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Ciel d'encre

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Tout ce qui a été posté par Ciel d'encre

  1. Des cartes très utiles en effet. En ce qui concerne l'ensoleillement de la côte Atlantique entre le littoral du Morbihan et le Médoc, on peut ajouter (au delà de l'effet stabilisant de la température de l'océan le long de la bande côtière) la divergence du flux de surface (directement associée à la température océanique en contraste avec le continent) ainsi que la latitude (proximité de de l'anticyclone subtropical en été : les perturbations les plus actives circulent plus au nord). Pour la zone entre Morbihan et Vendée, on peut ajouter un effet d'abri relatif généré au sud de la péninsule armoricaine par ses reliefs. Si on conjugue à tout cela le fait que certaines portions du littoral sont orientées vers le Sud-Ouest ou le Sud, on obtient au final les conditions d'une relative sècheresse estivale associée à des températures (été comme hiver) suffisantes pour que se développe une végétation teintée de méditerranéeité, et ce, malgré le contexte océanique prédominant. S'agissant de la végétation, il existe cette carte-ci (Bernard DEFAUT, 2001). C'est un peu daté (25 ans) mais je ne pense pas que le réchauffement climatique ait déjà modifié la donne. Du moins, pas encore. La carte de la végétation de la France présentée ici (figure 2) est un extrait, légèrement modifié, de la « carte des étages de végétation de l’Europe occidentale et septentrionale » qui accompagnait un double rapport rédigé pour le BRGM il y a quelques années (DEFAUT 1991 et 1992), et qui fut tiré à seulement 40 exemplaires1 . Les contours adoptés correspondent aux « étages de végétation », non aux « étages phytoclimatiques »2 . Le plus souvent ils sont empruntés à la carte CCE (1987), après ré-interprétation de la végétation selon mon système ; mais localement j’ai pris en compte d’autres documents, notamment UNESCO-FAO (1970) pour la délimitation entre SX5 et BS dans les Alpes et les Pyrénées, GEHU & al. (1984) pour la délimitation entre Cb et Cc en Bretagne et en Angleterre, DUPIAS (1985) pour le même problème dans les Pyrénées, GEHU & GEHUFRANCK (1984), complété par OZENDA (1994), pour l’extension des forêts sclérophylles relictuelles du littoral atlantique. J’ai utilisé également les cartes de la végétation de la France au 1 / 200 000e éditées par le CNRS. L’échelle m’a contraint à une simplification extrême en montagne, et la représentation cartographique y est plus symbolique que réelle. Les glaciers des Alpes n’ont pas été tous indiqués, et ceux des Pyrénées, en voie de disparition, on même été carrément omis. Par ailleurs SX 4 n’a pu être distingué cartographiquement de BM en Corse, ni SX 5 de BS. Enfin le subalpin appauvri du Massif Central (BS) a été ignoré, malgré qu’il existe çà et là au-dessus de 1500 m.
  2. J'ai trouvé ce document du ministère de l'agriculture : https://www.planfor.fr/PDF/Ministere-de-l-Agriculture/quercus-ilex-avril-2019.pdf
  3. Effectivement, ça porte à confusion. C'est pourtant un collègue archéologue qui me l'avait indiqué. J'ai l'impression que la proximité phonétique "Yeu / yeuse" et la présence importante - et de longue date - de chênes verts sur l'île fausse l'interprétation. Cela dit, cela donne une indication de l'importance du peuplement de chênes verts sur la côte vendéenne, par delà l'erreur d'interprétation concernant l'étymologie.
  4. Bien sûr. Nous sommes d'accord là-dessus. Mais ce que l'on veut dire ici (c'est le sujet du topic, introduit par son premier message) c'est qu'on ne parle pas pour la côte Vendéenne d'un climat Méditerranéen franc. Mais d'un climat qui présente certaines nuances méditerranéennes, sans être un climat Méditerranéen strict. Il ne sert donc à rien - sauf à vouloir poursuivre un dialogue pour le plaisir - de démontrer que ce climat n'est pas méditerranéen au sens de la côte Varoise, puisqu'on le sait (sauf notre ami de Moutier-en-Retz, mais il est un cas à part). Quand on parle de climat, je remarque qu'on le réduit trop souvent à une typicité, comme si on devait absolument rechercher la "méditerranéeité" pure, ou l'océanité pure, qui serait propre à tel ou tel endroit - lui même purement caractérisé. C'est occulter les nuances. Or, je trouve justement que le climat de la côte Vendéenne est intéressant du fait de ces nuances, de l'océanique teinté d'un peu de méditerranée, plus ou moins selon les expositions, dont certains intervenants parlent très bien dans les pages de cette discussion.
