un_Mauzunois

Bon ce matin, c'est pas tant les températures (22°C actu) que l'humidité : 80% (sur la station de St-Jean des ollières), ça dépôte. Je me suis levé tôt pour amener Delph à la gare (ça va, elle sera absente deux semaines, mais en France pour une fois) J'étais habillé en pantalon chemise parce qu'il faisait un poil frais (Tn de 16°C.. mais une heure plus tard, c'était les tropiques. à noter 0,4 mm cette nuit. Ciel voilé, sableux. Carrément brumeux ce matin, voire brouillardeux sur Billom.

Les mêmes trombes d'eau et pluies diluviennes que... chez @damien63 (pour un cumul majestueux de : 1 mm bien tassé 🤪 22,5°C actu.

Boum boum badaboum (je nageais tranquillement aux étangs quand ça a commencé à castagner) Quelques gouttes éparses. La nuit est tombée. ça devrait pas tarder à pleuvoir (et là, on va pouvoir tester les nouveaux caniveaux (et je vous dis pas l'état dans lequel est la rue principale : je sens le torrent de boue dévaler là) Tx 29,5°C 24°C actu

Tn de 18°C, très douce donc cette nuit (mais pas encore "tropicale". 25°C actu. Encore deux jours à tenir avant le retour de conditions plus agréables 🤪😇 Je guette les prévis pour la période du 2-4 juillet, vu que je serais dehors à ce moment-là (dodo sous la tente) : pour le moment, tout est ok, douceur et pas trop de pluie prévue. Nuit sans doute un petit peu fraîche (mais bon, sous la toile avec un sac de couchage ça va aller nickel) Le plus dur, ce sera de laisser Miss Riri chez la pet-sitter.. arggueleuuuu (super discussion à la pause café avec les équipes du chantier : on a parlé Portugal (en anglais avec les ouvriers qui s'occupent du pavage : les gars vivent entre Porto et l'Auvergne : bossent deux mois à fond ici, puis repartent dans leur smala pendant deux semaine ou un mois, etc.. Même topo avec leur boss, qui lui parle français, mais est Sicilien. On a parlé de l'Etna, des volcans, d'Agrigente, du climat en Sicile (oui, on peut skier l'hiver ! Il a déjà vu 3 mètres de neige sur les hauteurs où il habite à 1000 m d'altitude au-dessus d'Agrigente. Bref : passionnant. ça fait du bruit ces travaux, ça casse bien la tête, mais j'apprends des tas de chose (et ça, c'est mon kif quand même !)

Heu. On est le 27 juin... On peut se taper des semaines d'anticyclone avec du 30°C et pas une goutte de flotte jusqu'en septembre hein.. (ce qui me terrifie, mais c'est plus que probable qu'on y aura droit, faut pas rêver)

ça tabasse vers l'ouest, mais juste une douce pluie bien agréable pour le moment (j'en ai profité avec Miss Riri pour prendre le frais : enfin, tout est relatif, il fait encore 22°C.)

Oui ben de mon côté c'est bon, je me suis assez senti en été. Je veux bien passer à autre chose dès maintenant 😁 Tx 28,7°C mais ressenti 52°C J'allais dire, si quelqu'un veut me payer un billet pour la Scandinavie, je file aussitôt.. Sauf que.. (les maximales des dernières 24 h - bon, doit y avoir un sacré souci sur certaines stations quand même https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/fv57-mongstad-s/MNO52555.html C'est monstrueux en fait... Bon, je corrige : si quelqu'un veut me payer un billet pour l'Écosse, je suis preneur (+ une moustiquaire)

IR-RESPIRABLE Petite sortie avec Riri. 27,4°C taux d'humidité de ouf Humidex terrible, ressenti affreux. Quand je pense à ces régions du monde (le subcontinent indien notamment) où les gens se tapent du 35 à 40°C avec des taux d'humidité de 90% - dans des villes et des bidonvilles avec une qualité de l'air équivalente à genre : se mettre à genoux devant le pot d'échappement d'une bagnole moteur allumé..

Ouaip.. chaud et humide déjà à 8h : Tn de 17°C, Ta 20,2°C (80% d'humidité) Et là ça attaque avec la bétonneuse : Faudra faire attention dans les deux jours à venir le temps que ça sèche.. (notamment pour Mamzelle Riri : le béton frais c'est pas génial pour les papattes)

Encore 22°C à 22h.. Je vais aérer quand même en espérant que ça baisse un peu cette nuit.

Ouah c'est super ça, un bac pro nature & forêt ! Bonnes vacances Maeva !

Super fastoche ! À Venelles la semaine prochaine, la Tx sera entre 10°C et 40°C, heu.. non : entre 27,5 et 31,5°C. Voilà, avec un pile poil à 29,5°C donc. Nous sommes mercredi, il est 18h.

30°C dépassés aujourd'hui (30,1°C à Fayet) On a bien mouru. Avec la Riri, on reste autour des étangs et puis, quand ce sera trop rude dans la journée, on ira le soir, comme d'hab en été. 31,3°C à Issoire.

