Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Ciel d'encre

Membres
  • Compteur de contenus

    1069
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    9

Tout ce qui a été posté par Ciel d'encre

  1. J'ai l'impression qu'il s'est propagé jusqu'à atteindre la côte Vendéenne autour de 22h car on a eu un mini coup de vent. C'était surprenant. Cela n'a pas duré plus de 5 minutes, mais c'était brutal au point de forcer à rentrer les promeneurs qui pique niquaient encore sur la plage.
  2. "Regardez moi ce zozo quasi rectiligne", comme dirait stalagmytho.
  3. Stalagmite doit connaître la suite.
  4. Je n'aime pas le ton que tu emploies. Mais je vais rester aimable : tu as un problème de lecture et d'interprétation des cartes. Le zonal est là, il n'y a pas de blocage. C'est ce que j'ai souligné dans mon post. Mais les masses d'air sahariennes sont proches et poussent vers le Sud-Ouest de l'Europe et la méditerranée occidentale. Au moindre basculement méridien ça chauffe donc vite et fort. Illustration avec le week-end prochain, par exemple : Par la suite, ne vois-tu pas l'anomalie chaude qui part du Sahara occidental / Mauritanie jusqu'en Méditerranée occidentale ? Naturellement, si on a une anomalie chaude d'un côté, on voit une anomalie froide sur l'autre versant (oriental) de la cellule subtropicale (entre les Balkans et la Libye). Cette anomalie "froide" doit cependant être relativisée (si on ne prend que les anomalies à 850hpa). Même topo sur l'ensembliste de GFS : PS / Quand on va sur ton profil et qu'on lit la succession de tes messages, on comprend où se situe le problème. J'en resterai donc là avec toi.
  5. Tout dépend du vent. 15°c à l'ombre, sous un vent à 40 km/h, même s'il y a du soleil, le ressenti est froid. Sous une pluie battante, sans vent, les mêmes 15°c seront ressentis très doux... Je le dis en connaissance de cause, car sur le littoral Atlantique (comme sur tous les littoraux) le vent est un acteur dominant du temps. En dehors de toute causalité littorale, c'est également un acteur très important de l'ambiance météorologique en basse vallée du Rhône (je ne t'apprends rien). Dans la cuvette Grenobloise, le facteur vent est peut-être un acteur météorologique très secondaire, ce qui explique ton message.
  6. C'est très chaud, mais furtif compte tenu de la circulation zonale prédominante. Ce qui atténue pour le moment la portée de l'événement. Par contre, ce que je trouve remarquable, c'est ce dôme saharien bouillant qui demeure à nos portes depuis quelques temps (et qui est prévu y rester, semble t-il). Donc, au moindre blocage, c'est l'envolée thermique avec un risque de canicule très étendu. À surveiller...
  7. Effectivement, le climat de la Guadeloupe et de la Martinique est extra (je l'ai testé, il est vrai, en dehors de la saison humide). Sinon, en terme de limite Nord / Sud en France, il ne faudrait pas oublier le climat des îles Kerguelen. C'est le Grand Sud, dans les terres australes françaises, mais il n'est pas forcément "agréable" au sens où l'entend Dionysos. NB : C'était histoire de jouer gentillement sur les mots, car bien sûr la discussion ici ne concerne que la France continentale.
  8. Disons que la notion "d'agréable" est relative et une question de point de vue subjectif. Par exemple, tu ne proposerais pas à mes parents de vivre dans le midi Méditerranéen : Tx de 35°c / tn à 22°c, et ciel bleu pendant 4 mois, ça les désespère rien que d'en parler.
  9. Des agaves avec une sublime hampe florale, on en trouve aussi dans les Côtes d'Armor. Dans notre jardin de maison, il y en a eu un pendant longtemps (il existait quand j'étais enfant). Nous avons aussi des figuiers de barbarie qui fleurissent et donnent des fruits. Celui dans notre jardin est très vieux (je ne sais quel âge il a). Tout cela au bord de la mer dans la pointe la plus septentrionale du Nord Bretagne. C'est dire. Cela rejoint un message plus haut qui rappelait qu'à Bréhat on trouve des pins parasols. Il faut se méfier des préjugés sudistes à propos des côtes de la Manche en Bretagne. Même s'il reste vrai qu'au niveau des températures, la chaleur y est (plus que) rare (pour ne pas dire exceptionnelle), la douceur prédomine en été comme en hiver (bien qu'en été cette douceur paraisse fraîche). Et cette zone n'est pas si pluvieuse (en quantité) compte tenu des vents dominants de SO et de l'effet d'abri des collines de l'arrière pays.
  10. Je me permets de reposer ma question : qu'en est-il des gradients Nord/Sud sur la façade occidentale de la France ? (Donc, en dehors du débat sur la limite entre le climat Méditerranéen et le reste (sujet passionnant qui revient à chaque fois au coeur du débat, mais qui n'est pas l'unique aspect de ce topic, sauf si on considère que la seule différence Nord/Sud en France, c'est être dans ou en hors du domaine méditerranéen).
  11. Tu as bien fait ! Quelle organisation, extra !
  12. Alors, sur côté occidental, est-ce qu'il existe une limite climatique entre le nord et le sud du Bassin d'Arcachon ?
  13. Sans vouloir chipoter, c'est plutôt que la petite grêle que du grésil. Le grésil se forme à partir de flocons de neige fondus (totalement ou partiellement) qui ont regelé dans les basses couches où la température est négative. Ce qui donne de petites granules translucides avec, parfois, un reste de flocon à l'intérieur. Là, on est plutôt sur des grêlons formés dans les couches élevées du cumulonimbus.
