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Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Question aux spécialistes de la prévision sur ce forum : Comparez cette image avec celle présentée du 11 juillet 1984 plus haut, le jour où un couloir de tornade a sévi sur les vosges en suivant quasiment l'isobare 1015 hPa. Les centres d'actions sont positionnés exactement aux mêmes endroits, au point que cela est troublant. Je suppose que ce type de configuration est en fait courante. La grosse différence est que nous sommes 2 mois plus tôt dans la saison et que l'air froid est bien plus froid, l'air chaud bien moins chaud pour un contraste thermique légérement moindre que sur cette image. QUESTIONS : - Est-ce-que quelqu'un saurait dire, ce qui est décisif dans l'image du 11 juillet 1984 pour provoquer un couloir de tornade ??? - Sommes-nous aujourd'hui dans une configuration à risque ou dans une situation comme il s'en produit beaucoup chaque année et sans conséquences graves ??? Florent. -
Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Le week-end prochain est encore loin, les réglages fins encore à faire. La descente d'air froid semble plus devoir concerner l'Allemagne ce matin. Conséquence directe, on regagne 3° pour notre prochain week-end où il ferait de 11 à 14° comme durant toute la seconde partie de la semaine. A mille lieues tout de toute manière de notre si beau week-end du 1er mai. Ensuite, c'est probable en effet, on aurait une nouvelle hausse du mercure. Florent. -
06h00 : Le jour qui se lève me permet de distinguer les nuages depuis 5 minutes de mieux en mieux. Ils progressent depuis le SW. L'horizon est très chargé et sombre avec des nuages cumuliformes, le ciel complétement couvert, mais je ne distingue plus d'activité électrique à venir de ce côté. Les oiseaux ont repris leur chants matinaux ! Notre orage s'est évacué vers le NE, tandis qu'un autre doit siéger vers Yvetôt, car le ciel est complétement noir de ce côté, vers le NW. Florent.
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05h45 : J'ai du mal à distinguer quelque chose et pourtant j'ai la vue au sud sur tout Rouen. C'est le déluge avec parfois un bon vent en rafale de sud-ouest. Une partie de l'orage est bien passé sur l'est de l'agglomération, mais je vois également des éclairs vers l'WNW, au sud de Barentin. Le vent est de secteur ouest et souffle en fortes rafales parfois avec une pluie moyenne maintenant. 05h55 : Toute l'activité électrique semble être au nord à présent, au NW en particulier. Orage peu violent, mais le temps reste très venteux maintenant avec une petite pluie. Florent.
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Une ligne orageuse aurait remontée par le SW en direction de la Haute-Normandie. Fort éclairs à Rouen tous les 30 secondes. J'ai vu la foudre impacter le sol au SW. La pluie commence tombe à très grosses gouttes depuis moins de 5 minutes. Le plus gros de l'orage semble passer sur l'est de Rouen, mais il va falloir attendre une accalmie de la pluie pour en être certain. Le plus surprenant est que cet orage est arrivé très vite, en une demi-heure, alors que la nuit était très calme jusque vers 5 h. FLorent.
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C'est là tout ce que je voulais apporter et si cela peut conforter ton étude, c'est parfait. Cela explique aussi que Milan, située au sud des Alpes (d'où le zonage en méditerranée), est peut-être la plus mal corrélée parmi les stations que tu as choisi, je ne dis pas autre chose. Tu es au courant, c'est le principal. Géographe de formation, j'accorde une grande importance aux zonages. Au delà d'observations et non pas de critiques faites par rapport à ton étude, il est très utile de signaler que Paris et les stations hollandaises, allemandes et même italiennes mais dans une moindre mesure évoluent plus parallèlement que Paris avec Bordeaux ou Toulouse.Car en fait tu as bien raison, bien plus que cette simple question milanaise, c'est bien dans le cadre de tout le sujet et pas seulement pour apporter quelque chose à ton seul travail que j'ai pris la peine d'intégrer cette étude. C'est intéressant pour comprendre : - quelle serait la zone préférentiellement touchée par un hiver froid pouvant survenir bientôt, ce qui est le coeur de ce sujet. - comment cette année on peut avoir un hiver froid en méditerranée pendant qu'il reste relativement dans les normes plus au nord (ce qui a fait l'objet d'une page de débats avec Virgile et de listings de températures à présent dans ce sujet). - pourquoi je limite depuis toujours mon étude en analyse saisonnière à la zone d'Europe occidentale située au nord des Alpes et du Massif Central, pourquoi je me base sur une seule station (Paris le Bourget) pour mes chiffres et me méfie des généralisations à des zones trop vastes et enfin, pourquoi j'émets les plus grandes réserves par rapport aux conclusions que l'on pourrait en tirer pour le sud de la France. Merci pour cette future étude dont j'ai déjà hâte de voir les résultats. La durée de la période est en effet trop courte. C'est un peu normal étant donné que cette étude a déjà plus de 20 ans. C'est en tout cas bien intéressant de savoir que certaines stations bien corrélées au départ ont pu diverger ensuite. Peut-être encore une autre manière de mesurer les changements climatiques par les translations des zones homogènes. FLorent.