  5. Sans défendre notre intervenant du pays de Retz, qui cherche à nous faire croire qu'aux Moutiers on entend les cigales, il y a ce type de végétation au sud des Sables d'Olonne (entre les Sables d'Olonne et Jard sur Mer). On peut reconnaitre que le climat du littoral Vendéen est loin d'être identique au climat de la côte Varoise, sans pour autant rejeter tout "pont" climatique du climat méditerranéen avec celui de la côte Atlantique. Tout est question de curseur et de nuances (ce que fait très bien dann17 par exemple). On peut marcher virtuellement sur cette côte avec google map (ce ne sont pas des genêts bretons que je connais bien...) : https://www.google.com/maps/@46.4450073,-1.6938998,3a,65.1y,208.59h,89.94t/data=!3m8!1e1!3m6!1sAF1QipM3MwWk3YxkPX_CGGn3LXt9hjxq-2Sh8qmFHIJ0!2e10!3e11!6shttps:%2F%2Flh3.googleusercontent.com%2Fp%2FAF1QipM3MwWk3YxkPX_CGGn3LXt9hjxq-2Sh8qmFHIJ0%3Dw900-h600-k-no-pi0.06018509245555492-ya208.58654388812178-ro0-fo100!7i5660!8i2830?entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDMwNC4wIKXMDSoASAFQAw%3D%3D Ailleurs, la végétation littorale (hors dunes) est faite de pins maritimes, de chênes verts, de pins parasols, de pins laricio et d'érables de Montpellier.
  6. Il se trouve que j'y vit depuis maintenant 5 ans, sur la côte (Saint-Hilaire-de-Riez). Venant de Normandie et du nord de la Bretagne, la différence est frappante, tant sur le plan du climat (beaucoup plus doux et ensoleillé) que de la végétation qui prend des teintes méditerranéennes. Je comprends toutefois si l'on vient de régions méditerranéennes on sente une très nette différence avec l'ambiance méditerranéenne vraie. Le littoral vendéen se situe aux limites du domaine supra méditerranéen. Et celui-ci s'exprime exclusivement sur la bande côtière. En somme, la côte Vendéenne, c'est le nord du sud, et le sud du nord... Pour ce qui est du chêne vert, il pousse spontanément en Vendée littorale. L'île d'Yeu tire d'ailleurs son nom des "Yeuses".
  7. Sur UKMO 12z, sous l'effet du courant perturbé zonal circulant au sud du blocage, l'advection arctique ne déferle guère plus bas en latitude que le nord de la Seine. La moyenne de l'ensembliste GEFS - même cause, mêmes effets - l'échoue jusqu'à la Loire. Le déterministe GEM est plus incisif sur l'intrusion froide, mais je tablerais plutôt sur un scénario de type GEFS / UKMO.
  8. Il n'y a absolument rien de calé. Il faut voir ce qu'il en restera à l'arrivée. À titre d'exemple, sur le GFS 6z, cette "folle" configuration ne donne que 48h de bonne fraicheur sur la moitié nord et est du pays (entre le mardi et le jeudi). Auparavant, le week-end aura été très doux (et associé à une première livraison de sable saharien).
  9. La structure gagne en symétrie. La trajectoire parait plein sud, avec une très très légère incurvation SO.
  10. À suivre demain soir, sur France 3 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/sables-olonne-0/xynthia-15-ans-apres-j-ai-fait-ce-film-pour-laisser-une-trace-un-documentaire-bouleversant-pour-lutter-contre-l-oubli-3113152.html
  11. L'aspect "vent" de Xynthia est négligé au regard de la catastrophe de la submersion marine. C'est relatif.
  12. À partir du moment où entre le modèle et la prévision il y a une intervention humaine, il y a inévitablement une part subjective. On essaie de la diminuer en objectivant les choses par l'analyse, pour éviter autant que possible de confondre le temps qu'il va faire avec nos envies, nos craintes, et éventuellement notre opposition envers tel ou tel intervenant qui nous agace, etc... (c'est le fameux "modèle psychologique") mais cette subjectivité conserve une part irréductible. Elle transperce souvent dans le vocabulaire qu'on emploie dans les posts. Même chez ceux qui font l'effort de la plus grande objectivité possible. La météo, c'est aussi du sensible. Et heureusement, sinon elle perdrait sa beauté et une partie de son intérêt. En général, on se lance dans ce genre d'échanges quand les projections des modèles nous intéressent moins. Genre, comme par hasard, quand surgit un flux de SO anticyclonique en plein mois de février et qu'on ne voit pas le bout du tunnel vers des potentiels plus intéressants.
