Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Synthèse du matin après un tour sur les différents modèles, ça donne ça : http://www.dailymotion.com/video/x66u4_francis-cabrel-encore-et-encore_music On va finir par arriver à avoir un ensembliste américain ne proposant même plus un seul scénario négatif à 1500 mètres sur 384heures, en plein coeur de l'hiver. Tant qu'à faire dans l'extraordinaire, autant ne plus faire les choses à moitié maintenant...Ca devient blasant. Peut-on déjà surveiller le nouveau pic exceptionnel pour le 29/30/31 janvier prochain, avec une moyenne d'ensembliste à 6/7°C à 1500 mètres pour l'américain???? Par les temps qui courent, c'est à la mode de voir les vagues de douceur prendre une certaine consistance, sinon une consistance certaine, à partir de H+300 déjà.... Pfff, et dire qu'à chaque nouvel épisode de chaleur ou de douceur incongrue ces derniers mois, on pensait avoir tout vu ou presque, et que ça se calmerait ensuite. L'escalade est dans une forme olympique, plus vigoureuse et fonctionnelle que jamais. MAis où cela va-t'il se terminer? Décembre 2015 risque d'être tout simplement historique, du moins depuis le début des observations météo. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 17 décembre 2015 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 effectivement il n y a rien avant la fin de l'année, le pic de pluie à Noel avec un peu de neige en crêtes??? La Misère, troc sec tout ça..... on revient au même schéma ondulatoire sur HN, la patience a des limites, je comprend votre lassitude mais surtout pour les stations! le mieux est un AR pour faire tourner les canons à neige en deuxième semaine, môche tout ça. CEP reste en flux de SO un peu décalé vers l Est .... à j10 hihihi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon67 Posté(e) 17 décembre 2015 Ringendorf (67) Alsace (220m) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Encore un diagramme trop doux et surtout sec également, avec quasiment rien en PP de prévue pour longtemps... Et des températures à 850hpa qui ne devraient même pas atteindre les 0°C ou alors ponctuellement, ont continue donc sur la tendance de l'année à savoir doux et sec... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 17 décembre 2015 Nancy Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Hallucinant, je dirais même inquiétant et qd je vois les anomalies de température sur l'ensemble de l'HN, j'ai du mal à ne pas voir une manifestation de notre RC. Désolé d'en revenir à notre débat mais nos anomalies sont tellement durables et régulières que je vois pas d'autres explications. D'ailleurs 2015 devrait sans doute à nouveau atteindre des sommets en terme de température moyenne, puisqu'au 17/12 nous en sommes en 11,6° de température moyenne annuelle. Pour rappel voici les années les plus chaudes à Nancy: 11,6° en 2000 et 2011 (et sans doute 2015), 11,5° en 1994, 11,4° en 2002 et 2003, 11,3° en 2006, 11,2° en 2007 Pour comparer les années les plus chaudes entre 1927 et 1990 10,7° en 1990, 10,6° en 1961, 10,5° en 1934, 1947 et 1988 ... A défaut de pluie (ca semble illusoire), il faudrait presque espérer des inversions histoire de calmer le niveau de température, on risque vraiment de perturber le repos végétatif d'une végétation déjà bien éprouvée par un été hors norme. Se dirige-t-on vers les premiers bourgeons et fleurs pour le nouvel an? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 10,5° en 1934, 1947 et 1988 ... A défaut de pluie (ca semble illusoire), il faudrait presque espérer des inversions histoire de calmer le niveau de température, on risque vraiment de perturber le repos végétatif d'une végétation déjà bien éprouvée par un été hors norme. Se dirige-t-on vers les premiers bourgeons et fleurs pour le nouvel an? Les perturbations sont déjà en train de se concrétiser discrètement. Après le repos extrêmement prématuré pour cause de sécheresse en cours d'été dernier pour certaines espèces, et le retour de conditions finalement presque printanières actuellement depuis le début de l'hiver, ça redémarre comme si de rien n'était. J'ai halluciné l'autre jour, en voyant les nouvelles feuilles commencer à se déployer sur un bouleau ( secteur Nancy). Feuillaison au 15 décembre, tout va bien. On est en mode méditerranéen, avec une végétation qui attend le retour de la fraîcheur et de l'humidité hivernale après la chaleur sèche de l'été pour commencer son cycle de croissance. Bon, le bouleau, c'est peut-être l'espèce qui a trinqué le plus rapidement l'été dernier avec la sécheresse, en perdant ses feuilles parfois à peine 3/4 mois après débourrage. Le déficit d'assimilation est donc peut-être trop important pour cette espèce. Et les conditions actuelles n'arrangent rien du coup en terme de perturbation. J'ai de gros doutes sur la pérennité d'un feuillage tendre au 1er janvier, par rapport aux conséquences d'une gelée hivernale en temps normal tout à fait banale, genre -3/-4°C. Voir le second feuillage de l'année avorter, grillé par le gel cette fois, mettrait une nouvelle fois les ressources de ces espèces à l'épreuve. Bon après, la végétation a des capacités d'adaptation notables aussi la plupart du temps, et tant que ça reste un accident climatique centré sur une ou deux années, pas trop de soucis. Mais entre les sécheresses estivales/printanières plus ou moins significatives qui affectent de plus en plus souvent la végétation, et ces soucis de redémarrage hyper précoce maintenant, avec les risques associés en terme de froid, ça va commencer à peser lourd dans la balance. Reste à voir pour ces cycles chauds/froids, secs/humides, qui immanquablement constituent l'évolution de tout climat normal à long terme. J'ai simplement l'impression que l'on arrive tout doucement aux limites du raisonnable avec le cycle actuel cependant, et que toute anomalie supplémentaire dans les années/quelques décennies à venir, si la tendance actuelle se poursuit à ce rythme, commencera à force à avoir des répercutions déjà plus notables et visibles. Je pensais personnellement, il y a 5 ans déjà, qu'on était arrivés en terme de records de douceur ou d'occurrence de sécheresse, à une sorte de "premier" palier. Mais force est de constater qu'il n'y a pas de palier encore pour le moment, et que l'on continue à gravir la pente à vitesse grand V, chaque année apportant son lot d'inédit qui se rajoute à celui de l'année précédente. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 17 décembre 2015 Nancy Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Les perturbations sont déjà en train de se concrétiser discrètement. Après le repos extrêmement prématuré pour cause de sécheresse en cours d'été dernier pour certaines espèces, et le retour de conditions finalement presque printanières actuellement depuis le début de l'hiver, ça redémarre comme si de rien n'était. J'ai halluciné l'autre jour, en voyant les nouvelles feuilles commencer à se déployer sur un bouleau ( secteur Nancy). Feuillaison au 15 décembre, tout va bien. On est en mode méditerranéen, avec une végétation qui attend le retour de la fraîcheur et de l'humidité hivernale après la chaleur sèche de l'été pour commencer son cycle de croissance. Bon, le bouleau, c'est peut-être l'espèce qui a trinqué le plus rapidement l'été dernier avec la sécheresse, en perdant ses feuilles parfois à peine 3/4 mois après débourrage. Le déficit d'assimilation est donc peut-être trop important pour cette espèce. Et les conditions actuelles n'arrangent rien du coup en terme de perturbation. J'ai de gros doutes sur la pérennité d'un feuillage tendre au 1er janvier, par rapport aux conséquences d'une gelée hivernale en temps normal tout à fait banale, genre -3/-4°C. Voir le second feuillage de l'année avorter, grillé par le gel cette fois, mettrait une nouvelle fois les ressources de ces espèces à l'épreuve. Bon après, la végétation a des capacités d'adaptation notables aussi la plupart du temps, et tant que ça reste un accident climatique centré sur une ou deux années, pas trop de soucis. Mais entre les sécheresses estivales/printanières plus ou moins significatives qui affectent de plus en plus souvent la végétation, et ces soucis de redémarrage hyper précoce maintenant, avec les risques associés en terme de froid, ça va commencer à peser lourd dans la balance. Reste à voir pour ces cycles chauds/froids, secs/humides, qui immanquablement constituent l'évolution de tout climat normal à long terme. J'ai simplement l'impression que l'on arrive tout doucement aux limites du raisonnable avec le cycle actuel cependant, et que toute anomalie supplémentaire dans les années/quelques décennies à venir, si la tendance actuelle se poursuit à ce rythme, commencera à force à avoir des répercutions déjà plus notables et visibles. Je pensais personnellement, il y a 5 ans déjà, qu'on était arrivés en terme de records de douceur ou d'occurrence de sécheresse, à une sorte de "premier" palier. Mais force est de constater qu'il n'y a pas de palier encore pour le moment, et que l'on continue à gravir la pente à vitesse grand V, chaque année apportant son lot d'inédit qui se rajoute à celui de l'année précédente. Le problème est là, des périodes trop douces en plein hiver ou trop sèche au printemps et en automne il y en a toujours eu mais une fois tout les 10 ans et suivies de "rattrapages", désormais c'est 3 à 4 fois par décennies et sans réelles compensation. Je n'y connais rien en botanique mais c'est comme cela que les espèces finissent par disparaître d'un environnement, plus que les excès c'est leur fréquence qui semble préjudiciable, cela finit par les fragiliser. De toute façon c'est prévu, les jours de nombreuses espèces courantes en plaine sur nos régions (notamment des hêtres) sont comptés sous 500 à 600m d'altitude. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 17 décembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 effectivement il n y a rien avant la fin de l'année, le pic de pluie à Noel avec un peu de neige en crêtes??? La Misère, troc sec tout ça..... on revient au même schéma ondulatoire sur HN, la patience a des limites, je comprend votre lassitude mais surtout pour les stations! le mieux est un AR pour faire tourner les canons à neige en deuxième semaine, môche tout ça. CEP reste en flux de SO un peu décalé vers l Est .... à j10 hihihi Je ne pense pas qu'il soit souhaitable de répondre à l'excès de dépenses énergétique par un surplus de consommation énergétique. (Sans compter sur les ressources faibles en eau actuellement... Alors les canons... heu...) On sait Pablo d'où vient en partie (ou indirectement pour certain) ce que nous vivons. Continuer dans ce sens, c'est un chien qui se mord la queue et qui finira par s'avaler lui même Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Le problème est là, des périodes trop douces en plein hiver ou trop sèche au printemps et en automne il y en a toujours eu mais une fois tout les 10 ans et suivies de "rattrapages", désormais c'est 3 à 4 fois par décennies et sans réelles compensation. Je n'y connais rien en botanique mais c'est comme cela que les espèces finissent par disparaître