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Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
En effet Virgile (et vive le retour des prévisionnistes !), on reste loin des records pour début mai qui doivent être des maximales de l'ordre de 4 à 5°C Mais comme tu le dis, la chute du mercure sera sévère cette semaine... Pour les orages, je ne sais pas si l'épisode du début de la semaine sera intense, je n'ai pas avancé grand chose là dessus. Pour les tornades, c'est un risque sur l'année, sachant qu'il reste toujours faible en France. Rien d'hystérique là dedans... le rôle des analyses saisonnières est peut-être aussi un peu d'essayer de prévoir un peu les gros risques climatiques un peu avant les autres prévisions, sinon quelle utilité à tout cela ?? Florent. -
Je ne suis pas Professeur et j'ai pris pour cette raison la peine de me référer au conclusions scientifiques d'un Symposium de climatologie. Libre à toi également de contester les résultats de cette étude et de penser qu'il s'agit là de broutilles. Pour le reste, je me doute que tu sais fort bien où est la cohérence de mon message et je ne te ferai pas l'offense de te l'expliquer... Je ne sais pas comment Nico67 a calculé sa série, mais si elle est calculée à partir de stations réparties sur toute la France, la tienne est en effet de meilleure qualité climatologiquement parlant. Après si le but est de faire une moyenne française, pourquoi pas. Le tout est de savoir ce que l'on veut démontrer et les limites des données que l'on possède. Ces données sont en effet rares si on considère les longues séries je le concède et je suis le premier à m'en plaindre. Désolé de vouloir faire avancer le débat de manière la plus constructive et scientifique possible. Florent.
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Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Analyse des modèles du soir (GFS et ECMWF) : ça ne s'arrange vraiment pas ! C'est encore loin, mais la tendance se confirme après un léger optimisme avant le week-end. Espérons que nous n'irons pas là où les modèles nous mènent ce soir... Selon eux, après notre début de mois extraordinairement chaud, nous allons aller aux record de froid le week-end prochain si ça continue comme cela ! On n'y est pas encore, mais quand même... revue de détail d'une dégringolade de 20° de la température, pas moins ! Après notre chaleur, début de semaine orageux avec des températures en baisse : on passe des 25 à 29° à 17 à 21° sur le moitié nord lundi et mardi. Mercredi, nouvelle baisse plus sérieuse du mercure : on plafonne mercredi 4 et jeudi 5 à 13 à 15° avec un temps assez médiocre. Idem pour jeudi 5. En effet, la depression et les orages étant passés, on passe en flux de NW sous l'influence d'un anticyclone atlantique AA au large de la France. Vendredi 6 et samedi 7, la baisse du mercure se poursuit : plus que 11 à 13°. Si bien que dimanche 8 mai, dans une semaine on arrive à des maximales de 9 à 11°. Ce qui devait arriver arrive : l'AA nous entraine une descente d'air froid ! -5° à 850 hPa sur la Grande-Bretagne pour le week-end. Neige assurée à 1000 m en montagne sur la facade est de la France. Et le pire, c'est que l'on va pouvoir craindre les gelées le matin en début de semaine suivante. Après l'été, c'est le retour de l'hiver : il n'y a vraiment plus de saison ! Florent. -
Tout à fait d'accord Virgile et je n'annonce pour l'heure rien de tel. Un hiver bien rude comme 1985 (moins rude que 1963) fait partie de mes hypothèses compte tenu du réchauffement des 15 dernières années. Les déficits mensuels les plus bas pourraient atteindre 5 à 6°, mais encore une fois, tout cela est prématuré. 1956 n'est semblable que par la moyenne de la saison hivernale entière de décembre à février : sa structure est totalement différente par contre et rarissime. Florent.
