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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. En tout cas pour Saint-Geoirs, je constate un écart entre le site Infoclimat et le site Meteo France. Pour le cumul 2019, IC indique 2079h et Meteo France 2041,5h... Certes le site IC est mis à jour presque en temps réel, alors que MF met souvent à jour avec 24h ou 48h de retard. Mais ça ne peut en aucun cas expliquer tout l'écart actuel, d'autant plus que les 3 derniers jours (en incluant aujourd'hui) ont été très peu ensoleillés...
  2. Possible. 2301h en 2003 , c'est le record indiqué sur le site MF pour Lyon Bron. Mais si la station a changé de localisation depuis 1949, il est possible qu'un record ait été perdu en route... On retrouve 2003 pour Saint-Geoirs et Mâcon, mais pas Saint-Etienne... Ce qui est certain, c'est que 2019 est une année remarquable dans le Centre-Est, elle devrait sinon battre les records, tout au moins les approcher (sauf 3 derniers mois catastrophiques...)
  3. Dans le Sud-Isère, sur le plan de l'insolation , pour l'instant cette année 2019 est tout simplement la plus remarquable depuis 2003, et même donc , la plus remarquable de l'histoire, après 2003 : - 8 mois consécutifs excédentaires (seul précédent : 2003) - 2000h dépassées avant le 1er octobre (seul précédent : 2003) - du 1er février au 30 septembre, , seulement 24 journées d'insolation inférieure à 1h (en 242 jours), dont 7 d'insolation nulle (aucune depuis le 11 juin...) On n'est plus à se demander si cette année 2019 dépassera la normale 1991-2010 (c'est déjà quasi fait), ni si elle sera fortement excédentaire, mais plutôt si elle va battre le record de 2003...
  4. L'idée était juste de dire que les étés grenoblois sont en moyenne plus chauds que les étés normands (exemple en 2019 : à Rouen 12 jours avec Tx > 30°, à Grenoble le Versoud 51 jours avec Tx>30°..) Mais que cela ne suffit pas à expliquer que les étés grenoblois soient si pénibles à supporter (en tout cas pour certains) : s'y ajoutent la densité de l'habitat, la pollution, etc. Je parle de Grenoble parce que c'est que je connais le mieux, mais ça vaut pour d'autres villes françaises du Sud et de l'Est notamment. L'idée sous-jacente c'est que le RC met en exergue des défauts de notre société : habitat urbain trop dense, trop pollué, etc.
  5. Nous sommes dans une ville où la chaleur estivale a toujours été plus ou moins considérée comme "allant de soi" , après c'est vrai qu'il y a "chaleur" et "chaleur".... Certes, les étés de notre région ne sont pas ceux de la Normandie, mais nous payons aussi l'urbanisation trop dense (la plus dense de France après celle de Paris...) la pollution et l'ilot de chaleur urbaine qui en découlent. En France, aucune autre agglomération de la même importance n'est située dans un environnement géographique aussi contraint.... (à part peut-être Nice, mais c'est un peu différent car il y a la présence de la Méditerranée qui change un peu la donne) Nous n'avons d'autre choix que de stopper la densification de l'habitat (à défaut de pouvoir la réduire), sans quoi cela risque effectivement de devenir invivable
  6. Tn de 6,9° à SMH, pas bien chaud... Grand ciel bleu dès le matin, par contre 😊 Actu 15,5°
  7. Je suis d'accord. le rapport aux conditions météorologiques varie d'une personne à l'autre. l'insolation est un élément très important pour le tourisme (je rappelle que notre pays est une des 1ères destinations touristiques au monde) Quant à l'agriculture, tout compte : l'insolation, les précipitations, les températures (des cultures peuvent être ruinées par des chaleurs excessives mais aussi par des gels tardifs) Dans ma région, cet été, ce ne sont pas la chaleur ni la sécheresse (relative) qui ont ruiné la culture emblématique du coin, mais un violent orage qui a déraciné 25000 noyers... En tout état de cause, le RC est bien enclenché , il sera très compliqué de revenir en arrière (d'autant plus que nos dirigeants ne semblent pas prêts à prendre les mesures radicales qui s'imposeraient...) Nous n'aurons pas d'autre choix que de nous adapter. Ça veut dire par exemple , renoncer définitivement à des cultures très (trop) gourmandes en eau comme le maïs Ça veut dire aussi cesser cette ridicule fuite en avant désespérée dans les canons à neige pour tenter de sauver à tout prix un modèle de développement dépassé en montagne...
