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Zone de convergence inter-tropicale


Messages recommandés

Bonjour; Je suis étudiant en dans une école de la marine marchande, on étudie la météorologie bien sûre ce que je trouve réellement passionnant mais notre prof sans sombrer dans la diffamation n'est pas ce que j'appellerai un bon prof...J'étais entrain de réviser quand je suis tomber sur ce paragraphe qui parle de la "zone de convergence inter tropicale", je n'est pas trés bien compris, bien sure je ne vais pas vous demander de m’expliquer (en fait si default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) mais je veux vous montrer que j'ai fais un effort voila ce que j'ai compris :

Une zone de convergence inter-tropical est une zone situé vers l'équateurs, ou les alizés du nord est et du sud est convergent (ca j'ai compris un petit peu grâce a wikipedia et au cellul de hardley) mais on me dit dans mon cours sans trop d'explication que cette convergence réduit énormément le vent, pour ca que ces aussi appelés par les marins Pot au noir mais POURQUOI cela réduit-t-il le vent ? il n'est dit nulle part pourquoi de vent qui se croisent réduise le vent. C'est une zone de basse pression donc le vent va vers cette en permanence comme le vent des alizés qui se dirigent des régions de haute pression tropicale vers l'équateur mais pourquoi leur rencontre annihile le vent ?

Désolé, de vous embétter par mes question mais ces petits détails qui me perturbent m'empêche d’apprécier le contenu....je peux faire comme les autres étudiants apprendre par coeur, mais j'aime bien la météo et je voudrais vraiment comprendre.

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Bonjour; Je suis étudiant en dans une école de la marine marchande, on étudie la météorologie bien sûre ce que je trouve réellement passionnant mais notre prof sans sombrer dans la diffamation n'est pas ce que j'appellerai un bon prof...J'étais entrain de réviser quand je suis tomber sur ce paragraphe qui parle de la "zone de convergence inter tropicale", je n'est pas trés bien compris, bien sure je ne vais pas vous demander de m’expliquer (en fait si biggrin.png ) mais je veux vous montrer que j'ai fais un effort voila ce que j'ai compris :

Une zone de convergence inter-tropical est une zone situé vers l'équateurs, ou les alizés du nord est et du sud est convergent (ca j'ai compris un petit peu grâce a wikipedia et au cellul de hardley) mais on me dit dans mon cours sans trop d'explication que cette convergence réduit énormément le vent, pour ca que ces aussi appelés par les marins Pot au noir mais POURQUOI cela réduit-t-il le vent ? il n'est dit nulle part pourquoi de vent qui se croisent réduise le vent. C'est une zone de basse pression donc le vent va vers cette en permanence comme le vent des alizés qui se dirigent des régions de haute pression tropicale vers l'équateur mais pourquoi leur rencontre annihile le vent ?

Désolé, de vous embétter par mes question mais ces petits détails qui me perturbent m'empêche d’apprécier le contenu....je peux faire comme les autres étudiants apprendre par coeur, mais j'aime bien la météo et je voudrais vraiment comprendre.

Sur le site de Météo France tu as toutes les explications:

http://education.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?page_id=15678&document_id=22641&portlet_id=87396&educelm=machine_5_1

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Le vent convergent, donc se rencontrent, oui. Sauf que, cette "accumulation d'air" au niveau de la zone de convergence va encourager l'ascension des alizés en altitude, d'où la présence de mouvements verticaux, et non horizontaux, empêchant alors les voiliers des marins d'avancer correctement. Il n'y a pas de flux réellement marqué au niveau de la zone de convergence inter-tropicale, les alizés s'y trouvent de part et d'autre, mais lorsque nous sommes en plein dans la convergence, l'air que l'on reçoit du nord-est et du sud-est est contraint de monter au-dessus de nous, en altitude (ce qui explique la présence de nombreux amas orageux).