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Merci pour ces chiffres très précis et cette évaluation du réchauffement possible, Meteor. Pour voir les hypothèses de Meteo-France que j'avais étudié de près l'an dernier, vous pouvez relire ce sujet consacré aux effets du soleil sur le climat et qui devrait beaucoup vous intéresser : /index.php?showtopic=1888&st=0'>Meteo-France et le réchauffement climatique Vous y trouverez les tableaux chiffrés de Météo-France sur le réchauffement, avec les forçages radiatifs induits par toutes les composantes de l'atmosphère. FLorent.
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Pour le moment et d'après ce qui a pu être tiré par le calcul, l'ordre de grandeur nominal serait voisin de ce que l'on a connu en 1985 ou en 1956 si on considère la température moyenne globale de l'hiver (car le fait que cet hiver se soit concentré sur un seul mois ultra-froid est rarissime). Cependant, il faut bien signaler qu'il est difficile d'être précis et que si un tel hiver survient, ceci sera de l'ordre des réglages fins et qui sont encore prématurés. Pour comparaison à Paris le-Bourget : La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5° La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6° HIVERS.......... T° 1879-1880 :-1,4 1890-1891 :-0,5 1894-1895 :-0,3 1916-1917 : 1,1 1928-1929 : 0,8 1933-1934 : 1,4 1939-1940 : 1,5 1940-1941 : 1,8 1941-1942 : 0,4 1946-1947 : 0,7 1955-1956 : 2,0 1962-1963 :-1,2 1978-1979 : 2,8 1984-1985 : 1,2 1985-1986 : 3,0 1986-1987 : 2,3 1990-1991 : 3,1 2000-2001 : 6,2 2001-2002 : 5,8 2002-2003 : 4,6 2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus) 2004-2005 : 4,4 (4,4 étaient prévus) soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000). Prévision 2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000). Florent.
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Il n'a jamais été dit que Milan était de climat méditerranéen, d'ailleurs sa normale 1891-1960 pour l'hiver de 2,9°C, plus de 4°C inférieure à celles de Marseille (7,0°C) ou de Rome (7,7°C) l'atteste. Il est simplement expliqué qu'elle fait partie de la zone méditerranée, avec une évolution plus parrallèle malgré ces conditions climatiques bien différentes.Je te conseille de relire ce paragraphe de mon post avant de mélanger des notions comme climat et corrélations. Ces remarques sont par contre très instructives. Il est vrai que l'auteur ne s'intéresse qu'à une période trop restreinte de 70 ans. Cela confirme la divergence et la scission que l'on peut faire entre une zone occidentale et une zone orientale au nord des alpes. Selon les travaux de l'auteur sur les précipitations estivales et tes remarques sur les hivers, il semble que la limite entre les deux zones passe par une ligne Brême-Ulm. Cela est à confirmer et n'est qu'une première approche. On a toujours tout intérêt à considérer des zones les plus homogènes possibles à très long terme. Si une partie des hivers sont ici très rudes pendant qu'il sont dans l'autre partie du territoire étudié très doux, je vois mal quelles conclusions pertinantes ressortiraient d'une telle étude.FLorent.