Pareil ici, par contre, l'humidex est sensible hein : 26,4°C par exemple à St-Jean-des-Ollières, pas loin d'ici, mais 32,6 d'humidex (70% d'humidité) et ça se ressent bien oui. Sur la station de Clermont-Aulnat c'est 28,9°C mais humidex 34,5.

👍 Excellent résumé de l'ouvrage ! (C'est un bon point de départ pour les personnes qui n'ont pas eu le temps de se farcir toute une littérature. Je connaissais pas mal d'auteurs et autrices qui interviennent dans le bouquin, ensuite j'ai cherché des infos sur celles et ceux que je connaissais pas, lu éventuellement leur bouquin, etc.. C'est vrai que les données disponibles et leurs interprétations, notamment pour la partie climato/sciences dures évoluent tellement vite qu'il faut se mettre à la page en permanence, mais toutes les parties "sciences humaines" et "politiques" demeurent évidemment valables - malheureusement si je puis dire, vu que le tableau d'ensemble n'est guère "espérant") SINON !! Réveillé en sursaut comme chaque matin de la semaine (bim boum badaboum.. C'est compliqué de refaire une rue hein. Hier ils ont re-creusé un énorme trou pour récupérer des canalisations enfouies à plus d'un mètre : je dis re-creuser, parce qu'ils l'avaient déjà creusé et recouvert. C'est le genre de truc, tu te dis, ça n'en finira jamais.. le nombre de canalisations qu'il y a sous nos pieds, c'est impressionnant. Toute une infrastructure, et même plusieurs, dont certains tuyaux qui ne servent plus à rien (l'autre jour, des trucs en plomb me disait un ouvrier : ça faut le virer !). Enfin bon, j'apprends des trucs en les regardant (et en les écoutant surtout) travailler. ça m'aura bien cassé la tête mais quand ce sera fini, je serais moins ignorant : toujours ça de pris 😇 Tn de 16,4°C et ça commence à chauffer : 19°C à 8h25. Sous un ciel bleu immaculé. Les 30°C en vue dès aujourd'hui ? (ou dans les jours suivants ?)

Je rêve....

Non mais c'est une blague ??????????????????????????? (dit le mec qui a débuté la mise à 23,5°C)

Après la baignade aux étangs, ça va déjà mieux. Mais demain et jeudi, on va tirer la langue...

28,3°C. Fait vraiment trop chaud. En humidex on doit dépasser largement les 30°C. ça s'ennuage un peu. Vivement ce week-end que ça baisse un peu.. 🤪😇 Surtout que bon, je me suis réservé quelques jours de rando tente et sac au dos la semaine prochaine, et j'ai pas envie d'agoniser sous 30°C.

Oui, je viens de voir ça : 23,4°C. Il est 16h40, ça va le faire !!

25,1°C pour la Tx aujourd'hui, avec un peu plus de soleil en fin de journée. Balade(s) du jour : Ce matin à Saint-Dier, c'est verdoyant : J'aime beaucoup ce face-à-face très Don Camillo entre l'église romane et la Maison du Peuple : l'après-midi, Riri était heureuse avec l'herbe tout juste fauchée (je l'ai laissée là à sa chasse au mulot, et elle est rentrée toute seule comme une grande 45 minutes plus tard)

ah je vois que toi aussi tu es fan d'Op Art ! S'il y a bien un truc que je ne regrette pas des 60's/70's, c'est cette esthétique..

ah mais moi j'en suis ravi !! Là, tu vois, on vient de dépasser la limite fatidique, le seuil d'exaspération fixé chez moi à 23°C (23,3°C exactement) et je commence déjà à chouiner : y'en a marre de cet été !! 😇

Tn de 13,2°C sous un ciel disons.. variable. 20°C actu. Semaine estivale en perspective avant le retour du printemps si j'ai bien suivi. Bon. Soit.

