Flora

N'aie pas honte; tu as le courage de poser cette question ici. Le bouturage est, comme le dit @boubou07 très capricieux. J'ai eu du mal également les premières années, et même maintenant que mes réussites sont plus régulières, je ne suis jamais à l'abri d'un foirage en masse... (y compris dans la dernière étape du rempotage - qui peut être très délicat avec les nouvelles racines cassant comme des fils de verre). Je prends généralement mes renseignements sur Ooreka (il y a toujours une section "propagation" sous le descriptif complet de la plante, et ils sont précis quant aux diamètre et longueur de la bouture à prélever, ainsi que le terreau à utiliser). Voici les quelques trucs qui ont fait la différence pour moi: - la finesse du terreau (je le passe au tamis de maçon) - l'emplacement dans les pots (carrés car je place une bouture à chaque coin. Cet endroit permet à la fois un meilleur maintien de l'humidité, et un meilleur drainage). - le recours au grains de blé (cette graine, en levant, libère une hormone qui active la naissance des racines. C'est mon hormone de bouturage et cela fonctionne nickel.) - la perlite ou la vermiculite: mélangée au terreau, et totalement neutre, elle permet son aération et favorise la pousse des racines. J'en recouvre aussi la surface de chaque pot: cela empêche la fonte des semis. Tu peux aussi penser au marcottage (pour les plantes difficiles à bouturer). On est encore en pleine saison: recommence et tiens nous au courant. Je suis sûre que tu reussiras! Boutures de verveines de Buenos aires à gauche. Un peu plus délicat en cette saison, donc j'ai pris toutes les précautions. À droite, des boutures de rosiers. Moins fragiles, juste enfoncées dans du terreau horticole. Boutures de penstemons et de stephandrea tananake à gauche (terreau affiné, rien de plus). Il faut attendre le quasi printemps avant que racines et feuilles s'y mettent vraiment. Marcottes sevrees de rhododendron à droite.

Pareil ici et ailleurs. Rhododendron (10 ans, région Sud Loire), floraison ce novembre... Le mahonia (3 ans) est en pleine fleur un bon mois avant l'heure. Magnolia (100 ans, Bretagne nord). N'a pas stoppé sa floraison depuis mai dernier et continue encore à ce jour. Pareil pour un camelia (70 ans). Explose de fleurs. J'aurais tendance à suivre la piste "été chaud mais plus arrosé que les annees précédentes (moins de stress hydrique), et températures anormalement douces depuis le début d'automne, avec de l'eau à gogo."

Il y en a qui y verraient la Vierge Marie...

Oui mais la nina est un phénomène pacifique qui ne se répercute (éventuellement et pas à coup sûr) dans nos régions qu'à partir de fin décembre - plutôt janvier.

... Chtiiiiiiiing!

Désolée, @neige84 J'ai du mal comprendre ton message à ce sujet. Mes plus plates excuses à la personne qui a remblayé ton terrain. Maintenant, les pierres m'ont semblé étonnamment calibrées pour des cailloux de sous-sol - et je reste perplexe à ce sujet. À moins que tu aies fait des tas en les triant par taille? Bref... ce n'était pas le sujet et fin du HS.

Heureusement que tu expliques d'où viennent toutes ces pierres. De la terre de remblai! J'allais dire, sans avoir lu ton dernier message, que tu étais carrément sur une zone d'habitat archéologique! Elles sont toutes taillées comme dans les anciennes constructions... Nan mais, d'où qu'il a sorti l'idée qu'une terre de remblai avait autant de pierres? Il est allé la chercher à la tracto pelle dans un site gallo-romain, ou quoi? Pour ton érable champêtre, je confirme sa grande résistance à la sécheresse. J'en ai un qui s'est installé sur ma butte (pente à 45 degrés), plein sud cagnard, avec 3 étés à 40¤C et peu de précipitation. Eh ben... pépère... il grandit lentement mais sûrement! Un très bon choix en ce plein RC. Pour la mâche, @tao donne l'essentiel : l'humidité permanente pour faire lever. Limite en eau stagnante. Après... c'est très lent, mais ça pousse. Je ne comprenais pas au début non plus. Étant nantaise, je pensais qu'il fallait bien sabler et alléger. Nan. Ma(r)che pas ici en sud Loire où les précipitations ne sont pas aussi régulières. Ça n'a fonctionné que lorsqu'on a décidé de la laisser pousser dans un terrain hyper lourd et retentif en eau. Donc elle aime avoir les racines dans la flotte. Et à y réfléchir, ses feuilles ressemblent en plus grand au cresson. Grande soiffarde, va!

