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Bob_Picard

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Tout ce qui a été posté par Bob_Picard

  1. En effet, pas mal de mediocris autour de Montauban, et ce, depuis 12h, dans une atmosphère un poil plus humide qu'hier ! L'orage ayant sévi sur les Pyrénées hier en soirée a offert un beau spectacle d'intranuageux et même de quelques extranuageux saillants les bourgeonnements tout frais des cumulonimbus !
  2. Exactement ! La CAPE est l'intégrale d'une différence de température (horizontale sur l'émagramme) sur la hauteur (verticale sur l'émagramme); c'est donc une aire. Après, si tu regardes bien la formule de la CAPE, il y a la température environnante au dénominateur (en K, donc ça ne varie pas tant que ça), donc 1cm² ne devrait pas correspondre à autant d'énergie en haut de l'émagramme, là où il fait froid, qu'en bas, là où il fait chaud... Sinon, pour te donner une idée, une différence de 5°C avec l'adiabatique humide vers le niveau -20°C et ce, sur 1000m, ça donne 200J/kg. J'espère ne pas m'être trompé et ne pas t'avoir embrouillé. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Tiens, à ce propos, depuis 2 jours, des orages se développent sous de relativement hautes pressions au sol, 1020 à 1024hPa par endroits, c'est assez atypique !
  4. Salut ! En effet, la courbe verte représente bien le point de rosée. La courbe centrale bleue correspond à la température du thermomètre mouillée, qui est un autre moyen de "mesurer" l'humidité que le point de rosée, et qui, cette fois-ci, dépend de la pression de l'air, donc de l'altitude. Là aussi, dans un air très sec, cette courbe sera éloignée de la courbe de température et dans un air saturée, à 100% d'humidité, ces courbes seront confondues. A première vue, sur ton radiosondage, on a en effet un LI d'environ -4°C, une humidité en basses couches pas excessive mais suffisante, de faibles cisaillements, une température au sol pas trop élevée et une tropopause assez basse, 9000m. J'ignore pour quelle lieu est ce radiosondage, mais cette situation semble être assez classique au début de printemps lors d'un marais barométrique. En l'absence de forçages, tu ne risques pas d'avoir beaucoup d'orages, et s'il y en a, bien que peu mobiles et pouvant donc générer de fortes lames d'eau, ne seront ni bien organisés, ni bien violents. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'espère avoir été assez clair et précis, n'hésite pas si t'as d'autres questions. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Sur tes radiosondages, sur ceux de Meteociel tout du moins, tu as toutes les informations dynamiques à droite de l'émagramme. Les barbules représentent la vitesse et la direction du vent. Un trait vaut 10 noeuds (18,25km/h), un triangle en vaut 50. Si tu vois que la direction du vent varie bien avec l'altitude, et que la vitesse est élevée, alors tu auras un fort cisaillement. Idéalement, pour avoir de belles supercellules, il faut, en plus d'une forte instabilité, un bon cisaillement de vitesse pour que les zones d'alimentation et de précipitations soient distinctes et un bon cisaillement directionnel pour entretenir le mésocyclone. Il faut également que le vent tourne négativement avec l'altitude (SE au sol, puis S, puis SO, puis O en altitude, par exemple). Pour les tornades, c'est surtout le cisaillement en très basses couches (premier kilomètre) qu'il faut observer. En espérant avoir été clair. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Les radiosondages proposés par Meteociel sont bien utiles également, notamment ceux de WRF, en raison de leur précision spatiale. L'avantage du radiosondage, c'est que t'as toutes les informations nécessaires, tant thermiques que dynamiques, et ce, à tous les niveaux de la troposphère. Avec l'expérience, tu peux même estimer la SBCAPE avec un simple coup d'oeil. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. En effet, les concours d'entrée pour devenir ingénieur sont assez difficiles (le dernier pris était environ 1500ème aux écrits des Mines l'an passé, j'avais 500 places de retard, sans parler des oraux, comme tu dis, Julien), et pour avoir discuté avec des élèves ingénieurs là-bas, ils sont entrés dans l'école grâce à leur classement, et non grâce à leur passion, si tant est qu'ils l'eurent.