d'un environnement, plus que les excès c'est leur fréquence qui semble préjudiciable, cela finit par les fragiliser. De toute façon c'est prévu, les jours de nombreuses espèces courantes en plaine sur nos régions (notamment des hêtres) sont comptés sous 500 à 600m d'altitude. Les espèces ne devraient pas disparaître pour autant, car au sein de chacune d'elle, le patrimoine génétique n'est pas rigoureusement identique, et parmi une population, il y a toujours quelques individus plus résistants à telle ou telle chose. Bien plus, en période de "test" de survie, c'est la sélection naturelle qui s'opère, en ne conservant du coup que les individus les plus aptes à résister aux changements de conditions. Pour le hêtre par exemple, oui, ses exigences en matière d'humidité atmosphérique, de précipitations, et de chaleur raisonnable l'excluent des régions chaudes et sèches. C'est clairement l'arbre des zones humides et plutôt "fraîches". On ne le trouve que peu dans les forêts de plaine alsacienne centrale, où la faiblesse des précipitations et la chaleur estivale constituent ensemble déjà un facteur limitant à son installation. Par contre, il pousse très bien sur le piémont alsacien à basse altitude, dès lors qu'il trouve un versant nord moins exposé à la chaleur. Mais probablement tout aussi sec que la plaine. Il y a donc bel et bien des "races" de hêtre aptes à coloniser des zones plus sèches, et ce sont elles en premier lieu qui résisteront, si les sécheresses devaient venir à se multiplier et à se prolonger dans le futur. Maintenant, si les conditions changent trop vite, et c'est bien là la problématique actuelle dans ce contexte de changement climatique, le cours naturel de l'évolution est moins évident. On peut imaginer en effet voir par exemple des exemplaires de hêtres adultes lorrains succomber à une sécheresse/canicule particulièrement intenses à moment donné. La relève serait néanmoins assurée rapidement dans les années qui suivent par le stock de graines présentes dans le sol et les auto-semis qui profiteraient alors de cette opportunité pour recoloniser le terrain laissés plus ouvert par la disparition des vieux exemplaires. Mais si survient par dessus cette sécheresse exceptionnelle une autre trop rapidement, et que cela finit par entraver le renouvellement des jeunes populations, tous patrimoines génétiques confondus, là oui, au terme de plusieurs aléas climatiques de ce type, on pourrait commencer à observer une modification de la dynamique de croissance végétale, et à terme du cortège d'espèces présentes. Encore une fois, depuis la nuit des temps, ça ne fait que ça: certaines espèces privilégiées au détriment d'autres, puis vis-versa, en fonction des changements climatiques. Et ça le fera encore tant que la terre tournera. Là où ça coince maintenant, c'est au niveau de l'échelle temporelle. Rares sont les organismes vivants qui peuvent s'adapter durablement et efficacement à des changements brutaux de leur environnement, car ça laisse trop peu de place au processus de sélection naturelle, clef de l'évolution. L'espèce humaine fait partie de cette catégorie hautement adaptable. Dans une certaine mesure. Malheureusement ou pas, c'est suivant, compte tenu des dégâts qu'elle est capable d'infliger à son environnement, au point de le modifier notablement. Parfois même trop, au-delà du point de non retour. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 17 décembre 2015 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Je ne pense pas qu'il soit souhaitable de répondre à l'excès de dépenses énergétique par un surplus de consommation énergétique. (Sans compter sur les ressources faibles en eau actuellement... Alors les canons... heu...) On sait Pablo d'où vient en partie (ou indirectement pour certain) ce que nous vivons. Continuer dans ce sens, c'est un chien qui se mord la queue et qui finira par s'avaler lui même tu me connais judd, c est de la dérision et de la provocation face à l'évidence d'un début d'hiver qu'il faut laisser passer, des noels sans ski y en a toujours eu... Pas RC en cause mais association Nino précoce et intense avec QBO+, j'ai juste une pensée triste pour ceux qui en vivent . alsacerider par exemple, courage /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20" /> je surveille un espoir pour la 2ème semaine, maigre! on voit ça le 22 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 17 décembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 tu me connais judd, c est de la dérision et de la provocation face à l'évidence d'un début d'hiver qu'il faut laisser passer, des noels sans ski y en a toujours eu... Pas RC en cause mais association Nino précoce et intense avec QBO+, j'ai juste une pensée triste pour ceux qui en vivent . alsacerider par exemple, courage je surveille un espoir pour la 2ème semaine, maigre! on voit ça le 22 Oulà ! fallait le comprendre ça ! Pour ce qui est du reste, oui, des secteurs économiques en péril mais... De toute évidence, à un moment, il faudra songer à une transition et un autre mode "d'utilisation" de la montagne car, qu'on le veuille ou non, la réalité est là et il faudra faire avec.... La nature nous poussera elle même à reconsidérer notre modèle économique de société, c'est inéluctable je pense.