  14. Quand tu étais en Normandie, tu te prenais flop sur flop dans la "cuvette rouennaise". Maintenant que j'y pense, je me demande si tu n'as pas fait flopper le plus énorme de la vague de froid de février 2012 (on a été ensemble une fois dans un car avec ma clef 3G à regarder les modèles qui étaient alors dantesques). Au final, c'était sympa mais on aurait pu largement mieux faire. Bref, t'es un dérèglement climatique à toi tout seul.
  15. Salut Baptiste, je ne sais pas si tu connais la côte Atlantique, mais - par expérience depuis bientôt 6 ans que je suis sur la côte Vendéenne - les situations à stratus côtiers sont rares (rien à voir avec la Normandie - ou même le nord de la Bretagne, par exemple). Concernant ce critère, je ne suis pas sûr qu'il soit pertinent pour différencier le climat Méditerranéen. D'une part, comme tu le dis, les conditions stratiformes surviennent régulièrement sur le littoral du golfe du Lion, notamment au printemps. D'autre part la côte Californienne (pourtant typée Méditerranéenne) est sujette (température de l'océan oblige) aux épisodes stratiformes et (latitude oblige) aux "front moribonds" qui viennent s'échouer en fin de course sur le littoral. Les régions méditerranéennes françaises sont particulières car leur méditerranéeité a beaucoup à voir avec l'effet d'abri des montagnes. On l'oublie un peu trop souvent. Elles ne sont pas "typiques", elles sont "un type". Nos critères sont ethnocentrés (liés à notre imaginaire / représentation du Méditerranéen), alors que Dann17 nous rappelle une définition plus caractérisée.
  16. La limite entre le Méditerranéen et le reste du pays à dominante océanique est effectivement une différenciation Nord Sud majeure, la plus immédiatement lisible et perceptible. Ce que je voulais dire, et que tu as d'ailleurs exprimé, c'est que les climats méridionaux en France ne sont pas que Méditerranéens. Et si on peut affirmer qu'il n'existe pas UNE limite nord sud, en revanche il existe des zones de plus moins forts gradients qui marquent un passage ou des passages (des seuils) entre les climats méridionaux et les climats septentrionaux, y compris sur la façade Ouest. Ici par exemple, les vendéens distinguent nettement le climat du Nord-Ouest Vendée du climat du Sud Vendée. Le gradient nord / sud - dans les représentations en tout cas - est très marqué. Il est sans doute beaucoup plus exagéré dans les représentations qu'il ne l'est objectivement sur le plan des données climatologiques, où ça joue sur des nuances, mais on le perçoit peut-être car il est très ancré dans les représentations; la "bascule" (si tant est qu'on puisse employer ce terme un peu fort) se faisant sur la zone entre Bretignolles-sur-Mer et les Sables d'Olonne. Au sud des Sables, on bascule "sud" et cela correspond à une orientation du trait de côte vers l'ESE (qui abrite le littoral des brises de NO courantes en été).
  17. En vous lisant (les échanges sont très intéressants) j'ai l'impression (pour revenir au sujet) que les intervenants confondent la différence nord sud en France avec le sujet de la différence entre le climat méditerranéen et le reste du pays (qui est le sujet d'un autre fil de discussion). Ne devrait-on donc pas reconsidérer l'angle. Car, le sud-ouest (par exemple) fait bien partie du sud. Il y a quand même bien des différences entre les climats des plaines du sud-ouest et celles du nord. Ces différences seraient sans doute intéressantes à mettre en évidence, en considérant les seuils où l'on passe d'un type à l'autre. Idem pour les littoraux (entre les littoraux des Landes et ceux de la côte d'Opale, il y a sans doute un monde).
  18. 4) L'effet d'abri de la péninsule armoricaine, dont les reliefs (mêmes peu élevés) provoquent un relatif effet de foehn; le flux (effet de brise, et synoptique) étant plutôt orienté NO en été sur le littoral du Golfe de Gascogne. En toute bienveillance ! - c'est le terme à la mode chez les managers.
  19. Si tu es à Nantes, tu peux prendre le train jusqu'à Saint-Hilaire-de-Riez et on ferait le trajet en voiture ensemble. Proposition.
  20. Pour moi, ça pourrait être le week-end du 8 mai, ou celui de l'ascension ou de la Pentecôte. Par exemple !
  21. On fait grève pour une augmentation des températures et une élévation de l'altitude des nuages.
  22. Pourquoi pas la côte Vendéenne, du côté de La Faute par exemple ? Je pourrai éventuellement programmer une petite rencontre avec quelques sinistrés de Xynthia.
  23. Bonjour, Avec plaisir si je ne suis pas trop booké à ce moment-là, et si ce n'est pas trop loin.
  24. Je suis d'accord avec toi. Tant que cela n'impactera pas des besoins essentiels comme boire et se nourrir (à moindre coût), le déni l'emportera. Mais, à ce moment-là, il sera naturellement trop tard pour espérer changer la donne. Le déni l'emporte déjà d'autant plus aujourd'hui que la communication institutionnelle sur ces sujets est maladroite...et que, en provoquant la crainte sur des bases qui ne sont pas concrètes mais qui s'appuient sur un registre apocalyptique quasi mythologique (façon "les dix plaies de l'Egypte"), elle favorise le déni en cultivant un sentiment d'irrationnalité. Notre attachement à notre mode de vie provoque une résistance naturelle au changement, jusque dans notre façon d'imaginer l'avenir. Toute communication pouvant être interprétée comme apocalyptique entretient cette résistance. J'en mesure tous les jours la portée sur un autre sujet : le risque de submersion marine. C'est une logique du même ordre.
  25. Le pauvre, il est déboussolé. Il a perdu le sud. Il est en Normanguedoc.
×
×
  • Créer...