Sphagnum

Non, la cellule est passée juste au nord de Besançon... joli rideau de grêle bien opaque au passage.

Je me suis retrouvé pile entre les deux cellules, donc j'ai pas vu grand chose, hormis ce qui ressemblait à un rideau de grêle vers le sud de Besançon. Avant l'arrivée de la cellule qui s'est splittée, une ébauche de nuage-mur était aussi visible.

Tx de 33,6°C aujourd'hui. Il fait actuellement 21,4°C.

Bien sûr, la puissance d'un TAF comme je l'entends correspond à la première définition qui tu as donné, elle est mesurée par l'écart thermique entre le point le plus froid et un point situé à l'extérieur mais à proximité du TAF. La capacité à atteindre des températures minimales exceptionnelles (absolues) n'est pas forcément révélatrice de la puissance, puisqu'un TAF de haute altitude donnant une faible inversion de température (donc peu puissant) peut avoir un Tnn bien plus basse qu'un TAF de basse altitude donnant une forte inversion de température (donc très puissant). C'est comme ça que je vois les choses. Même si avec les TAF, ce qui fait le plus impression est généralement la Tn et non la force de l'inversion.

Vu que la plaine est majoritairement constituée de couches du tertiaire et du quaternaire sablo-argileuses, c'est compliqué. Il faut les rechercher au niveau des affleurements calcaires. Mais ce serait très intéressant d'en trouver un pour faire des comparaisons avec ceux de montagnes.

Bonjour à tous, Imaginons deux TAF de mêmes caractéristiques topographiques et géologiques, mais d'altitude différente : l'un en plaine, l'autre en montagne. Dans des conditions radiatives similaires (sans neige au sol, sans vent, sans nuage), le TAF d'altitude sera en toute logique plus froid, tout simplement parce que l'on perd en moyenne disons 1°C tous les 150 mètres d'altitude. Pour l'exemple : - le TAF de montagne (1100 m) a une Tn de -5°C - le TAF de plaine (200 m) a une Tn de 3°C Mais, il faut prendre en compte qu'en altitude la fabrication de l'air froid est aussi plus efficace en raison d'une diminution du contre-rayonnement infrarouge venant du ciel (la couche d'atmosphère est un peu plus mince) et d'un air plus sec. C'est pourquoi si on essayait de supprimer l'effet de l'altitude en retirant à la Tn du TAF de plaine 1°C par 150 m d'écart d'altitude avec le TAF de montagne, on devrait avoir quant même une différence en faveur du TAF de montagne (j'ai pris des chiffres au hasard, hein) : - le TAF de montagne (1100 m) a une Tn de -5°C - le TAF de plaine (200 m) a une Tn de -3°C (on retire 6°C car 1100 - 200 = 900 = 6 x 150) Évidemment, en hiver, le TAF de montagne est considérablement favorisé par la couche de neige. Cependant, bien plus que l'altitude, ce sont la topographie, la nature du sol et l'environnement autour qui jouent sur la puissance d'un trou à froid. Dans la topographie, il faut prendre en compte en particulier le facteur de vision du ciel, la fermeture de la dépression et l'isolement au vent. Plus une dépression est encaissée, plus le facteur de vision du ciel diminue, plus les brises de pente brassent l'air et le contre-rayonnement infrarouge augmente. Une dépression totalement fermée (la Brévine) est bien bien efficace qu'une dépression ouverte (Mouthe), car la première ne laisse pas de l'air froid s'échapper et ça fait une différence énorme. Il faut savoir qu'entre Mouthe (TAF ouvert à 950 m d'altitude) et Combe Noire (TAF fermé à 1015 m d'altitude), tout deux éloignés de 5-6 km, l'écart de Tn atteint fréquemment 10 à 15°C en hiver ! D'ailleurs, les plus puissants TAF de France sont tous des dépressions fermées (Combe Noire, Darbounouse, Grandvaux, etc.). Dans un TAF fermé, l'inversion de température peut être impressionnante. Dans le Jura vaudois, les stations de la Sèche de Gimel enregistrent parfois des écarts de 20°C sur une dénivelée de 20 m et une distance de 300 m. Concernant la nature du sol, plus le sol est drainant et perméable, mieux c'est. Un sol imperméable de type marne ou moraine retient l'eau et permet la présence de plans d'eau et de marais qui tamponnent les variations de la température (restitution de chaleur la nuit) et qui sont sources d'humidité, ce qui est défavorable au refroidissement par rayonnement. L'environnement autour de la dépression va influencer l'alimentation en air froid de la dépression (sources d'air froid), la protection du vent (comme une forêt dense), l'humidité de l'air, la contamination par de la chaleur (habitations), etc. Pour plus d'informations, allez voir le topic des trous à froid en France (Climatologie).

Merci pour les photos theodu12, je viens seulement de voir qu'il y avait de nouveaux messages ici. Lors que j'avais vu l'existence de cette dépression en amont, j'avais intuitivement pensé qu'elle devait être plus froide en raison du massif plus ou moins boisé situé directement à l'Est que représente une bonne source d'air froid, même si on peut penser que les brises de pentes et le facteur de vision du ciel réduit y sont plus défavorables. En voyant tes photos, je me rends compte que le facteur de vision du ciel est bon et que le fond de la dépression est relativement plat. Alors qu'est-ce qui ferait la différence avec la dépression A ? Je dirais un meilleur isolement des sources de chaleur (de Saint-Alban surtout), une situation plus confinée et un emplacement directement au pied d'une potentielle bonne source d'air froid (massif en partie boisé de Limbertès à l'Est). Reste à placer un instrument de mesure pour vérifier les dires des habitants.