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 17 décembre 2015 Nancy Partager Posté(e) 17 décembre 2015 tu me connais judd, c est de la dérision et de la provocation face à l'évidence d'un début d'hiver qu'il faut laisser passer, des noels sans ski y en a toujours eu... Pas RC en cause mais association Nino précoce et intense avec QBO+, j'ai juste une pensée triste pour ceux qui en vivent . alsacerider par exemple, courage je surveille un espoir pour la 2ème semaine, maigre! on voit ça le 22 J'en suis de moins en moins sur, j'ai l'impression que c'est tabou de lier ces anomalies thermiques au RC, comme si l'on souhaitait se rassurer. Même si la mécanique atmosphérique actuelle est peut-être lié liée à des conditions de variabilité naturelle du climat(El nino et QBO) tout est amplifié au niveau température. De plus qui nous dit que cette évolution des grands centre d'action n'est pas non plus lié à ce RC? Quant on voit ces anticyclones subtropicaux qui de façon bien plus récurrente et régulière que par le passé viennent séjourner à nos latitude on peut se poser des questions. Le flux d'ouest n'a pas disparu il circule (trop) régulièrement 500 à 1000km plus au nord. Ce matin à la radio un climatologue n'hésitez plus à faire le lien entre notre période actuelle exceptionnellement chaude à l’échelle de l'HN, et donc chez nous, avec le RC. Car même si tout ramener au RC est sans doute simpliste, il me semble que ce dernier s'exprime aussi dans les extrêmes, or c'est un extrême que nous vivons actuellement.Je pense que l'on va de plus en plus vers une prise de conscience en ce sens et c'est tant mieux, cessons l'aveuglement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 17.1°C pas loin de Freibourg en Breisgau actuellement. On rajoute encore 5°c de masse d'air à 1500 mètres dimanche, mais on ôte un peu de brassage par contre. Tendu, tendu pour une extrapolation telle quelle. Mais localement, pas impossible que les 20°C tombent dimanche. Je pense comme toi Thib. Nier ou minimiser l'éventuelle influence du changement climatique sur la série d'extrêmes vers le haut que l'on connaît depuis plusieurs années, c'est de la folie. Je veux bien qu'on soit dans un cycle chaud temporaire ces dernières années, apte à favoriser ici ou là un certain nombre de records de douceur/chaleur, mais de là à finir par faire de cet intervalle quasiment une nouvelle référence en la matière, c'est maintenant tout bêtement trop pour un simple hasard, qui dure qui plus est. Un record, par définition, c'est ponctuel, ça tient un certain temps avant d'être égalé ou pulvérisé, et, surtout, c'est le fait d'une conjonction exceptionnelle de paramètres favorables en un lieu donné. Tous les records que l'on décroche ces dernières années sont issus sans cesse de la répétition des mêmes scénarios à intervalles plus ou moins rapprochés. Et là, cerise sur le gâteau, on peut même dire que depuis le début de l'été, c'est la même situation générale, en quasi continu, qui nous ravitaille généreusement. Je veux dire, c'est même plus un hasard, et on sait pertinemment que si ça continue en janvier, on battra en janvier des records historiques une nouvelle fois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RomainD Posté(e) 17 décembre 2015 Strasbourg-centre (soir&WE) / Gresswiller (jours ouvrés) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Loin de moi l'idée de nier le RC mais ces records sont liés à une situation météo particulière. Et tous les records que l'on bat cette année sont dus au fait de cette récurrence. Sans cette récurrence, pas de records. Ce qui ne dit pas qu'on n'aurait pas un temps doux voire trop doux mais on ne peut pas tout expliquer par le RC. Finalement la question du RC n'est pas sur les records en tant que tels mais de savoir si ces plongées récurrentes de thalweg sur l'Atlantique induisant le fameux flux de SO chez nous sont un simple fait météo ou une nouvelle donne? J'identifie plus le RC dans des situations comme l'an dernier fin janvier/début février où le vortex était sur nous et où la neige n'a pas tenu en plaine. Là on peut comparer et se dire qu'il y a 50 ou 30 ans, à configuration égale, la neige aurait p-e tenu. Alors que notre flux de SO et ses pulsions tropicales ont déjà créé des coups de chaud remarquables, quelque soit l'époque. Regardez, il y a déjà eu du +10° sur toute la France en décembre, c'était en 1959. http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2015/decembre/decembre-2015-temperatures-records-douceur-climat.html J'espère arriver à me faire comprendre. C'est compliqué Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 17 décembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Loin de moi l'idée de nier le RC mais ces records sont liés à une situation météo particulière. Et tous les records que l'on bat cette année sont dus au fait de cette récurrence. Sans cette récurrence, pas de records. Ce qui ne dit pas qu'on n'aurait pas un temps doux voire trop doux mais on ne peut pas tout expliquer par le RC. Finalement la question du RC n'est pas sur les records en tant que tels mais de savoir si ces plongées récurrentes de thalweg sur l'Atlantique induisant le fameux flux de SO chez nous sont un simple fait météo ou une nouvelle donne? J'identifie plus le RC dans des situations comme l'an dernier fin janvier/début février où le vortex était sur nous et où la neige n'a pas tenu en plaine. Là on peut comparer et se dire qu'il y a 50 ou 30 ans, à configuration égale, la neige aurait p-e tenu. Alors que notre flux de SO et ses pulsions tropicales ont déjà créé des coups de chaud remarquables, quelque soit l'époque. Regardez, il y a déjà eu du +10° sur toute la France en décembre, c'était en 1959. http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2015/decembre/decembre-2015-temperatures-records-douceur-climat.html J'espère arriver à me faire comprendre. C'est compliqué Non Romain, c'est très clair et je partage ton avis. Une vision simpliste du RC fait dire aux gens, il fait doux, c'est le RC. Le RC n'est qu'un facteur aggravant et il est peut être responsable d'une nouvelle donne météorologique oui. ceci dit, si on avait un flux de de Nord ou NE, il ferait froid... tout simplement.