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Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Je ne vois pas bien où il est dit autre chose et ce qu'il manquait à la réponse. Le sujet explique même très bien que si un des ingrédients de base au contraste de température manque, le risque de tornade et d'orages grêleux est quasi nul... Si il fallait conclure en disant "Il faut donc de l'air très froid et de l'air très chaud", il me semble que cela était bien évident et posé. Il est expliqué en plus de cela que les masses d'air chaude est humide impulsées par le sud ne changent pas significativement de température d'une année à l'autre. C'est bien l'air froid, le second ingrédient qui va faire que la saison des tornades sera intense ou non en fonction de l'importance et de l'intensité du froid des descentes d'air glacial. Mais tout est lié puisque qu'une descente d'air froid génère une pulsion chaude à l'avant, comme les pulsions d'air chaud peuvent favoriser des descentes d'air froid. Aux Etats-Unis, pour le malheur des populations du Middlewest, rien n'empêche ces deux types de masse d'air très différentiées de se rencontrer en occasionnant les phénomènes climatiques les plus violents du monde. Florent. -
Milan est bien une station de l'aire méditerranéenne en hiver et il est à ce titre conseillé de la considérer à part. J'ai une étude complète pour le démontrer reprise par Pierre Alexandre dans son ouvrage "le climat en Europe au Moyen Age" et que je vous ai retranscrit ci-dessous. Ainsi, je suppose que si on veut étudier les climats européens de manière cohérente tout au long de l'année, il est nécessaire de diviser le continent en au moins 6 zones et ce n'est pas du tout exhaustif : 1) Europe occidentale et centrale du Nord des Alpes 2) Europe orientale du Nord des Alpes 3) Scandinavie 4) Angleterre 5) Aquitaine 6) régions méditerranéennes. Il serait nécessaire de conforter l'étude en prenant des stations supplémentaires et en étudiant l'homégénéité interne et par rapport au reste de l'Europe : des Iles Britanniques, de la Scandinavie, de la péninsule ibérique et d'autres points en méditerranée et en Italie. On peut penser qu'il existe aussi des divergeances entre méditerranée occidentale (Ibérie, Italie) et orientale (Balkans, Grèce), mais c'est aussi à étudier. Florent.
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Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Exact. Pour s'en convaincre, il suffit de comprendre le meilleur cas d'école en la matière qui est le territoire des Etat-Unis. Chaque année, les plaines centrales du pays sont affectée par des tornades dévastatrices. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a aucune barrière montagneuse orientée est-ouest et que le sud du pays est baigné par la très chaude mer des caraïbes. Les remontées chaudes et humide remontant à partir du printemps ont tout le loisir de rentrer en conflit avec les masses d'air sec et encore glaciales du Canada au printemps : c'est la saison des tornades ! Cela démontre clairement qu'un fort gradient thermique est nécessaire pour avoir des tornades. Les conditions sont optimales aux Etats-Unis avec aucune barrière montagneuse, une mer chaude au sud en zone subtropicale (flux dominant de SE) et un aire continentale froide au nord au printemps (flux de NNW lors des descentes froide). Amplitude thermique maximale pour un conflit entre flux de directions contraires : le résultat est destructeur chaque année ! L'Europe est protégé à 95% de ce risque, puisqu'on a certes une mer chaude au sud (méditerranée), mais encore située en zone tempérée et surtout complétement fermée par des reliefs au nord et au sud. Au nord, on a un océan emmenant donc des masses d'air bien moins froides au printemps. Les risques de conflits sont considérablement minimisés. Cependant, il reste 5% de risque lorsque les conditions synoptiques entrainent de plus forts contrastes thermiques et que les descentes froides sont plus intenses qu'à l'accoutumée. Florent. -
Semaine du 02/05/05 au 08/05/05
florent76 a répondu à un sujet de Jean-Michel10 dans Evolution à plus long terme
