Flora

😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍 😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍 😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍 OUI.

Vraiment navrée de tous tes essais sans réussite. Il y a de quoi se décourager lorsqu'on met autant de coeur et d'effort à la tâche sans voir d'amélioration. Je rejoins ce que dit @TwisterC. Ne pas perdre la foi. Continuer. Même si. Même alors que... Le jardin, c'est un voyage. C'est tout, sauf du fixe. Je ne vais pas te donner mille conseils, forcément mal venus parce que je n'ai pas ta parcelle et ne me coltine pas ton climat local. Dis moi, si tu le veux bien, ce qui fonctionne chez toi. Qu'est ce qui pousse? Quels végétaux as tu planté (quels qu'ils soient) arrivent à bien vivre? Et quelles plantes spontanées (même "mauvaises herbes") poussent naturellement? Et quelles plantes poussent naturellement autour de ta parcelle, dans les coins plus sauvages? On va partir de là. On verra ensuite, d'accord?

Tu as essayé de sauter dessus??

C'est vrai que... 😍wouah!! Je ne connais pas spécifiquement le sujet des pavots, mais je vais raisonner comme avec mes coquelicots. (Me suis amusée à obtenir des coquelicots rose bonbon il y a 3 ans). La 1ère condition est d'avoir 2 plants "fleur double" qui vont fleurir en même temps. La 2ème est d'être au taquet: dès qu'une fleur du plant A s'ouvre, la protéger des butineurs (petit sac en mousseline attaché en dessous du calice de la fleur). Attendre qu'une fleur du plant B s'ouvre aussi. Retirer le sac pour polleniser B sur A (en coupant la fleur B pour frotterses étamines sur le pistil de A). 3ème condition: remettre le sachet sur A pour la protéger d'autres pollenisations. Attendre que la capsule se forme avec ses graines, et sèche. Retirer le sachet une fois que la tige est bien séchée (généralement fin août) - tête en bas pour bien récolter toutes ces fines graines... Et tu seras devenu l'heureux obtenteur de tes graines de doubles! PS: pour les sachets, le tissu de vieux rideaux/voilages font l'affaire.

Remarque... quand on ne joue pas, on ne gagne pas 😅

Personne ne "maîtrise" et tout le monde s'adapte, au terrain, à la météo, au temps que l'on a pour s'y consacrer, à son budget aussi. Pas de honte à avoir, juste beaucoup d'humilité (concept qui, justement, vient d'"humus"...). On échange et ça profite à tous 😊 Ton carré semble bien travaillé, en effet! Beau boulot! Pour l'espacement, il faut compter 25cm entre tes rangs. Éclaircir les carottes à 2-3cm (quand elles ont 4 feuilles), puis à 8cm. Donc dans l'idéal, tu peux en recolter pas mal! Cela va dépendre aussi de la variété que tu auras choisie: longue, mi-longue (25cm, la nantaise), mi-courtes (15-20cm, la chantenay). Cette dernière est sans doute plus facile dans une terre un peu lourde (elle est plus conique que cylindrique). Tu peux aussi mettre des poireaux avec: la mouche du poireau a horreur de la proximité de la carotte, et celle de la carotte ne supporte pas le poireau. C'est pour cela que beaucoup d'anciens alternent leurs rangs ainsi. Sinon, dans la partie "oignons", tu parles de pavots, ou de coquelicots?

Je m'étais aussi posé la question et m'étais dit que, vu les carottages à faire, il faut que le sable soit bien compacté . J'ai peur que, si l'on fait un trou en plein terre, en le remplissant de sable, on puisse déstabiliser les bords, avec l'arrosage suivi de la pression exercée pour carotter. Donc déstabiliser l'ensemble. On se retrouverait aussi avec un coin du potager plein de sable. Mais ce sont mes craintes. Au jardin, aucune règle sinon une seule: expérimenter 😆 Si tu essaies, tu me diras?