  8. Oui, si on prend les 10 dernières années de Lyon Bron (2010-2019) , il y en a 1 seule en-dessous de la "normale" d'insolation 1981-2010 (l'année 2013), toutes les autres sont plus ou moins en dessus (plutôt plus que moins, d'ailleurs...) Je pense que ça tient essentiellement à 2 choses : - des mois d'été quasiment tous très bien ensoleillés (unique exception juillet 2014) - une tendance à la raréfaction des grisailles et autres brumes anticycloniques en automne C'est en hiver et printemps que la progression de l'insolation est la moins nette (constaté aussi à Saint-Geoirs) D'ailleurs la seule année déficitaire de la période , 2013, l'a été en raison d'un premier semestre catastrophique... (je me souviens bien de ce printemps 2013, je n'avais pu couper définitivement le chauffage qu'au tout début du mois de juin...)
  9. Dans le coin, les 2000h sont déjà dépassées à Saint-Geoirs et Mâcon. Pour rappel, le record d'insolation annuelle de Lyon est de 2301h (en 2003), 2019 paraît en mesure de le battre, tout dépendra bien sûr de l'automne...
  10. Bilan de ce mois de septembre 2019 dans le Sud-Isère Insolation 232h , soit un excédent d'environ 20% par rapport à la normale mensuelle 1991-2010 (8ème mois consécutif excédentaire ..) Mois sec, les précipitations ne représentent que 45mm pour une normale mensuelle (1991-2010) de 105mm. De plus, il est à noter que 83% de ces précipitations mensuelles se sont concentrées sur 1 seul jour... (le 22) Mais septembre 2018 avait été encore plus sec, ceci dit. Tnm de 10,8°, conforme à la normale Txm de 23,8°, environ 2° au-dessus de la normale Txx de 32,2°
  11. Dans le Sud-Isère, la station de référence a désormais passé la barre des 2000h et se rapproche à grand pas de sa "normale" 1991-2010... avec quasi 3 mois d'avance... Une insolation à peu près normale dans les 3 mois restants nous amènerait au-delà de 2300h à la fin de l'année...
  12. L'été 1976 était aussi sec (voire plus sec dans certaines régions) que les étés 2018 et 2019. Mais il était par contre clairement moins chaud. Dans le Centre-Est, par exemple, le cumul de précipitations à cette date de l'année était clairement inférieur en 1976 (ainsi qu'en 2003) Mais par contre les températures moyennes des étés 2018 et 2019 n'ont plus rien à voir avec celles de 1976... Les gens qui l'on connu ont le souvenir d'un été 1976 très chaud, car il était effectivement très chaud par rapport à la moyenne des étés de cet époque. Mais depuis le RC est passé par là...
  13. 28,9° de Tx samedi à Saint-Martin à d'Hères... On était dans des valeurs proches des records pour la saison (pour la région évidemment) Aujourd'hui le plein soleil est toujours au RDV, mais avec une chaleur plus raisonnable, Tx autour de 25° septembre sera le 8ème consécutif excédentaire en insolation, de jamais vu depuis 2003 dans la région. j'ajoute que vu le cumul au 28/09 , un total en fin d'année au-dessus de 2300h est tout à fait possible...
  14. Vu ce jour sur le site MF : La station MF de Grenoble-Le Versoud en est à 51. Nous n'avons malheureusement pas les données de 2003 pour cette station, mais il est probable qu'il s'agisse là aussi du nombre le plus élevé depuis 2003. Le nombre de "jours de chaleur" (tx>25°) atteint quant à lui 103.