Fin du manteau neigeux continu ici après 6 semaines et demi de neige au sol. Il reste encore de belles plaques par endroit à l'ombre. Ce matin, il n'y a eu que des averses intermittentes de pluie ou de grésil.

Il neige mais ça ne tient pas. Il reste 15 cm de neige au sol en moyenne.

C'est une excellente nouvelle ! Je suis également très intéressé par tes résultats. Ce que je trouve bluffant avec ce trou à froid, ce sont les Tx qui restent négatives quand partout ailleurs dans le massif du Jura il fait doux en conditions de hautes pressions. Ça s'est justement produit mi février. Le lac d'air froid semblait tenir plusieurs jours d’affilé. En comparaison, cela n'a pas été observé dans le puissant trou à froid de la Combe des Amburnex (jura vaudois) durant cette période. Doit on comprendre que tu as enregistré une Tn inférieure à -30°C le 29 décembre ? Je ne serais pas étonné qu'il existe un emplacement plus froid que celui de la station MétéoSuisse. Des écarts non négligeables de température peuvent être observés sur de courtes distances dans les trous à froid et d'autre part la dépression fermée de la Brévine est immense.

-20,7°C à la Brévine et -25,5°C à la Sèche de Gimel (Tn provisoire ?).

Merci ! L'écart est donc plus grand encore . Cette Tn est d'ailleurs similaire à celle que j'ai relevé à Andelot le même jour.

S'il a récupéré la Tnn de -20,7°C sur le site http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/relevmois-148-12-2014--1971-2000-1-1980-2014.php, les données de février 2015 ne sont pas encore accessibles.

Il y a eu des louveteaux dans les Vosges en 2013. Si c'était bien ça, chanceux !!

Content que ça t'ait plu ! Tu reviendras, et il y a encore beaucoup à découvrir, à toutes saisons. Par exemple, faire un petit tour sur les sommets du massif. Un petit aperçu de ce que j'ai pu voir jeudi dernier :

Une belle couche de neige sur les pistes des Hautes Combes : 150 à 170 cm dont 60 cm tombés hier comme l'a dit Dammatrix à propos du secteur de la Pesse. http://www.nordicfrance.fr/fr/ou-pratiquer/stations/hautes-combes-du-jura-127.html#.VOmwt1Hei1E

Des kilomètres d'embouteillages sur la RN5 dès Champagnole ce matin : http://www.leprogres.fr/jura/2015/02/21/la-neige-qui-tombe-en-abondance-perturbe-la-circulation De retour d'une balade en forêt sous une neige très faible, la couche variait de quelques cm sous les arbres à plus de 40 cm de neige dans les clairières.

La neige s'est arrêtée de tomber. La couche au sol est de 25 à 30 cm en moyenne (35 cm max), dont 12 cm de neige fraîche.

+11 cm de neige fraîche

Eh ben, ça rigole pas ! +6 cm de neige humide ici et chute de neige modérée EDIT : +7 cm sur l'ancienne couche après mesure

Il faut fouiller sur Conrad, il y a des sondes avec une précision de + ou - 0,5°C, mais qui enregistrent jusqu'à -30°C ou -35°C, ce qui peut être suffisant à moins d'un nouveau janvier 1985... sinon pour tout avoir c'est plus cher.

J'étais pas très loin de la Vattay aujourd'hui, je me suis fais le Grand Montrond en raquettes en partant du col de la Faucille. Les conditions étaient top et le paysage spectaculaire (les Alpes et les sommets du Jura ) !

D'accords, mais avec la précision de + ou - 5% je ne sais pas trop ce que ça vaut au final. Peut être que quelqu'un qui a déjà utilisé ce type de sonde pourra te donner plus d'infos. En tout cas si tu achète ce matériel de mesure, je suis intéressé d'avoir ton avis après utilisation, car je n'ai pas trouvé grand chose sur le net pour l'instant.

Je ne connais pas ce modèle, mais si tu veux enregistrer la température extérieure un capteur à sonde externe n'est pas forcément le meilleur choix. D'une part, la précision est moindre lorsque la plage de température enregistrable est plus étendue, et d'autre part la température de fonctionnement minimale du boîtier est plus élevée (des fois -5°C voire 0°C). Tu peux par contre laisser le boîtier en intérieur et acheter une sonde avec un cordon plus long pour régler ce deuxième problème, ce qui n'est pas forcément pratique. Pour moi la meilleur solution est de choisir un capteur avec une sonde interne. Elle fonctionne au moins jusqu'à -30°C (ce qui est très largement suffisant pour ta région) et a une meilleur précision. Choisis donc plutôt l'un des 4 premiers capteurs proposés dans la liste en bas du descriptif de ton récepteur, ou encore le capteur de température/humidité (mais pas avec la sonde externe). Fait également attention à la portée de la transmission qui varie entre les capteurs.

Je te conseille la sonde Voltcraft DL-121Th qui est très fiable. Tu la places dans un abri et tu viens récupérer les données en la branchant en USB de temps en temps. Par contre, évite le modèle en dessous (DL-101T) qui ne fonctionne pas correctement (certaines plages de température sont manquantes, par exemple entre 14 et 17°C ).