Au-delà du cas particulier du hameau de la Bérarde (merci pour votre passionnante discussion !), cela me fait penser à un thème devenu assez récurrent dans ce qu’on appelle les « disaster studies » dans la perspective du changement climatique : celui des limites de « l’adaptation » dans les zones impactées. J’avais été frappé lors des inondations dans les vallées de l’arrière-pays Niçois (Vésubie, la Roya et la Tinée). Lors d’un nouvel épisode tempétueux, le maire d’un village, au bord des larmes et découragé, contemplait le pont à nouveau emporté par les flots, constatant que les travaux engagés lors de l’épisode catastrophique précédent étaient réduits à néant ou presque. La manière dont se manifestent les effets du changement climatique à l’échelle locale, c’est la récurrence, dans des laps de temps de plus en plus réduit, des épisodes catastrophiques. Arrive un moment, où les stratégies d’adaptation finissent par s’épuiser et qu’il faut se résigner à abandonner les lieux. On connaît bien ce genre de configuration dans certaines vallées himalayennes, où des villages sont de plus en plus régulièrement emportés par les eaux (quoique, bien souvent, à la fonte des glaciers s’ajoutent les dynamitages dus aux grands travaux menés par l’Inde ou la Chine, centrales hydroélectriques, routes de montagne, carrières de sable et autres mines d’extraction plus ou moins légales, déforestation, déversement de déchets, etc.) J’avais lu il y a quelques temps un excellent papier des chercheuses SHIRLEY J. FISKE et ELIZABETH MARINO, dans le recueil Disaster upon Disaster Exploring the Gap between Knowledge, Policy, and Practice (2019) https://v2.berghahnbooks.com/title/HoffmanDisaster Elles prennent deux exemples fameux et très documentés concernant des zones qui ont subi de plein fouet ces dernières décennies la montée des eaux (+ la salinisation et l’érosion). Le premier est situé dans la péninsule de l' Eastern Shore dans Chesapeake Bay, sur la côte ouest des States, entre Philadelphie et Norfolk. À cet endroit, le niveau de le mer s’élève plus rapidement que partout ailleurs sur la côte Ouest, et notamment dans le comté de Dorchester, où, en quelques décennies, les zones d’habitations humains ont fini par n’avoir d’autres choix que d’être déplacées à l’intérieur des terres : les digues qu’on élevait au fur et à mesure finissaient toujours par s’effondrer, les routes décalées de quelques centaines de mètres « au sec », étaient à leur tour inondées et détruites l’année suivante etc, etc. Des millions de dollars ont été littéralement engloutis dans une course effrénée à « l’adaptation" : un pur gâchis budgétaire « a posteriori ». (c’est encore plus compliqué que cela en fait : il y a aussi une dimension sociale et politique, qui rappellera peut-être certaines remarques faites plus haut au sujet de la Bérarde : la montée des eaux a entraîné la disparition des populations de niveau économique modeste, qui vivaient principalement de la pêche, au profit de riches propriétaires désireux de profiter de ce petit paradis et du tourisme. Comme on le sait quand on creuse ces questions d’adaptation au changement climatique, s’ajoute immanquablement une dimension sociale, économique et politique : le CG est aussi une opportunité pour certains. Bref, derrière chaque épisode du CG, il y a aussi une question de « Climate Justice » ou « Environnemental Justice" : qui sont les gagnants, qui sont les perdants ?). Un autre exemple fameux, et là aussi très documenté, c’est celui du village de Shishmaref en Alaska, qui est très connu pour des tas de raisons, et notamment parce qu’il a été le terrain d’une lutte pour les droits de la communauté locale installée à cet endroit. (dans la même zone le village de Netwok a été relocalisé avec succès à l’intérieur des terres, sous le nom de Metarvik). La relocalisation ici est intéressante, parce que les communautés autochtones qui n’avaient plus d’autres choix que de migrer ont insisté (et obtenu) le droit de « recréer à l’identique » leur village à une vingtaine de kilomètres, « au sec » : s’opposant aux propositions politiques qui consistaient à attribuer à chaque habitant un pécule, après quoi ils pouvaient partir où ils le souhaitaient, ils ont lutté pour conserver la communauté telle quelle : « nous partirons « tous ensemble », ou nous ne partirons pas. » À l’autre bout des States, sur la côte Sud-Est de Louisiane, on retrouve aussi le même genre de problématique (et là aussi avec des injustices liées à la présence de populations pauvres confrontées à la voracité de quelques promoteurs immobiliers et touristiques). Si vous lisez l’anglais je vous conseille vraiment ce volume (et j’ai toute une biblio à ce sujet). Les réponses à ces catastrophes à « évolution lente » (comme la montée des eaux ou la récurrence de « micro-catastrophes localisées »), vont de la résistance à l’adaptation, mais, si on prend réellement au sérieux les projections des climatologues, ne peuvent aboutir in fine qu’au déplacement et à la relocation. Les techniques d’adaptation (à commencer par la reconstruction ou la consolidation) coûtent des sommes affolantes (surtout dans la perspective d’une multiplication des zones concernées dans l’avenir). Arrive un moment où il faut tout bonnement partir. Et c’est compliqué de déterminer ce moment, de prendre cette décision : les responsables politiques, généralement élu pour un mandat de quelques années, auront tendance à privilégier des stratégies à court terme (construire une nouvelle digue, renforcer les berges des rivières, etc.). Mais les populations concernées tentent aussi de résister malgré le caractère inéluctable de cette « lente catastrophe » à laquelle elles sont confrontées : par attachement aux lieux où elles vivent et travaillent depuis parfois des générations, mais aussi, plus prosaïquement, parce qu’elles n’ont pas la possibilité de revendre leurs terres ou leurs maisons, qui ne valent plus rien. Sans parler de la voracité des promoteurs immobiliers qui flairent la « bonne affaire » et, en dépit du bon sens, et souvent en profitant de subventions prodiguées par des élus irresponsables, s’empressent de prendre la place des populations déplacées (et viendront ensuite réclamer que la puissance publique vienne les « sauver » quand la prochaine catastrophe leur tombera dessus). Il est à mon sens urgent (et c’est tout le propos des chercheurs dans le domaine des « lentes catastrophes » induites par le changement climatique), de réfléchir dès à présent aux manières de préparer ces inévitables relocalisations dans un esprit de justice.