C'est un peu le même principe que pour une dépression, les vent convergent en son centre, et comme ils ne peuvent pas s'y échapper, ils montent en altitude, et contribuent à la baisse de pression au niveau du sol, comme un appel d'air default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Bonjour; Je suis étudiant en dans une école de la marine marchande, on étudie la météorologie bien sûre ce que je trouve réellement passionnant mais notre prof sans sombrer dans la diffamation n'est pas ce que j'appellerai un bon prof...J'étais entrain de réviser quand je suis tomber sur ce paragraphe qui parle de la "zone de convergence inter tropicale", je n'est pas trés bien compris, bien sure je ne vais pas vous demander de m’expliquer (en fait si biggrin.png ) mais je veux vous montrer que j'ai fais un effort voila ce que j'ai compris :

Une zone de convergence inter-tropical est une zone situé vers l'équateurs, ou les alizés du nord est et du sud est convergent (ca j'ai compris un petit peu grâce a wikipedia et au cellul de hardley) mais on me dit dans mon cours sans trop d'explication que cette convergence réduit énormément le vent, pour ca que ces aussi appelés par les marins Pot au noir mais POURQUOI cela réduit-t-il le vent ? il n'est dit nulle part pourquoi de vent qui se croisent réduise le vent. C'est une zone de basse pression donc le vent va vers cette en permanence comme le vent des alizés qui se dirigent des régions de haute pression tropicale vers l'équateur mais pourquoi leur rencontre annihile le vent ?

Désolé, de vous embétter par mes question mais ces petits détails qui me perturbent m'empêche d’apprécier le contenu....je peux faire comme les autres étudiants apprendre par coeur, mais j'aime bien la météo et je voudrais vraiment comprendre.

Finalement vous avez un bon prof... car il vous force à vous poser des questions... Enfin "forcer" est peut-être un peu... fort, disons que vous êtes suffisamment impliqué volontaire intelligent pour vous les poser ces questions.

NB : en revanche, sur l'orthographe, l'implication n'est pas terrible... faites gaffe, ça décridibilise tout de suite vos propos...

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Les vents convergent, donc se rencontrent, oui. Sauf que, cette "accumulation d'air" au niveau de la zone de convergence va encourager l'ascension des alizés en altitude, d'où la présence de mouvements verticaux, et non horizontaux, empêchant alors les voiliers des marins d'avancer correctement. Il n'y a pas de flux réellement marqué au niveau de la zone de convergence inter-tropicale, les alizés s'y trouvent de part et d'autre, mais lorsque nous sommes en plein dans la convergence, l'air que l'on reçoit du nord-est et du sud-est est contraint de monter au-dessus de nous, en altitude (ce qui explique la présence de nombreux amas orageux).

C'est un peu le même principe que pour une dépression, les vent convergent en son centre, et comme ils ne peuvent pas s'y échapper, ils montent en altitude, et contribuent à la baisse de pression au niveau du sol, comme un appel d'air wink.png

Nickel l'explication... vous ne seriez pas le prof en question par hasard ?

Curieuse cette histoire qui prétend qu'au niveau de l'équateur il y a une zone de basse pression... Alors oui la pression est moindre qu'au nord et au sud puisque l'équateur se trouve... entre les ceintures anticycloniques.

Il ne faudrait pas croire que les "relatives basses pressions" équatoriales sont dues à la convergence I.T, c'est impossible vu qu'à cet endroit il n'y a pas de force de Coriolis, donc pas de centrifugation du fluide, donc pas de creux d'atmosphère, donc pas de basse pression.

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Tu dis que tu cherches à comprendre, alors la première chose c'est de trouver le bon moteur des phénomènes météo. C'est pas les Alizés, ni les champs de pression qui créent la ZCIT . C'est les TEMPERATURES. Oui dans cette zone, y'a des endroits où les Alisés convergent, oui mais pas partout. Oui y'a des endroits de pétole qu'on appelle les pots au noir, mais deux ou trois seulement. Y'a aussi des zones de fortes ascendances avec des amas convectifs, mais pas partout.

La ZCIT est donc une zone où on trouvera principalement un de ces phénomènes. Avec pour moteur la présence de rayons solaires perpendiculaires au sol, et donc une élévation de température .

Première conséquence de l'élévation de T: des ascendances d'où tourbillons (verticaux) et nébulosité,

deuxième conséquence: une zone de convergences des vents où les équilibres (dus aux pressions, à Coriolis et autres centrifuges) vont favoriser les Alizés. (mais on y trouve aussi des vents contraires...)

troisième conséquence due à l'ampleur du phénomènes d'ascendances: des zones de pot au noir, et des zones de moussons.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Tiens j'en profite, une question que je me pose depuis longtemps, est-ce que le fait que la force centrifuge soit maximum au niveau de l'équateur peut entrer en compte aussi dans l'équation ? (même si de manière très négligeable je me doutes).