  8. La courbe la plus à droite représente la température en fonction de l'altitude, et celle la plus à gauche, le point de rosée en fonction de l'altitude. Idéalement, un radiosondage favorable à la formation d'orage possède un gradient de température important, donc une forte pente (d'en bas à droite vers en haut à gauche pour un émagramme classique à 45°), et une forte humidité, notamment en basses couches, donc des courbes de points de rosée et de température proches dans la partie basse du radiosondage. Voilà pour les aspects thermiques. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Bonjour à tous, Je vous propose une série de photos prises sur les crêtes du Vercors lors d'une randonnée qui a débuté à Lans, le 6 avril en fin d'après-midi. Les premières neiges apparaissent vers 1400m. Dès lors, les perce-neige jonchent le sol, offrant un mariage original avec le paysage avoisinant. (Massif du Dévoluy en fond (sud Isère), avec l'Obiou à gauche, son point culminant, à 2789m.) Sur les coups de 20h, on arrive à la Grande Roche Saint Michel (1790m), une crête surplombant plus-que-verticalement l'agglomération grenobloise. (Grenoble, massif de la Belledonne (2977m) et massif du Mont Blanc (4810m) en fond.) Soleil rasant sur les falaises du Vercors et le Grand Veymont (2341m). Derniers rayons de soleil sur le Toit de l'Europe. Coucher de soleil derrière le Vercors, sur les Monts d'Auvergne. Nous redescendons ensuite un peu, à la recherche d'un abri où dormir. Petit essai de photo nocturne, sur les coups de 22h, en direction du massif du Taillefer (2857m). Il est ensuite temps pour nous de dormir ... 06h00; le réveil sonne. Il est temps pour nous de repartir admirer les premières lueurs sur les Alpes. L'air exceptionnellement sec (point de rosée atteignant -27°C au Mont Aigoual et -20°C à Chamrousse), qui nous a d'ailleurs collé le palais toute la nuit, nous offre une visibilité exceptionnelle sur le Mont Blanc ! Cirrostratus nocturnes derrière le Pays du Büech. Parce que le Mont Blanc, on ne s'en lasse pas : Après avoir été le dernier sommet à bronzer la veille, il est, bien entendu, aussi le premier sommet à bronzer. Vient ensuite le tour de la Meije (massif des Ecrins, 3984m). 06h50 : Belle parure dorée pour le plus imposant des monts. Tiens, encore ce cirrostratus, un peu plus orangé cette fois ! Juste après 07h, les crêtes du Vercors reçoivent les premiers rayons de soleil. Enfin, le soleil perce au-dessus de Belledonne, alors que le Mont Blanc est déjà lumineux depuis déjà 30min et que Grenoble est encore plongée dans le noir pour encore au moins 30min ! Les corneilles en profitent pour se chauffer les ailes. Et puisqu'on était là, on s'est dit qu'on allait continuer à longer les crêtes du Vercors et monter jusqu'au Moucherotte, tant qu'à faire ! Arrivé là-haut, vers 08h, un beau panorama sur le massif de la Chartreuse (2082m) s'offrait à nous, avec, et toujours, le Mont Blanc en arrière-plan. Tentative de prise du Mont Mézenc (1753m) et du Mont Gerbier de Jonc (1551m), malheureusement déjà trop floutés par la pollution et la brume rhodanienne ! A 08h30, la visibilité s'était en effet bien dégradée ! Dernière photo de Grenoble et ses alentours avant la descente ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Il peut faire -20°C au sol et -5°C à 850hPa par exemple, avant le front. Après le passage de celui-ci, le phénomène d'inversion peut disparaître, le gradient de température peut devenir plus "normal" et on peut avoir -25°C à 850hPa et -15°C au sol. Même si au sol, la température n'a pas diminué, celle de toute l'atmosphère, si.
  11. Tout cela n'est que pure statistique, ça ne marche pas à tous les coups et pour toute configuration synoptique, et puis, pour changer, ça a été fait aux USA ... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  12. Plusieurs études statistiques et mathématiques ont été faites à ce sujet dans le but de modéliser au mieux ces rafales descendantes, comme celles de Fawbush et Miller en 1954, de Pino en 1989, de McCann en 1994 et j'en passe... Dans celles-ci, tu peux retrouver des formules simplistes pour estimer l'intensité des rafales, comme par exemple : V = 7+3,06T-0.0073*(T^2)-0,000284*(T^3) avec T la différence entre la température au sol et la température qu'aurait une particule comprimée pseudo-adiabatiquement depuis le point 0°C sur la courbe Thêta'w de l'émagramme jusqu'au sol. Il y a également des formules qui prennent en compte la vitesse des vents à différents étages, et qui correspondraient d'ailleurs plus aux questions posées; je ne les ai pas là, mais un coup de Google devrait suffire si tu y tiens vraiment. Après, tu as, en toute logique V = RACINE(2*DCAPE) en m/s, qui devrait également te donner une estimation.