  15. En toute objectivité je pense qu'on ne peut pas dire que l'insolation n'est pas le sujet de préoccupation climatique majeur d 'une grande partie de la population. Cela dépend peut-être des régions mais dans la mienne quand on écoute les gens commenter la météo ou les prévisions, il n'y a jamais assez de soleil et toujours trop de pluie... On a même l'impression que ça empire avec le RC comme si les gens prenaient l'habitude d'un certain "standing" en terme de chaleur et de soleil et devenaient de plus en plus "exigeants". Seuls des évènements climatiques extremes comme la canicule de fin juin alertent réellement sur le coup , mais encore, s'agissant d'événements de durée assez limitée, l'effet sur les consciences semble se diluer assez vite dans le temps...
  16. Oui, mais c'est tout le paradoxe de notre société, qui pousse de cris d'orfraie au RC à chaque nouvelle canicule, mais parallèlement , se satisfait plutôt des étés de plus en plus régulièrement très bien ensoleillés qui y sont associés, pour les bienfaits du tourisme et de tous les événements extérieurs organisés. Même chose pour les hivers toujours plus (et anormalement) doux, mais qui permettent au passage de réduire les factures de chauffage... (à une époque où les prix de l'énergie sont voués à "flamber"....)
  17. Je comprends et approuve ta remarque, dans le sens où ce sont effectivement les températures et les précipitations qui ont le plus d'impact sur notamment les cultures (et donc l'alimentation) ainsi que les risques sanitaires, entre autres. Mais on a oublié , de nos jours, que trop de précipitations estivales peuvent aussi ruiner les cultures (et provoquer des désastres , comme l'inondation dramatique d'Auch en juillet 1977...) Après, je ne pense pas que l'insolation soit un paramètre totalement décorrélé des autres que tu as cités... Pour exemple, dans ma région (et probablement dans d'autres) le mois d'été le moins chaud des 10 dernières années est juillet 2014... C'est aussi le moins ensoleillé...(et ce n'est sûrement pas un hasard...) A contrario, tous les étés "à canicule" sont des étés globalement plus ensoleillés que la moyenne...
  18. Merci à @Damien49 pour ces infos En fait, un grande part de l'incompréhension vient du fait que le sujet climatique qui m'intéresse le plus, que j'étudie le plus, et donc sur lequel je m'exprime le plus, c'est l'insolation. Malheureusement, il s'agit aussi du domaine climatique sur lequel nous disposons du moins de recul pour établir des prédictions solides. Pour de multiples raisons : relativement peu de stations mesurent l'insolation (comparé aux températures et précipitations), certaines stations depuis assez peu d'années, il y a eu des changements de localisation de stations pour certaines villes, de multiples changements de matériels, etc. Tout cela conjugué fait qu'il n'est pas simple de tirer des conclusions et des comparaisons irréfutables dans ce domaine, sur des périodes suffisamment étendues. je m'efforce de ne citer que ces chiffres avérés (et vérifiés) , venant d'IC ou MF, mais je reconnais qu'on ne peut guère formuler que des hypothèses dans ce domaine... j'espère qu'avec la stabilisation des matériels depuis 20/30ans, nous pourrons bientôt tirer des conclusions plus étayées.. Sinon, je reconnais que je ne serais pas fâché si l'augmentation de l'insolation dans ma région (constatée ces dernières années) se confirmait dans les années à venir ... Mais, soyons honnêtes, qui le serait ? Quand cet hiver, les stations méditerranéennes réalisaient des insolations hivernales impressionnantes (jamais vues auparavant ?) , je n'ai vu pratiquement que des réactions de membres réjouis (pour ceux qui habitent cette zone) ou envieux (pour ceux qui ne l'habitent pas...). Un membre disait que le soleil était redouté en Afrique, je veux bien le croire. Mais dans notre pays de climat majoritairement tempéré océanique, un peu plus de soleil ne peut pas faire de mal. 😉