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Posté(e)
Toulouse (quartier Lardenne)

Tiens j'en profite, une question que je me pose depuis longtemps, est-ce que le fait que la force centrifuge soit maximum au niveau de l'équateur peut entrer en compte aussi dans l'équation ? (même si de manière très négligeable je me doutes).

Dans les équations de Naviers Stocke, la force centrifuge est toujours pris en compte mais implicitement. En effet, ce terme se trouve dans le terme de gravité mais on a tendance à l'oublier.

Pour ceux qui n'ont pas peur des équations et qui ont un niveau convenable en math, je vais essayer de vous faire une démo en essayant de détailler le plus possible (avec les termes en gras les vecteurs) :

Les équations de Navier Stocke (ou équation de conservation de la quantité de mouvement) viennent tout simplement du principe fondamentale de la dynamique qui dit que dans un référentiel galiléen, la masse d'un corps multiplié par l'accélération = somme des forces extérieurs qui s'applique sur ce corps soit ma=somme F. Ceci est valable que dans un repère absolue (qui ne tourne pas) donc cette loi ne marche pas directement dans un référentiel tournant liée à la Terre donc ne marche pas dans le repère météorologique qui est un repère tournant (axe des x vers l'est, axe des y vers le nord et axe des z vers le zénith avec l'origine O du repère un point de la surface de la terre).

Dans le repère absolue, appliqué à une particule d'air de masse m, cela nous donne que ma=Fg+Fp+Ff or a=Daua/Dt avec Da/DT la dérivée lagrangienne dans le repère absolue (d'où le a en indice) et ua le vecteur vent absolue (c'est la dérivé que l'on utilise en classe de terminale pour la mécanique du point) qui signifie que l'on suit la particule.

Fg= mg* est la force d'attraction gravitationnelle, g* est l'attraction gravitationnelle de la Terre que l'on nomme aussi le champ d'attraction terrestre, vous comprendrez plus tard pourquoi le *, Fp = V grad P est la force de pression, V le volume de la particule (avec P la pression) et Ff la force de viscosité (que l'on négligera par la suite).

En météo, on utilise bien plus la masse volumique ρ que la masse m,

ρ=m/V, V étant le volume de la particule. On divise l'équation par V pour faire apparaître ρ.

Notre équation devient

ρ

Daua/Dt = ρg*- grad P

En divisant toute l'équation par ρ, on obtient Daua/Dt = g*- 1/ρ grad P

C'est l'équation du mouvement d'une particule d'air dans le mouvement absolue.

Sauf que l'on veut notre équation dans un référentiel tournant liée à la Terre.

Mathématiquement, on a cette relation qui nous donne la relation entre l'évolution absolue et l'évolution dans un repère tournant d'un vecteur quelconque A

DaA/Dt = DA/Dt + Ω^A,

Ω le vecteur rotation du référentiel soit dans notre cas le vecteur rotation de la Terre.

On applique cette formule à ua qui possède cette égalité

ua = u +

Ω^OM, Ω^OM=ue est ce que l'on appelle la vitesse d'entrainement où OM est le vecteur position de la particule, u étant la vitesse relative.

On obtient avec des calculs intermédiaires que je ne développerais pas ici : Daua/Dt=Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue avec 2Ω^u l'accélération de Coriolis et Ω^ue l'accélération centripète.

Sans équation, cela donne l'accélération absolue = l'accélération relative + accélération de Coriolis + accélération Centripète

On remplace Daua/Dt dans l'équation du mouvement par Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue.

Notre équation du mouvement devient Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue = g*- 1/ρ grad P

On passe l'accélération de Coriolis et accélération Centripète de l'autre coté de l'expression pour isoler l'accélération relative Du/Dt.

On nomme alors ces 2 termes par force de Coriolis et force centrifuge l'opposé de l'accélération de Coriolis et l'opposé de l'accélération Centripète.