Après cette chaleur, le contraste va être énorme ! Les pyrénées centrale coutumières aux variations les plus extrêmes puisqu'on a pu enregistrer 29° le 29 février 1960 à Saint Girons va passer de maximales supérieure à 25° en cette fin de semaine à pas plus de 7 à 9° mercredi 04 mai ! Que dire du reste de la France où le mercure ne dépassera plus les 15° et plafonnera même à 11° sur le NE peut-être jeudi 05 mai ! J'espère que vos petites laines ne sont pas loin, parce que ce coup d'été est tout provisoire, nous ne sommes pas encore au mois de juillet et nous allons très vite nous en apercevoir... En attendant, beaux orages à attendre probablement de cet énorme conflit de masse d'air. Dès le nuit prochaine sur l'ouest, toute la journée de lundi et mardi sur toute la facade est du pays. J'attire l'attention sur un fait trop ignoré dans mon analyse saisonnière de mai : Ce ne sont pas les années chaudes qui sont pourvoyeuses des phénomènes orageux les plus violents. On a toujours relevé dans l'histoire des tornades et des orages de grêle les plus violents dans les années parmi les plus froides du petit âge glaciaire. Tornade dans les vosges le 11 juillet 1984 avant l'hiver 1985, tornade F5 le 19 août 1845 en Seine-Maritime dans une année très froide suivant un hiver rude, ligne d'orage de grêle le 13 juillet 1788 avant le mois de décembre le plus froid du XVIIIe siècle, les exemples sont nombreux et il s'agit de phénomènes à grandes échelles à chaque fois. Il faudra scruter chaque situation avec forts contrastes thermiques, canicules subites suivies de forts rafraichissements. Nous voyons ici la même poussée chaude que nous connaissons actuellement, les même pressions basses, il suffit ensuite que le contraste soit fort et rapide entre la langue chaude et l'air froid coulant à l'ouest. Le contraste était ici très fort en peu de distance. Une canicule subite régnait depuis 4 jours après un début juillet 1984 très frais. On relève 33,6° à Nancy le 11 juillet, 23,6° le lendemain. Au résultat : L'orage du 11 juillet 1984 dans le nord-est de la France provoqua des dégâts (plusieurs millions de francs dans le département des Vosges) et une saignée SW -> NE en ligne droite de 15 000 ha qui relèveraient de la tornade F4. Plus l'air froid est virulent, plus les conflits de masse d'air vont être fort, les masses d'air chaud variant beaucoup moins intraséquement en température. Suivez mon regard : j'annonce un hiver rude pour la fin de l'année, les flux méridiens dominent... prudence donc. Le type de canicule subite que nous connaissons est à redouter. Selon les relevés que j'ai pu faire dans les archives, nous sommes autour de cet hiver froid possible et avec les conditions synoptiques qui règnent depuis plusieurs mois dans des conditions préférentielles pour les orages de grêle et les tornades en 2005 et 2006. C'est le réchauffement climatique qui pourrait justement nous en préserver si les masses d'air polaire qui pourront interférer tout au long de l'année sont moins froides. Florent. -
Dans un but d'étude des modifications courtes du climat, il est en effet possible de considérer tout autre moyenne possible. Pourquoi s'arrêter à 1991, je ne comprends pas bien ? J'ai déjà calculé pour ma part les normales trentenaire 1975-2004 et n'hésite pas à m'y référer dans mes études internes lorsque je veux avoir le référentiel le plus récent possible pour étudier l'année en cours. Merci beaucoup pour ce lien, Tomar. J'avais raté cette belle étude de Williams. Une observation importante toutefois. J'ai une étude qui étudie les corrélations entre les stations européennes. Toutes les stations de l'Europe médiane de Paris à Berlin sont très corrélées entre elles. Les stations de la zone méditerrannéenne beaucoup moins. Milan ne devrait donc pas faire partie de ce panel. L'europe médiane et l'Europe du Sud sont bien deux zones climatiques différentes, séparées en gros par les Pyrénées et l'arc alpin. On gagnera beaucoup en clarté si on sépare les stations des deux zones qui interfèrent l'une sur l'autre et lissent les courbes si on les considère ensemble. Beaucoup d'hiver rudes en Europe médiane peuvent être très doux en Europe méditerranéenne et inversement (cas de 2005) pour ne citer que cette saison. Florent.
