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Bob_Picard

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Tout ce qui a été posté par Bob_Picard

  1. C'est quelle valeur qui pose problème ? ;)Ah oui, ce sont de très bonnes idées, mais d'abord, il faudrait faire pas mal de recherches et d'études pour voir si on peut mathématiquement exprimer tous ces paramètres ^^En effet, pour ce qui est de ces indices, ils s'appliquent à des orages de masses d'air, non à des orages frontaux ! En revanche, il y a toujours des forçages : axes de convergence des vents, soulèvement orographique à flanc de montagne...
  2. La CIN, à moins d'avoir une multitude de points à laquelle tu relève la température, c'est quasi-impossible, tu as une infinité de sondages possibles pour une même CIN, et celle-ci peut passer du simple au triple si la couche d'inversion a sa température qui varie d'1°C par exemple ! Quant à la MUCAPE et les autres indices présents dans la 1ère colonne bleue, tu les écrits dans le cas du "mode 1", sinon tu as la CAPE qui est automatiquement calculée en "mode 2" dans la cellule violette V6. D'ailleurs, quand tu es en "mode 1", tu as juste besoin d'entrer les valeurs de T, HR, géopotentiel et vent des colonnes blanches, non-grisées /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voilà la version avec les probabilités plafonnées à 100%, même en cas de vent à 100000 barbules ou de températures au sol de 800°C ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> http://www51.zippyshare.com/v/77318093/file.html
  3. Encore des averses orageuses esthétiques au sud d'ici :
  4. Pour les rafales descendantes lors d'orages non-frontaux, Fawbush et Miller, en 1954, ont établi une relation : Rafale (km/h) = 1,825*(7+3,06*T-0,0073*T²-0,000284*T³) où T est la différence entre la température au sol et la température et la température qu'aurait une parcelle compressée pseudo-adiabatiquement jusqu'au sol depuis le 0°C de la température du thermomètre mouillée (Tw), notée TD sur le schéma suivant : Là encore, ça a été étudié aux States, et ce n'est qu'une estimation...
  5. Finalement, pas de grêle ici, mais un peu d'activité kéraunique au sud de ma position, sous cette cellule : ...qui a laissé derrière elle une jolie enclume grisâtre avec quelques gros mammatus, avant de laisser apercevoir d'autres cumulus derrière :
  6. 13h14 : 13h23 : Et 13h32, pluie modérée avec un fort vent, sans coup de tonnerre pour l'instant !
  7. Une autre averse se pointe sur la plaine du Tarn-et-Garonne ! :)Il fait actuellement 14,7°C et 62% d'humidité sur les hauteurs de Montauban, à 200m d'altitude.
  8. Pour la CAPE, c'est plus ou moins normal, si t'as 45°C au sol avec 60% d'humidité (ce qui n'arrive jamais /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), avec des températures de l'ordre de 5°C à 850hPa, -20°C à 500hPa ou encore -50°C à 250hPa (ce qui n'arrive jamais /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), le LI et la CAPE s'emballent, et ça peut se vérifier sur un émagramme ! (enfin pas jusqu'à des millions de J/kg, c'est vrai) Quant au Storm Motion, c'est à toi de remplir la vitesse et la direction de déplacement des précipitations. Cela sert à calculer la SRH, l'hélicité relative, celle par rapport au déplacement de l'orage /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voilà la nouvelle version : http://www68.zippyshare.com/v/92676415/file.html Dans la case "mode", lorsqu'on écrit 1, les paramètres orageux se calculent avec les valeurs de MUCAPE, de SRH et autres entrées dans la 1ère colonne bleue (la colonne P) (lorsqu'on a accès à tous ces paramètres via les modèles), et lorsqu'on écrit 2, ceux-ci se calculent à partir des données du radiosondage /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quant à la 2ème colonne bleue (la colonne R), les températures T2 et T3 à inscrire sont celles décrites dans la méthode de Fawbush-Miller (voir http://www.tpub.com/weather3/6a-25.htm ), pour estimer le diamètre maximal des grêlons. La température TD est celle obtenue en descendant jusqu'au sol selon une pseudo-adiabatique humide depuis le 0°C de la Tw (exemple : http://imageshack.us/photo/my-images/836/pseudoadiab.jpg/ ) Les probabilités de grêle, supercellule, et tornade et la valeur maximale de la rafale descendante sont calculées arbitrairement et empiriquement à partir du SHIP, SCP et STP; ces valeurs sont approximatives et à prendre avec des pincettes ! Si vous avez d'autres idées, ou des questions, n'hésitez pas ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Bob_Picard

    La musique..

    ; Jimmy Page est un mec cool !
