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Ludow

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Tout ce qui a été posté par Ludow

  1. si, ça va commencer à être le printemps pour de bon... moins voire plus du tout de regel nocturne en-dessous de 1700m, iso 0°C qui s'envole... C'est aussi le retour probable des inversions et des vallées saturées en particules fines youpi ! (le grésivaudan était déjà bien encrassé hier).
  2. ça ne déguste pas tant que ça pour deux raisons : - le rayonnement nocturne en effet qui reste important et permet d'avoir des croûtes de regel jusqu'à 3 ou 4 cm en versant sud à 1600m (je parle pour le sud belledonne) - un air qui n'est pas si chaud que ça et qui permet (lorsqu'une légère brise sèche souffle comme ces jours-ci) le phénomène de sublimation qui pompe un maximum d'énergie au manteau neigeux qui, par conséquent, se refroidit même en journée (la fonte superficielle est donc beaucoup moins rapide qu'avec un temps nuageux ou un foehn ravageur) Désolé, ce n'est pas de la prévi, je vous laisse ça et je continue à lire régulièrement ce fil ;-)
  3. pas seulement... même si je pense que le propos initial était d'ordre économique. Pour rappel, la nature a elle aussi besoin des conditions hivernales pour de multiples raisons. Le manque de neige à certaines altitudes (étage montagnard et subalpin) entraîne des gelées plus importantes des bourgeons mais également des racines de nombreux végétaux (habituellement protégé par le manteau neigeux). Certaines espèces animales qui s'abritent dans la neige peuvent elles aussi en souffrir. La tendance hivernale a donc de nombreuses incidences : sur l'économie touristique, sur le moral des météorologues hivernophiles et sur les êtres vivants. En géologie et géomorphologie également : les versants sud connaissent actuellement des phases de gel-dégel importants avec une érosion (gélifraction, gélifluxion) plus importante. J'ai pu observer aujourd'hui entre 1500 et 2500m des éboulement et coulées de boues nombreuses sur certains versants du sud de la chaine de Belledonne. A l'inverse, les versants nord ont gardé une très bonne quantité de neige autour de 2000m (jusqu'à 1m20, avec de très beaux gobelets d'ailleurs).
  4. superbes rafales entre deux Cb en ce moment même au pied de la Chartreuse (l'autre cellule est comme toujours sur Belledonne, et ça brasse sec de partout !! Ma serre en bois est parterre, les branches d'arbres s'entassent sur la route, c'est puissant... Mais la pluie n'a vraiment pas envie de faire son apparition on dirait ! Les photos bientôt si j'arrive à les mettre...
  5. ça y est, ça commence aussi à tonner et à pleuvoir de bonnes grosses gouttes dans les Grésivaudan. Ça chargeait pas mal depuis ce matin sur la Chartreuse mais c'est finalement sur Belledonne que ça a craqué en premier, du côté d'Allevard... c'est beau !
  6. c'est une affirmation intuitive ou bien...? On pourrait croire, à te lire, qu'un hiver rigoureux et long n'a pas d'impact sur la faune/flore... un peu juste, non ?
  7. Salut Selesta, je me souvenais de ta question et en recherchant une vidéo, je suis tombé là-dessus : on voit clairement le buisson s'effondrer à la fin, ce qui a permis au photographe de s'approcher de très près. Dommage qu'on ait pas l'intégralité de la séquence, mais dans la vidéo on l'entend dire que c'est fini et que ça va retomber. Mes termes ne sont pas forcément très juste (effondrement), mais d'autres viendront nous expliquer comment ça se passe.
  8. Bien sûr d'accord avec toi lolox, je soulignais juste que les conséquences ne sont pas aussi anodines et faibles que ce que les messages précédents pouvaient laisser croire. Il faut être humble aussi avec ces données, nous n'avons pas une connaissance parfaite de tous les cycles de vie et des capacités d'auto-régulation (ou de régénération) de populations (animales/végétales). Certaines espèces voient leur nombre diminuer cycliquement de manière impressionnantes (avec certaines années sans aucune reproduction avérée sur certains sites habituellement bien colonisés), mais une explosion l'année d'après, ou 2 ans après... En résumé, même si on ne peut pas dire que des hivers longs et rigoureux sont dévastateurs, on ne peut pas dire qu'il n'y a aucune conséquence importante.
