Flora

Pas d'accord - ou bien j'ai pas les mêmes terminaisons olfactives que vous dans le métro... 😑

Même dans les grandes plaines du Midwest américain, on est prévenu de l'arrivée d'oages violents (risque de tornade +4/5) que 15mn avant... et encore, c'est en "county" (genre large regroupement de communes) qu'on est averti pour se mettre sous abri souterrain. Alors... à qq km près... on n'y est juste pas encore en prévision, ici, en France. Et c'est normal. Pas étonnée. Juste stupéfaite qu'on en fasse tout un pataquès alors qu'aucune mort n'est à déplorer. La personnification de phénomènes naturels est préoccupante. C'est quitter la science pour un dogmatisme du "c'est fait exprès." "Énervé", l'orage? Dieu est mécontent? Envie de dire.. : Arrêtez de pleurer votre mère et de croire au risque 0 . Le risque est réel de chercher un bouc émissaire aux antipodes d'une analyse scientifique objective.

Ici en nord Vendée-Sud Loire, en plein coteau sud, température et manque de précipitation nous mènent la vie dure. Les concombres, plantés en mai ont précocement fini leur vie. Tous les celeris branches, fenouils et salades sont montés en graines. En revanche, notre terre argileuse - que je maudis lorsqu'il faut creuser (en mode béton ou colle gluante, selon les saisons) - reste tout de même un atout pour sa rétention d'eau en pleine cagne. Avec un paillage deux fois plus conséquent que les années passées, on s'y retrouve avec les tomates (Double rich et Aunt mary's paste), les courgettes (les vertes, mais moins pour les jaunes), les haricots nains (Cupidon) et à rame (Dragon tongue), les aubergines habituelles et les Zebrina. Les piments, quant à eux, n'ont jamais autant donné.

En plein soleil, en plus... Je suivrais les conseils d'arrosage plus important d'@Idéfix37 . Pour les feuilles mortes, il vaudrait mieux les laisser en "paillage" afin de réduire l'évaporation. Vous pourrez ensuite, à l'automne, les incorporer au compost maison - cela fera un bon apport de brun avec les déchets de légumes verts. Pour ce même compost (ou le fumier de cheval sile compost maison n'est pas encore suffisant ou mûr), ce serait bien de l'etaler à l'automne, et non au printemps. Les pluies vont se charger de l'intégration de la couche nutritive à la terre de base. Cela a aussi son importance pour changer la texture compacte en du plus souple, et aidera grandement à maintenir plus d'humidité dans les bacs. Ce sera une opération à poursuivre les automnes suivants afin que, petit à petit, la terre se change au mieux.

Je suis d'accord avec @gerardt, il s'agit d'eleagnus. Et je dirais, vu l'épaisseur des troncs et branches, qu'ils ont grand maximum 3 ans. Mais vu l'etroitesse du bac (le peu de précipitation depuis la mi-mai à du avoir du mal à rentrer dans la terre), sa surelevation (drainage accentué) et le nombre de plants installés (ils se mettent en compétition), je pencherais pour une bonne sécheresse de la terre. Même si ce sont des plantes résistantes à la sécheresse, elles ont besoin d'un peu d'eau en été dans ces conditions-ci, et peuvent ne pas avoir fait encore de racines suffisantes pour se nourrir toutes. Je note que ce sont les feuilles du haut qui sont les plus atteintes - ceci indiquant que chaque arbuste a choisi de préserver ses pousses les plus proches des racines. Si cela était dû au vent, à une mauvaise assimilation de nutriments ou à des parasites, les feuilles atteintes seraient plus disparates. Je penche donc nettement sur un stress hydrique. En revanche, donner trop à boire d'un coup n'est pas non plus la meilleure des idées. Les arbustes sont affaiblis et il vaut mieux y aller doucement mais bien régulièrement. J'irais à un arrosoir par 2 mètres linéaire, 2 fois par semaine. Ne surtout rien tailler pour le moment (sinon encore plus d'affaiblissement) et attendre jusqu'au printemps prochain pour voir ce qui aura repoussé. (Les bourgeons "dormants" vont prendre la relève des rameaux éventuellement morts). Pour la suite des événements, comme le substrat est "en boîte" (les racines ne peuvent aller chercher les nutriments ailleurs), mettre du compost maison (1cm d'épaisseur tout le long) ou du fumier de cheval tout le long. L'eleagnus est résistant. Il s'en sortira bien mais il lui faut quand même un peu d'essentiel. 😉

Les deux, mon capitaine 😣

Bonnes vacances, @mottoth Toi qui nous fais tellement voyager, je te souhaite un magnifique été!