Pourquoi on les nomme forces? Parce qu'elle se situe au niveau de l'égalité du côté des autres forces qui agissent sur la particule.

Notre équation du mouvement devient donc Du/Dt= g*- 1/ρ grad P - 2Ω^u - Ω^ue

On combine ensuite l'attraction gravitationnelle de la Terre g* avec la force centrifuge par unité de masse -Ω^ue pour obtenir tout simplement g que l'on nomme couramment la gravité ou tout simplement le poids.

Donc en faîte, g = g* - Ω^ue

En faîte, le poids comprend l'attraction gravitationnelle de la Terre et la force centrifuge.

L'équation finale du mouvement dans le référentielle tournant liée à la Terre (que l'on voit souvent) est Du/Dt= g - 1/ρ grad P - 2Ω^u

Physiquement, Du/Dt est l'évolution lagrangienne du vecteur vent avec le temps, g le poids, - 1/ρ grad P la force de pression et - 2Ω^u la force de Coriolis.

Tout est détaillé dans le Malardel de la p180 à 189.

Donc pour répondre à ta question Damien, la force Centrifuge est toujours pris en compte dans les équations à travers le g.

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Posté(e)
Violay, Loire, 830 m alt.

Tiens j'en profite, une question que je me pose depuis longtemps, est-ce que le fait que la force centrifuge soit maximum au niveau de l'équateur peut entrer en compte aussi dans l'équation ? (même si de manière très négligeable je me doutes).

La réponse est oui.

Dans les équations, dans toutes les équations de la dynamique terrestre (en particulier la dynamique des fluides), intervient le fameux "vecteur petit g" de notre enfance ; celui qui est dirigé vers "le bas" et qui, une fois multiplié par la masse d'un objet donne son poids.

Or ce vecteur "petit g" -autrement appelé vecteur accélération de la pesanteur- est construit de manière à intégrer la force* d'inertie centrifuge.

Plus précisément, le vecteur "petit g" vaut, en un point M, la somme (vectorielle évidemment) du vecteur "grand G" en M et de la force* massique d'inertie centrifuge elle aussi en M.

En admettant une Terre gentiment sphérique et à répartition de masses elle aussi sphérique (couches d'égales densités sphériques), le vecteur "grand G" (qui est la force massique d'attraction universelle) pointe vers le centre de la Terre et possède une norme constante quel que soit le point M considéré, du moment qu'il est situé à une distance constante du centre de la Terre.

La force* d'inertie d'entrainement (massique ou pas d'ailleurs) est quant-à-elle fonction de l'endroit où se situe le point M au voisinage de la Terre, plus précisément, elle est fonction de la distance dudit point à l'axe instantané de rotation de Terre vis-à-vis de repère absolu (en gros un repère stellaire).

* : pour un mécano qui respecte la profession, cette "force" n'en est pas une car elle est subordonnée au choix d'un repère. Le mécano parle alors de "l'opposé de l'accélération d'inertie centrifuge de M" pour désigner cette "force"... le mécano est un beau parleur...

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Toulouse (quartier Lardenne)

Tu dis que tu cherches à comprendre, alors la première chose c'est de trouver le bon moteur des phénomènes météo. C'est pas les Alizés, ni les champs de pression qui créent la ZCIT . C'est les TEMPERATURES. Oui dans cette zone, y'a des endroits où les Alisés convergent, oui mais pas partout. Oui y'a des endroits de pétole qu'on appelle les pots au noir, mais deux ou trois seulement. Y'a aussi des zones de fortes ascendances avec des amas convectifs, mais pas partout.

La ZCIT est donc une zone où on trouvera principalement un de ces phénomènes. Avec pour moteur la présence de rayons solaires perpendiculaires au sol, et donc une élévation de température .

Première conséquence de l'élévation de T: des ascendances d'où tourbillons (verticaux) et nébulosité,

deuxième conséquence: une zone de convergences des vents où les équilibres (dus aux pressions, à Coriolis et autres centrifuges) vont favoriser les Alizés. (mais on y trouve aussi des vents contraires...)

troisième conséquence due à l'ampleur du phénomènes d'ascendances: des zones de pot au noir, et des zones de moussons.

Il y a un modèle analytique assez simple pour modéliser la cellule de Hadley, c'est le modèle de Held et de Hou.

