sommeteo Posté(e) 21 novembre 2012 Abbeville centre (Somme) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Bonjour, j'habite en Picardie dans la Somme. Chaque année en automne c'est la même chose: tracteurs qui font les récoltes de maïs, routes étroites et parcourues par de larges véhicules qui empiètent sur les bas-côtés: résultat de la boue sur les routes. Cette année, les intenses précipitations dans mon secteur aggravent le phénomène d'autant que les récoltes de maïs ne sont pas finies et de loin. De plus je remarque que chaque année c'est de pire en pire. Cette année, certaines routes secondaires sont recouvertes de plusieurs cm de boue sur toute la largeur et sur des centaines de mètres. Il est bien entendu que mes habitudes de rouler en moto l'automne ont dû cesser cette année, trop dangereux. D'autant que même les axes principaux sont concernés, sauf que le passage plus important permet de nettoyer en quelques jours la chaussée. La plupart du temps il n'y a pas de panneaux signalant ces plaques de boue et quand il y en a, c'est souvent une pancarte en bois, illisible, toute petite et pas adaptée au niveau distance. Enfin, il survient des accidents comme le retournement d'un bus scolaire il y a quelques jours. Ces mêmes bus empruntent des axes routiers où l'on ne peut se croiser en voitures que difficilement. Je ne vous raconte pas le chantier quand deux bus se croisent! Mes questions sont donc: 1) Avez-vous dans votre région le même problème? Parce que quand je vais en Haute-Loire chez mes parents, je ne vois que des routes secondaires bien propres tout au long de l'automne et de l'hiver; la situation est de loin meilleure. 2) Quelle est la réglementation en vigueur? les véhicules larges ont-ils le droit de mettre en l'air les bas-c^tés en toute impunité, les tracteurs ont-ils le droit de rouler sur les routes an laissant des centaines de m de boue derrière eux et ans signalisation (mal adaptée qui plus est) 3) A qui doit-on se plaindre pour espérer améliorer ce triste état de fait? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylver19 Posté(e) 21 novembre 2012 st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Salut , étant conducteur d'engins forestiers (debardeur) donc amené à stocker le bois au bord des routes ou des pistes et routes forestières . Donc quand il pleut on met de la boue , des morceaux d'écorses ou autres sur le sol mais nous , nous nettoyons en fin de journée et nous mettons les panneaux . Déja mon chef fait des demandes de voiries avant d'attaquer en mairie , car sinon amendes et ils nous bloquent le chantier . Et sur les grandes departementales ou nationales , la dde passe souvent dans la journée . Pour les agriculteurs , ils ont tous les droits , ils peuvent defoncer les routes , ils ne payeront pas .En plus la dde viendra nettoyer la route avec des balayeuses lol .Tu peux aller te plaindre en mairie ou en gendarmerie . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 21 novembre 2012 Partager Posté(e) 21 novembre 2012 La réglementation oblige les "souilleurs" de la voie à nettoyer. Les chantiers doivent nettoyer les routes, les agriculteurs aussi pour éviter tout risque d'accident. En cas d'accident, leur responsabilité est engagée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 21 novembre 2012 56800 Taupont Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Pour compléter ce que dit Mickaël: /applications/core/interface/file/attachment.php?id=5313'>Boue sur la chaussée un danger à ne pas négliger 2012-1.pdf S'ils sont en infraction les agriculteurs devront payer comme les autres, il ne faut pas tomber non plus dans les clichés. J'en connais des agriculteurs dont c'est la véritable hantise le salissement des routes lors de la récolte ou l'ensilage du maïs, surtout par temps de pluie évidemment. Boue sur la chaussée un danger à ne pas négliger 2012-1.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bofix Posté(e) 21 novembre 2012 Olivet (45) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Effectivement, en cas d'accident, l'agriculteur sera responsable Le minimum étant de placer des panneaux "chaussées glissantes" en amont et en aval de la route salie en prévention, mais ceci n'empêche pas qu'il faudra nettoyer la route. Si les forces de l'ordre passent dans le coin, ils peuvent très bien verbaliser. Ayant travaillé en agricole, il ne faut pas croire qu'on s'en fout de salir les routes, bien au contraire. Malheureusement, on peut difficilement faire autrement, surtout en terre "amoureuse" qui colle bien aux roues A l'automne, avec les betteraves, le maïs et les semis en conditions difficiles, c'est rapidement l'enfer. Personnellement, j'essayai de rouler assez vite sur un chemin pour "débourber" les roues au maximum, et une fois sur la route, je roulais à cheval sur le bas-côté durant plusieurs centaines de mètres pour salir le moins possible la route. Maintenant, de plus en plus d'agriculteurs se regrouppent pour acheter une balayeuse en commun, ça dépanne bien... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chibisuke Posté(e) 21 novembre 2012 Sainte-Sigolène (43, 820m ) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Oh que je te comprends, cette appréhension de s'engager sur les petites routes en moto 1) Avez-vous dans votre région le même problème? Parce que quand je vais en Haute-Loire chez mes parents, je ne vois que des routes secondaires bien propres tout au long de l'automne et de l'hiver; la situation est de loin meilleure. Personnellement, j'habite l'est de la Haute-Loire, et les axes très secondaires sont souillés. Rien à signaler pour le seul axe principal du département ainsi que les axes "moyennement" secondaires ( départementales ). Mais même avec ça, il faut pas aller chercher bien loin pour trouver des routes souillées par les paysans: les petites routes qui mènent à de petits hameaux ou bien les départementales les moins empruntées ( je dirais, déjà le problème du département, c'est de savoir quels axes sont considérés comme secondaires ou non, car mis à part la Nationale 88, il y a rien d'autre ici, on la considère même comme une autoroute digne de ce nom ! ). 2) Quelle est la réglementation en vigueur? les véhicules larges ont-ils le droit de mettre en l'air les bas-c^tés en toute impunité, les tracteurs ont-ils le droit de rouler sur les routes an laissant des centaines de m de boue derrière eux et ans signalisation (mal adaptée qui plus est). Et bien, je pense que oui. Et puis de toute façon ça ne me fâche pas, je les respecte même. Le département est très rural, c'est le pays de l'agriculture, des paysans. Ils sont chez eux ici, et je trouve que c'est intéressant de voir les routes souillées ( pas que par la boue, les troupeaux sèment aussi leurs pagaille ) car ça montre le caractère du département. J'aime bien, même si c'est dangereux. 3) A qui doit-on se plaindre pour espérer améliorer ce triste état de fait? Je ne sais pas quelle genre de conversation ça pourrait donner si par exemple j'allais à la mairie expliquer tout ça ou à la gendarmerie. Certes on va se comprendre, mais ça va aussi sûrement faire rigoler Déjà, pour expliquer quelque chose aux paysans " brut-de-pomme ", il faut s'accrocher car si ils ne sont pas altérés par le rouge, la plupart du temps ils parlent très mal le français courant ( je ne dis pas qu'ils ne parlent pas un mot de français, mais il y a un mélange de 80% patois / 20% français, alors le résultat est.. exotique ). Enfin bref, au final, je dirais que pour le cas de mon département ( c'est dingue, mais je le considère toujours comme à part, je sais pas vraiment pourquoi, mais bon ) on doit laisser les choses telles qu'elles sont. Quand je roule sur les petites routes, j'adapte ma conduite en fonction de l'état de la route, et je trouve la présence des tracteurs/paysans dans les prés rassurante ou réconfortante. Tu sais, c'est quelque chose qui disparait chaque jour un peu plus, tout ça. Alors plus longtemps je continuerais de voir les routes "souillées" par les paysans, mieux ce sera pour l'image du département. C'est agricole/sauvage, et ça ne doit pas changer. Mais quand j'y pense, à la fin de l'automne/début hiver, il y a d'autres problèmes que je juge beaucoup plus importants que la boue des paysans. Quand je veux aller dans la haute-ardèche en hiver, j'ai intérêt à prendre mon courage à deux mains, car la plupart des petites routes de cols qui y vont sont impraticables. La raison ? Les axes ne sont mêmes pas salés. Pire encore, j'ai déjà dû prendre des routes recouvertes de plusieurs centimètres de feuilles mortes, du grand délire. C'est juste que les routes sont laissées à l'abandon. Certes il y a d'autres itinéraires, mais il faut rajouter 1 à 2 heures de route supplémentaire pour pouvoir contourner les cols Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephdu74 Posté(e) 21 novembre 2012 Seynod 545 m (74,Haute-Savoie) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Pour les cols,beaucoup servent de descente l'hiver ici (quand il y a des stations),après je ne sais pas si c'est le cas chez toi? Le soucis cette année,les champs sont très humides et la quantité de boue déplacée est énorme... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 21 novembre 2012 56800 Taupont Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Oh que je te comprends, cette appréhension de s'engager sur les petites routes en moto Personnellement, j'habite l'est de la Haute-Loire, et les axes très secondaires sont souillés. Rien à signaler pour le seul axe principal du département ainsi que les axes "moyennement" secondaires ( départementales ). Mais même avec ça, il faut pas aller chercher bien loin pour trouver des routes souillées par les paysans: les petites routes qui mènent à de petits hameaux ou bien les départementales les moins empruntées ( je dirais, déjà le problème du département, c'est de savoir quels axes sont considérés comme secondaires ou non, car mis à part la Nationale 88, il y a rien d'autre ici, on la considère même comme une autoroute digne de ce nom ! ). Et bien, je pense que oui. Et puis de toute façon ça ne me fâche pas, je les respecte même. Le département est très rural, c'est le pays de l'agriculture, des paysans. Ils sont chez eux ici, et je trouve que c'est intéressant de voir les routes souillées ( pas que par la boue, les troupeaux sèment aussi leurs pagaille ) car ça montre le caractère du département. J'aime bien, même si c'est dangereux. Je ne sais pas quelle genre de conversation ça pourrait donner si par exemple j'allais à la mairie expliquer tout ça ou à la gendarmerie. Certes on va se comprendre, mais ça va aussi sûrement faire rigoler Déjà, pour expliquer quelque chose aux paysans " brut-de-pomme ", il faut s'accrocher car si ils ne sont pas altérés par le rouge, la plupart du temps ils parlent très mal le français courant ( je ne dis pas qu'ils ne parlent pas un mot de français, mais il y a un mélange de 80% patois / 20% français, alors le résultat est.. exotique ). Enfin bref, au final, je dirais que pour le cas de mon département ( c'est dingue, mais je le considère toujours comme à part, je sais pas vraiment pourquoi, mais bon ) on doit laisser les choses telles qu'elles sont. Quand je roule sur les petites routes, j'adapte ma conduite en fonction de l'état de la route, et je trouve la présence des tracteurs/paysans dans les prés rassurante ou réconfortante. Tu sais, c'est quelque chose qui disparait chaque jour un peu plus, tout ça. Alors plus longtemps je continuerais de voir les routes "souillées" par les paysans, mieux ce sera pour l'image du département. C'est agricole/sauvage, et ça ne doit pas changer. Mais quand j'y pense, à la fin de l'automne/début hiver, il y a d'autres problèmes que je juge beaucoup plus importants que la boue des paysans. Quand je veux aller dans la haute-ardèche en hiver, j'ai intérêt à prendre mon courage à deux mains, car la plupart des petites routes de cols qui y vont sont impraticables. La raison ? Les axes ne sont mêmes pas salés. Pire encore, j'ai déjà dû prendre des routes recouvertes de plusieurs centimètres de feuilles mortes, du grand délire. C'est juste que les routes sont laissées à l'abandon. Certes il y a d'autres itinéraires, mais il faut rajouter 1 à 2 heures de route supplémentaire pour pouvoir contourner les cols Quel cliché du monde paysan ! Tu les représentes comme des occupants d'une réserve que l'on montre aux touristes. Certes ils salissent les routes mais comme les autres ils doivent les nettoyer et s' ils ne font pas ils se feront verbaliser un point c'est tout, ils ne "souillent pas les routes pour le plaisir" c'est pour que tu puisses manger à ta faim! Des analphabètes et des ivrognes on en trouve ailleurs aussi ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chibisuke Posté(e) 21 novembre 2012 Sainte-Sigolène (43, 820m ) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 J'ai mon avis, tu as le tiens. C'est la vérité dans mon secteur, c'est peut être différent chez toi, mais ici c'est comme ça. Et puis j'ai jamais dit qu'ils souillaient les routes pour le plaisir hein ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 21 novembre 2012 Abbeville centre (Somme) Auteur Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Il paraît en effet que les autorités verbalisent en cas d'infraction sauf qu'il doit y avoir un sacré laxisme dans ce domaine et il est grandissant chaque année. Je sais que cela fait partie de l'automne mais là, une limite vient d'être franchie dans le non-respect des