@marco44 Vrai que cette couleur hyper verte est étonnante. Soit c'est bien une courge, et dans ce cas, comme les autres, elle murira en changeant de couleur et en lignifiant son pedoncule. Quand celui ci sera bien lignifie, voire un peu desseche, cela t'indiquera le bon moment pour la couper. Soit c'est une graine hybride entre une courge et une courgette - ça arrive, lorsque les deux plants sont dans la même parcelle. Et dans ce cas... je ne sais pas ce que cela donne. En terme de comestibilite et de goût, j'entends.

Désolée 😕 Mets tu de la moutarde en engrais vert? C'est étrange, cette pullulation. De fait, il faut rompre le cycle et éviter toute brassicae pendant un moment. Ou faire un trou pour un mini point d'eau afin d'attirer oiseaux et crapauds. Sinon... pour te défouler... un truc qui avait bien marché chez nous sur la roquette complètement bouffée par les altises: la raquette électrique anti moustique. Ça crepite! Et ça fait du bien 😅 Sinon, plein d'autres pistes sur: https://eap.mcgill.ca/agrobio/ab360-12.htm#Moyens de lutte

Oui, la pieride est pénible... et à part le filet pour protéger les choux, il n'y a pas de solution miracle à court terme. J'avais tenté de planter plein de capucines pour les attirer et les détourner des choux, mais résultat médiocre : les chenilles s'étaient autant installées dans les choix que dans les capucines. J'ai juste réussi à favoriser leur multiplication... En revanche, depuis qu'il y a plein de fenouils (à bulbe ou perpétuels) et un origan vieux de 6 ans, les chenilles sont devenues rarissimes, même si les papillons volent dans le jardin. Constat: les fenouils et l'origan attirent les guêpes parasitoïdes qui pondent dans ou sur les chenilles. Même si celles ci sont présentes, elles ne ravagent plus les choux et finissent "momifiees". Ah, quel monde sympathique que celui des insectes...! À la douche! Arrose en pluie fine tout le feuillage, jusqu'à bien en mouiller la totalité. Répète l'opération 5 fois, en attendant quelques heures entre chacune. Les altises ont horreur de l'eau. Elles reviendront après que le feuillage est redevenu sec, mais devront repartir avec chaque nouvelle douche. Et elles finiront par ne plus revenir!

La Nina reste, jusqu'à aujourd'hui, très faible. Edit: pas de Nina encore mais une nada. Les différents organismes (NOAA, MetOff...) avaient tablé sur une Nina plus forte qu'elle ne se présente actuellement. La mousson ouest africaine a bien eu lieu et continue, ainsi que le réchauffement de la mer des Antilles, mais est-ce vraiment cet apport de sable, uniquement, et pourtant historique, qui a causé la non-genèse de cyclones dans le bassin Atlantique américain? (J'ai toujours tendance à me méfier d'un seul paramètre qui changerait toute la donne).

À voir avec le mois de juin peu propice à leur installation... je ne vois que cela. Le frais et humide les a retardés et ils n'ont pas suffisamment développé leurs racines pour attaquer un mois de juillet chaud et sec? Bazaaar! Heureusement que tu les arroses tous les jours dans ces conditions: tes pieds finiront bien par reproduire des fleurs et fruits. Vu les canicules l'été passé, ils ne peuvent pas végéter dans les conditions actuelles!! Plein courage à toi!

😕 alors de fait, pas le choix. Seul un bon apport de compost pourra aider à retenir l'eau. Les poivrons, courgettes et aubergines (comme les piments) ont besoin de pas mal d'eau 😯 As tu eu ces mêmes problèmes de plants qui "vegetent" l'été dernier?

