Je ne partage pas entierement cette analyse. S’il est vrai qu’il y a des anticyclones qui se forment par subsidence et accumulation d’air froid, ce n’est pas toujours le cas, en particulier en été.
En hiver on peut observer au niveau du sol des températures basses, soit parcequ’on est en présence d’un anticyclone thermique, comme l’anticyclone sibérien (qui résulte de l’accumulation d’air froid et dense, générant donc des hautes pressions), soit par inversion de température par absence de vent, nuits claires....
En revanche lorsqu’on a à faire avec à l’anticyclone des Açores, comme c’est fréquemment le cas en été, il ne s’agit plus de « descente d’air froid ». En effet il s’agit d’un anticyclone dynamique dont l’air au contraire se réchauffe par subsidence et par augmentation de la pression (compression d’un gaz=échauffement). En passant de 250hPa à 1000hPa par exemple, la pression est multipliée par 4. On se retrouvera donc avec de l’air chaud au niveau du sol.
Ce type d’anticyclone, qui résulte comme son nom l’indique de la dynamique de l’atmosphère et qui engendre cette descente d’air ou subsidence, s’explique par la théorie de conservation du tourbillon absolu. Je ne lancerai pas ici dans son explication qui serait un peu longue. Mais on peut échanger sur ce sujet.
Toutes autres choses étant égales par ailleurs (ensoleillement, nébulosité, déplacement d’air...) on aura donc en général, à 850hPa en particulier, des températures plus élevées sous ce type d’anticyclone que sous une dépression dont l’air ascendant se refroidit, à l’inverse de l’anticyclone dynamique, par la diminution de pression (détente d’un gaz=refroidissement).