Un immense merci @mottoth et @dann17 pour ces voyages fabuleux! On y est, grâce à vous 😊

Pour ton laurier, avec ces températures dernièrement, non, c'est normal qu'il lance ses bourgeons à fleur, même dans ta région. Mais s'il y a un risque de gelée, et s'il n'est pas très abrité du vent d'est, n'hésite pas à lui mettre un voile pour que ses bourgeons ne crament pas. Avec cette précaution, il te donnera bien ses premières fleurs. Pour les carottes... ah... On a aussi une terre très argileuse. "Amoureuse" en hiver, style même erotomane, et bétonnée, à armatures, en été. Beaucoup d'échec, du coup, avec les carottes. Nous avons beaucoup mulché le potager de l'automne au printemps - seul moyen d'améliorer cette terre - et cela va faire 3 ans. Les semis de cette année poussent correctement pour l'instant. À voir et pas de promesse. Le problème de la carotte, en plus, c'est que s'il y a trop d'apport organique, si la terre est trop caillouteux, elle se fourche. Si la terre est trop compacte, elle fait plein de petites racines... bref: elle veut une terre parfaite. Meuble. Équilibrée. Légère. Fais tes essais, et tu verras comment elle se comporte. Tu feras ensuite les amendements éventuellement nécessaires, ainsi que @guillaume67 le préconise. Si tu as vraiment, vraiment! envie de faire pousser sans problème, sur une petite surface, tes carottes, je te conseille le truc des jardiniers britanniques (qui ont majoritairement affaire à des sols argileux). Pour cela, il te faut un grand seau. Percé pour le drainage. Et un tuyau rigide, d'au moins la longueur équivalent à la hauteur du seau, et de diamètre au moins >4cm. Remplir le seau de sable. Bien le mouiller pour bien le compacter. Faire des "carottes" 😅 avec le tuyau (enfoncer en tournant, et retirer délicatement: pâté réussi!), puis remplir chaque trou avec du terreau de plantation. Semer 2 graines sur chaque alveole. N'en garder que la plus vigoureuse, une fois la levée faite. C'est un truc de jardinier de concours - de ceux qui veulent avoir le prix de la plus belle carotte. J'ai essayé, et de fait, très belles carottes! (Juste que c'est dur de savoir quand la cueillir. Les miennes auraient pu rester une bonne semaine de plus. Mais aussi belles qu'au marché! 😊). Edit : et je viens d'y penser... Faut pouvoir l'avoir, le sable, en ce moment... 😣 Bon... je viens d'écrire - et vous venez de lire - un truc inutile, en fait... pardon... 😩

Cartes apportées par @toon15 dans le sujet "prévisions saisonnières", "Printemps 2020". Maintenant, on peut ouvrir l'éternel débat sur les prévis saisonnières, mais c'est avant tout une base de projections. Le principal étant - ce me semble - un contraste durable (sur 3 mois) des anomalies entre les BG atlantiques, influant de façon plus proches sur notre partie ouest, et les HG continentaux. Du coup, niveau précipitations, très difficilement anticipables localement, car d'origine orageuse - si cette projection de confirme. Mais il me semble bien qu'avril serait plus sec. Mai plus orageux (au regard des centres de conflit), et juin plus encore. (Wouah... je viens de donner une opinion dans du très long terme! Alors que même pas capable de le faire à CT... Ce n'est pas du tout mon domaine - vous y voyez ce que vous analyserez, et certainement mieux que moi...) 😅 Prochain sujet : le confinement mène-t'il au suicide social?... 😆

@aMeR77 Merci pour ces belles fleurs et photos. Vraiment superbes! Pour ta 1ère chenille, il s'agit plutôt de celle de l'Ecaille marbree (papillon de jour qui vole surtout la nuit). https://www.lepinet.fr/especes/nation/lep/index.php?e=p&id=39310 Pour la 2ème... je ne sais pas. En plus je ne vois que 4 paires de "fausses pattes" et les chenilles en ont 5. Mais peut être l'a t elle cachée? Quant à ta lavatere, elle est à bonne exposition. Avec suffisamment de soleil. En position drainee. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle s'est pris une telle attaque de rouille. Reste le sol? (Elles préfèrent le calcaire et pas les sols trop acides). En revanche, vu la vigueur des autres plants autour, je ne m'en ferais pas trop. Laisse. Et vois. La rouille, comme toute maladie cryptogamique, n'envahit une plante que si elle déjà fragilisée par autre chose de plus fondamental (condition de culture non appropriée). Tu me tiendras au jus?