  9. j'ai aussi oublié de parler du décalage entre floraison et cycle de vie des insectes pollinisateurs (qui sont parfois très spécifiques, voire uniques pour une seule espèce de fleur). La neige (et la météo pourrie de ce printemps) a des conséquences directe sur la faune. Par exemple, le tichodrome qui est un centre de sauvegarde de la Faune Sauvage a récupéré un nombre important de martinets noirs adultes épuisés par le peu de ressources disponibles en Isère/Savoie/Haute-Savoie (le centre se situe vers Grenoble) et le long trajet de retour de migration depuis l'autre côté de l'équateur, en Afrique. Cette situation ne se voit jamais, au pire il n'y a que des jeunes trop faibles de récupérés, pas des adultes sains. L'hiver trop long les a surpris. En même temps, ils ne mangent que des insectes attrapés en vol, alors ils l'ont cherché !
  10. Pour la flore de montagne, il peut y avoir beaucoup plus de conséquences que ça, bien que sur l'aspect "nutritif", elles puissent y gagner un peu (la neige apporte au sol des quantités non négligeables d'azote, élément indispensable à la croissance des végétaux). Ce qui est dangereux pour les fleurs, c'est principalement que la période de végétation peut être considérablement raccourcie lors d'année à fort enneigement. Or la durée du cycle végétatif ne peut pas être modifié, elles ne peuvent pas rattraper le retard. Donc si la neige ou le gel revient tôt cette année (début/milieu d'automne), certaines plantes risquent de ne pas avoir assez de temps pour achever leur cycle de reproduction. La conséquence est alors très claire : une diminution radicale des espèces thérophytes qui ne se reproduisent que par graines. Les autres (géophytes, hémicryptophytes...), qui sont vivaces, repousseront probablement l'an prochain mais n'auront peut-être pas non plus pu se reproduire... Les conséquences se verront donc au printemps/été 2014. La météo capricieuse de ce printemps a un autre impact visible partout : le manque de luminosité et l'eau qui coule à flots. Il suffit d'observer certains feuillus (hêtres, charmes, frênes) et certaines fleurs au sol pour se rendre compte de la couleur jaune de leurs feuilles. Le manque d'activité photosynthétique est criant. Pour les marmottes, il faudrait observer si vous connaissez certains terriers d'hiver. Ce qui est certain, c'est qu'elle ne vont pas descendre en vallée comme les chamois pour trouver de la nourriture ! Elles ne quitteront jamais leur espace vital (une centaine de mètres autour du terrier). Il faut aussi savoir que la marmotte stocke une grande quantité de graisse pour "passer l'hiver", mais qu'elle ne consomme pas tout durant son hibernation. Elle en garde en effet pour le printemps, période où elle va dépenser son énergie sans avoir tout de suite à manger (neige, plante qui n'ont pas encore poussé...), notamment parce qu'en ce moment ont lieu les reproductions ! On entre d'ailleurs dans leur période de gestation, et si la nourriture vient à manquer, nombreuses sont les mères qui risquent de ne pas passer le printemps (ou leurs petits). Mais je parle là des populations de haute altitude (> 2000-2500m), car les autres trouveront à manger. La marmotte est aussi omnivore, donc faute de grive elle mange du merle. Ou plutôt, faute d'herbage, elle mangera des (rares) insectes, champignons, lombrics... Les êtres vivants d'altitude ont beau être très bien adaptés aux conditions rigoureuses, il n'empêche qu'ils ne peuvent survivre à tout. Chaque hiver, des dizaines de bouquetins, chamois meurent dans des avalanches ou de froid (pour les plus jeunes ou malades).
