la tête ! Je ne dis pas que sa te concerne mais sa peut rendre notre jugement moins objectif !

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

Globalement d'accord avec ce que tu dis un peu plus haut mais c'est vrai qu'on rentre un peu dans le débat économique donc c'est plutôt à discuter ailleurs, en MP ou autres c'est pas faux. Mais bon c'est une bonne parenthèse smile.png

Et une chose, je le sais parce que je vis à Villerupt et donc à 1km du Luxembourg et toi tu vies carrément dans le Pays, ce pays avec tous ces débordements financiers peut rapider nous faire tourner la tête ! Je ne dis pas que sa te concerne mais sa peut rendre notre jugement moins obljectif !

On est encore plus HS laugh.png

Mais effectivement c'est un point à soulever avec toutes les déformations que ça implique dans le jugement personnel.

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Oui bon on va pas refaire la crise de 2008, le système financier n'est pas le bouc émissaire mais en est l'origine de ces crises c'est indéniable.

Les crises des dettes souveraines en sont encore un exemple: sans vouloir faire d'économie nous donnons 50 milliards d'euros par an d'intérêt à nos créancier à ce jour. Depuis 1973/1974 (date à laquelle nous avons commencé à s'endetter), nous avons versé 1500 Mds d'euros d'intérêt pour nos divers emprunt soit 80% de notre dette publique totale qui est malheureusement toujours là malgré les sommes astronomiques d'intérêt que nous avons versé. Ceci est un exemple très simple du marché juteux de la dette.

Après cette anecdote je tiens à revenir sur le sujet en faisant le parrallèle entre les conditions météorologique et l'économie. La dernière grande période de croissance économique trimestrielle remonte au premier trimestre 2011 qui a surement été la plus clémente et le moins perturbé du coté météo depuis un certain temps et qui d'ailleurs a été corrélé même cela n'a pas tous a fait avoir avec la remonté du nombre d'accident de la route signe d'une activité croissante.

Surtout que cette croissance se fait par rapport à la même époque l'année précédente ce qui nous incite à réfléchir quand on regarde la teneur météorologique du premier trimestre 2010.

En effet les périodes de météo clémente ont tendance à avoir un impact positif sur l'activité économique (moins de perturbation de trafic, incite les gens à sortir donc à consommer qui plus est en hiver (période plus rare donc prisé) et pendant les soldes. Au contraire les périodes de temps perturbé impute d'avantage l'économie par diverse perturbation, donne moins envie au gens de sortir pour consommé et influence beacoup de facteur.

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

Oui bon on va pas refaire la crise de 2008, le système financier n'est pas le bouc émissaire mais en est l'origine de ces crises c'est indéniable.

Les crises des dettes souveraines en sont encore un exemple: sans vouloir faire d'économie nous donnons 50 milliards d'euros par an d'intérêt à nos créancier à ce jour. Depuis 1973/1974 (date à laquelle nous avons commencé à s'endetter), nous avons versé 1500 Mds d'euros d'intérêt pour nos divers emprunt soit 80% de notre dette publique totale qui est malheureusement toujours là malgré les sommes astronomiques d'intérêt que nous avons versé. Ceci est un exemple très simple du marché juteux de la dette.

Après cette anecdote je tiens à revenir sur le sujet en faisant le parrallèle entre les conditions météorologique et l'économie. La dernière grande période de croissance économique trimestrielle remonte au premier trimestre 2011 qui a surement été la plus clémente et le moins perturbé du coté météo depuis un certain temps et qui d'ailleurs a été corrélé même cela n'a pas tous a fait avoir avec la remonté du nombre d'accident de la route signe d'une activité croissante.

Surtout que cette croissance se fait par rapport à la même époque l'année précédente ce qui nous incite à réfléchir quand on regarde la teneur météorologique du premier trimestre 2010.

En effet les périodes de météo clémente ont tendance à avoir un impact positif sur l'activité économique (moins de perturbation de trafic, incite les gens à sortir donc à consommer qui plus est en hiver (période plus rare donc prisé) et pendant les soldes. Au contraire les périodes de temps perturbé impute d'avantage l'économie par diverse perturbation, donne moins envie au gens de sortir pour consommé et influence beacoup de facteur.