Du vécu à Wichita, Kansas. En décembre 1995. Températures à 0. Puis dans la nuit énorme baisse. Réveillée le matin avec -25. L'impression de respirer des aiguilles de glace... Après un été à 38-39 degrés et 90-95% d'humidité. Pardon pour ce hs. C'est juste que là, après les orages dantesques et les tornado warnings, les "sleet ice" et les temperatures en yoyo, les grelons de la taille de palets de hockey et les tubas, que j'ai eu le coup de foudre pour la météo ... 😆😍😍😍😍

Pour les terres argileuses ou lourdes, rien ne vaut le fumier de cheval. (J'en trouve même en supermarché maintenant, sinon, vois avec un haras du coin). Je recouvre de paille pour éviter la battance. Et ainsi, d'année en année, c'est une terre meuble sur un index (euh... pas clair, alors à peu près 8 cm d'ameublissement à chaque fois). Là où le mari insiste à la grelinette, c'est 10cm. J'insiste sur le fait qu'il faille pailler si la terre est nue. Même si cela demande un temps en plus de rechauffage au printemps. C'est vraiment essentiel pour la vie du sol et la bonne santé des plantes que tu y mettras. On met de l'engrais vert (facelie, moutarde, vesce, orge) mais on laisse de plus en plus les "mauvaises herbes" pousser car on a constaté que nos plants se portaient mieux au milieu d'elles que lorsqu'on bine tout. Bien plus résistantes en toutes saisons et visiblement la bonne mauvaise herbe au bon endroit: elles s'occupent de rééquilibrer les carences. Juste, évidemment, on bine autour de chaque plant au tout début, pour qu'il s'installe sans être étouffé.

Cela va dépendre de la vigueur de ton figuier. De sa taille atteinte. Jai du le faire 3 ans de suite sur un laurier sauce qui demolissait aussi un mur chez mes parents. Il avait 70 ans... Mais en en faisant juste un bon bouchon de terre, j'ai pu facilement remettre des gousses d'ail dans les trous déjà perforés. Juste un entretien à faire quand la sève redescend à l'automne. Et aucun produit nocif. La souche maintenant accueille plein de larves de cerfs volants 😍 qui finissent le boulot. Franchement étonnée du résultat. Vu la vigueur du sujet à l'origine.

@Palaja11: Gros foret + des gousses d'ail. Couper le tronc le plus bas possible. Puis forer à 20cm de profondeur tous les 10cm. Le faire aussi sur les grosses racines éventuellement apparentes. Glisser dans chaque trou une gousse. Tête en haut. Colmater avec de la terre. C'est la bonne période pour le faire: la sève redescend.

Et que dire du 129 à Cholet? Ce genre de bestioles provoquent à chaque fois d'étroits couloirs de fortes rafales impossibles à prévoir. Quand on va voir les dégâts sur une forêt, c'est juste évident. Des rangées d'arbres arrachés succédant à des rangées intactes. Faudrait alors réussir une prévision locale avec les moindres facteurs topologiques... Alex aurait pu être nettement pire. Et tout le monde s'est concentré sur son potentiel et surtout les mauvais souvenirs de Lothar, Klaus et Zeus. Mais je pense que MF a bien réussi à déterminer son impact - mais moins les suites. Et je comprends... déterminer les effets d'un phénomène dont on se méfie autant, c'est beaucoup de temps à analyser et surtout contre-analyser. Du temps en moins pour etudier la/les suite(s) à en donner.