Dans ce modèle, on utilise 3 lois physiques :

- L'équation du moment cinétique

- L'équation du vent thermique

- La relaxation vers une température d'équilibre radiatif

On utilise aussi 3 hypothèses :

La circulation est axisymétrique

La circulation est stationnaire (ce qui n'est pas vrai puisqu'elle varie avec le temps)

On suppose qu'il y a de la friction au sol ce qui implique un vent nul à la surface

Je ne vais pas détailler les équations ici mais cela donne quand même de bon résultats pour la modélisation de la cellule de Hadley.

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Violay, Loire, 830 m alt.

Dans les équations de Naviers Stocke, la force centrifuge est toujours pris en compte mais implicitement. En effet, ce terme se trouve dans le terme de gravité mais on a tendance à l'oublier.

Pour ceux qui n'ont pas peur des équations et qui ont un niveau convenable en math, je vais essayer de vous faire une démo en essayant de détailler le plus possible (avec les termes en gras les vecteurs) :

Les équations de Navier Stocke (ou équation de conservation de la quantité de mouvement) viennent tout simplement du principe fondamentale de la dynamique qui dit que dans un référentiel galiléen, la masse d'un corps multiplié par l'accélération = somme des forces extérieurs qui s'applique sur ce corps soit ma=somme F. Ceci est valable que dans un repère absolue (qui ne tourne pas) donc cette loi ne marche pas directement dans un référentiel tournant liée à la Terre donc ne marche pas dans le repère météorologique qui est un repère tournant (axe des x vers l'est, axe des y vers le nord et axe des z vers le zénith avec l'origine O du repère un point de la surface de la terre).

Dans le repère absolue, appliqué à une particule d'air de masse m, cela nous donne que ma=Fg+Fp+Ff or a=Daua/Dt avec Da/DT la dérivée lagrangienne dans le repère absolue (d'où le a en indice) et ua le vecteur vent absolue (c'est la dérivé que l'on utilise en classe de terminale pour la mécanique du point) qui signifie que l'on suit la particule.

Fg= mg* est la force d'attraction gravitationnelle, g* est l'attraction gravitationnelle de la Terre que l'on nomme aussi le champ d'attraction terrestre, vous comprendrez plus tard pourquoi le *, Fp = grad P est la force de pression (avec P la pression) et Ff la force de viscosité (que l'on négligera par la suite).

En météo, on utilise bien plus la masse volumique ρ que la masse m,

ρ=m/V, V étant le volume de la particule. On suppose notre particule de volume unité (soit 1m²), on peut remplace ma par

ρ.

Notre équation devient

ρ

Daua/Dt = ρg*- grad P

En divisant toute l'équation par ρ, on obtient Daua/Dt = g*- 1/ρ grad P

C'est l'équation du mouvement d'une particule d'air dans le mouvement absolue.

Sauf que l'on veut notre équation dans un référentiel tournant liée à la Terre.

Mathématiquement, on a cette relation qui nous donne la relation entre l'évolution absolue et l'évolution dans un repère tournant d'un vecteur quelconque A

DaA/Dt = DA/Dt + Ω^A,

Ω le vecteur rotation du référentiel soit dans notre cas le vecteur rotation de la Terre.

On applique cette formule à ua qui possède cette égalité

ua = u +

Ω^OM, Ω^OM=ue est ce que l'on appelle la vitesse d'entrainement où OM est le vecteur position de la particule, u étant la vitesse relative.

On obtient avec des calculs intermédiaires que je ne développerais pas ici : Daua/Dt=Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue avec 2Ω^u l'accélération de Coriolis et Ω^ue l'accélération centripète.

Sans équation, cela donne l'accélération absolue = l'accélération relative + accélération de Coriolis + accélération Centripète

On remplace Daua/Dt dans l'équation du mouvement par Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue.

Notre équation du mouvement devient Du/Dt + 2Ω^u + Ω^ue = g*- 1/ρ grad P

On passe l'accélération de Coriolis et accélération Centripète de l'autre coté de l'expression pour isoler l'accélération relative Du/Dt.

On nomme alors ces 2 termes par force de Coriolis et force centrifuge l'opposé de l'accélération de Coriolis et l'opposé de l'accélération Centripète.