routes. Tout simplement parce qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs qui font attention (impunité, pourquoi s'embêter?), de plus en plus de gros et large trafic sur des routes pas faites pour. Jusqu'au faut-il attendre? Les véhicules sont dégoulinants de boue, les routes glissantes etc.... Outre l'irrespect d'un nombre croissant d'agriculteurs, je mets donc en cause aussi un trafic pas adapté au réseau (largeur des véhicules, étroitesse du réseau), le non curage des fossés, des champs qui viennent bien souvent jusqu'au bord des routes, bref, une gestion assez catastrophique du réseau routier qui nous ramène à emprunter ce qui ressemble à des pistes africaines. Autant j'adore la campagne et le monde rural mais celui-ci doit rester praticable sinon le plaisir de l'arpenter devient nul. Je pense que se pointer dans une gendarmerie pour se plaindre sera perçu comme risible par les autorités. Par contre une lettre aux politique locaux pourrait peut-être être mieux perçu non? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crazyboy Posté(e) 21 novembre 2012 Puzeaux (80) Partager Posté(e) 21 novembre 2012 Je pense que se pointer dans une gendarmerie pour se plaindre sera perçu comme risible par les autorités. Par contre une lettre aux politique locaux pourrait peut-être être mieux perçu non? Parce que tu penses que Monsieur Jérôme Bignon va pouvoir arranger les choses?? encore la semaine dernière à cause d'un mec qui roulait plus vite que moi sur une route étroite a couper son virage, et bien sur la route étant humide et bin ça glisse, alors le risque d'accident est très fortement, ça presque comparable à de la neige. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 22 novembre 2012 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Marrant que tu commences ce topic, Eric80, car justement, passant mon premier automne dans le Pays de Caux, terre d'agriculture intensive s'il en est, je suis effaré par l'état du réseau secondaire depuis le début des récoltes d'automne ! De la boue partout, voire des mottes de terre, qui obligent à rouler très prudemment. De ce que j'en vois par ici, j'ai pas l'impression que le nettoyage des routes souillées soit la priorité des agriculteurs... Idem concernant les bus qui roulent souvent comme des malades sur des routes étroites et sinueuses, je me suis déjà tapé quelques bonnes frayeurs à croiser ce genre d'énergumène. Au niveau des grands axes, ils ne sont généralement pas trop sales car nettoyés par les personnes concernées qui doivent plus craindre les flics que sur les petites routes, ils sont par contre envahis d'engins agricoles de toutes sortes. Par exemple sur la D950, qui relie Fécamp au Havre, grande ligne droite de plus de 20 km limitée à 90 km/h, je ne compte plus les bouchons provoqués par des tracteurs qui vous obligent à rouler à 20 à l'heure sur tout ou partie du trajet. Enfin dans ce cas précis, j'imagine (j'espère) qu'ils n'ont pas le choix. Si on ajoute à ça les poids-lourds, les scooters, les éventuels convois exceptionnels et les vieux en voiturette sans permis, c'est parfois assez floklo d'emprunter cet axe de circulation... Bref, ce doit être le lot commun des régions humides dont la terre est collante et fertile ! encore la semaine dernière à cause d'un mec qui roulait plus vite que moi sur une route étroite a couper son virage, et bien sur la route étant humide et bin ça glisse, alors le risque d'accident est très fortement, ça presque comparable à de la neige. Euhh... Ça t'arrive de te relire avant de poster ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 22 novembre 2012 Abbeville centre (Somme) Auteur Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Marrant que tu commences ce topic, Eric80, car justement, passant mon premier automne dans le Pays de Caux, terre d'agriculture intensive s'il en est, je suis effaré par l'état du réseau secondaire depuis le début des récoltes d'automne ! Salut, le début de ton intervention m'a marqué, tu veux donc dire que là d'où tu viens, ce n'était pas du tout pareil! Toutes les régions de France ont des secteurs agricoles mais je trouve que notre secteur est particulièrement laxiste, c'est tout. Il est vrai que j'avais oublié de mentionner la quasi disparition des chemins agricoles, ceux qui longent habituellement les routes. Ils sont désormais cultivés aussi et obligent les tracteurs à emprunter des voies qu'ils ne devraient pas emprunter. Et sur de longues distances en plus. Il y a donc un faisceau de circonstances qui concourent à aggraver le phénomène. Je trouve qu'emprunter notre réseau secondaire s'apparente parfois à emprunter les pistes d'un pays peu développé sauf qu'on est en France non? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crazyboy Posté(e) 22 novembre 2012 Puzeaux (80) Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Euhh... Ça t'arrive de te relire avant de poster ?? Euh oui lol, mais là, ça devait être la fatigue.. Je ne faisais plus trop attention.Je voulais dire que le risque d'accident en devenait accru, et que les routes étaient comparables à des routes enneigées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 22 novembre 2012 Abbeville centre (Somme) Auteur Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Euh oui lol, mais là, ça devait être la fatigue.. Je ne faisais plus trop attention. Je voulais dire que le risque d'accident en devenait accru, et que les routes étaient comparables à des routes enneigées. Tout à fait d'accord sauf que l'enneigement reste un aléa météorologique alors que la présence de boue, s'il est favorisée par les pluies d'automne, reste une conjonction de facteurs humains donc normalement maîtrisables et gérables. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paparazzi Posté(e) 22 novembre 2012 Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Salut, le début de ton intervention m'a marqué, tu veux donc dire que là d'où tu viens, ce n'était pas du tout pareil! Toutes les régions de France ont des secteurs agricoles mais je trouve que notre secteur est particulièrement laxiste, c'est tout. Il est vrai que j'avais oublié de mentionner la quasi disparition des chemins agricoles, ceux qui longent habituellement les routes. Ils sont désormais cultivés aussi et obligent les tracteurs à emprunter des voies qu'ils ne devraient pas emprunter. Et sur de longues distances en plus. Là je vais laisser la parole à d'autre car je viens de Paris... où l'on ne voit des tracteurs qu'à l'occasion du salon de l'agriculture... Concernant le deuxième point que tu évoques, ça me fait penser à certains agriculteurs qui dans le coin, s'ingénient à labourer les champs jusqu'en limite des à-pics, en bord de falaise, quitte à faire une chute mortelle avec leur engin, dans le seul but d'effacer les sentiers tracés par les randonneurs qui veulent profiter des paysages exceptionnels. Il faut voir ensuite la tête des premiers rangs de culture au plus près du vide : rachitiques, rongés par le sel et couchés par le vent... Enfin bref, je m'éloigne du sujet là, désolé ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 22 novembre 2012 Abbeville centre (Somme) Auteur Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Enfin bref, je m'éloigne du sujet là, désolé ! Pas du tout, ce qui paraît en fait être un phénomène principalement météorologique (conjonction de pluies abondantes, récoltes tardives) est en réalité une conjonction de faits de société liés à l'agriculture irrespectueuse, empiétant sur des espaces qui servent à autre chose etc.... Ce que tu me dis là conforte l'idée de l'invasion des zones cultivées sur des zones qui ne devraient pas l'être (bord des routes, des falaises etc....) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 22 novembre 2012 56800 Taupont Partager Posté(e) 22 novembre 2012 On dirait qu'en France il n'existe aucune loi, allez faire un tour sur les sites des chambres d'agriculture, il y a un bel arsenal juridique aussi bien sur l'exploitation des parcelles en bordure de route, que l'entretien des routes et la conduite des engins.. Dire que l'on a une agriculture irrespectueuse c'est aller un peu vite en besogne, il y a des contrevenants comme dans toute corporation qu'il faut réprimander un point c'est tout,(je doute que les gendarmes rient au nez dans ce cas là) lorsqu'ils mettent la vie d'autrui en danger, il suffit de voir les liens suivants: http://www.allier.ch....php?article916 http://www.action-ag...TM3OZ&idsite=80 http://www.aisnenouv...-etre-poursuivi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