Je rejoins ce qu'a dit @tao. Il s'agit, vu la forme circulaire parfaite, et l'emplacement, d'une ou des abeilles solitaires ayant creusé pour pondre. Pour définir laquelle, il faut être précis dans la mesure du diamètre. S'il est >4 <10mm, il s'agit d'une osmie (petite abeille). S'il est >10, c'est bien une abeille charbonniere/charpentiere (la plus grosse abeille d'Europe). En tout cas, aucune ne creuse dans du bois vivant ou mort et traité (comme nos charpentes de maison). Aucun risque - et même dans un vieux toit de grange, ce n'est pas grave. Pas du tout comme le capricorne, vrillettes et autres termites. Gaffe à l'artillerie lourde : y a que Rambo qui tire et qui demande après 😅 Tu t'étais fait un super hôtel à insectes, là. Garde précieusement l'autre.

Connaitrais-tu l'âge de ton saule? En général, en isolé et dans nos jardins, ils vivent 30 ans, guère plus. S'il est plus jeune que cela, il y a de nombreuses raisons à cette "attaque" par un pic vert (je rejoins complètement @guillaume67 sur l'origine de ces trous). La toute première étant une sécheresse mal vécue par l'arbre, et qui l'a affaibli. À la suite de cela, d'autres facteurs aggravants peuvent survenir - et je ne peux les énumérer, vu qu'il y a déjà une bonne cinquantaine de maladies cryptogamiques attaquant les saules. Après, c'est une réaction en chaîne: bois malade --> insectes (capricornes, lucanes...) qui pondent leurs larves --> pics verts ou autres pics qui viennent s'en nourrir. Pour les trous, il n'est pas conseillé de boucher au mastic. Celui ci ne fera qu'accumuler de l'humidité à cet endroit, et provoquera d'autres maladies parasitaires (comme l'armillaire, que tu ne veux surtout pas avoir dans ton jardin). Je dirais simplement de laisser faire et respirer. Si ton arbre doit mourir, il mourra, mais au moins, il donnera encore gîte et manger à nombres d'animaux pendant de longues années encore. Et s'il survit, tant mieux!

Pour te remercier de ta patience - et comme je reviens de Plougastel où on m'a envoyée :

😕 effectivement... une 2ème taille importante, bof. Tes lavateres ont combien d'heures de soleil/jour? Reste éventuellement à agir sur l'aération des plants. Taille fort 1 plant sur 2, et enlève toutes les feuilles atteintes. Traite en foliaire 1 fois / semaine avec du purin, en alternant prele-ortie-consoude. (Je ferais comme ça, mais d'autres ici auront certainement des conseils judicieux aussi).

C'est la rouille. Elle a du être favorisée par cet hiver si pluvieux, et ta lavatere - qui aime les sols drainants - n'a pas été en super forme pour se défendre. Retire toutes les parties atteintes et brûle les (ou mets les dans un sac hermétique). Même si tu tailles fort, elle s'en remettra. C'est un champignon qui dissemine ses spores très largement et attaque tout type de plantes (des ornementales, potageres, fruitieres... aucune discrimination 😕). Ensuite booste les défenses immunitaires de ta lavatere avec un traitement au purin de prele, de consoude, d'ortie. Autre chose: y aurait-il un pin ou un genevrier dans les parages?

Je ne savais pas, mais c'est logique que les truites se précipitent dessus à la fin de l'hiver. Ce soit être un beau spectacle, en effet!!

😊 beaucoup de graines se conservent bien plus longtemps, en fait, quand on les met au frigo, dans un bocal hermétique (le top, c'est d'y rajouter un petit sachet de dessicateur, comme ceux que l'on trouve dans les boîtes de nouvelles chaussures - je les garde précieusement...). Pareil ici, pour les artichauts. Première fois que j'essaie le semis (bien qu'avoir été avertie que ce n'était guère très fiable - les maraîchers préfèrent oeilletonner leurs plants pour les multiplier). Pour l'instant, ça lève bien - mais gaffe aux escargots et limaces. Comme pour les echinops, ça les attire comme de la bière... 😈

C'est la mouche de la St Marc (bibio marci). Elles sortent de leur état larvaire (dans des sols humiferes) en avril-mai.

Raisonnable, au nord de Strasbourg... je ne pense pas. Mais les habituer progressivement au dehors est une bonne démarche, en commençant par les y mettre aux heures les plus douces (évite un gros contraste thermique qui les affaiblirait). Peut être faudrait il faire 2 lots? L'un qui s'acclimate dehors, l'autre à rempoter dans plus grand et qui reste à l'intérieur comme sur ta photo? Histoire de pallier d'éventuelles pertes.