Non le système financier n'est pas à l'origine de la crise de 2008. Ce que tu viens de dire peut être vrai pour les crises monétaires comme celle de la Russie en 1997 (et encore, il faut faire la distinction entre le secteur monétaire et financier, ce qu'il est impossible de faire pour moi mais admettons), donc la aussi difficile d'être affirmatif. Pour les grandes crises majeures (1929 ou 2008 par exemple), le secteur financier n'a été qu'un vecteur de transmission de la crise d'un secteur précis à l'économie réelle dans son ensemble et victime de cet transmissibilité dont il fait défaut il est vrai. Je regrette mais on ne peut pas dire que le système financier est à l'origine de la crise actuelle ni même de la crise de la dette souveraine. En 2008, les américains, après de nombreuses années de spéculation sur leur marché immobilier, ont du faire face à un retournement de rentabilité sur les titres adossés justement aux prêts immobilier eux mêmes. La panique, a été décuplée par la titrisation trop importante des prêts hypothécaires. À partir de là, panique sur les marchés financiers et conduction vers les constantes réelles de l'économie. Moins d'investissement des entreprises, moins de consommation, crise de surproduction, accumulation dans les stocks des entreprises, chômage technique puis chômage tout court, aggravation du niveau de consommation par le chômage et spirale infernale dont il est difficile de sortir.

Pour la crise des dettes souveraines, en quoi donner 50 Mds chaque année donne pour origine de la crise le secteur financier ? le secteur financier aggrave effectivement la situation dans laquelle nous nous sommes enfoncés, seuls, sans l'aide du marché financier...ou plutôt avec l'aide car sans les marchés financiers, nous n'aurions pu emprunter, et sans emprunt, le Boom économique des années 90 n'aurait peut être pas eu lieu. Aujourd'hui, nous sommes victimes de l'accumulation des emprunts qui pèsent sur nos économies. c'est un problème réel ou, effectivement, le secteur financier présente de nombreuses failles comme la spéculation sur les marchés obligataires (justes pour les pays européens mais peut être trop violente).

Pour clôturer ce HS, le secteur financier a ses vertus principales, dont celle de pouvoir efficacement rediriger l'épargne de certains agents vers le besoin de financement d'autres agents, qui permet la croissance et le progrès, mais présente aussi certaines limites en période de crise, ou la, il se transforme en véritable poudrière.

Pour le rapport avec les conditions météorologiques, je ne suis pas vraiment d'accord. enfin du moins pas entièrement et pas au point de tenter de faire le rapprochement entre le taux de croissance et la situation météorologique à court terme ou moyen terme. La météorologie semblerait plus être un poids à l'économie lorsque les conditions se dégradent à court terme (ralentissement économique ect...), alors que des conditions de beau temps sont plutôt neutre économiquement. ce constat de conditions météorologiques favorables économiquement est vrai au commencement des premiers échanges économiques (Mesopotamie...) et sur de longues périodes. La météorologie pourrait à mon avis être un facteur exogène au système qui agit uniquement négativement. On a tout à perdre mais rien à gagner. Elle peut nous empêcher d'atteindre l'objectif économique mais certainement pas de nous y aider.

En revanche, ce constat est vrai pour les économies à fort ratio agricole ou alors aux économies du passé avant industrialisation.

Pour l'éphémère reprise de 2011, elle a davantage été engendré par d'autres facteurs que le beau temps persistant. Ne serait t'il pas plus réaliste de considérer que nos économies contemporaines ne peuvent plus être influencées aujourd'hui par de bonnes conditions météorologiques qu'elles l'étaient auparavant (sauf agriculture) ? nous n'observons pas non plus de variations économiques saisonnières entre l'été et l'hiver ou plutôt entre l'hiver et le printemps, il devrait y en avoir une ?

L'efficacité des travailleurs peut aussi augmenter comme diminuer (grosses chaleurs) en été ou inversement, il y a beaucoup trop de facteurs qui s'inhibent qu'ils seraient vraiment périlleux d'expliquer des variations court termiste de l'économie due a la météorologie. À long terme ou en période d'événements extrêmes, c'est autre chose wink.png

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Depuis quelques années, le système financier est peu à peu devenu le bouc émissaire de la crise, à force de marteler les cerveaux.

Oui mais ça fait partie des inconvénients : le monde financier tend à toucher à beaucoup de choses qui ne les concernent pas, donc forcément qu'il se retrouve accusé facilement.

Il serait moins accusé s'il ne touchait clairement pas à certaines choses.

Le poids de tel intermédiaire peut se discuter ok mais à la base il y a un producteur de matières premières et un acheteur, ça sera toujours comme çà. Toute la complexité qui est arrivée après pourrait rationnellement ne pas exister. Sous-entendu ça n'est pas immortel comme système. Et il faut savoir accepter que travailler pour le monde financier c'est se mettre l'Opinion à dos. Opinion qui ne voit plus le sens du système, et qui recherche un repère simple : l'acheteur devrait payer le prix juste par rapport au producteur. Le prix juste. Et pas le prix résultant d'une complexité inventée. Donc le monde financier devrait bien mesurer l'Opinion plutôt que d'argumenter : ce n'est pas de ma faute.