  11. le monde a repris l'info avec des images toujours aussi impressionnantes. Le nombre de morts est estimé à 91 personnes ! http://www.dailymotion.com/video/x102lm4_les-images-de-la-tornade-d-oklahoma-city_news#.UZtPqKJM-So
  12. Salut, la création du pileus au sommet du Cu est en effet dû à la convection (et pour moi, aussi au vent météo au-dessus du Cu). Le soulèvement d'une couche proche de la saturation va créer sa détente, son refroidissement, et donc la condensation du nuage pileus parfois loin au-dessus du sommet du Cu (les ascendances continuent au-delà). Ce document (en anglais) avance 3 hypothèses concernant la formation et la persistance d'un pileus de convection. Les auteurs se sont intéressés à la relation avec la tropopause et les variations de températures. Le Pileus formé par les courants ascendants va exercer une pression sur la tropopause et la déformer. Le vent météo n'étant jamais nul, une onde (ou vague) va se créer au niveau de la tropopause. Dans la première hypothèse (schéma page 1194), le "rebond de la vague" va évacuer l'air chaud sur les côtés et disperser le Pileus. Plus de nuage au-dessus du cumulus (je simplifie un peu beaucoup ). Dans la deuxième hypothèse, le rebond va créer une déformation concave de la couche froide, le nuage va persister sous forme de glace, etc. jusqu'à ce que les ascendances prennent fin (ou que l'enclume du Cb vienne manger tout ce petit monde). Dans la dernière hypothèse, le refroidissement du Pileus (glace) est suffisant pour permettre à celui-ci de persister malgré les rebonds chauds qui suivent. C'est l'hypothèse retenue ici par les auteurs. Concernant la question de départ, toi qui fais du parapente, tu as très certainement déjà ressenti la difficulté à rentrer dans un thermique important. C'est la même chose pour le vent météo, et c'est bien le cisaillement qui en est la cause. C'est comme si un mur se formait, et quand on y est, ça peut secouer sec ! Il faut bien imaginer la colonne d'air chaud qui monte et les débordement d'air froid qui redescend le long de la colonne d'air chaud. A mon avis, c'est plus ça qui est la cause du cisaillement que la déviation du vent météo le long de la colonne d'air. D'instinct, je dirai que ce vent aurait plutôt tendance à contourner la colonne par les côtés qu'à la remonter... pour moi, il peut être quasiment total si le cisaillement est important et si les différences de T° et d'humidité sont trop grandes. C'est la question du mélange et de la (thermo)dynamique des fluides. Si on considère l'ascendance comme un écoulement laminaire (toutes les molécules d'air ont globalement la même vitesse et la même direction), ces "parcelles d'air" vont former un barrage au flux divergent (vent synoptique). Ce barrage ne sera jamais totalement imperméable et encore moins rigide (on parle d'air !), il se déformera et les turbulences de cisaillement prouvent que les frottements provoquent des déstabilisation des flux. Mais ça reste un obstacle puissant si les ascendances sont fortes. J'suis pas sûr d'être très clair, dites-moi... Et dites-moi si ça ne vous paraît pas bon ou pas cohérent !
  13. Ludow

    Effet de micro-Foehn ?

    Salut Tony, tout à fait d'accord avec la première partie (la condensation n'est pas systématique). D'ailleurs, c'est plutôt la largeur du massif plus que son altitude très élevée qui conditionne l'importance du soulèvement des masses d'air (sinon, une bonne partie du vent contourne le massif par ses côtés). Les lenticulaires, eux, peuvent s'observer au-dessus (ou derrière) des massifs peu élevés. Je pense, ceci dit, que la chaleur latente (enthalpie de changement d'état : gaz [vapeur] -> liquide [nuage]) joue un rôle essentiel dans l'effet de Foehn et là, tout dépend du point de condensation. S'il y a condensation et formation d'un nuage, la courbe du gradient thermique adiabatique ne sera pas respectée (détente pseudo-adiabatique), il fera "plus chaud que prévu" au sommet (dégagement de la chaleur latente). Dès lors, et d'autant plus s'il y a précipitation, la descente (1ère compression liée à la gravité) de la masse d'air (sec) suivra une "courbe adiabatique" et un réchauffement d'autant plus important que le vent est fort (2ème compression à la force du vent descendant). Au final, la condensation au sommet et les éventuelles précipitations renforcent d'autant la différence de température par rapport à l'autre versant (et non par rapport au sommet). Es-tu d'accord avec ça ? Ce que j'ai pu observer, principalement dans les alpes, c'est que lorsque le Foehn souffle sans nuage sur les sommets, c'est souvent que ce sont les sommets précédents (sur le trajet du vent synoptique) qui ont déchargé le flux d'air de son humidité (suffisamment pour qu'il n'y ait plus condensation sur les derniers sommets). Le vent reste alors chaud et, forcément, sec.