@Babarskaja J'ai appris cette technique sur Gardener's World, le célèbre magazine TV de jardinage de la BBC (d'ailleurs... quand aurons nous enfin cette même qualité d'émission sur le jardinage? Leurs recherches et habitudes horticoles ou potageres sont passionnantes.) Je partage ce lien pour mieux visualiser la technique du bâton. (En anglais, mais il y a une vidéo - pas besoin de traduction 😆) https://www.growveg.com/guides/pricking-out-potting-on-and-transplanting-step-by-step/ Mais sûr que la cuillère va fonctionner très bien aussi. Juste penser à manipuler la plante par une feuille et pas par sa tige.

Photos promises, photos dues... 😉 Prunier en fleur... coteau exposé mais j'ai planté une bonne haie variée qui coupé le vent d'est. Je croise les doigts... de pied aussi. Le pêcher précoce. J'essaie de le persuader de ne pas... mais pas gagné non plus... Le savonnier a déjà fait les frais (ahah nan, pas drôle...) des gelées sur ses jeunes pousses.. La structure est prête pour les haricots grimpants. Pour moi, il manque un étage. Mari dit que c'est suffisant. Attention... match qui démarre! 😁

1- moi, c'était le mari qui ralait tous les jours devant les clayettes dans le salon et l'arrosage approximatif sur le carrelage. Mais après avoir goûté les légumes poussés de À à Z, il a fini par s'y mettre! 😆😅 Ne pas désespérer de convaincre les autres... 2- une bonne technique de rempotage: Préparer un terreau de semis très drainant (du sable! Je fais 1/2 terreau horticole, 1/2 sable. Avec une pincée de la terre du jardin pour que les plantouilles s' habituent au microcosme bactérien de ma terre où elles iront au final). Toujours attendre que le petit plant ait 3-4 feuilles (après cotyledon) avant rempotage. Et là est la règle d'or: attendre que le tereau de semis ait bien desseche, puis avec une fourchette ou un petit bâton, dégager par le dessous les racines (au besoin, tu depotes si tu as mis en petit pot et pas en clayette) et la motte en tirant sur l'une des feuilles. Si tu tires par la tige, le plant risque fort de casser à sa base - et c'est fini. Pour la fonte des semis: comme @boubou07 le disait, c'est l'arrosage trop généreux qui provoque cela. Et clair que la cendre de bois aide. Penser aussi aux plantes comme à nos pieds: un contenant trop large ou trop petit ne les aidera pas. Trop d'eau à absorber, et les racines pourrissent. Pour ça que je conseille un drainage max à ceux qui ont la main lourde sur l'arrosage... Petit plant = petit pot. Et augmenter la taille en conséquence (les racines qui apparaissent par en dessous aident à savoir quand il faut rempoter dans du plus grand). Enfin, arroser avec de l'eau... de l'eau de pluie. Le chlore de l'eau de ville étant un bactericide, il déstabilise le microcosme bactérien du terreau. C'est un round up pour les bonnes bactéries avec lesquelles la plante vit en symbiose. Et paf! Ça fragilise les plus jeunes dans un terreau où tout est à construire... Donc, s'il n'y a pas le choix, raisonner comme avec des poissons d'aquarium : laisser l'eau au moins 24h se libérer du chlore, puis arroser.

Ok, mais une journée avec le plein d'orages!

@TwisterC Pour chez nous: - en intérieur, devant la baie vitrée - terreau= 1/3 terreau horticole, 1/3 terre du jardin, 1/3 sable (parce que notre terre est plutôt lourde). - arrosage: garder humide jusqu'à ce que les graines lèvent. Puis attendre que le terreau sèche en surface entre 2 arrosages. - pas de lampe UV ou LED mais des néons horticoles (on utilise le "spécial plantes" pour les aquariums). Elles permettent une croissance plus régulière et un plant "plus droit" (qui s' etire et se penche moins vers le soleil comme ceux devant une fenêtre). Pour les tomates, on fait l'essai cette année. Les lampes nous ont surtout servi pour les piments et aubergines, qui ont besoin de beaucoup de chaleur/lumière pour lever.