Pourquoi on les nomme forces? Parce qu'elle se situe au niveau de l'égalité du côté des autres forces qui agissent sur la particule.

Notre équation du mouvement devient donc Du/Dt= g*- 1/ρ grad P - 2Ω^u - Ω^ue

On combine ensuite l'attraction gravitationnelle de la Terre g* avec la force centrifuge par unité de masse -Ω^ue pour obtenir tout simplement g que l'on nomme couramment la gravité ou tout simplement le poids.

Donc en faîte, g = g* - Ω^ue

En faîte, le poids comprend l'attraction gravitationnelle de la Terre et la force centrifuge.

L'équation finale du mouvement dans le référentielle tournant liée à la Terre (que l'on voit souvent) est Du/Dt= g - 1/ρ grad P - 2Ω^u

Physiquement, Du/Dt est l'évolution lagrangienne du vecteur vent avec le temps, g le poids, - 1/ρ grad P la force de pression et - 2Ω^u la force de Coriolis.

Tout est détaillé dans le Malardel de la p180 à 189.

Donc pour répondre à ta question Damien, la force Centrifuge est toujours pris en compte dans les équations à travers le g.

Pas la peine de balancer Navier-Stockes pour répondre à Damien49 ?

On pourrait croire que cette dépendance de "petit g" à la force* d'inertie centrifuge n'est valable que dans le cadre de la méca flu.

Et puis combien de lecteurs vont lire votre laïus ? parmi ceux qui le lisent, combien le comprendront ?

Je fais partie de ceux-là et vous annonce qu'il y a une erreur dans votre Navier-Stockes... Vous la trouvez ?

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Toulouse (quartier Lardenne)

Pas la peine de balancer Navier-Stockes pour répondre à Damien49 ?

On pourrait croire que cette dépendance de "petit g" à la force* d'inertie centrifuge n'est valable que dans le cadre de la méca flu.

Et puis combien de lecteurs vont lire votre laïus ? parmi ceux qui le lisent, combien le comprendront ?

Je fais partie de ceux-là et vous annonce qu'il y a une erreur dans votre Navier-Stockes... Vous la trouvez ?

Il y aura les 2 versions pour tous les niveaux et pour tous les goûts smile.png

Et il peut y avoir des erreurs, c'est tout à fait probable. Je ne suis pas un expert dans la matière. biggrin.png

Et je ne trouve pas l'erreur, c'est laquelle? smile.png Je ne demande que d'apprendre.

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Violay, Loire, 830 m alt.

Tu dis que tu cherches à comprendre, alors la première chose c'est de trouver le bon moteur des phénomènes météo. C'est pas les Alizés, ni les champs de pression qui créent la ZCIT . C'est les TEMPERATURES. Oui dans cette zone, y'a des endroits où les Alisés convergent, oui mais pas partout. Oui y'a des endroits de pétole qu'on appelle les pots au noir, mais deux ou trois seulement. Y'a aussi des zones de fortes ascendances avec des amas convectifs, mais pas partout.

La ZCIT est donc une zone où on trouvera principalement un de ces phénomènes. Avec pour moteur la présence de rayons solaires perpendiculaires au sol, et donc une élévation de température .

Première conséquence de l'élévation de T: des ascendances d'où tourbillons (verticaux) et nébulosité,

deuxième conséquence: une zone de convergences des vents où les équilibres (dus aux pressions, à Coriolis et autres centrifuges) vont favoriser les Alizés. (mais on y trouve aussi des vents contraires...)

troisième conséquence due à l'ampleur du phénomènes d'ascendances: des zones de pot au noir, et des zones de moussons.

Certes certes, on peut aussi se demander ce qui créé ces températures ? c'est le soleil !

Plus sérieusement, je crois que notre étudiant se place sur l'océan et qu'il voulait simplement savoir pourquoi il "n'y a pas de vent à un endroit où justement des vents affluent".

J'ai personnellement trouvé la réponse du premier répondeur très lisible, convaincante et adaptée à l'étudiant en question : quand deux "choses" d'égale quantité de mouvement se percutent dans un plan horizontal, elles ne peuvent que gicler vers le haut. On aurait pu prendre un exemple dramatique de deux trains d'égale masse et vitesse qui se percutent : le choc fait monter les locomotives.