  14. oui, pareil ici. Ce matin c'était juste magique à skier dans les 10 à 20 cm de poudreuse au-dessus de 2 000 m. Evidemment, avec le grand soleil, ça a vite tourné à la soupe en fin de matinée, mais bon... On est repassé bien dans des températures négatives cette nuit, ouf. Mais je confirme que c'est bien le printemps, grosse coulée ici aussi dans le couloir à chardons bleus sur les pentes expo sud-est sous l'aiguille de Mey. Une belle vague blanche et marron (le gypse dégueulasse bien la neige) qui s'est arrêtée environ 80m au-dessus des pistes de fond. Ça coulait aussi pas mal au grand marchet. A 1400 m, on était à 4°C vers 9h30.
  15. le soleil fait son apparition ce matin, Minahouet... J'ai vu hier que sur ton domaine, côté Champagny, ça coulait bien sur les pentes jusqu'aux sommets de la station. Quand ça chauffe, ça chauffe. Ce nuit, il a à peine regelé à 1400m
  16. Comme Guillaume, c'était excellent hier matin. Une bonne vingtaine de cm en haut des pistes de Pralognan et grand soleil, on se serait cru en février ! Par contre aujourd'hui, changement d'ambiance, les nuages ont eu du mal à se dissiper et il faisait chaud dès 9h en haut des pistes (avec une belle inversion toute la matinée sur la vallée), quelques beaux lenticulaires au-dessus des glaciers de la Vanoise, et puis cet après-midi, une horreur : 13°C à 2000m, des avalanches de fonte de partout, dont certaines très belles (une quinzaine en 2h), dégringolades de rochers également... ça sent la sortie des maillots de bain !
  17. Ludow

    Glaciers alpins

    il n'y a malheureusement pas que la température de l'air qui influence la fonte. C'est un phénomène qui s'auto-entretient (avec la création de rivières sous-glaciaires) et la fonte peut être importante même en altitude, où les températures dépassent peu le 0°C, à cause de l'albédo. Dès qu'une roche est dégagée de la glace, la fonte autour de ce point sombre s'accélère par rapport aux zones blanches. Le vent aussi joue un rôle, puisqu'il peut ralentir la fonte de la surface même sous un soleil de plomb, s'il est sec et frais. L'eau gelée passe alors directement de l'état solide à l'état gazeux (sublimation), et l'énergie plus importante nécessaire à cette sublimation est puisée directement sur la surface du glacier, ce qui a pour conséquence de le refroidir. En gros, fondre un peu pour se rafraîchir plus...
  18. Ludow

    Glaciers alpins

    Hello, pour les massifs externes, les cumuls de neige ont été importants cet hiver, mais il n'y a plus de glaciers dans les pré-alpes depuis un moment. Les premiers glaciers importants de l'ouest de l'arc alpin (grandes rousses, massif du Mont-Blanc, Vanoise) ont connu de gros cumuls de neige cet hiver, mais aussi l'hiver dernier. On verra cet été ce que ça donne, mais dans tous les cas, ces hivers rigoureux ne font que ralentir le recul. Pour avoir un ordre d'idée, ce fameux glacier de Saint-Sorlin d'Arves (73) très suivi des glaciologues (leur cabanes d'observation est visible au pied du glacier pour les curieux) est passé d'une surface de 455 ha en 1905 à 357 ha en 1957 (je n'ai pas de chiffre sur l'évolution de l'épaisseur de glace moyenne). Sur ce demi-siècle, le front du glacier est remonté de 21 mètres de dénivelée. Mais ces 50 dernières années, le recul serait de plus de 70 mètres. En témoigne cette photo de 1904 ; le trait rouge situe le front en 2008. Les glaciologues lui donnent entre 70 et 100 ans avant de disparaître complètement (ou il ne restera que quelques névés permanents comme on en trouve quelques-uns sur la chaîne de Belledonne). Il faut savoir que l'épaisseur de glace varie énormément d'un coin à l'autre du glacier, les parties élevées étant en général les plus grandes. En Vanoise, le recul est très net également, et les anciens se rappellent bien des limites basses de certains glaciers qui aujourd'hui ne se voient quasiment plus (car sur des parties plus hautes). Les zones rocheuses dégagées lors de la fonte se distinguent bien du reste : la végétation ne les a pas encore colonisées et l'érosion du glacier (roches moutonnées, lustrées, arrondies) est bien différente de l'érosion de la pluie, du gel et du vent. Pour les Ecrins, aux dernières nouvelles (orales), le recul s'accélère depuis plusieurs décennies.