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Loin de moi l'idée de nier le RC mais ces records sont liés à une situation météo particulière. Et tous les records que l'on bat cette année sont dus au fait de cette récurrence. Sans cette récurrence, pas de records. Ce qui ne dit pas qu'on n'aurait pas un temps doux voire trop doux mais on ne peut pas tout expliquer par le RC. Finalement la question du RC n'est pas sur les records en tant que tels mais de savoir si ces plongées récurrentes de thalweg sur l'Atlantique induisant le fameux flux de SO chez nous sont un simple fait météo ou une nouvelle donne? J'identifie plus le RC dans des situations comme l'an dernier fin janvier/début février où le vortex était sur nous et où la neige n'a pas tenu en plaine. Là on peut comparer et se dire qu'il y a 50 ou 30 ans, à configuration égale, la neige aurait p-e tenu. Alors que notre flux de SO et ses pulsions tropicales ont déjà créé des coups de chaud remarquables, quelque soit l'époque. Regardez, il y a déjà eu du +10° sur toute la France en décembre, c'était en 1959. http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2015/decembre/decembre-2015-temperatures-records-douceur-climat.html J'espère arriver à me faire comprendre. C'est compliqué Mais est-ce qu'un climat ne se définit pas justement à long terme par une proportion approximative de situations/configurations bien particulières. LEsquelles à leur tour en "équilibre" avec ce qui se passe à bien plus grande échelle tout autour? Si l'on a des récurrences depuis quelques années en mesure de hisser sans cesse les nouveaux records vers le haut, à tel point que cela finit par se voir dans les moyennes glissantes même, cela peut signifier qu'en effet la situation a suffisamment changé, à grande échelle, pour permettre l'établissement et la répétition de ces nouvelles configs à record. CQFD. Peut-être que dans les années 1960 ou 1970 ou je sais pas quand, on aurait pu avoir, ou bien a-t'on même eu ce genre de config déjà. Mais jusqu'à preuve du contraire, ça restait plutôt du domaine de l'accidentel. A la rigueur, on devait une série de records à quelques jours consécutifs sous influence de cette config, puis basta, ça ne se reproduisait pas avant 5, 10 ans? Aujourd'hui, on peut maintenant s'attendre tous les 2 mois à basculer sous une config type à record. Quels mois cette année n'ont pas établi un nouveau record ou quasi record de douceur? Strasbourg Enthzeim, avec 16.3°c le 10 janvier 2015, 3ème place sur le podium des maximas les plus doux jamais enregistrés. Février, Mars, RAS. Avril, avec 27.7°c le 15, record journalier de l'historique avril 2007 battu. Par la même occasion plus haute tmax jamais enregistrée d'une première quinzaine d'avril. Mai: record de Tmax journalier battu le 12 mai Juin: 34.6°c le 5 juin, record journalier pulvérisé Juillet: record mensuel battu le 4 juillet, et à 3 reprises dans la foulée! Beaucoup de Tmin à touche touche avec les records journaliers tout au long du mois Aout: record absolu historique de la station le 7. Température minimale la plus haut à deux reprises au 2nd rang des plus hautes minimales enregistrées. Septembre, record journalier de minimale la plus haute égalé le 1er du mois. Après, RAS pendant tout le reste du mois en matière d'excédent. Octobre: RAS Novembre: record historique absolu approché à 3 dixièmes, mais suffisant pour établir un nouveau record de Tx pour une première quinzaine cependant. Le 7, nouveau record journalier de minima la plus haute. Décembre, on attendra encore, mais y'aura du monde au balcon Cette facilité à basculer dans l'excès positif ne vient pas de nulle part non plus à mon avis. J'ai pris 2015, mais on peut faire la même chose avec les années précédentes, même si j'ai l'impression qu'on aura moins de matos. Néanmoins, 2015 est une année énorme, dans la lignée des précédentes. A un niveau plus élevé encore. Le changement climatique est certes un coupable facile, que beaucoup de choses accablent. Mais les faits sont là. Si on trouve le pendant dans le froid de tous ces records de chaleur, l'accusation serait nettement moins facile, c'est certain. On sait tous cependant que c'est à 1000 lieues d'être le cas, et pour un record de froid, on en a 10 de chaleur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
trugll Posté(e) 17 décembre 2015 Bust, Alsace Bossue dpt 67 (alt 310m) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Les deux visions opposées concernant le RC et le temps actuel vont à mon avis de paire, comme l'ont souligné Thib.et Fil. La période actuelle est effectivement le fruit d'une synoptique à l'échelle de l'hémisphère nord particulière, certainement liée à El Nino et autres facteurs. Mais avec cette synoptique, il y a 20 ans-30 ans en arrière, serions nous montés aussi haut en terme de températures? Je ne pense pas, et les quelques degrés en plus (de 2 à 5°) sont pour moi liés à ce fameux RC, et comme l'a souligné Romain, même avec un bout de Vortex sur la tête on arrive péniblement à avoir une couche de neige en plaine au sol. Donc je pense qu'à l'avenir il faudra des conditions optimales et assez exceptionnelles pour avoir du blanc en plaine, chose qui n'était pas aussi compliquée ii y a quelques années. Totalement HS désolé, mais y'a rien à dire sur le temps en cours, et tout a déjà été si bien expliqué. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 17 décembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Les deux visions opposées concernant le RC et le temps actuel vont à mon avis de paire, comme l'ont souligné Thib.et Fil. La période actuelle est effectivement le fruit d'une synoptique à l'échelle de l'hémisphère nord particulière, certainement liée à El Nino et autres facteurs. Mais avec cette synoptique, il y a 20 ans-30 ans en arrière, serions nous montés aussi haut en terme de températures? Je ne pense pas, et les quelques degrés en plus (de 2 à 5°) sont pour moi liés à ce fameux RC, et comme l'a souligné Romain, même avec un bout de Vortex sur la tête on arrive péniblement à avoir une couche de neige en plaine au sol. Donc je pense qu'à l'avenir il faudra des conditions optimales et assez exceptionnelles pour avoir du blanc en plaine, chose qui n'était pas aussi compliquée ii y a quelques années. Totalement HS désolé, mais y'a rien à dire sur le temps en cours, et tout a déjà été si bien expliqué. Il faudrait voir les T° qu'il y avait eut en Décembre 1959.... Avec les fameux 10° à 850 Hpa... Débat très complexe qui est celui de savoir quelles sont les causes à effets du RC, l'impact réel sur la circulation atmosphérique etc etc... Nous irons de surprises en surprises à mon avis, aucune visibilité tangible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Pourquoi penser que 10°c à 1500 mètres il y a 50 ans aient apporté moins que 10°c à 1500 mètres d'aujourd'hui? Pris à échelle locale et à conditions similaires, c'est kif-kif à mon avis, avec ou sans réchauffement climatique. C'est de la synoptique pure, qui ne fait pas intervenir le climat justement, mais des phénomènes d'ordre tout à fait locaux. C'est comme de dire qu'à température égale en altitude, la neige tenait mieux en plaine dans le temps. Le lien entre les deux est plus que douteux. Le changement climatique, c'est plutôt le repositionnement des centres d'action sur la durée, le tout combiné justement de surcroit par les conditions locales fortement modifiées à force ( mer trop douce, cf Méditerranée à l'automne, sol trop chaud et desséché, cf France durant l'été dernier et l'accentuation des maximas, etc, etc). Et c'est précisément de cette combinaison que découle la multiplication des événements rocambolesques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pvaill67 Posté(e) 17 décembre 2015 Saint-Nabor (67) - 312 m au pied du mont Ste-Odile Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Loin de moi l'idée de nier le RC mais ces records sont liés à une situation météo particulière. Et tous les records que l'on bat cette année sont dus au fait de cette récurrence. Sans cette récurrence, pas de records. Ce qui ne dit pas qu'on n'aurait pas un temps doux voire trop doux mais on ne peut pas tout expliquer par le RC. Finalement la question du RC n'est pas sur les records en tant que tels mais de savoir si ces plongées récurrentes de thalweg sur l'Atlantique induisant le fameux flux de SO chez nous sont un simple fait météo ou une nouvelle donne? J'identifie plus le RC dans des situations comme l'an dernier fin janvier/début février où le vortex était sur nous et où la neige n'a pas tenu en plaine. Là on peut comparer et se dire qu'il y a 50 ou 30 ans, à configuration égale, la neige aurait p-e tenu. Alors que notre flux de SO et ses pulsions tropicales ont déjà créé des coups de chaud remarquables, quelque soit l'époque. Regardez, il y a déjà eu du +10° sur toute la France en décembre, c'était en 1959. http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2015/decembre/decembre-2015-temperatures-records-douceur-climat.html J'espère arriver à me faire comprendre. C'est compliqué Oui mais c'est un cas très visible. Je ne vois pas pourquoi le RC ne se manifesterait que dans certaines situation. Je pense qu'il est plus ou moins présent en permanence et que la même situation qu'actuellement il y a 50 ans aurait peut-être donné des températures de 1 ou 2 degrés inférieures, ce qui serait quand même très doux. Inversement, si on avait un flux de nord ou nord-est, il ferait froid, mais probablement moins froid que dans la même situation il y a 50 ans. Imaginons février 56, même avec 2 degrés de plus, ça resterait une sacré vague de froid /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20" /> mais ça ne remettrait pas en cause le réchauffement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 17 décembre 2015 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Oui mais c'est un cas très visible. Je ne vois pas pourquoi le RC ne se manifesterait que dans certaines situation. Je pense qu'il est plus ou moins présent en permanence et que la même situation qu'actuellement il y a 50 ans aurait peut-être donné des températures de 1 ou 2 degrés inférieures, ce qui serait quand même très doux. Inversement, si on avait un flux de nord ou nord-est, il ferait froid, mais probablement moins froid que dans la même situation il y a 50 ans. Imaginons février 56, même avec 2 degrés de plus, ça resterait une sacré vague de froid mais ça ne remettrait pas en cause le réchauffement. A mon avis, c'est beaucoup plus complexe que ça. Regardons le potentiel froid au coeur du VP... Aujourd'hui à -35° -40° à 850 Hpa Si il y a un décrochement et un flux favorable avec les conditions parfaite et digne des grandes VDF, il y aura une grande VDF et rien n'empêchera les records de tomber. C'est plutôt sur les circulations atmosphérique que le RC impacte. N'oublions pas les records de froid qui sont tombées il y a peu au Groënland, alors que c'est une région des plus impactée par le RC. Tout est question de circulation, de synoptique qui perturbe les grandes lignes. Mais globalement, ce que nous constatons pour notre secteur Ouest Européen, ce sont les records de chaleurs qui sont sans cesse battu... Très compliqué tout ça. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité pab54000 Posté(e) 17 décembre 2015 Partager Posté(e) 17 décembre 2015 A mon avis, c'est beaucoup plus complexe que ça. Regardons le potentiel froid au coeur du VP... Aujourd'hui à -35° -40° à 850 Hpa Si il y a un décrochement et un flux favorable avec les conditions parfaite et digne des grandes VDF, il y aura une grande VDF et rien n'empêchera les records de tomber. C'est plutôt sur les circulations atmosphérique que le RC impacte. N'oublions pas les records de froid qui sont tombées il y a peu au Groënland, alors que c'est une région des plus impactée par le RC. Tout est question de circulation, de synoptique qui perturbe les grandes lignes. Mais globalement, ce que nous constatons pour notre secteur Ouest Européen, ce sont les records de chaleurs qui sont sans cesse battu... Très compliqué tout ça. et pendant ce temps sur les modèles il y a toujours Et pour longtemps... Edit: quand il y a rien a regarder il y a toujours a regarder le boulot des ICéens. Si tu veux que je la retire je l'enleve hihihiih Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
trugll Posté(e) 17 décembre 2015 Bust, Alsace Bossue dpt 67 (alt 310m) Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Continuons dans le HS : je me pose une question qui va peut être vous paraître farfelue. Avec une masse d'air à -10 ° C à 1500 m, il y à 50 ans, combien faisait-il en plaine? Et aujourd'hui avec la même masse d'air, combien fait il en plaine? oups Fil a déjà donné son avis..... L'impression que j'ai est la suivante : les divers impacts ( densité d'habitation importante, air plus pollué etc.....) tendent selon moins à rajouter des dixièmes de degrés dans la colonne d'air... Après ce "phénomène" doit effectivement être atténué en cas de fort brassage (mais là il y a le foehn qui fout le souc de toute façon), mais l'air "sale" est brassé vers où? Rien que les visions des vallées ou plaines (notamment alsacienne) en conditions stables, avec nappes de brouillards bien crasseux en hiver ou en été nappes de je sais pas trop quoi, suffisent à me dire que l'air ambiant est sacrément plus chargé qu'il y a 50 ans, et je pense que cela doit également avoir un impact sur la température, ou la colonne de température. Bref, farfelu mon raisonnement et pas très clair, mais je me comprends, lol. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité pab54000 Posté(e) 17 décembre 2015 Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Continuons dans le HS : je me pose une question qui va peut être vous paraître farfelue. Avec une masse d'air à -10 ° C à 1500 m, il y à 50 ans, combien faisait-il en plaine? Et aujourd'hui avec la même masse d'air, combien fait il en plaine? oups Fil a déjà donné son avis..... L'impression que j'ai est la suivante : les divers impacts ( densité d'habitation importante, air plus pollué etc.....) tendent selon moins à rajouter des dixièmes de degrés dans la colonne d'air... Après ce "phénomène" doit effectivement être atténué en cas de fort brassage (mais là il y a le foehn qui fout le souc de toute façon), mais l'air "sale" est brassé vers où? Rien que les visions des vallées ou plaines (notamment alsacienne) en conditions stables, avec nappes de brouillards bien crasseux en hiver ou en été nappes de je sais pas trop quoi, suffisent à me dire que l'air ambiant est sacrément plus chargé qu'il y a 50 ans, et je pense que cela doit également avoir un impact sur la température, ou la colonne de température. Bref, farfelu mon raisonnement et pas très clair, mais je me comprends, lol. Fil avait fait un post sur la différence de température sur la colonne d'air selon l'humidité. a lui d'en reparler il maitrisera plus que moi. Hihihihihihih Merci a fil Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 17 décembre 2015 Nancy Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Il faudrait voir les T° qu'il y avait eut en Décembre 1959.... Avec les fameux 10° à 850 Hpa... Débat très complexe qui est celui de savoir quelles sont les causes à effets du RC, l'impact réel sur la circulation atmosphérique etc etc... Nous irons de surprises en surprises à mon avis, aucune visibilité tangible. La situation en décembre 1959 n'a rien à voir, on est dans une configuration à forte ondulation mais c'est à l'échelle Atlantique/Nord Eurasie beaucoup plus "dynamique" qu'aujourd'hui. Le 28 décembre on a une dépression Atlantique qui est venue s'isoler sur la Grande-Bretagne et qui pilote un beau flux d'ouest bien arrosant pour nos secteurs donnant 40mm en 4 jours sur Nancy. Elle advecte de l'air polaire maritime classique d'un flux d'ouest hivernal (autour de 0° à 850hpa). Dans le même temps une petite dépression d'origine subtropicale remonte le long de la côte est américaine et commence à se mélanger à l'air polaire. Elle soulève à l'avant une dorsale anticyclonique sur le centre Atlantique composée d'air remarquablement doux http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00119591228.gif http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00219591228.gif Le 29 sous l'effet de la dorsale nos basses pressions