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Très interessant, mais une question et une remarque néammoins : Question : L'Europe moyenne, de quelles stations s'agit-il ???Remarque : il est très discutable d'avoir considéré une moyenne sur 15 ans, aussi courte que soit la période étudiée. Afin de s'affranchir des modifications climatiques très transitoires et surtout avoir un nombre de données suffisamment représentatif pour construire la normale, on considère une période de 30 ans au minimum. J'ai vu parfois pris en compte 25 ans dans les stations récentes par manque de données, mais jamais moins. Il est ainsi logique dans ces conditions de voir l'hiver 2005 remonter d'au moins 15 places au classement si on considère les écarts à cette moyenne mobile de 15 ans. Car, si on fait le classement sur les valeurs réelles de température, 2005 est très loin dans le classement. Plus troublant est par contre le grand nombre de jour avec des flux à -5, voire -10° à 850 hPa (relevés par Stalbuck). Dans le cadre des hivers avec le plus de flux de nord, cet hiver est surement bien classé en température compte tenu de l'efficacité de ceux-ci. Sans flux continental quasiment, on se classe à la hauteur des 1956 ou 1963 : cela témoingne de la vigueur exceptionnelle des descentes froides cet hiver, au point d'ailleurs de refroidir l'Europe du Sud qui a connu un hiver bien froid. Il serait intéressant que soient mis à jour les graphes des flux, pour voir cette année le nombre de jours avec flux de nord en particulier. FLorent.
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C'est vrai, mais je suis de ceux qui pensent au contraire que la situation isobarique de cette année est un excellent présage pour l'an prochain ou celle d'après... J'y vois bien au contraire tous les signes d'un hiver rude imminent.Plusieurs fois, on a pu comparer la situation isobarique ce cet hiver avec celle de l'hiver 1961-62 et les similitudes ne manquent pas, jusqu'à la vague de froid début mars : on sait ce qu'il s'est passé l'hiver suivant : trois mois de froids intenses et ininterrompus. Même vague de froid tardive en 1955. Et ces mois de mars 1955 et 1962 n'ont rien à envier à mars 2005 ! Alors pourquoi pas cette année comme la veille d'un hiver très rude ?? Mais ces parrallèles n'ont pas pour but de faire des raccourcis simplistes. Il s'agit juste de mettre en évidence que les conditions nécessaire à un hiver froid semblent pouvoir se construire peu à peu dans les 12 mois qui précèdent et qu'elle peuvent ensuite résister, ce qui pourrait être la cause des séries d'hiver (1940-41-42 ou 1985-86-87). Il s'agit de montrer que tout est possible et en particulier un hiver bien plus rude au contraire de ce que l'on pourrait penser. En plus de mes calculs qui le laissent déjà fortement penser, une situation isobarique même plus intéressante se faisant jour à partir de la fin novembre 2005 ne me surprendrait pas. Je pense que l'hiver que nous venons de vivre la rends encore plus probable et cette fois avec l'afflux d'un air froid comme on en a plus vu depuis 1985... Florent.
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Le mois d'avril était un test parce que ces grands écarts aux normales sont plus rares et la probabilité d'avoir ces valeurs est plus faible. Le modèle n'a pas fonctionné sur ce coup là, c'est bien clair et on devrait pouvoir chiffrer l'erreur dès demain. Quant aux taux de réussites, je les mesure à 6, 9 et 12 mois et sur toute la période de l'étude : ils ont été au mieux de 75% et au pire de 50%, comme c'est malheureusement le cas actuellement avec ce dernier mois d'avril. Je ne me contente pas de dire que la réussite est de telle valeur une fois pour toute, j'assure un suivi très précis. Florent.