  19. Salut skyblue, je propose de faire participer cette communauté juste. L'auto-régulation d'un groupe est quelque chose qui fonctionne bien si on lui permet. Pour ça, il faut que les responsables maîtrisent un peu leurs peurs du chaos.
  20. Vous aimez la métaphore, tant mieux ! Pour info, on oriente ses voiles pour garder un cap, pas pour suivre la direction unique du vent... Et je naviguerai tant que le vent ne sera pas un ouragan de mépris et de bêtise (je traduis pour éviter toute mauvaise interprétation : aujourd'hui, il n'y a pas ici que mépris et bêtise). Non, je ne m'étonne pas, c'est même ce que je cherche : faire réagir ! Parce que je trouve hallucinant de discuter autant de pages et de trouver un tel mur en face. Certes, je n'y vais pas avec le dos de la cuillère, et je te bouscule dans tes certitudes que ce système est le meilleur. La forme est peut-être vive, mais je ne fais qu'inviter à la discussion (que certains tentent de refermer en me renvoyant à lire des dizaines de pages déjà lues et qui ne répondent pas à mes questions et ne contiennent pas d'argument contre ma proposition). J'interroge IC sur la pertinence d'un tel système, que je trouve pour ma part franchement détestable (avec arguments à l'appui). Si le mur reste mur, rassurez-vous, je ne vais pas m'éterniser ici... c'est un peu comme la preview, faut de la patience et je m'en irai, vous pourrez rester entre vous bien sagement à rembarrer une partie des nouveaux inscrits. Bonne soirée
  21. yellowstone, il ne m'a pas semblé voir un seul argument expliquant en quoi le bouton "signaler" (avec une organisation qui va avec chez les modos) ne suffirait pas, donc ta critique ne tient pas. Concernant mon petit cas personnel, il semble beaucoup plus vous intéresser que le problème que je soulève (et qui ne concerne pas que moi). Pourquoi ne pas parler du sujet plutôt que d'un forumeur, seriez-vous incapables de justifier vos affirmations ? (au passage, merci pour la désignation de troll, je pense que tu es quelqu'un d'extrêmement mesuré dans tes propos Lolox) Concernant ma participation aux sujets périphériques, c'est avant tout parce que mes connaissances en météorologie, et surtout en prévision ne sont pas immenses, et je viens avant tout pour apprendre, découvrir. Le jour où je penserai pouvoir expliquer quelque chose en météo, je le ferai, pas avant. D'ici là, je pose simplement des questions quand je ne comprends pas quelque chose, c'est un problème ? Doit-on être "productif" pour avoir le droit de poser des questions sur le système-forum ?