britanniques s'évacuent vers l'Europe de l'Est tout en s'affaiblissant (du classique), notre dépression venue du sud Atlantique est reprise par l'activité dépressionnaire Polaire de l'Atlantique nord tandis que notre dorsale pousse vers le NE direction l'Europe de l'ouest. L'air doux progresse en même temps que la dorsale et s'approche de l'Europe. http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00119591229.gif http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00219591229.gif Notre dorsale finit par attendre nos régions pour le 31 décembre avec de l'air particulièrement doux à 850hpa. http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00119591231.gif http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1959/Rrea00219591231.gif Sous cette dorsale anticyclonique il fait doux mais sans plus, l'humidité des sols et l'absence de vent ont sans doute favoriser la formation de brouillards et grisailles, si le soleil fut de la partie, l'absence de flux a sans doute permis de modérer les températures. On relève au mieux 8,3° à Nancy, 8,9° à Strasbourg, 5,6° à Langres...c'est plus bas que nos minimales actuelles...LA journée du premier de l'an est douce mais là aussi rien à voir avec nos valeurs farfelues de 2015. http://archives.infoclimat.net/20e/1960/01/01-tx.png?v5.2r812 Mais contrairement à cette année, cela circule, cela ondule à nos latitude avec le retour de petites perturbations et d'un autre dorsale anticyclonique en début d'année 1960 avec là encore une douceur sans excès. Ces ondulations finiront par propulser une bulle chaude en latitude, coupé des ces racines subtropicales formant un bel anticyclone entre Scandinavie, Grande-Bretagne et Islande avec activité dépressionnaire méditerranéenne à l'origine d'une vague de froid sévère du 10 au 20 janvier 1960 (-19,7° à Nancy le 14/01 et -15,6° le 18 avec 10cm de neige au sol). http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1960/Rrea00119600109.gif http://www.wetterzentrale.de/pics/archive/ra/1960/Rrea00119600112.gif Notre situation actuelle est à mille lieu de 1959, on ne peut donc pas comparer, aujourd'hui on a une ceinture anticyclonique massive bien en place sur ces bases et une activité dépressionnaire complétement bloquée sur le centre Atlantique, les portes de l'Europe lui sont verrouillées à double tour. http://www.wetterzentrale.de/pics/Rtavn001.gif http://www.wetterzentrale.de/pics/Rtavn2401.gif Je ne vois pas du tout comment on pourrait sortir de ce schéma, c'est tellement bloqué que j'ai presque l'impression que rien ne bougera réellement avant le printemps. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fil67 Posté(e) 17 décembre 2015 Le Valtin, 750m Partager Posté(e) 17 décembre 2015 Continuons dans le HS : je me pose une question qui va peut être vous paraître farfelue. Avec une masse d'air à -10 ° C à 1500 m, il y à 50 ans, combien faisait-il en plaine? Et aujourd'hui avec la même masse d'air, combien fait il en plaine? oups Fil a déjà donné son avis..... L'impression que j'ai est la suivante : les divers impacts ( densité d'habitation importante, air plus pollué etc.....) tendent selon moins à rajouter des dixièmes de degrés dans la colonne d'air... Après ce "phénomène" doit effectivement être atténué en cas de fort brassage (mais là il y a le foehn qui fout le souc de toute façon), mais l'air "sale" est brassé vers où? Rien que les visions des vallées ou plaines (notamment alsacienne) en conditions stables, avec nappes de brouillards bien crasseux en hiver ou en été nappes de je sais pas trop quoi, suffisent à me dire que l'air ambiant est sacrément plus chargé qu'il y a 50 ans, et je pense que cela doit également avoir un impact sur la température, ou la colonne de température. Bref, farfelu mon raisonnement et pas très clair, mais je me comprends, lol. Bien vu pour l'air sale Trugll. C'est certain que la teneur en particules de l'atmosphère joue également un rôle, même minime, ou pas, j'en sais rien, dans le niveau des températures: ça capte une partie des rayons lumineux, dans un sens comme dans l'autre. Et je me faisais la réflexion l'autre jour justement: quand on voit tout ce qui est craché ( voitures/usines,avions, incendies, etc, etc), et quand on réalise l'épaisseur de l'atmosphère terrestre vue de l'espace, on se dit en effet qu'au fil des décennies, et malgré le fait qu'une partie retombe sur le sol, ça doit commencer à bien s'encrasser au-dessus de nos têtes: il n'y a aucun échange, aucun, entre la Terre le l'espace. A moment donné, y'a un verrou infranchissable, c'est un vase clos. Et l'atmosphère terrestre "brassable", c'est une couche de quelques kilomètres d'épaisseur ( 10 en moyenne je crois). Autant dire rien. Tout s'accumule donc dans cette fine pellicule, année après année. C'est simplement brassé par les vents généraux, mais au fond, comme tu le dis Trugll, ça reste dans l'air dans tous les cas de figure. C'est simplement redistribué au gré des flux, dispersé et reconcentré un peu plus loin. Et tu as encore une fois raison: au bout de 2/3 jours calmes, l'air se charge rapidement d'une couche de crasse, été comme hiver. Peut-on dès lors considérer cette couche de pollution comme agissant à la manière d'un voile nuageux diffus quasi permanent? ( retenant une partie de la chaleur émise par la terre ?) Pas impossible en effet que ça joue dans ce sens à moment donné. Ah Thib, elles font rêver ces cartes là. De l'alternance...juste ça. De l'alternance. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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