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Je crois que chacun a tout les éléments pour se faire une idée... N'étais-tu pas ici en train de prétendre que l'hiver 1956 était plus mal classé que l'hiver 2005 ???Sur les critères d'une vague de froid, je ne suis pas le seul à expliquer que l'hiver 2005 n'a rien d'exceptionnel au nord de la France : il ne faut pas remonter à plus de 2 ans en arrière pour trouver aussi, voire plus froid ! J'ai vérifié cela par le calcul. J'ai tous les chiffres nécessaires pour cela et il est bien mal aisé pour Virgile de vouloir faire croire que je me fie à mon intuition. J'ai tous les chiffres mensuels et quotidiens, alors prière de vérifier vos sources avant de prétendre que telle période est plus froide que telle autre !M. Meteo a fait une recherche et un calcul beaucoup plus pertinant. Ce bon résultat est le meilleur que l'on puisse faire par ce "petit jeu", le mois de janvier ayant la particularité d'avoir des valeurs qui tourne autour d'une médiane bien supérieure à celle des autres mois (cela a été expliqué en chiffres dans le sujet analyse prévisionnelle d'avril). Avec une tolérance à 0,8°, mes analyses relèvent une réussite variant de 50 à 75% pour l'heure. Que peut-on faire de mieux (à Paris le Bourget) avec les seules moyennes mensuelles et avec une tolérance de 0,8° ? - en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004) on obtient 35,1% des mois depuis 1770 - en se basant sur les normales mensuelles (1770-2004) + 1°C on obtient 29,7% des mois depuis 1770 - en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C on obtient 42,6% des mois depuis 1988 - en se basant sur les normales mensuelles (1971-2000) + 1°C on obtient 40,0% des mois depuis 1995 On reste toujours en dessous des performances d'un modèle saisonnier tel que celui qui est proposé sur le site. Néammoins, on améliore effectivement les performances en pratiquant ce "petit jeu". Mais on reste dans plus de la moitié des cas dans l'erreur, même si les mois de janvier, avril ou octobre auraient pu providentiellement être bien prévus 6/10 fois dans les dix dernières années depuis 1995. Signalons que les mois de juillet et décembre aurait eu 1/10 ou encore le mois de novembre 2/10... Florent.
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Virgile, il faut être un peu sérieux et apporter des éléments réellement contructifs au débat : je réalise des prévisions pour le nord de la France, toute la plaine allant du bassin parisien à la Pologne faisant partie de cette grande unité que j'appelle l'Europe de l'ouest. C'est à cet endroit et pas ailleurs que j'annonce un hiver rude. Cela n'a pas été le cas cette année, tous les chiffres prouvent que cet hiver fut tout à fait dans les normes, simplement remarquable en raison de ses chutes de neiges (tourne les chiffres dans tous les sens, ta comparaison avec 1956 déjà ne tenait pas une seconde et même pour le sud !). C'est bien l'Europe du Sud qui a subit en 2005 des conditions anormalement froides, devenant exceptionnelle surtout en ce qui concerne l'Algérie : une zone bien plus méridionale que celle qui nous intéresse donc. J'ai clairement expliqué qu'il y avait 2 possibilités : je ne suis pas madame soleil et tout est toujours possible. Selon mes calculs (qui ne sont pas exhaustifs), on ne couperait pas (avec 95% de chances) à un hiver rude dans les 2 ans, voila qui est clair ! Je suppose que les hivers rudes consécutifs correspondent à la réplique de conditions initiales installées. On pourra très bien avoir un hiver principal en 2006 et éventuellement des répliques secondaires, mais peut-être même plus froides en 2007 et/ou 2008.Je ne produit aucun raccourci, toutes les conclusions que je tire sont le fruit de calculs et non pas d'observations simplistes. Un été frais suit bien les été caniculaires, mais dans 75% des cas et non pas tout les cas. Dans 25% des cas, on a un été au dessus des normes, mais plus caniculaire non plus : les jours de forte de chaleur n'ont pas été plus présents que la normale l'été dernier. L'erreur a été corrigé et longuement expliqué l'automne dernier. Florent.
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En effet Mattis63, la comparaison tient bien cette fois. Dans les chiffres, l'hiver 1991 est un peu plus froid, mais l'hiver 2005 fait quasiment aussi bien si on considère la période 15 décembre-15 mars... Florent.
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C'est une longue étude que j'ai mené qui me permet de d'avancer cela. J'ai mis près de 10 ans à trouver la solution : c'est à dire une relation stable entre rythmique solaire et retours d'événements climatiques, en particulier les grands hivers européens. Aussi variables que puissent paraitre les périodicités, on peut ainsi expliquer les hivers 1917, 1929, 1940, 1947, 1956, 1963 ou 1985 par exemple en reliant tous ces événements au cycles solaires avec une corrélation de 0,77 au XXe siècle... Cela traduit l'étroite relation qui existe entre les deux. Or le dernier maxima solaire ayant eu lieu depuis l'an 2000, le prochain hiver rude ne devrait plus tarder maintenant puisqu'il est prévu 5 à 6 ans après en ce début de siècle. Des hivers interviendraient beaucoup plus vite par contre, vers 2014, puis vers 2018 après le prochain maxima solaire prévu vers 2011. Florent.