  13. Pas de flux d'Ouest océanique, certes. Mais le courant perturbé Atlantique pourrait, à la faveur de la tangente d'un ou deux talwegs sur le proche océan, dynamiser le flux de S et doper la douceur sur les régions les plus exposées (le Sud-Ouest en première ligne). Cette semaine pourrait signer l'arrivée d'une ambiance pré printanière. Un sort cruel après avoir tant scruté ici l'arrivée du froid. On enregistrera peut être les premiers 20°c sur les plaines Aquitaines et Toulousaines...voire plus au pied des Pyrénées.
  14. France 3 programme une émission spéciale dédiée à Xynthia, le 27 février prochain en soirée : 15 ans après, jour pour jour, ou plutôt, nuit pour nuit. Le 28 février 2010, la tempête Xynthia frappait avec violence le littoral atlantique prenant la vie à 47 personnes dont 29 à La Faute-sur-Mer en Vendée, un traumatisme. Quinze ans après, qu'a-t-on retenu de cette tragédie ? Comment vit-on aujourd'hui ? Suivez la soirée spéciale Ici Pays de la Loire avec deux documentaires et un débat le jeudi 27 février à 22h50 sur France 3 et sur la plateforme france.tv. https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/70589803?fbclid=IwY2xjawIPgZRleHRuA2FlbQIxMQABHc1Rib3UoH2L5f6lePn6_hvw8sBlo57uMN3gpiKoeb4NnJ5RBQ7JxkI_Fg_aem_z2PYPYXzWqDI_uDcXCSSuA
  15. Floriane va aborder le Nord de la Galice. Les rafales atteignaient déjà 108 km/h à Bares à 21h (20h UTC). Le vent est donc à cette heure-ci plus fort que prévu (que ce soit par Arpège, UKMO et ICON) et la pression est légèrement plus basse que modélisée (inférieure de 2hpa, quoique conforme à ICON). Le maximum est prévu passer d'ici 1 heure sur cette région. Arpège est actuellement relativement plus proche de la réalité que UKMO, même si la force du système semble là aussi sous-estimée. Je ne saurais dire si c'est significatif pour la suite.
  16. J'espère que vous êtes prêts à profiter de votre plus gros épisode neigeux de l'hiver. Le prochain ce sera peut être pour la saison 2025-2026.
  17. Il est temps que l'échéance arrive et que les runs se terminent, Kirk va finir en anticyclone si ça continue.
  18. Effectivement, un peu plus au nord (50 km), avec quelques Hpa en moins et un champ de vent légèrement plus puissant. Au niveau des précipitations, on voit que la bordure septentrionale du système sera la plus active. Et là aussi, la bande de PP entre 100 et 150 mm est plus septentrionale que dans le run précédent. Cela se joue à 50 km près. Pas d'anticyclone en tout cas.
  19. La trajectoire du système est en effet encore corrigée vers le sud, et il creuse moins. Du coup, la plupart des scénarios à coup de vent se sont décalés vers le Sud de l'Aquitaine (avec la Charente-Maritime en marge septentrionale). Il ne reste que 4 scénarios à forte tempête et creusement significatif sur GEFS, avec une dépression qui dans ce cas toucherait principalement la Vendée et le Nord de la Nouvelle-Aquitaine. On s'éloigne de la perspective d'une forte tempête. Même si rien n'est encore gravé dans le marbre.
  20. Kirk va soulever une houle énorme dans son déplacement vers l'Atlantique Est. Cette houle devrait frapper la pointe Bretonne et le Golfe de Gascogne. Heureusement, les marées seront faibles (coeff 31). Une semaine plus tard (coeff 112), ça aurait été un carnage. Je pèse mes mots.
  21. Cette anomalie négative de température axée de l'Islande jusqu'au Maroc est sidérante. Il est à souligner, pour l'anecdote, les pointes à 8°c de déficit possibles sur les massifs montagneux des Cévennes, des Pyrénées, de la péninsule Ibérique, jusque dans l'Atlas Marocain. Tout ceci étant à replacer dans un contexte plus large :
  22. Pour les prévisions de surcote, il vaut mieux se référer à ce site (MARC). NB : Il faut bien penser à sélectionner "surcote" et non "position de la surface / niveau moyen" (qui renseigner sur la marée).
  23. Sans neige, il y aura bientôt de quoi faire Lamoura La Plage.
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