On peut évidemment penser que cette réponse ne va pas "au fond des choses", mais restons humbles (on ne va pas expliquer la turbulence....), et elle a le mérite d'être CLAIRE et PRECISE. Le répondeur (j'ai oublié son pseudo) a fait preuve d'une bonne capacité de vulgarisation sans rien sacrifier à la rigueur et c'est une chose difficile... encore bravo à lui.

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Violay, Loire, 830 m alt.

Il y aura les 2 versions pour tous les niveaux et pour tous les goûts smile.png

exact !
Et il peut y avoir des erreurs, c'est tout à fait probable. Je ne suis pas un expert dans la matière. biggrin.png

Euh... ben si vous avez personnellement écrit (et pas simplement recopié) votre laïus alors je vous trouve bien modeste...

Et je ne trouve pas l'erreur, c'est laquelle? smile.png Je ne demande que d'apprendre.

Boah c'est une petite erreur... voyez ligne 6 et comparez-la à la ligne 8.
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Toulouse (quartier Lardenne)

Boah c'est une petite erreur... voyez ligne 6 et comparez-la à la ligne 8.

Je ne vois pas de quelle ligne vous parlez mais vous allez me le dire. blush.png

Je ne suis qu'étudiant dans le domaine des fluides géophysiques donc comme je le disais, je ne demande que d'apprendre et surtout d'apprendre de mes erreurs, c'est ceux qui est le plus enrichissant. smile.png

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Violay, Loire, 830 m alt.

Boah c'est une petite erreur... voyez ligne 6 et comparez-la à la ligne 8.

Aïe... le n° des lignes est fonction de la taille du cadre...

Enfin c'est en haut quoi...

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Violay, Loire, 830 m alt.

Je ne vois pas de quelle ligne vous parlez mais vous allez me le dire. blush.png

Je ne suis qu'étudiant dans le domaine des fluides géophysiques donc comme je le disais, je ne demande que d'apprendre et surtout d'apprendre de mes erreurs, c'est ceux qui est le plus enrichissant. smile.png

Etudiant où ? quelle année ?

L'erreur est de dire qu'une quantité d'accélération (ma) est homogène à un gradient de pression (gradP).

Il faut soit dire que rhô.a est homogène à gradP soit dire que ma est homogène à rhô-1.gradP

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Toulouse (quartier Lardenne)

Etudiant où ? quelle année ?

L'erreur est de dire qu'une quantité d'accélération (ma) est homogène à un gradient de pression (gradP).

Il faut soit dire que rhô.a est homogène à gradP soit dire que ma est homogène à rhô-1.gradP

Etudiant à Toulouse en M2 OASC de l'université Paul Sabatier (mais les cours ont lieu à l'ENM).

Et pour l'erreur, en effet, j'aurais du écrire ma homogène à V grad P avec V le volume pour que a ou Du/Dt soit homogène à -1/ρ grad P . En effet, c'est une erreur que je ne devrais pas faire à mon niveau. blushing.gif

Merci pour la remarque. smile.png

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Toulouse (quartier Lardenne)

Ok.

Je suis intéressé par la modélisation des cellules dont vous avez parlé qques messages plus haut.

Vous avez un lien ?

J'ai trouvé cela sur le Web : http://www.meteo.phy...Tropical_05.pdf

C'est en anglais mais ça correspond à vu d'oeil à peu près de ce que j'ai vu en cours. Le modèle de Held et de Hou est un modèle analytique avec des défauts et des avantages comme tous les modèles. Par exemple, avec les calculs, on arrive à avoir un pic de vent zonal à l'extrémité nord de la cellule (qui correspond au jet d'ouest subtropical) mais on a ensuite une discontinuité du vent avec le vent en dehors de la cellule qui n'est bien sur pas réel. J'espère que cela va vous aider. smile.png

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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ohlala c'est gentil tout ça, la force centrifuge tout ça je sais ce que c'est, j'ai même pondu un dossier là-dessus. J'ai mal posé ma question en fait, je parlais pas des équations primitives atmosphériques, mais je voulais juste savoir si l'accélération de la pesanteur entrait aussi en compte d'un point de vu conceptuel pour expliquer la ZCIT. Car je comprend la remarque de gombervaux sur la température, mais il ne dit pas tout ^^ Mais merci quand même c'est tout de même intéressant. wink.png (ou alors vous avez répondu et c'est moi qui n'est pas compris votre réponse, possible aussi)

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Violay, Loire, 830 m alt.