  10. Merci ! C'est vrai que certaines cellules du tableau sont bien remplies; j'ai même pas pu calculer l'hélicité sur 3km dans une seule cellule ! ^^ Je vais chercher s'il n'y a pas d'autres indices calculables à partir de données de radiosondages, et vérifier les "seuils" de ceux déjà présents dans mon tableau /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quant aux vents verticaux et à la 1,5 PVU, faut voir s'il existe une corrélation mathématique plus ou moins approximative pour le risque d'orage, bonne idée ! Après, il faudra vérifier si la CAPE estimée à partir du LI est valable en France, j'avais lu des formules sur des documentations néérlandaises je crois !
  11. J'ai également ajouté une estimation de l'hélicité relative sur le 1er, le 2ème et le 3ème kilomètre de la troposphère, ainsi que l'eau précipitable, en intégrant le rapport de mélange sur toute la hauteur de la troposphère, et d'autres indices orageux /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> La valeur de l'altitude géopotentielle en italique correspond en fait à celle à 925hPa, pour le calcul du Potential Instability Index /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voilà le lien de la nouvelle version, pour ceux que ça intéresse : http://www56.zippyshare.com/v/6498234/file.html !
  12. Bonjour à tous, Je sais pas si c'est la rubrique la plus appropriée pour cela, mais je tenais à vous faire partager un petit outil Excel que j'ai mis au point récemment, qui permet de calculer facilement, en entrant quelques données uniquement, pas mal d'indices orageux, et qui permet également, uniquement à l'aide d'un radiosondage, d'estimer approximativement la valeur des cisaillements sur les 6 premiers km de la troposphère et de la SBCAPE (à partir d'une formule empirique trouvée sur le net, je l'avoue^^). Ca m'a déjà été utile ces derniers jours, lorsque je n'avais plus de connexion internet et que j'avais quand même enregistré quelques radiosondages Pour ceux qui auraient des questions ou des idées de paramètres à intégrer, je les prends avec plaisir ! Je n'arrive pas à mettre en pièce jointe, donc voici le lien de téléchargement : http://www56.zippyshare.com/v/92707065/file.html /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  13. Le Jardin des Plantes, métro François Verdier environ, c'est très joli, exotique, et c'est en pleine ville, si tu veux pas trop t'éloigner de Toulouse ;)Sinon, tu as aussi le parc de la Ramée, où tu as des plans d'eau, ou encore les coteaux de Pech-David, tout au sud, accessible depuis le métro Rangueil, d'où tu peux faire de beaux panoramas des Pyrénées, si le temps le permet !
  14. Merci pour le lien de la vidéo, c'est intéressant ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il semblerait également, qu'un fort gradient de température soit propice, selon Wikipédia, mais ce gradient de température ne doit pas être la clé, c'est juste synonyme de forte convection. Les forts cisaillements devraient également accentuer les mouvements brusques et les collisions entre particules je pense. Après, si l'on s'intéresse à la décharge, la foudre, elle a lieu lorsque le champ électrique dépasse la valeur du champ disruptif de l'air, soit 3600000 V/m dans l'air sec, mais cette valeur diminue avec l'humidité. Plus un air est humide, plus les coups de foudre seront nombreux, mais moins "violents" apparemment... il semblerait que la pression joue un rôle aussi, mais j'ai nullepart trouvé de relation entre ces paramètres... J'ai trouvé ça, si ça vous intéresse : http://www.odpf.org/anterieures/xi/gr-6/memoire.hétérof ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Rigidit%C3%A9_di%C3%A9lectrique /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Merci de ton apport ;)Le sable doit sûrement, par frottements, favoriser l'arrachage d'électrons, bien plus que les gouttes d'eau entre elles !Quant à la base élevée synonyme de faible foudroiement au sol, plus la distance entre le sol et le nuage est importante, moins le champ électrique est élevé (E = -grad (V) )...Donc fort apport en poussière dans la troposphère, et base peu élevée vraisemblablement, au premier abord !Il me semble que la température du sommet du nuage est déterminante également, les cristaux de glace se chargent différemment selon leur forme et leur température, je vais faire des recherches là-dessus, et si d'autres ont des hypothèses ou des certitudes, n'hésitez pas /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. Bonsoir à tous,Il existe aujourd'hui de nombreux indices et méthodes pour prévoir, ou tout du moins estimer, les rafales de vents maximales, la quantité attendue de précipitations, la probabilité de grêle ainsi que le diamètre éventuel des grêlons, ou encore la probabilité de développement d'une supercellule ou d'une tornade.Mais en ce qui concerne la foudre, quels sont les paramètres déterminants, s'il en existe, pour déterminer si d'éventuels orages peuvent être très électriques ou non ? Peut-on, et comment peut-on, estimer, comme cela a déjà été fait sur Keraunos l'été dernier par exemple, la "densité" des impacts de foudre moyenne ?Il semblerait que plus les cumulonimbus sont hauts et les courants ascendants importants, plus la "pile électrique" du nuage sera chargée, non ? Des forts cisaillements peut-être ? Une base élevée ou basse ? ... Des idées ?