Merci pour cet article. Et appel aux âmes naturalistes... Revoir la gestion des forêts est un gros défi. Vu les équipes et surtout la façon dont elles sont chapeautees ... le boulot d'interprétations, de speculations, puis d'anticipations et d'innovations est énorme. Sans absolument jeter une pierre ou un tronc! C'est un boulot de dingue de repenser nos forêts et même nos paysages avec une marge d'erreur à la minimale! Car ce n'est pas comme si on pouvait se planter (...😆...) vu les lapses de temps en cause - un arbre, c'est jutement que du temps (et marrant comme le français en fait un homonyme... le climat autant que les années...) Comment être sûr(e) de choisir LES bonnes essences qui se plairont dans cette terre inchangée combinée à un climat - et meteos locales - ...disons... innovantes, pour le coup?

Mouais... Avant d'avoir leurs témoignages... faudra sans doute aller leur filer un coup de main au matin 😕

Forts, je ne sais pas. Juste pas le même point de vue. Nous, français, prenons en priorité la cause (ex: fusée. Qui fuse.) Les anglo-saxons prennent en priorité la conséquence la plus tangible (rocket. Qui fait trembler la terre.) Donc oui, c'est plus visualisable ou tangible.

Oui. Cosmos. Sans aucun doute. Laisse la faire ses graines maintenant que la fin de saison arrive et tu pourras en ressemer en pleine terre à partir de mai (ou en godet plus tôt, vers fin mars). Tes bourdons aimeront 😊

Tout à fait d'accord avec toi, et ce qui a été dit sur France inter, @bernardt60. Je réagissait simplement à l'idée reçue d'un froid hivernal tuant les larves de scarabées, et à son pendant, soit leur prolifération en certains endroits favorisée par le changement climatique. Maintenant, les vers blancs sont xylophages. Les hannetons, non. La prolifération des vers blancs est, elle, bien due au CC. Les sécheresses répétées ont fragilisé certaines essences. Celles-ci n'ayant plus assez d'énergie pour fabriquer suffisamment de tanin (effet insecticide + répulsif), les vers blancs ont eu la voie grande ouverte pour s'installer. À noter aussi que Chantilly est plantée à quasi 50% de chênes (rouvres surtout). Puis il y a du hêtre, du pin et du tilleul (en gros). Quelques rares autres feuillus. Bref, je trouve cela bien pauvre en diversité, pour une forêt... Pour tes nematodes, tu nous tiendras au courant? Merci 😊

Merci @lolman123 J'en restais à "tiens... la nina arrive... donc voilà ce qui se passera à partir de cet hiver": ... 😢😣 Je crois que j'ai du taf pour 6 mois - ne serait-ce que pour saisir les points forts 😨. Je vais déjà relire ton post quelques dizaines de fois en allant étudier les différents aspects abordés. Super intéressant... tu donnes envie de s'y plonger! 🏆

Cela indiquerait-il des frontogeneses plus actives, avec un apport d'humidité tropicale couplée à une influence HP froide et plus sèche?

🎼🎵🎶🎶🎵"Quand te reverrais-jeuh Hiver merveilleuh..."🎵🎶🎶

Pas possible... c'est une blague! C'est le zéro absolu! 😅

C'est donc ex-Paulette qui vient réalimenter la GF qui nous semblait moribonde. Le pétard mouillé est devenu une tite dynamite.

De toute façon, n'est-on pas en semaine 39 depuis hier?

California? Climate change? No!!! Trump is just on fire...

@christophe62 j'essayerais aussi. Ça fonctionne très bien pour les piments (qui, une fois en pot à la maison, donnent jusqu'après Noël). Alors... pourquoi pas! @aMeR77 superbes photos, merci! Le papillon sur le buddleia est un Vulcain. Celui sur l'echinacee est un Myrtil. Et celui sur la polygonacee est un Robert-le-diable. Quant au papillon de nuit, sur le mur... je sèche. Pour le bourdon, il y a de grandes chances que ce soit un bombus terrestris. Tu fais de belles photos et la faune qui habite ton jardin est intéressante (les scarabées comme la lucane ou la cetoine ne sont pas si courants); n'hésite pas à partager tes observations à l'INPN (appli participative et gratuite qui permet à l'Observatoire de la Biodiversité de recenser les populations faune/flore).