  22. Bonjour et merci pour toutes ces interventions intelligentes (ça fait du bien de lire des messages argumentés et expliqués !), Vincent, j'ai pris les messages concernant les jeunes car il ne me semble pas qu'il y ait eu pareille stigmatisation pour d'autres catégories sociales (âge ou autre...). Sinon, j'aurais eu la même rhétorique pour eux :-) là-dessus, je suis entièrement d'accord avec toi. Mes messages semblaient peut-être un peu trop idéaliser "les jeunes", mais ce n'est bien sûr pas mon idée. Non, l'idée que je voulais souligner et qui m’écœure, c'est d'associer une catégorie de la population à un type de comportement, c'est enfermant. Pour les gens intelligents, pas de souci, ils ne tombent pas dans les clichés. Pour des personnes à la réflexion rapide (mais courte), à force de lire de telles allusions (jeunes = pollueurs), les idées-reçues stigmatisantes ne tardent pas à se forger... c'est par exemple ce genre de phrase : il n'est pas dit mot pour mot que les jeunes mettent le boxon, mais le raccourci est vite fait. Vive le sens caché des phrases. tout à fait, mais pourquoi encore une fois associer une catégorie (les joueurs de tennis) à une problématique qui, en l'occurrence, concerne toute la société ?? C'est ça que je n'arrive pas à comprendre. aaaaaaaaaah, bonne nouvelle (ou pas...) ! Pour revenir un peu au sujet du topic, et comme je l'ai déjà dit, je pense qu'il est indispensable qu'individuellement, on arrive à pouvoir dire à celui qui nous énerve parce que irrespectueux de son environnement, que nous sommes dérangés par ce comportement. Si possible sans agressivité (ça rompt en général le dialogue et c'est peu constructif...). Sinon, ce matin j'ai vu un monsieur d'une cinquantaine d'année ramasser un emballage de mouchoirs qui n'était pas à lui sur une piste de ski. Il y a du beau dans ce monde
  23. aaaaaaaaah, la petite menace qui va bien, ça fait tellement plaisir de te retrouver Sebaas ! Bon, j'en ai franchement rien à faire qu'il y ait un avant et un après, ma vie n'est pas ici encore une fois... Par contre, ce qui m'intéresserait, c'est que tu me montres où il a été question de cette docilité recherchée dans ces 400 pages, car autant mon argument n'est pas bidon, autant ta manière d'éviter de répondre continue de me convaincre que ce que tu dis n'est que du vent.
  24. 400 réponses à mon propos d'hier (sur la docilité) ??? Mince, j'ai loupé ça, montre-moi où c'est ! Et tu n'as rien répondu au fait que le bouton "signaler" fonctionne très très bien, et avec une rapidité impressionnante...! Emmsoleil, ton propos est bien caricatural. Qui doit décréter que problème il y a ou non ? Celui qui les vit, ou celui qui ne les vis pas ? tu dis : et si on ne les accepte pas (ou qu'on souhaite qu'elles changent, qu'elles évoluent) et qu'on veut quand même rester, on peut pas ? Attention, tu alimentes en eau le moulin de ceux qui diraient que ce système est une dictature... Et contrairement à l'idée que je peux éventuellement donner via un média comme le forum, je n'ai aucune, mais absolument aucune volonté révolutionnaire. Mais quand certaines choses me dérangent, hé bien j'en parle, c'est tout. Et sinon, que penses-tu de cette idée de docilité ? Tu crois que c'est complètement à côté de la plaque ou bien tu te dis que, si ça se trouve... y'a un peu de ça ?
  25. Salut Vincent, qu'est-ce que ça change que ces personnes aient 25 ans ou non ? Ce que je pointe c'est leurs messages, par leur âge à eux... Les catégorisations, évidemment que je ne les ai pas amené, Vincent. Elles sont là, présentes dans les messages. C'est une stigmatisation sourde, quelques mots par-ci par-là, mais qui entretiennent cette idée générale que "le jeune" (concept assez drôle d'ailleurs) n'est en général pas très respectueux de sont environnement. Voici quelques exemples que je n'ai pas inventés... -> remarque pleine de bon sens mais qui prouve bien que l'idée reçue, le cliché, c'est "jeune = problème, pollueur, aucun respect". -> ici, Catlino a l'intelligence de dire que les autres savent aussi polluer, mais on reste sur un registre "ce sont les jeunes / les enfants qui jettent des ordures dans la nature". C'est bien ce cliché-là que je dénonçais dans mon premier message. Alors peut-être que ça ressemble à de la rhétorique pour toi, et peut-être que je suis plus particulièrement sensible à ce problème de par mon métier, mais ces idées-reçues (et tout le florilège de volontés éducatives qui vont avec...!) sont bien présentes. Rassure-toi, ce n'est pas la fin du monde et je n'en mourrais pas que certains continuent à distiller ces clichés de ci-de là. C'est juste que ça m'em****e !
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