... je voulais juste savoir si l'accélération de la pesanteur entrait aussi en compte d'un point de vu conceptuel pour expliquer la ZCIT.

Réponse : oui.

1) L'accélération de la pesanteur, présente dans toutes les équations de la dynamique terrestre, intervient forcément dans le cas particulier des équations de Navier-Stockes décrivant les mouvements fluides au voisinage de l'équateur terrestre.

2) Cette accélération de la pesanteur est, par construction, la somme vectorielle de la "force" massique d'inertie d'entraînement centrifuge et la force massique d'interaction gravitationnelle.

3) Ordre de grandeur (de mémoire), au voisinage de l'équateur, la norme de la "force" massique d'inertie d'entraînement centrifuge divisée par celle de l'accélération de la pesanteur doit jauger 1 millième.

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Violay, Loire, 830 m alt.

J'ai trouvé cela sur le Web : http://www.meteo.phy...Tropical_05.pdf

C'est en anglais mais ça correspond à vu d'oeil à peu près de ce que j'ai vu en cours. Le modèle de Held et de Hou est un modèle analytique avec des défauts et des avantages comme tous les modèles. Par exemple, avec les calculs, on arrive à avoir un pic de vent zonal à l'extrémité nord de la cellule (qui correspond au jet d'ouest subtropical) mais on a ensuite une discontinuité du vent avec le vent en dehors de la cellule qui n'est bien sur pas réel. J'espère que cela va vous aider. smile.png

Merci
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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ok merci pour la réponse. Donc si j'écris ça : "la force centrifuge favorise le maintien des ascendances dépressionnaires situés sur l'Equateur, mais elle reste malgré tout négligeable dans le processus". Je dis pas des c*******s.

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Nickel l'explication... vous ne seriez pas le prof en question par hasard ?

Curieuse cette histoire qui prétend qu'au niveau de l'équateur il y a une zone de basse pression... Alors oui la pression est moindre qu'au nord et au sud puisque l'équateur se trouve... entre les ceintures anticycloniques.

Il ne faudrait pas croire que les "relatives basses pressions" équatoriales sont dues à la convergence I.T, c'est impossible vu qu'à cet endroit il n'y a pas de force de Coriolis, donc pas de centrifugation du fluide, donc pas de creux d'atmosphère, donc pas de basse pression.

J'ai toujours pensé que le fait d'avoir une convergence des alizés le long de l'équateur contribuait à une diminution de la pression (quand je dis diminution, j'entends des pressions en dessous de 1015 hPa), ma logique veut me dire que cette zone de convergence, entourée de ceintures anticycloniques, est forcément de nature dépressionnaire (sans pour autant parler de pressions extrêmement basses, je vous l'accorde, l'absence de centrifugation du fluide par absence de Coriolis fait que ces basses pressions sont toutes relatives, mais elles sont là).

Ce serait donc la température qui rentrerait majoritairement en compte ? Oui d'accord, la zone de convergence intertropicale correspond à une zone qui reçoit énormément d'énergie solaire tout au long de l'année, mais la Terre obéissant aux lois de la thermodynamique, cette énergie ne devrait-elle pas être transportée en altitude, donc par un mouvement ascensionnel, qui lui même entretient la convergence des alizés ? La boucle serait bouclée, tout comme la cellule de Hadley.

Bien entendu que ce n'est pas linéaire, que l'on ne se retrouve pas avec un collier de Cumulonimbus ceinturant la planète bleue, mais pourquoi ? Cela dépend-t-il de l'intensité de la convergence ? Peut-on dire qu'il existe des épi-phénomènes de divergence au sol, même au niveau de l'équateur, et induisant une inhibition de la convection à l'échelle d'une région du globe ?

Tant de questions que je me pose, et je fais appel à vos connaissances bien plus solides pour effacer un quelconque point de vue erroné de la réalité que j'aurai pu me faire.

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