  13. Magnifique !
  14. Oui, il est utile pour certains paramètres que l'on ne trouve pas ailleurs, notamment pour les cartes MFDIV (Moisture Flux Divergence ----> voir post Convergence des Vents) au sol et à 925hPa /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Salut ! C'est un plaisir de t'avoir fait découvrir ce site. C'est d'ailleurs dommage qu'il n'y ait pas un zoom sur la France ! En ce qui concerne les 2 paramètres thermiques que tu cites, ils sont en effet utiles pour la prévision orageuse ! Plus l'air contient d'humidité, plus son point de rosée est élevé. Mais pris individuellement, le point de rosée à 850hPa n'est pas utile. En effet, un point de rosée à 850hPa de 5°C surplombé par un air à -25°C à 500hPa par exemple risque de donner de bonnes averses orageuses alors qu'un point de rosée à 850hPa de 5°C un jour d'été où il fait 30°C au sol et -5°C à 500hPa ne donnera rien d'intéressant, même pas de petits cumulus si l'air est sec près du sol ! C'est pourquoi des indices tels que le Total Total Index ou le K Index ont été inventés (par des Américains, pour des Américains, pour changer /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) : TTI = T850 + Td850 - 2*T500 KI = T850 + Td850 - T500 - (T700 - Td700) On remarque bien à travers ces deux formules qu'il faut un gradient vertical de température élevé mais également un gradient vertical de point de rosée élevé. Ainsi, il n'y a pas de seuil de Td850 et Td925 défini pour les situations orageuses, tout est relatif, mais dès que tu vois une différence entre Td850 et T500 dépassant 25°C, tu peux être quasiment sûr d'être dans une configuration propice aux orages !
  16. En l'occurrence, sur la carte que j'ai montré, la divergence est d'autant plus forte que la couleur est rouge. La couleur bleue indique des valeurs négatives de divergence, c'est-à-dire de la convergence. Afin de favoriser l'éclosion d'orages, il faut une convergence des vents en basses couches et une divergence des vents en haute troposphère. Tout à fait; sur ta carte, les côtes de la Manche sont dans une zone de sortie gauche de jet, tout comme l'ouest de la Grèce par exemple. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. Salut ! Pour ce qui est du zonage, tout est dans le nom ! Voici un petit exemple pris sur le vif, pas plus tard qu'aujourd'hui même, avec une petite branche de jet sur l'Est de la France : C'est peut-être pas super significatif, mais voilà ce que ça donne au niveau de la divergence à 300hPa : On remarque une divergence des vents sur le sud-est des Alpes (en sortie gauche du courant jet) et sur le NPDC (en entrée droite). Là, tout est plat, tout est stable, mais lors d'une configuration propice aux orages, ça aide franchement au déclenchement !
  18. De mieux en mieux, en effet, avec GFS qui voit l'iso 0°C entre 1200 et 2000m entre dimanche et mardi, avec des cumuls de précipitations atteignant 50mm sur Grenoble !
  19. Patate, bonjour. A noter qu'avec ceci, qui dure de janvier à mars, il y a de belles stagnations de -20°C à 850hPa sur la France vues par CFS Daily !
  20. En effet, peut-être de bonnes chutes de neige, mais toujours rien de bien intéressant en vue en moyenne montagne !
  21. Salut, Si tu veux une formule mathématique pour te donner une idée de la probabilité de brouillard, à condition qu'il n'y ait pas de changement de temps radical durant la nuit (foehn ou marin qui se met à souffler, passage d'un front, etc...), tu peux te contenter de cette méthode : 1. Tu calcules la température minimale de la nuit, à l'aide de cette formule empirique par exemple : Tn=0,316*T + 0,548*Td - 1,24 + Cte où T est la température de l'air à 17h (en Angleterre, ça a été basé sur 12UTC, soit 14h, mais j'ai remarqué que dans le sud-ouest, c'est plus efficace avec 17h) , Td le point de rosée à 17h et Cte une constante variant de -2,5 (ciel très clair, pas un poil de vent) à +2,5 (ciel bouché, fort vent). 2. Tu calcules la "température de brouillard" à l'aide de la formule empirique de Craddock et Pritchard : Tf=0,044*T + 0,844*Td - 0,55 + Cte/2 3. Tf - Tn (°C) > 0,8 : Brouillard. 0,3 < Tf - Tn (°C) < 0,8 : Risque de brouillard en fin de nuit. -0,2 < Tf - Tn (°C) < 0,3 : Brume au lever du soleil. -1,5 < Tf - Tn (°C) < -0,2 : Brume localisée (plan d'eau, marais...) Tf - Tn (°C) < -1,5 : Rien. Voilà, j'espère que ça a été assez clair, mais ce n'est pas non plus une "formule magique" qui marche chaque nuit ! Bonne journée !
  22. En parlant d'erreur au Cap de la Hague, allez jeter un coup d'oeil à la climato pour Bordeaux Mérignac, c'est décoiffant !
  23. Je serai bien monté cet après-midi; mais je n'ai qu'un Smartphone, difficile pour un 150*150 !
  24. C'est dingue, je n'imaginais pas que tous les sites .gov puissent être fermés ! En tout cas, merci pour les liens /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Bonjour à tous, Savez-vous où il y a moyen de trouver des cartes donnant les températures moyennes à 850hPa, par mois par exemple, pour l'Europe voire le monde entier svp ? J'en ai uniquement trouvé pour la température au sol, mais comme les modèles de prévisions saisonnières calculent les écarts par rapport aux normales, ça doit bien se trouver quelque part !
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