Si ta terre est argileuse, arroser tous les soirs n'est pas, me semble-t-il, la meilleure idée. L'idée principale est qu'il faut que chaque plant fasse suffisamment de racines pour supporter une floraison et une fructification. Et pour cela, il faut qu'ils aillent chercher l'eau en développant leur réseau racinaire. À arroser un peu tous les soirs, les racines n'absorbent qu'à leur pied. Et finissent par épuiser les nutriments disponibles à cet endroit. En revanche, si tu arroses un bon gros coup tous les 4 jours, voire 7 si ta terre retient bien l'eau, les racines iront chercher plus loin et développeront leur réseau. Évidemment ces conseils ne valent rien en cas de terre sableuse "filante". Comme pour @seb93100, une plante, c'est comme nous. Si on a tout à proximité, on ne va pas chercher plus loin et perdre de l'énergie à se développer. D'ailleurs, plus on est riche, moins on fait d'enfants... 😅😅😅 Pas de cerveau, les plantes, mais même attitude... Sinon, pour réduire l'arrosage et retenir mieux l'eau, l'apport de compost est clairement un gros plus.

Ce n'est, de fait, pas plus mal si tu tailles celles qui ont donné et qui roussissent. Pas la peine que le pied envoie de l'énergie à une cause perdue 😊 Tu peux le faire d'ailleurs dès mars - hors gel - en taillant les cannes qui ont donné l'été précédent. Cela permettra aux nouvelles, qui prennent la relève, d'avoir plus d'énergie pour leur fructification.

Bonjour! Comme nous sommes en pleine période du renouvellement des cannes de framboisier, celles qui sèchent sont celles qui ont porté des fruits l'année dernière, voire cette année. Les nouvelles de cette année sont celles qui auront des fruits l'année prochaine. C'est en tout cas le cycle normal des framboisiers non remontants. Si ton pied "atteint" est bien un non remontant, c'est tout à fait normal.

Super intéressant! La symbolique change de symbole, d'une société à l'autre. Il est en revanche, en effet, très étonnant de voir qu'elle souhaiterait définir une apparence d'immuabilité... dans une petite île comme dans d'autres continents 😊...

Merci à tous pour vos belles photos! Des réussites et des mitigées, à l'image de notre potager - ça fait toujours du bien de vivre la même chose 😅 Petit projet que je partage maintenant que les expérimentations se sont parfaitement déroulées (j'adore, comme vous, "qu'un plan se déroule sans accroc"... 😆)... quitte, pour ceux déjà au jus, à enfoncer une porte ouverte... Les gourmands de tomates. On attend qu'ils soient bien vigoureux. On les pince une fois à 20cm. On les met dans un verre d'eau. Et voilà! Plein de racines en 7-15 jours (ça dépend des variétés, les tiges "poilues" en feront plus vite). Ben... du coup, après, pof! En pot. Attendre une petite semaine pour acclimater. Et enfin, pleine terre. 😆 Tadaaaaaaa! (Trop bien!) Ma première expérience donne des fleurs. Je suis pour vous prendre des photos des premiers fruits. (Nota bene: sans doute à éviter sur des gourmands atteints de mildiou.)

Non seulement toute à fait d'accord, mais géographiquement plus précis... Sinon... je pose la question qui tue... "Amérique" désignant deux continents, le mieux n'est-il pas de parceller les territoires concernés? Etatsuniens peut ainsi signaler le continent US géopolitique et géographique (avec toutes ses immenses différences climatiques), permettant ainsi à la partie canadienne de se différer ainsi de... la partie mexicaine? Franchement, je ne peux que reconnaître aux "quelques Québécois" ayant l'audace de ne pas vouloir assimiler le terme "américain" à la propriété étasunienne, la légitimité d'une voix au moins géographique. Tout comme beaucoup de mexicains. La langue évolue, et le terme "étasuniens" commence à nous sembler comme une évidence, à nous, en Europe. Les Québécois ne sont pas les Canadiens. Ni les Mexicains ne nous semblent comme les Iroquois. Ou comme les Siberiens comme des Algonquins. C'est juste un état des lieux qui diffère, et qui ne peut être vécu par des populations n'ayant pas vécu les mêmes obligations climatiques. Je veux bien comprendre le désir "d'unicité" d'un continent qui s'invente en faisant fi de son passé, mais les règles météorologiques ne peuvent être obliterees, ni les modes de vie effacés pour y survivre. Ou alors, je voudrais bien savoir... : comment peut-on définir deux continents, englobant les deux hémisphères, en mesures météorologiques? Ce n'est plus de l'idéologie, là. C'est du pratico-pratique.