M4x Posté(e) 22 novembre 2012 Bethunois Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Marrant que tu ouvres ce topic, parce que justement moi aussi je me faisais cette réflexion (des routes sales). D'abord je pense qu'il s'agit (pour mon secteur) d'une situation peu commune (pluie extrêmement abondante, récolte tardive)... perso j'ai rarement vu autant de boue (sauf pendant les 90' par moment). Je n'ai jamais vu les chemins de terre par chez moi dans cet état (pourtant ça fait plus de 20ans que je les fréquente)... ils sont méconnaissables (la bande enherbée a disparu, il y a de grosses ornières, le tracé est devenu incertain...). A côté de cela, par ici les agriculteurs nettoient quand c'est vraiment le bronx (avec un buldozer, il plaque la pelle sur le sol et c'est parti), mais c'est loin d'être systématique. Par chez moi les agriculteurs ont eu la fausse bonne idée de mettre du gravier/morceau de brique dans les chemins de terre... Sauf qu'à l'automne, avec la boue qui colle au roue, ces graviers se retrouvent sur les routes (et donc c'est en fait pire que mieux). En ce moment c'est folklo sur les routes. Entre les mottes de terre entière dont on a peur qu'elles nous pètent un essieu, le tapis de boue uniformes, les graviers qui vous font déraper ou vous foutent des nions sur la carrosserie (quand une voiture passe dans la rue, les caillasses volent un peu partout), j'ai plus l'impression de me croire dans le fin fond des Balkans qu'en France... mais bon.. En plus des routes, les trottoirs sont aussi dégueulasse (la boue décolle partout quand les tracteurs roulent)... donc c'est vraiment pas agréable.. Ps: en plus si on ajoute les tapis de feuilles qui jonchent les routes, on a le combo mortel pour avoir des accidents ou pour se dégouter de la campagne ^^ Mais bon, faut se dire que les prochaines pluies (si elles daignent arriver) nettoieront cela ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bofix Posté(e) 22 novembre 2012 Olivet (45) Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Déjà, pour expliquer quelque chose aux paysans " brut-de-pomme ", il faut s'accrocher car si ils ne sont pas altérés par le rouge, la plupart du temps ils parlent très mal le français courant ( je ne dis pas qu'ils ne parlent pas un mot de français, mais il y a un mélange de 80% patois / 20% français, alors le résultat est.. exotique ). Et bien, les agriculteurs qui passent par ici et lisent ce topic vont être râvis Etant issu du monde agricole, je suis un peu stupéfait de voir que de tels clichés ont la vie dure. Mais rassures-toi, je ne bois pas d'alcool et je prétend parler assez bien le français, je ne me sens donc pas visé par tes propos Seulement, le jour où tu seras dans le fossé par le verglas, j'espère pour toi que tu ne tiendras pas ce même raisonnement devant l'agriculteur du village qui viendra te sortir de là Pour en revenir au sujet principal, à savoir les routes rendues très sales par l'activité agricole, je crois qu'il n'y aura pas vraiment de solution miracle mis à part d'attendre qu'il fasse plus sec ou qu'il se mette enfin à geler. Avec la meilleure volonté du monde, il faut bien que les engins agricoles circulent et entre le champ et la route, il n'y a pas de station de lavage... Comme je le disais hier, rouler sur les chemins pour en décroter les roues est le minimum à faire, de même que de retirer le maximum de terre sur les outils avec un balai avant de prendre la route. Mais faut pas se leurrer, les routes ne seront jamais parfaites. Je le reconnais, il y a certains bourrins qui ne se préoccupent de rien, chaque profession à, hélas, ses brebis galeuses, mais ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier svp, beaucoup d'agriculteurs font en sorte de minimiser l'étendue des dégâts (j'en ai déjà vu avec des citernes d'eau pour laver la route et frotter au balai ) Les engins sont également plus gros qu'avant donc ça salie plus, forcément. Mais les routes de campagne sont de plus en plus empruntées par les automobilistes puisqu'il y a de plus en plus de citadins qui viennent s'installer à la campagne. C'est peut-être là où sa coince, car maintenant, la ville s'invite à la campagne (26m² de terre agricole disparaîssent en France chaque seconde pour y être urbanisées). De plus, tout nouvel habitant souhaite conserver son petit confort qu'il avait avant et ne supporte pas d'entendre une poule chanter, une vache meugler, un clocher sonner et des mottes de terre sur les routes... Je ne parle même pas des ingénieurs de la voirie qui nous collent des rétrécissements de chaussées ou des bacs à fleurs en pleine zone rurale, c'est d'un enfer pour passer ça en tracteur Alors voilà, avant de jeter la pierre sur tous ceux qui vous nourrissent, essayer de vous mettre un peu à leur place et lever le pied quand vous traversez la campagne, ce n'est pas toute l'année comme ça, n'abusons pas. En attendant, on espère tous que le froid s'installe, que la terre gèle et que la boue laisse place à la neige et on remerciera encore une fois les agriculteurs d'avoir passer la nuit dans leur tracteur pour déblayer les routes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 22 novembre 2012 56800 Taupont Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Totalement en phase avec ce qu'écrit Bofix (sûrement par que je suis moi-même issu d'une famille de paysans) et qui je pense devrait aider Chibisuke à corriger sa vision du monde paysan et surtout ne pas généraliser! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 22 novembre 2012 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 22 novembre 2012 Bon alors comme j'ai mes deux quartiers de parisien un quartier de tourangeau et un du piémont alsacien, les plateaux picards je connais moins bien; en revanche, je confirme pour le pays cauchois ce que signale paparazzi, certaines bordures de falaises s'érodent même par endroit beaucoup plus vite. Est-ce que c'est pire qu'avant? Difficile à dire pour un citadin comme moi; j'ai quand même une certitude: l'expansion du maïs aggrave considérablement les coulées de boues, après récolte, on a vraiment plus qu'un rectangle boueux sans doute parce que l'espacement des tiges est beaucoup plus large et contribue moins à "tenir" la terre que d'autres grandes cultures beaucoup plus denses. Mais je me demande surtout si l'augmentation des cultures "toutes saisons" ne provoque pas un surcroît de labours en automne et de circulation de tracteurs à des saisons autrefois plus "endormies" à la campagne. Enfin, question sécurité routière, l'hiver c'est quand même le retour à une meilleure visibilité aux carrefours une fois le maïs parti justement; tout n'est pas si terrible à l'arrivée de l'automne, il y a au moins cette compensation. Par temps sec je me surprends à rouler plus vite qu'en été grâce d'abord à cette bien meilleure visibilité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 30 novembre 2012 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 30 novembre 2012 Un ouvrage à commander au Père Noël pour la région de paparazzi : Comprendre et maîtriser l'érosion en Pays de Caux - Organisations des pratiques agricoles en bassin versant (http://cths.fr/ed/edition.php?id=5155 ) Le Pays de Caux est doté d'un milieu favorable au développement d'une agriculture prospère, associant cultures et élevages. Si cette association a perduré après la mécanisation et le remembrement, elle est aujourd'hui nettement déséquilibrée au profit des cultures. C'est ainsi, qu’inondations et coulées boueuses, jusqu'alors occasionnelles, sont devenues de plus en plus fréquentes dès les années 1960, causant de nombreux dégâts sur et en dehors des parcelles agricoles. Le problème est d’autant plus crucial que de nos jours, le « bon pays » a aussi profondément changé. Les agriculteurs n’y sont plus majoritaires, « le rustique pays de Maupassant et de Flaubert est devenu dans sa presque totalité une vaste banlieue des grandes villes normandes ». Les conséquences des inondations et des ruissellements concernent maintenant tous ses habitants. Cet ouvrage propose une méthode pour diminuer les effets de l’érosion en jouant à la fois dans chaque exploitation sur l’ordre de succession des cultures (blé, pois, lin, etc.), le choix des parcelles consacrées à chaque culture et les techniques culturales en interculture. Cette méthode, testée sur le bassin versant de Bourville, offre l'avantage de ne pas bouleverser le fonctionnement de l'exploitation agricole. Alexandre Joannon montre ainsi le potentiel qu'offre le raisonnement de la localisation des pratiques pour la maîtrise du ruissellement à l'échelle du bassin versant en complément des aménagements hydrauliques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 1 décembre 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 1 décembre 2012 Malheureusement parfois il y a des morts : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/boue-sur-la-chaussee-mort-accidentelle-la-lecon-na-pas-servi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 1 décembre 2012 Abbeville centre (Somme) Auteur Partager Posté(e) 1 décembre 2012 Malheureusement parfois il y a des morts : http://www.lunion.pr...on-na-pas-servi Merci du lien bien triste! Comme quoi les pouvoirs publics ne prennent vraiment pas le problème à bras le corps car des auteurs minoritaires devraient être vite cernés et sanctionnés s'il y avait quelque enquête. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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