(un peu HS météo mon message j'avoue)

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Pully (CH- 395m).

Oui mais ça fait partie des inconvénients : le monde financier tend à toucher à beaucoup de choses qui ne les concernent pas, donc forcément qu'il se retrouve accusé facilement.

Il serait moins accusé s'il ne touchait clairement pas à certaines choses.

Le poids de tel intermédiaire peut se discuter ok mais à la base il y a un producteur de matières premières et un acheteur, ça sera toujours comme çà. Toute la complexité qui est arrivée après pourrait rationnellement ne pas exister. Sous-entendu ça n'est pas immortel comme système. Et il faut savoir accepter que travailler pour le monde financier c'est se mettre l'Opinion à dos. Opinion qui ne voit plus le sens du système, et qui recherche un repère simple : l'acheteur devrait payer le prix juste par rapport au producteur. Le prix juste. Et pas le prix résultant d'une complexité inventée. Donc le monde financier devrait bien mesurer l'Opinion plutôt que d'argumenter : ce n'est pas de ma faute.

(un peu HS météo mon message j'avoue)

Tout à fait d'accord, la complexification du système n'était pas nécessaire mais a permis une augmentation des performances et des rendements. n'était-ce pas là l'objectif ? l'acheteur paye le prix juste résultant d'une complexité inventée (enfin on parle de la fixation des prix...pour moi il n'y a aucunement de complexité inventée), en mettant de coté le gros du marché comme celui de chicago (pour faire le lien avec la météo) qui je l'accorde, est très complexe, mais ceci est le boulot des financiers.

Personnellement, je trouve que tout ceci n'aboutit pas à une simple question de prix Faux/Juste. Le prix se cristallise simplement par la lois des individus et des facteurs météorologiques ou autre, on ne parle pas de la société de consommation dans son ensemble là...uniquement du secteur financier, et le secteur financier n'a rien touché à l'échange de base qui consiste a confronter l'offre et la demande. ou est le problème ? wink.png

de toutes façons, c'est un sujet très vaste et puis bon, on est très HS, les liens entre l'économie et la météorologie sont eux, bien existants, et sont intéressant à observer 191769.gif

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et le secteur financier n'a rien touché à l'échange de base qui consiste a confronter l'offre et la demande.

Le monde financier joue avec le feu, aime jouer avec le feu, à une époque où lui accorde une responsabilité énorme. Le problème il est là. Sur le principe, il ne "touche" à rien, mais j'ai envie de dire la finance c'est un peu de la provocation permanente. Et ce jeu de provocation, ça appelle largement des réflexions. On critique le nucléaire sur le principe que le moindre accident est catastrophique. La finance, c'est un peu un jeu nucléaire. Tant qu'il n'y a pas d'accidents, tout va bien. Même si le citoyen ne voit pas grand chose de l'intérêt d'un tel jeu.
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Pully (CH- 395m).

Le monde financier joue avec le feu, aime jouer avec le feu, à une époque où lui accorde une responsabilité énorme. Le problème il est là. Sur le principe, il ne "touche" à rien, mais j'ai envie de dire la finance c'est un peu de la provocation permanente. Et ce jeu de provocation, ça appelle largement des réflexions. On critique le nucléaire sur le principe que le moindre accident est catastrophique. La finance, c'est un peu un jeu nucléaire. Tant qu'il n'y a pas d'accidents, tout va bien. Même si le citoyen ne voit pas grand chose de l'intérêt d'un tel jeu.

Peut être pas de la provocation, enfin je ne vois pas ça comme ça, mais ton discours est limpide. Il y a la finance provocatrice et spéculatrice et il y a la finance saine, il y a des bons et des méchants comme partout. Il ne faut pas tomber dans la généralisation "le monde financier" ect...

Il n'y a pas que des requins aux dents longues happy.png

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Ce n'est pas une histoire de "bons et méchants". Je dis juste : c'est normal d'avoir un sentiment de rejet sur la finance, car c'est une activité qui ne dégage pas des valeurs énormes d'humanité et de simplicité. Et croire que la finance peut se satisfaire d'être utile et parfois saine, non. Elle doit le montrer, communiquer, faire des efforts, des concessions. Bref, elle doit rassurer. Quand on entend aux infos que des énormes variations du marché sont parfois de simples corrections "techniques" , c'est sans doute absolument anecdotique pour les experts (on en rigolerait presque), mais c'est quand même de la provocation quand ça arrive après les chiffres du chômage.