  19. je suis moi-même convaincu du réchauffement climatique (je n'ai jamais écrit le contraire, d'ailleurs) je pense que ce réchauffement induit une augmentation des températures et une augmentation de l'insolation Sur ces 2 points, il impacte plus précocement et plus fortement (au moins pour l'instant) la zone de climat méditerranéen. J'ai l'impression qu'on donne beaucoup d'importance à certains éléments et pas assez à d'autres. Pour moi, il y a eu un événement précurseur de ce qui c'est passé cet été, c'est l'hiver exceptionnel qu'à connu la zone de climat méditerranéen, on parle quand même de 25% d'excédent d'insolation sur une durée de 4 mois. (dec 18 à mar 19) À Saint-Geoirs, c'est quand même, à 2 ans d'intervalle, 2 années à plus de 2300h (2015 et 2017) , pour une station dont la "normale" (bientôt obsolète) est de 2066h... Et c'est bien parti pour qu'il y en ait une 3ème, puisque 2019 conserve, à ce stade, de bonnes chances de finir, là encore, au-dessus de 2300h... Mais on nous dit que non, il n'y a pas de lien avec le RC, ce n'est pas prouvé scientifiquement, il va y avoir un "retour de bâton", etc.. Pourtant, si les étés 2018 et 2019 ont été très chauds, c'est aussi parce qu'ils ont été très ensoleillés (un été peu ensoleillé a peu de chances de connaître des canicules et des records de températures...) À côté de cela, on donne beaucoup d'importance aux 42° de Paris, survenus brutalement dans un été parisien finalement globalement pas si chaud que ça, dans le contexte actuel (20 jours à plus de 30° sur tout un été , de nos jours , ça n'a vraiment rien d'impressionnant....) Pour se limiter à la moitié nord, je trouve à la limite plus parlants les 230mm de Bourges en 8 mois et demi ou les très forts excédents d'insolation estivaux de la Normandie.....
  20. C'est désormais acquis, dans le Sud-Isère, septembre 2019 est le 8ème mois consécutif excédentaire. Il y a un seul précédent dans l'histoire, 2003 . En 2003, les 8 mois étaient les mêmes (février à septembre) et la série s'était arrêtée là. L'année 2019 sera-t-elle la première à connaître plus de 8 mois consécutifs excédentaires ? À noter que 2019 ne semble néanmoins pas en mesure de battre le record d'insolation annuelle établi par 2003 Elle a toutefois de bonnes chances de finir sur le podium.
  21. De mon point de vue, ce n'est pas du tout comparable car la zone de climat méditerranéen connaît effectivement depuis un an une situation réellement exceptionnelle (même pour cette région déjà climatiquement "à part") Depuis juillet 2018 inclus, la station de Marignane n'a connu que 2 mois déficitaires en insolation sur 15, (novembre 2018 et octobre 2018 ...déficitaire de 1%...) avec, au passage, des excédents hallucinants : 25% en décembre 2018, 33% en janvier 2019, encore 22% en février 2019, etc (sachant qu'on parle d'une station dont les insolations hivernales normales sont déjà bien au-dessus de la moyenne française...) Quant aux températures estivales, la région de Nîmes culmine à 46° et Paris à 42°, mais les bilans sont sans aucune comparaison possible : à côté des 3 jours parisiens à plus de 35°, Nîmes est à 29 jours ... Et si on prend les Tx < 30° , c'est respectivement 20 et 82 ....