Effets secondaires du confinement... une Montana Jack qui a visé Halloween un peu précocement...

Je pencherais aussi dans cette direction. Un excès d'azote favorise une végétation luxuriante, au détriment des fleurs. Pour "recuperer" des tomates à partir des pieds concernés, je laisserais partir un gourmand à 30-50 cm du pied, puis étêterais le reste du plant une fois le gourmand bien vigoureux. Et purin de consoude 1 fois/semaine (ou aux algues) pour redonner de la potasse et refaire fleurir.

Pas du pointillisme. Du pointilleux. (Intéressant!!)

J'en laisse toujours deux ou trois. Rien que pour le plaisir de voir les bourdons et abeilles charbonnieres se vautrer littéralement dedans. Comme s'ils étaient complètement pompettes! Le parfum est entêtant. La fleur, un fois fanée puis coupée, se tient des années. Une vraie sculpture végétale dans les tons bronze et étain. 😍

Je dirais, au contraire, que le pied est extrêmement vigoureux. Vu la fleur "principale", elle ne me semble pas être plus petite que les autres pieds à fleur unique. Je crois que tes graines se sont bien adaptées à ton sol/climat, et qu'elles produisent d'autant mieux. (Un bon exemple de l'avantage qu'il y a à récolter ses graines pour refaire des semis ensuite.) Si tu trouves en revanche que ton pied à fleurs mutiples ne pousse pas assez haut, tu peux pincer les boutons floraux naissant aux aisselles. Et si tu souhaites qu'il "buissonne", c'est la fleur du haut que tu pinceras. Bref... pareil qu'avec les dalhias.

Qu'est ce que le "froid"?? +10¤C: les finlandais éteignent leur chauffage. Les Lapons plantent des fleurs. +5¤C: les Lapons prennent un bain de soleil (au moment où celui-ci apparaît juste au-dessus de la ligne d'horizon). +2¤C: les voitures italiennes ne démarrent plus. 0¤C: l'eau douce gèle. -1¤C: l'air exhalé devient bien visible. Les britanniques se ruent sur les voyages autour de la Méditerranée. Les Lapons mangent des glaces et boivent de la bière fraîche. -4¤C: le chat veut me piquer ma couette. -10¤C: les français se ruent sur les voyages au Maghreb et aux Antilles. Les Lapons vont à la mer piquer une tête. -12¤C: il fait trop froid pour qu'il puisse neiger. -15¤C: les voitures américaines ne démarrent plus. -18¤C: les plus riches à Helsinki allument le chauffage. -20¤C: l'air exhalé devient bien audible. -22¤C: les voitures françaises ne démarrent plus. Il fait trop froid pour patiner. -23¤C: les politiciens commencent à compatir pour les sans-abris. -24¤C: les voitures allemandes ne démarrent plus. -26¤C: on peut commencer à couper des briques d'igloo dans l'air exhalé. -28¤C: le chat veut me piquer mon pyjama. -30¤C: aucune voiture digne de ce nom ne démarre. Les Lapons jurent, mettent des coups de tatane dans les pneus, et démarrent leurs Ladas. -31¤C: il devient dangereux de s'embrasser; les lèvres risquent de coller et geler. -35¤C: tous le monde prend un bain chaud de 2 semaines. Les Lapons font des concours de pelletées de glace sur leurs toits. -39¤C: il fait trop froid pour penser. Les Lapons boutonnent leurs chemises. -40¤C: le chat prend son bain chaud avec moi. Les Lapons mettent un pull. -45¤C: mon collègue finlandais envisage de fermer la fenêtre de notre bureau. -50¤C: les lions de mer quittent le Groenland. Les Lapons mettent des mitaines sur leurs gants. -70¤C: les ours polaire migrent au sud. À l'université de Rovianemi (Laponie), on organise une sortie. -80¤C: le Père Noël se barre du Pôle Nord. Les Lapons mettent leurs bonnets de fourrures à oreilles. -120¤C: l'alcool gèle - ce qui énerve passablement les Lapons. -268¤C: l'hélium se fluidifie. Les Lapons retrouvent le sourire. -270¤C: l'enfer gèle, les Lapons font passer l'hélium. -273,15¤C: mon chat est bizarrement immobile, comme tout le monde. Les Lapons rigolent.