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Posté(e)
Pully (CH- 395m).

Ce n'est pas une histoire de "bons et méchants". Je dis juste : c'est normal d'avoir un sentiment de rejet sur la finance, car c'est une activité qui ne dégage pas des valeurs énormes d'humanité et de simplicité. Et croire que la finance peut se satisfaire d'être utile et parfois saine, non. Elle doit le montrer, communiquer, faire des efforts, des concessions. Bref, elle doit rassurer. Quand on entend aux infos que des énormes variations du marché sont parfois de simples corrections "techniques" , c'est sans doute absolument anecdotique pour les experts (on en rigolerait presque), mais c'est quand même de la provocation quand ça arrive après les chiffres du chômage.

Sais-tu vraiment comment fonctionnent les marchés boursiers ? puisque t'en fais allusions. Désolé mais jusqu'à présent, j'essayais de te suivre dans ton raisonnement mais là, j'avoues que tu tombes un peu dans l'extreme...N'en fais pas trop non plus !

Parce que d'énormes variations pour toi c'est quoi ? A partir d'un seuil de 3% ok...et ça n'arrive pas souvent ou alors en période de crise ou de volatilité.

je ne commenterais pas le "on en rigolerait presque", ne sachant pas vraiment si tu sais vraiment de quoi tu parles sur le coup. Quoi de plus normal des corrections techniques, les cours suivent même des figures géométriques qu'on peut tracer avec une règle et un compas biggrin.png (chartiste). Ça doit te choquer ??!

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Il ne s'agit pas forcément de me suivre dans un raisonnement technique, je ne suis pas du tout un technicien de la finance, mais de réaliser ce qu'attendent les gens.

A la base, je voulais réagir sur l'accusation portée à la finance. Elle me semble logique : la finance veut occuper tous les terrains, et donc elle multiplie les risques d'être mal considérée et accuser des maux de la société. Et avouer qu'on anticipe la météo et au climat dans un but financier, c'est à peu près la dernière chose à faire pour conquérir l'Opinion.

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St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers.

Je travaille dans le commerce (le vestimentaire) et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce début de printemps n'est guère folichon... L'été ne se vend pas, logique vu ce temps pourri... bored.gif

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Pully (CH- 395m).

Il ne s'agit pas forcément de me suivre dans un raisonnement technique, je ne suis pas du tout un technicien de la finance, mais de réaliser ce qu'attendent les gens.

A la base, je voulais réagir sur l'accusation portée à la finance. Elle me semble logique : la finance veut occuper tous les terrains, et donc elle multiplie les risques d'être mal considérée et accuser des maux de la société. Et avouer qu'on anticipe la météo et au climat dans un but financier, c'est à peu près la dernière chose à faire pour conquérir l'Opinion.

Je comprends que l'opinion ait du mal à cautionner tous les agissements de la finance. Mais certaines accusations, aussi légitimes qu'elles puissent être, me paraissent tout de même un peu extrêmes. Alors bien sur, on va me dire que je défends mon bout de gras, c'est possible mais si nous en discutions plus longuement, vous verriez que je ne suis pas non plus un adorateur inconditionnel biggrin.png Je pense qu'il est important que chacun ait son opinion mais qu'il est aussi primordial de relativiser son discours et de mettre un peu d'eau dans son vin, aussi, par rapport à ce que la finance peut faire, a pu faire et fera encore dans le futur. Il y a du bon mais il y a aussi du mauvais et je suis désolé (si je te choque) mais incorporer la variable météorologique dans la formation des prix reste quelque chose de tout à fait logique dans la continuité de l'évolution du secteur par rapport au soucis de transparaitre davantage la réalité (même si il existe des inconvénients on est d'accord). Je sais pas si tu arrive à me comprendre, j'essaye de trouver un consensus pour que nous nous mettions, nous avons tout les deux raisons si je puis dire mais, pour essayer de faire le lien entre les deux domaines, je peux t'assurer qu'il n'y a pas de mauvaises intentions.

J'accepte qu'on ne considère pas la finance, mais si tu prends pour une provocation le simple fait qu'un journaliste financier lâche que les marchés boursiers ont légèrement corriger et que le petit pourcentage de un, ou deux, ou trois pourcent représentent quelques milliards d'euros, alors que c'est loin d'en être une, mais qu'il se cache derrière ceci de nombreux mécanismes autres que des histoires de "capitaux" (pour être poli cool.png )

En plus, je t'ai senti un poil provocateur dans ton avant dernier message d'hier wink.png

Si tu veux poursuivre la discussion, on peut le faire par MP, je pense qu'il est plus sage de proceder ainsi.

Bon week end

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