  22. Le réchauffement climatique est une réalité, les Txm et Tnm sont en augmentation sensible sur 30 ou 40 ans, c'est une évidence. L'année 2019 est la plus remarquable depuis 2003, je l'ai déjà écrit plus haut dans ce topic. Elle est remarquable par ses canicules estivales, mais aussi par son insolation. On en parle moins, mais de nombreuses stations sont , à cet instant de l'année, en mesure (à confirmer) de battre leur record d'insolation annuelle. Mais j'ai toujours eu tendance à penser qu'on jugeait un climat, ou son évolution, sur des moyennes et non sur des phénomènes ponctuels, fussent-ils particulièrement spectaculaires. Cet été , la température a dépassé 42° à Paris, OK. Mais ça n'a duré qu'une journée, relativement isolée. Pour preuve, aucune autre journée n'a atteint 40°, et même, sur tout l'été, seules 3 ont dépassé 35° (en incluant celle à 42,6°) La question est plutôt : quand cet événement isolé va-t-il se reproduire ? Si c'est l'été prochain , il y a de quoi s'inquiéter, on est d'accord. Si c'est dans 30 ans, alors cet événement aura plus une valeur "historique" . On ne peut le prédire à ce stade ...
  23. Ce graphique a le mérite de confirmer que la canicule de 2003 reste bien inégalée à l'échelle de la France entière (alors que certains membres du forum exposent que celle de 2019 l'aurait égalée voire surpassée, ce qui n'est vrai que pour la partie de la France située en zone de climat méditerranéen, soit 10% du territoire) Je ne conteste évidemment ni le réchauffement climatique , ni la fréquence plus élevée des canicules par rapport à il y a 30 ou 40 ans. Simplement, quand je lis qu'il va faire jusqu'à 48° à Strasbourg dans 10 ans, j'avoue que reste sceptique.... (et j'espère avoir raison...) Après je reconnais que si on parle d'événement très ponctuel (très limité dans le temps) , ce n'est peut-être pas totalement farfelu (après tout , cet été le thermomètre a bien dépassé 42° à Paris pendant 1 journée, avant de redescendre nettement)
  24. En 2003, les médias annonçaient des canicules de grande intensité , à répétition, dans un futur très proche. Heureusement, ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Il y a eu quelques canicules , pas tous les étés, et d'ampleur variable. Et aussi quelques "retours en arrière" (par exemple, les étés 2011 et 2014) Et 16 ans après donc, cette année 2019 qui n'est pas sans rappeler 2003, sous certains aspects. Le réchauffement climatique est une réalité, les Txm et Tnm augmentent incontestablement , mais on ne peut pas prédire avec exactitude ce que sera la suite. La période 2003-2019 amène plutôt à penser que cela se fera par paliers....
  25. Il faut quand même rester prudent... L'emballement de certains médias me rappelle celui que l'on avait connu en 2003.... En France, 2019 est incontestablement l'année la plus remarquable depuis 2003, que ce soit en terme de sécheresse, de canicule ou d'insolation. De plus 2019 fait suite à 4 années déjà plutôt plus chaudes que la moyenne (contrairement à 2003 qui succédait à 2 années , 2001 et 2002, plutôt fraîches et humides) Par ailleurs, le réchauffement climatique est une réalité , et il est fort probable qu'il soit lié à tout ça. Après, l'évolution va-t-elle se faire par cycle, avec le retour temporaires d'années un peu moins chaudes, avant une nouvelle "poussée" ? Ou bien est-on face à une fuite en avant sans retour, allant sans cesse en s'accélérant ? 48° Strasbourg en 2030 (soit presque 10° de plus que le record absolu actuel), c'est peut-être du domaine du possible si on est dans le 2ème cas. Mais on n'en sait rien à ce stade... Je pense qu'on va avoir un premier élément de réponse dans les mois qui viennent Dans le Sud-Isère, 2003 avait été la première année à connaître 8 mois consécutifs d'insolation excédentaire, ainsi que 8 mois consécutifs de sécheresse Puis la série s'était arrêtée en octobre, avec 3 derniers mois bien arrosés (ce qui n'avait pas empêché cette année 2003 d'établir un record d'insolation annuelle particulièrement impressionnant, toujours en cours) 2019 est la 2ème année qui va connaître 8 mois consécutifs d'insolation excédentaire (c'est quasi fait pour septembre), nous allons voir si la fin d'année permettra de rééquilibrer un peu les choses, comme en 2003. (même si évidemment , tout est relatif, on ne va pas comparer 2003 et 2019, avec 1977...)
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