  17. Il n'y a pas de proportionnalité directe entre la force de l'averse, si c'est son intensité pluviométrique dont tu veux parler, et la vitesse des rafales de vents. Tu peux avoir une averse donnant 0,5mm pendant 10min avec des rafales dépassant les 100km/h et une averse donnant 10mm pendant la même durée, sans rafales de vents importantes. Si le contexte est très dynamique, comme durant certaines journées de "traîne hivernale", avec une dépression importante, un fort gradient de pression, un courant jet puissant, des forts cisaillements, des mouvements verticaux et, de surcroît, de l'instabilité, tu as de grandes chances d'avoir de fortes rafales de vent... Tu peux consulter les modèles pour cela (http://www.meteociel.fr/modeles/wrfnmm.php) , ou alors t'en tenir qu'à http://www.meteociel.fr/modeles/wrfnmm.php?ech=3&mode=11&map=0 /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Après, le seul moyen pour "estimer" la vitesse, c'est d'acheter un anémomètre /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Merci bien, ça me paraît plus clair maintenant, c'est bien ce qu'il me semblait !On a donc environ une vitesse ascensionnelle de 0,35 m/s lorsque l'on a des valeurs de -100hPa/h, ce qui paraît assez cohérent /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. Voici une formule que tu peux entrer sur Excel directement pour obtenir ton gradient pseudo-adiabatique humide : =((1000*9,808*(1+(2260*rapport de mélange )/(287*((température +273,15)-(9,808*(0,13*(température -point de rosée ))))))/(1003,5+(((2260000)^2)*(rapport de mélange /1000)*0,622)/(287*(((température +273,15)-(9,808*(0,13*(température -point de rosée ))))^2))))) Les températures sont ici en °C et le rapport de mélange en g/kg . Ceci demeure qu'une approximation (plutôt bonne), les constantes utilisées étant elles-même des approximations, et ce gradient n'est valable que sur un intervalle d'altitude restreint /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Après, si tu veux une formule approximée pour le rapport de mélange : =1000*(HR /100)*(18/29)*(EXP(13,7-5120/(température +273,15)))/((pression /1013)-EXP(13,7-5120/(température +273,15))) La pression est en hPa et l'humidité relative en % , de 0 à 100. Si tu veux ensuite calculer ton gradient adiabatique (sec puis humide) entre le sol et 500hPa, pour estimer le LI par exemple, en sachant que la teneur en vapeur d'eau reste constante jusqu'à la base du nuage, voici une formule : =((0,13*(C3-C5)*(gradient adiabatique sec) )+(gradient pseudo-adiabatique humide )*(Z500 -(altitude sol /1000)-(0,13*(température -point de rosée )))))/(Z500 -(altitude sol /1000)) Avec gradient adiabatique sec = 9,8 °C/km, et Z500 = 5,6km en approximant, et ton altitude au sol exprimée en kilomètres.
  20. Merci pour ces explications fort intéressantes (et fort compliquées...^^) ! ;)Et moi qui pensais que hPa/h, c'était uniquement une unité analogue à km/h par exemple, en considérant la pression fixe à une altitude donnée !
  21. Salut ! Tu voudrais avoir une formule pour calculer ce gradient, c'est bien ça ? Il y a quelques temps, j'avais fait des recherches là-dessus pour obtenir le gradient pseudo-adiabatique humide moyen entre le sol et 500hPa, pour pouvoir facilement estimer le LI sans radiosondages, avec uniquement les données de température, pression et humidité au sol. J'avais réussi à bidouiller un truc à l'aide de formule trouvées sur Wikipédia. J'avais entré ça sur Excel, dès que je retrouve mes travaux, je te fais signe. Entre temps, tu peux déjà voir ça : https://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate#Saturated_adiabatic_lapse_rate Quant au gradient thermique adiabatique (sec), il varie très peu (comparé au pseudo-adiabatique humide) avec l'altitude et avec la température au sol. De plus, il n'est valable sur une altitude limité lorsque tu élèves une particule d'air depuis le sol, ou depuis 850hPa, ou depuis ailleurs... Couramment, on utilise la valeur de 9,8°C/km /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. Merci à Kyrion de s'être occupé du classement, et félicitations pour cette première place ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quant à nous autres, notre revanche sera féroce ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les points dégringolent vite avec les valeurs négatives; que cela ne donne pas des idées aux profs qui traînerait par hasard sur le forum ... ^^
  23. Tn de Strasbourg et Nancy, me voilà ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  24. Envoyé /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Bien souvent, lors d'un front froid, il en existe deux en altitude. Le premier apporte donc de l'air froid surplombant l'air chaud encore présent en surface, ce qui tend à déstabiliser la troposphère et à, lorsque l'humidité est suffisante et que les forçages le permettent, déclencher des orages. Quant au second, encore plus froid, il se situe après le front, et déstabilise lui aussi l'atmosphère, apportant les averses de traîne. Après, il se peut aussi qu'une goutte froide se balade à l'avant d'un front. J'espère t'avoir éclairé, et surtout ne pas m'être trompé /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
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